Palazzetto Bru Zane – giovedì 28 settembre, ore 20 · pianoforte in do maggiore), egli si...

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PALAZZETTO BRU ZANE CENTRE DE MUSIQUE ROMANTIQUE FRANÇAISE FESTIVAL ANTOINE REICHA, MUSICISTA COSMOPOLITA E VISIONARIO DAL 23 SETTEMBRE AL 4 NOVEMBRE 2017 Palazzetto Bru Zane – giovedì 28 settembre, ore 20 Fantasie armoniche Ivan Ilić, pianoforte

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PALAZZETTOBRU ZANECENTREDE MUSIQUEROMANTIQUEFRANÇAISE

Palazzetto Bru ZaneCentre de musique romantique françaiseSan Polo 2368, 30125 Venezia - Italiatel. +39 041 52 11 005

bru-zane.com

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FESTIVALANTOINE REICHA, MUSICISTA COSMOPOLITA E VISIONARIODAL 23 SETTEMBRE AL 4 NOVEMBRE 2017

Palazzetto Bru Zane – giovedì 28 settembre, ore 20

Fantasie armoniche

Ivan Ilić, pianoforte

Contributi musicologiciLouise Bernard de Raymond, Hélène Cao, Gérard Condé, Bénédicte Gandois Crausaz, Fanny Gribenski, Étienne Jardin, Nicolas Southon

TraduzioniArianna Ghilardotti

Dopo la riscoperta di opere di Étienne-Nicolas Méhul e di Charles-Simon Catel, il Palazzetto Bru Zane prosegue nella sua esplorazione dei primi decenni del XIX secolo, interessandosi ora alla figura di Antoine Reicha. Ceco naturalizzato francese, Reicha frequentò Beethoven e studiò la musica di Haydn prima di trasferirsi nella capitale francese all’epoca dell’Impero. Del suo immenso corpus di musica da camera sopravvivono nel repertorio odierno soltanto i suoi pionieristici quintetti per strumenti a fiato. Ma la qualità delle altre sue partiture, in particolare quelle dei quartetti per archi, impone che oggi si presti maggiore attenzione a pagine che costituiscono un appassionante trait d’union tra il classicismo viennese e il romanticismo francese: tanto più che Reicha, teorico impareggiabile, spinse molto in avanti le ricerche erudite sull’arte di un contrappunto visionario e di un’armonia innovatrice.

Après la redécouverte d'œuvres d'Étienne-Nicolas Méhul et de Charles-Simon Catel, le Palazzetto Bru Zane poursuit son exploration des premières décennies du XIXe siècle en s'intéressant cette fois à Antoine Reicha. Compositeur tchèque naturalisé français en 1829, il côtoya Beethoven et Haydn avant de gagner la capitale française sous l'Empire. De son immense corpus de musique de chambre, seuls subsistent au répertoire ses quintettes à vent, pionniers dans leur genre. Mais la qualité du reste de ses partitions, en particulier celle de ses quatuors à cordes, mérite qu'on accorde aujourd'hui une oreille plus attentive à ces pages qui constituent un passionnant trait d'union entre classicisme viennois et romantisme français. Théoricien hors pair, Reicha poussa très loin les recherches érudites sur l'art d'un contrepoint visionnaire et d'une harmonie novatrice.

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Il pianoforte fu sempre per Reicha un mezzo d’espressione privilegiato. Per esso, egli compose sonate d’ampio respiro nella tradizione viennese, in cui l’eredità di Haydn e del giovane Beethoven si uniscono a un tono personale. Parallelamente a queste pagine (come la Grande Sonata pour pianoforte in do maggiore), egli si dedicò a sperimentazioni di cui i Practische Beispiele e le Études dans le genre fugué sono testimoni emblematici. Intrecci contrappuntistici complicati, uso visionario del cromatismo, scale modali, metriche originali, disegni melodici sorprendenti: niente fermava questo musicista, indifferente alle sirene della fama come «al gusto frivolo e passeggero» di «produzioni musicali che passano di moda e non resistono al tempo».

Le piano fut toujours pour Reicha un moyen d’expression privilégié. Il lui inspira d’amples sonates dans la tradition viennoise, où l’héritage de Haydn et celui du jeune Beethoven s’associent à un ton personnel. Parallèlement à de telles partitions (comme la Grande Sonate pour piano en ut majeur), Reicha s’adonna à des expérimentations dont les Practische Beispiele et les Études dans le genre fugué portent la trace. Complexes intrications contrapuntiques, usage visionnaire du chromatisme, échelles modales, métriques originales, dessins mélodiques surprenants : rien n’arrêtait ce musicien indifférent aux sirènes de la renommée comme « au goût frivole et passager » de « productions musicales qui passent de mode et ne résistent point au temps ».

Ore 19Ivan Ilić incontra il pubblico e presenta il suo ultimo CD dedicato a Reicha

Ore 20Antoine Reicha

Practische Beispiele (extraits) :Harmonie – Capriccio – Fantaisie sur un seul accord

Études dans le genre fugué op. 97 (extraits) : No 1 : Poco Andante – Allegro

No 3 : Andante poco Allegretto – Allegro No 4 : Lento – Allegretto e sempre legato

No 5 : Lento – AllegrettoNo 6 : Poco Allegretto – Allegretto

Grande Sonate pour piano en ut majeur :1. Allegro moderato – 2. Adagio – 3. Finale capriccio : Allegro

Il Palazzetto Bru Zane vi dà appuntamento dopo il concerto per un brindisi insieme ai musicistiLe Palazzetto Bru Zane vous donne rendez-vous après le concert pour un verre en compagnie des musiciens

Durata del concerto / Durée du concert1h10

Il Palazzetto Bru Zane ringrazia Colle Anese, produttore di prosecco, per la gentile partecipazione alla serata.Le Palazzetto Bru Zane remercie Colle Anese, producteur de prosecco, pour sa participation à la soirée.

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Le opereLes œuvres

Antoine Reicha : Practische Beispiele (extraits)Harmonie – Capriccio – Fantaisie sur un seul accord

En 1803, Reicha publie à Vienne Practische Beispiele, ein Beitrag zur Geistes Cultur des Tonsetzers und desjenigen, der sich durch den Vortrag auf dem Piano-Forte auszeichnen will, als auch zur Erweiterung beider Künste, begleitet mit philosophisch-practischen Anmerkungen (« Exemples pratiques, une contribution à la culture du compositeur et de celui qui veut se distinguer par l’exécution au pianoforte ainsi qu’à l’enrichissement de ces deux arts, accompagnés d’observations philosophiques et pratiques »). Le titre mérite d’être cité en entier, tant il reflète l’ambition du projet : illustrer les spéculations théoriques de façon concrète, pour le plaisir de l’ouïe comme de l’esprit. Reicha rassemble ici vingt-quatre morceaux pianistiques, parfois composés depuis une dizaine d’années, qui sont autant d’expérimentations rythmiques, contrapuntiques ou harmoniques. Comme dans les études instrumentales qui exploitent un geste ou une formule d’écriture unique, il utilise pour chaque pièce une idée unificatrice. Mesure composée (no 3) est ainsi fondée sur une mesure à cinq temps, dont Reicha rappelle l’existence dans certains folklores. La Fantaisie sur un seul accord (no 4) affronte la gageure de n’employer que l’accord de mi majeur ! Deux pièces (no 6 et no 12) proposent d’accorder quelques touches noires un demi-ton plus bas pour faciliter la répétition d’une

Antoine Reicha: Practische Beispiele (estratti)Harmonie – Capriccio – Fantaisie sur un seul accord

Nel 1803 Reicha pubblica a Vienna Practische Beispiele, ein Beitrag zur Geistes Cultur des Tonsetzers und desjenigen, der sich durch den Vortrag auf dem Piano-Forte auszeichnen will, als auch zur Erweiterung beider Künste, begleitet mit philosophisch-practischen Anmerkungen («Esempi pratici, un contributo alla cultura spirituale del compositore e di chi altri vorrà distinguersi quale pianista, nonché all’arricchimento di queste due arti, accompagnati da osservazioni filosofico-pratiche»). Il titolo merita di essere riportato per intero, a sottolineare l’ambiziosità del progetto: illustrare cioè speculazioni teoriche in modo concreto, per il piacere dell’udito come dello spirito. Reicha riunisce in questa raccolta ventiquattro pezzi per pianoforte, alcuni dei quali composti una decina d’anni prima, che costituiscono altrettante sperimentazioni ritmiche, contrappuntistiche o armoniche. Come negli studi per uno specifico strumento, i quali affrontano un preciso gesto musicale o una precisa formula di scrittura, egli impiega per ciascun pezzo un’idea unificatrice. Così, Mesure composée (n. 3) si basa su una misura in cinque tempi, di cui Reicha ricorda la presenza in certe musiche folcloriche. La Fantaisie sur un seul accord (n. 4) affronta la sfida di utilizzare unicamente l’accordo di mi maggiore. Due brani (il n. 6 e il n. 12) propongono di accordare alcune piccole note un semitono sotto al fine di facilitare la

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même hauteur. Le Capriccio (no 7) associe de nombreux changements de métrique à des modulations audacieuses. Grâce à ce traité de la « musique de l’avenir », Reicha espère que le compositeur deviendra « alors plus attentif à des choses auxquelles il n’aurait pas réfléchi ».

Études dans le genre fugué op. 97 (extraits)No 1 : Poco Andante – Allegro ; No 3 : Andante poco Allegretto – Allegro ; No 4 : Lento – Allegretto e sempre legato ; No 5 : Lento – Allegretto ; No 6 : Poco Allegretto – Allegretto

Alors que de nombreux compositeurs destinent leurs études au travail technique, Reicha estime qu’il n’est de pianiste accompli sans une parfaite maîtrise du contrepoint. Vers 1815-1817, il publie ses Études dans le genre fugué pour le pianoforte précédées de quelques remarques instructives sur différentes propositions musicales à l’usage des jeunes compositeurs. Dans la préface du recueil (constitué de deux livres de dix-sept études chacun), il affirme : « Ce genre est et sera toujours celui que les connaisseurs et les véritables amateurs estimeront le plus, non seulement parce qu’il est le plus difficile, mais parce qu’il n’est point assujetti au caprice d’un goût frivole et passager. » Presque tous les numéros sont des binômes qui pourraient s’intituler « prélude et fugue ». Les « préludes » se présentent comme une sorte d’encyclopédie musicale : variations (no 3, no 33 sur les Folies d’Espagne), sarabande (nos 5 et 9), menuet

ripetizione di una medesima altezza. Il Capriccio (n. 7) associa numerosi cambiamenti metrici ad audaci modulazioni. Grazie a questo trattato sulla «musica del futuro», Reicha spera che il compositore diventi «più attento a cose alle quali non avrebbe altrimenti pensato».

Studi nel genere fugato op. 97 (estratti)N. 1 : Poco Andante – Allegro ; N. 3 : Andante poco Allegretto – Allegro ; N. 4 : Lento – Allegretto e sempre legato ; N. 5 : Lento – Allegretto ; N. 6 : Poco Allegretto – Allegretto

Mentre molti altri compositori dedicano i loro studi agli aspetti tecnici, Reicha ritiene che un vero pianista debba padroneggiare alla perfezione il contrappunto. Intorno al 1815-1817 pubblica le sue Études dans le genre fugué pour le pianoforte précédées de quelques remarques instructives sur différentes propositions musicales à l’usage des jeunes compositeurs, in due libri di diciassette Studi ciascuno. Nella prefazione dichiara: «Questo genere è e sempre sarà quello che i conoscitori e i veri amatori stimeranno di più, non solo perché è il più difficile, ma perché non è in alcun modo soggetto ai capricci di un gusto frivolo ed effimero». Quasi tutti i pezzi sono abbinamenti che potrebbero recare il titolo di Preludio e fuga. I Preludi costituiscono una sorta di enciclopedia musicale: variazioni (n. 3, n. 33 sulle Folies d’Espagne), sarabanda (n. 5 e n. 9), minuetto (n. 13), insistenza di un pedale «che cambia nota secondo le modulazioni» (n. 7), enarmonia (n. 16 e n. 29),

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(no 13), permanence d’une pédale « qui change de note selon les modulations » (no 7), enharmonie (nos 16 et 29), rondo sur basse obstinée (le tétracorde descendant) titré La Sonnerie de St. Roch en référence peut-être à la Sonnerie de Sainte-Geneviève du Mont de Marais (no 17), etc. Les fugues sont à l’avenant, singularisées par l’écriture à deux voix (no 1), le chromatisme (no 11), un sujet emprunté à un air populaire (no 18), la combinaison de deux sujets (nos 17 et 24), des modulations dans des tons éloignés (no 33 en ut majeur qui s’aventure en sol bémol majeur). Bien que Reicha ne se soucie pas d’explorer les vingt-quatre tonalités, il offre là un équivalent moderne au Clavier bien tempéré de Bach.

Grande Sonate pour piano en ut majeur1. Allegro moderato – 2. Adagio – 3. Finale capriccio : Allegro

Parmi les multiples sonates pour piano laissées par Antoine Reicha, pour la plupart restées inédites du vivant du compositeur, trois se distinguent par le nom de « Grande Sonate ». Antérieures à l’installation de Reicha à Paris en 1808, elles furent vraisemblablement composées à Vienne, où Reicha fréquente Beethoven après avoir été son condisciple à Bonn quelques années auparavant. Contemporaine des ambitieuses Trente-six Fugues pour piano et de son recueil L’Art de varier, la Grande Sonate en ut majeur montre, sous une forme plus conventionnelle, la richesse d’esprit et le foisonnement d’idées qui animent le

rondò su un basso ostinato (tetracordo discendente) intitolato La Sonnerie de St. Roch, forse in riferimento alla Sonnerie de Sainte-Geneviève du Mont di Marais (n. 17), ecc. Le fughe ben si accordano con i preludi, caratterizzate come sono ora dalla scrittura a due voci (n. 1), dal cromatismo (n. 11), ora da un soggetto preso da un motivo popolare (n. 18), o ancora dalla combinazione di due soggetti (n. 17 e n. 24) o da modulazioni che si avventurano in tonalità lontane (n. 33, da do maggiore a sol bemolle maggiore). Pur non preoccupandosi di esplorare tutte le ventiquattro tonalità, Reicha offre qui un equivalente moderno del Clavicembalo ben temperato di Bach.

Grande sonata per pianoforte in do maggiore1. Allegro moderato – 2. Adagio – 3. Finale capriccio: Allegro

Delle sonate per pianoforte scritte da Antoine Reicha, per la maggior parte rimaste inedite durante la sua vita, tre recano il titolo di Grande Sonata. Precedenti all’insediamento di Reicha a Parigi nel 1808, furono probabilmente composte a Vienna, ove il compositore frequentò Beethoven dopo essere stato, alcuni anni prima, suo condiscepolo a Bonn. Coeva alle ambiziose Trentasei Fughe per pianoforte e alla raccolta L’Art de varier, la Grande sonata in do maggiore attesta, ancorché in modo più convenzionale, la ricchezza di spirito e l’ampiezza di idee che animano il musicista in questa fase della sua carriera. Il primo dei

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compositeur à ce stade de sa carrière. Le premier des trois mouvements qui la composent, Allegro moderato, affiche une écriture pianistique exigeante qui exploite l’étendue du clavier, multiplie les traits brillants et les grands arpèges virtuoses. Le compositeur n’hésite pas à dévier des modulations attendues de la forme sonate et à procéder par chromatismes dans le développement pour glisser du ton initial d’ut majeur vers des tonalités plus éloignées. Le mouvement lent, Adagio, présente un premier thème gracieux à trois temps, dans la tonalité lumineuse de mi majeur. L’écriture mélodique devient rapidement plus ornée et plus complexe, sur un tempo souple et souvent ralenti. La partie centrale se distingue par son accompagnement fluide en arpèges, que surplombe un thème léger et chantant, joué en tierces à la main droite. Reicha se montre aussi habile qu’inventif dans le Finale capriccio, jouant avec le phrasé, les nuances et le rythme avec fantaisie et ingéniosité.

tre movimenti che la compongono, Allegro moderato, ha una scrittura impegnativa che utilizza l’intera estensione della tastiera, moltiplicando i tratti brillanti e gli arpeggi ampi e virtuosistici. Reicha non esita ad allontanarsi, nello sviluppo, dalle modulazioni previste dalla forma sonata e a procedere per cromatismi, scivolando dall’iniziale do maggiore verso tonalità più lontane. Il movimento lento, Adagio, presenta un grazioso primo tema in tre tempi, nella luminosa tonalità di mi maggiore. La scrittura melodica si fa presto più ornata e complessa, su un tempo duttile, spesso rallentato. La parte centrale si distingue per il fluido accompagnamento di arpeggi su un tema lieve e cantabile, per terze alla mano destra. Nel Finale capriccio Reicha si dimostra tanto abile quanto inventivo, giocando in modo fantasioso e ingegnoso con il fraseggio, le sfumature e il ritmo.

Il compositoreLe compositeur

Antoine Reicha (1770-1836)Originario di Praga, Antoine Reicha (o Antonín Rejcha) fu, oltre che uno stimato compositore, uno dei più importanti teorici e pedagoghi della prima metà del XIX secolo. Orfano di padre in giovane età, ricevette la sua prima formazione dallo zio, il compositore e violoncellista Joseph Reicha. Nominato Leiter del teatro di Bonn nel 1785, lo zio portò con sé il nipote, il quale ottenne un posto di flautista nell’orchestra di quell’istituzione, accanto al giovane Beethoven, allora violista. Questa fase della sua vita ebbe termine nel 1794 con l’occupazione della città da parte dell’esercito rivoluzionario francese. Antoine si recò allora ad Amburgo, poi a Parigi e infine a Vienna, ove completò la propria formazione, in particolare, presso Salieri. Nel 1808 si insediò definitivamente in Francia. Benché considerato come un compositore di musica «tedesca», grazie alla sua sapienza nel contrappunto nel 1818 fu nominato professore al Conservatorio di Parigi. Fu in questo periodo che scrisse la maggior parte delle sue opere teoriche, tra le quali il Traité de haute composition (1824-1826), pervaso da una costante preoccupazione per l’equilibrio e per la razionalità, e in cui Reicha dà prova di un’eccezionale chiaroveggenza riguardo al futuro. Il suo insegnamento aperto al progresso influenzò profondamente artisti come Berlioz, Liszt, Gounod e Franck. Naturalizzato francese nel 1829, nel 1835 ottiene la consacrazione definitiva con la chiamata all’Institut de France. Oggi pressoché dimenticata, la sua opera (che comprende numerosi brani per pianoforte e per strumenti a fiato) oscilla tra l’espressione di una levità ereditata dal classicismo e un gusto marcato per la sperimentazione teorica, al limite della visionarietà (Quatuor scientifique, fughe per pianoforte).

Antoine Reicha (1770-1836)Originaire de Prague, Antoine Reicha (ou Antonín Rejcha) fut, outre un compositeur reconnu, l’un des plus importants théoriciens et pédagogues de la première moitié du XIXe siècle. Orphelin de père très tôt, il reçoit sa première formation chez son oncle, le compositeur et violoncelliste Joseph Reicha. Nommé Leiter au théâtre de Bonn en 1785, l’oncle emmène son neveu avec lui, lequel obtient une place de flûtiste dans l’orchestre de l’institution, aux côtés du jeune Beethoven, lui-même altiste. Cette période de sa vie s’achève en 1794, avec l’occupation de la ville par l’armée révolutionnaire française. Antoine se rend alors à Hambourg puis à Paris et enfin à Vienne, où il complète sa formation auprès de Salieri et d’Albrechtsberger. C’est en 1808 qu’il s’installe définitivement en France. Bien que perçu comme un compositeur de musique « allemande », sa science du contrepoint lui vaut d’être nommé professeur au Conservatoire de Paris en 1818. C’est à cette époque qu’il rédige l’essentiel de ses ouvrages théoriques, dont le Traité de haute composition (1824-1826), animé d’un souci constant d’équilibre et de rationalité, ouvrage dans lequel il témoigne d’une exceptionnelle clairvoyance de l’avenir. Ouvert au progrès, son enseignement influença profondément des artistes tels que Berlioz, Liszt, Gounod et Franck. Naturalisé français en 1829, il reçoit en 1835 l’ultime consécration avec l’élection à l’Institut. Aujourd’hui méconnue, son œuvre (dont de nombreuses pièces pour piano et pour vents) oscille entre l’expression d’une légèreté héritée du classicisme et un goût prononcé pour l’expérimentation théorique, à la limite du visionnaire (Quatuor scientifique, fugues pour piano).

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Gli interpretiLes interprètes

Ivan Ilić, pianoforte Il pianista serbo-americano Ivan Ilić si è diplomato in matematica e in musica all’Università della California (Berkeley), prima di stabilirsi a Parigi nel 2001. Dopo aver ottenuto un primo premio al Conservatoire supérieur de Paris, ha proseguito gli studi all’École normale de musique con Christian Ivaldi e François-René Duchâble, grazie al sostegno di fondazioni con sede negli Stati Uniti, in Francia e in Serbia. La città di Parigi ha patrocinato la sua prima registrazione. Tra i momenti più significativi della sua carriera si annoverano recital alla Carnegie Hall, alla Wigmore Hall e al Glenn Gould Studio di Toronto. Recentemente si è esibito a Vienna, São Paulo, Ginevra e Berlino. Ha inciso numerosi dischi, tutti accolti favorevolmente dalla critica, tra cui 24 Préludes di Claude Debussy (2008), 22 Études pour la main gauche di Chopin nell’arrangiamento di Leopol’d Godowskij (2012), The Transcendentalist (2014) e For Bunita Marcus di Morton Feldman (2015). In questi ultimi anni ha ampliato il suo campo d’azione. Nel 2011 ha recitato in due cortometraggi di produzione francese: Les Mains di Luc Plissonneau e Le Berger de Benoît Maire. È coproduttore di varie serie radiofoniche per l’emittente svizzera Espace 2. Scrive inoltre di musica: articoli da lui firmati sono apparsi di recente sui siti internet delle riviste specializzate «Gramophone», «BBC Music Magazine», «Music & Literature» e «Limelight».

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Ivan Ilić, pianoLe pianiste serbo-américain Ivan Ilić a passé des diplômes de mathématiques et de musique à l’Université de Californie (Berkeley) avant de s’établir à Paris en 2001. Après avoir obtenu un premier prix au Conservatoire supérieur de Paris, il a poursuivi ses études à l’École normale de musique avec Christian Ivaldi et François-René Duchâble, grâce au soutien de fondations aux États-Unis, en France et en Serbie. La Ville de Paris a parrainé son premier enregistrement. Les temps forts de sa carrière comprennent des récitals à Carnegie Hall, au Wigmore Hall et au Studio Glenn Gould de Toronto. Il s’est récemment produit en récital à Vienne, São Paulo, Genève et Berlin. Ivan Ilić a enregistré plusieurs disques chaleureusement accueillis par la critique, dont 24 Préludes de Claude Debussy (2008), 22 Études pour la main gauche de Chopin arrangées par Leopold Godowsky (2012), The Transcendentalist (2014) et For Bunita Marcus de Morton Feldman (2015). Ces dernières années, la démarche d’Ivan Ilić s’est élargie. En 2011, il joue dans deux courts métrages français : Les Mains de Luc Plissonneau et Le Berger de Benoît Maire. Il coproduit plusieurs séries radiophoniques pour la chaîne de radio suisse Espace 2. Il écrit également sur la musique : des articles récents ont paru sur les sites internet de Gramophone, BBC Music Magazine, Music & Literature et Limelight.

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PER SCOPRIRE REICHA Tutte le pubblicazioni su bru-zane.com

Musica da cameraSolisti della Chapelle Musicale Reine ElisabethBrani per pianoforte, Trio n. 2 in re minore op. 101, Trio per tre violoncelli soli, Quartetto op. 95 n. 1, Quintetto in fa maggiore con due violeALPHA CLASSICS /PALAZZETTO BRU ZANE /CHAPELLE MUSICALE REINE ELISABETHNovità settembre 2017

QuartettiQuartetto ArdeoQuartetti op. 49 n. 1, op. 90 n. 2 e op. 94 n. 3PALAZZETTO BRU ZANE /L’EMPREINTE DIGITALE2014

Opere per pianoforte soloIvan Ilić pianoforteSonata in do maggioreSonata sul «Flauto magico»Practische Beispiele (estratti)CHANDOS – con il sostegno del Palazzetto Bru ZaneNovità settembre 2017

CONVEGNOIL PROFESSOR REICHA: COMPOSITORE, TEORICO, DIDATTADal 10 al 12 novembre 2017Complesso monumentale di San Micheletto – LuccaLa collaborazione con il Centro Studi Opera Omnia Luigi Boccherini prosegue durante questa stagione con un convegno dedicato ad Antoine Reicha. Numerosi ar tisti e autori trassero profitto dai metodi e dai testi del compositore teorico e insegnante ceco naturalizzato francese. In queste giornate di studio verranno trattate la didattica di Reicha e la sua durata nel tempo.

PARTITUREIn coincidenza con l’uscita in disco di brani di musica da camera registrati dai solisti della Chapelle Musicale Reine Elisabeth, il Palazzetto Bru Zane pubblica in edizione moderna la partitura e gli spartiti di due lavori poco noti di Reicha, il Trio op. 101 n. 2 in re minore e il Quintetto con due viole in fa maggiore: due brani che ereditano il classicismo dell’Età dei Lumi, in cui Reicha si dimostra sensibile anche ai fremiti del nascente romanticismo.

TRATTATIIl Palazzetto Bru Zane presenta un lavoro di digitalizzazione dei primi tre trattati di Reicha, disponibili online su bruzanemediabase.com:Traité de mélodie (1814)Cours de composition musicale ou Traité complet d'harmonie pratique (1818)Traité de haute composition musicale (1824).

COLLOQUEPROFESSEUR REICHA : LE COMPOSITEUR, LE THÉORICIEN ET L'ENSEIGNANTDu 10 au 12 novembre 2017Complesso monumentale di San Micheletto – LucquesLa collaboration avec le Centro Studi Opera Omnia Luigi Boccherini se poursuit cette saison avec un colloque dédié à Antoine Reicha. De nombreux artistes et auteurs bénéficièrent des méthodes et textes de ce compositeur, théoricien et enseignant tchèque natura lisé français. Ces journées aborderont la nature de sa pédagogie ainsi que sa portée dans le temps.

PARTITIONSEn lien avec la parution discographique de pièces de musique de chambre enregistrées par les solistes de la Chapelle Musicale Reine Elisabeth, le Palazzetto Bru Zane publie en édition moderne le conducteur et les parties séparées de deux partitions peu connues de Reicha : le Trio en ré mineur op. 101 n° 2 et le Quintette avec deux altos en fa majeur. Deux pièces héritières du classicisme des Lumières dans lesquelles Reicha témoigne aussi des frémissements du romantisme naissant.

TRAITÉSLe Palazzetto Bru Zane présente un travail de numérisation des trois premiers traités de Reicha, disponibles en ligne sur bruzanemediabase.com :Traité de mélodie (1814)Cours de composition musicale ou Traité complet d'harmonie pratique (1818)Traité de haute composition musicale (1824).

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Mercoledì 4 ottobre, ore 20Per due violeMusiche di REICHAQuartetto GirardTanguy Parisot, violaIn collaborazione con la Chapelle Musicale Reine Elisabeth

Domenica 8 ottobre, ore 15.30Un tesoro a palazzoUn'avvincente caccia ai tesori nascosti all'interno del Palazzetto Bru Zane, per bambini tra i 6 e i 14 anni e i loro genitori. Nell'ambito della manifestazione Famiglie al museo.A cura di Sestante di Venezia.Ingresso gratuito – prenotazione obbligatoria

Mercoledì 11 ottobre, ore 20Reicha e Il flauto magico Musiche di REICHAJosquin Otal, pianoforteDjordje Radevski, pianoforteVictoria Vassilenko, pianoforteIn collaborazione con la Chapelle Musicale Reine Elisabeth

Sabato 21 ottobre, ore 17Il cantore degli strumenti a fiatoMusiche di REICHAQuintetto Klarthe

Domenica 22 ottobre, ore 15.30Facciamo a chi soffia più forte?Laboratorio-concerto per le famiglie a cura di Diana D'AlessioMusiche di REICHAQuintetto Klarthe

Martedì 24 ottobre, ore 18Conferenza di Maria Teresa Arfini: Antoine Reicha, un innovatore del primo OttocentoIngresso libero

Venerdì 27 ottobre, ore 20Con clarinetto Musiche di REICHA, ONSLOWQuartetto MandelringLaura Ruiz Ferreres, clarinetto

Prossimi concerti al Palazzetto Bru ZaneProchains concerts au Palazzetto Bru Zane

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