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Association des anciens professeurs, animateurs, élèves et amis de La Maîtrise Bulletin de liaison joyeux 2006 Chah- Dieu, Toi Dieu, d'infini et d'éternité et d'inconnu et de puissance, Te voici sur notre sol à la taille de notre humanité ! Te voici en notre chair, sous nos yeux, en notre corps, touché par nos mains, en notre esprit et notre sang, entendu de nos oreilles ! Te voici à notre mesure, à notre faiblesse à notre dimension et en notre temps : La chair de notre humanité est, définitivement, la chair de Dieu. Charles SINGER Chemins de Noël 2006 Editions du Signe Strasbourg

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Association des anciens professeurs, animateurs, élèves et amis de

La MaîtriseBulletin de liaison

joyeux2006

Chah-Dieu, Toi Dieu,d'infini et d'éternitéet d'inconnuet de puissance,Te voici sur notre solà la taille de notrehumanité !

Te voici en notre chair,sous nos yeux,en notre corps,touché par nos mains,en notre esprit et notresang,entendu de nos oreilles !Te voici à notre mesure,à notre faiblesseà notre dimensionet en notre temps :La chair de notre humanitéest, définitivement, lachair de Dieu.

Charles SINGERChemins de Noël 2006

Editions du SigneStrasbourg

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Sommaire

Edito• Signes

Thème• Noël et An nouveau :

Variations spirituelles et littéraires p. 3~5

Vie de l'Association

• Double anniversaire p. 6

• Réunions du ComitéLa page de L'Escale Jeunes p. 7

In memoriam

• Ils s'en sont allés en 2006 : p. 8-9

Bloc-Notes• Exception• Recensement• Ferréol et Ferjeux• II y a 50 ans....

• Appel à cotisations• Retrouvailles 2007

p. 10p. 11

Illustration de couverture :Bas-relief, sculpture 1465

Giovanni Benedetto CastiglioneAdoration des bergers, détail

(Source Internet)

Photos :Arthur Fischer

Dessin et TableauxD. Forêt

Alain DionMusées

\Édito

Signes du Temps,Temps des Signes

« Alle Jahre wiederkommt das Christuskind

auf die Erde nieder,wo wir Menschen sind »

II revient chaque année - comme le dit,dans sa naïveté sans âgeet son raccourci saisissant, ce chantpopulaire allemand - le temps de la« naissance », le temps de Noëlet de l'An neuf, où dans les célébrationsprofanes et religieuses de la lumière,nous formons des vœux qui disent notreespérance ou notre audace humaine,intempérante ou fervente, à conjurerl'inconjurable.

Où que l'on porte ses regards sur notreplanète bleue et son grand village, lerougeoiement du ciel n'est pas toujourssigne qu'« il fera beau »,comme lechantait sur sa guitare, dans les annéescinquante, le P. Duval, et il faut le regardde l'Espérance, cette « petite fille del'année dernière », selon le mot de Péguy,pour lire dans les chroniques de notreTerre celles de la Vie.

Et pourtant... quand revient le temps desSignes, comment ne pas céder au rite ?

Que ces derniers jours de 2006 et ces 365à venir de 2007 s'habillent candidementde lumière et de paix ! Que ce Noël et cetAn neuf soient temps de régénérescence !Qu'au long de nos travaux et de nosjours, notre Association soit un lieud'accueil, de dialogue et de partage !

Et, plus universellement, par-delà notrehorizon associatif au termeheureusement indécis - et quels quesoient nos itinéraires personnels, leurboussole ou leur étoile - que cette année2007 surgissante soit l'année duLangage, pour qu'une nouvelle fois, dansnotre histoire humaine, « cela s'appellel'aurore ».

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ThèmeNOËLIES et AN NEUF

Variation thématique sur lestempos et les modes

Michel Toumier

La Mère NoëlConte de Noël

L e village de Pouldreuzic allait-ilconnaître une période de paix ?Depuis des lustres, il était déchirépar l'opposition des cléricaux et

des radicaux, de l'école libre des Frères etde la communale laïque, du curé et del'instituteur.

Les hostilités qui empruntaient lescouleurs des saisons viraient àl'enluminure légendaire avec les fêtes defin d'année. La messe de minuit avait lieu,pour des raisons pratiques, le 24décembre à six heures du soir. A la mêmeheure, l'instituteur, déguisé en Père Noël,distribuait des jouets aux élèves de l'écolelaïque. Ainsi, le Père Noël devenait-il parses soins un héros païen, radical etanticlérical, et le curé lui opposait le PetitJésus de sa crèche vivante - célèbre danstout le canton - comme on jette uneondée d'eau bénite à la face du Diable.

Oui, Pouldreuzic allait-il connaître unetrêve ? C'est que l'instituteur, ayant pris saretraite, avait été remplacé par uneinstitutrice étrangère au pays, et tout lemonde l'observait pour savoir de quel boiselle était faite. Mme Oiselin, mère de deuxenfants - dont un bébé de trois mois -était divorcée, ce qui paraissait un gage defidélité laïque. Mais le parti cléricaltriompha dès le premier dimanche,lorsqu'on vit la nouvelle maîtresse faireune entrée remarquée à l'église.

Les dés paraissaient jetés. Il n'y auraitplus d'arbre de Noël sacrilège à l'heure dela messe de "minuit", et le curé resteraitseul maître du terrain. Aussi la surprisefut-elle grande quand Mme Oiselinannonça à ses écoliers que rien ne seraitchangé à la tradition, et que le Père Noëldistribuerait ses cadeaux à l'heurehabituelle. Quel jeu jouait-elle ? Et quiallait tenir le rôle du Père Noël ?

Le facteur et le garde champêtre, auxquelstout le monde songeait en raison de leursopinions socialistes, affirmaient n'être aucourant de rien. L'étonnement fut à soncomble quand on apprit que Mme Oiselinprêtait son bébé au curé pour faire le PetitJésus de sa crèche vivante.

Au début tout alla bien. Le petit Oiselindormait à poings fermés quand les fidèlesdéfilèrent devant la crèche, les yeux affûtéspar la curiosité. Le bœuf et l'âne - un vrai

bœuf, un vrai âne - paraissaient attendrisdevant le bébé laïque si miraculeusementmétamorphosé en Sauveur.

Malheureusement il commença à s'agiterdès l'Évangile, et ses hurlements éclatèrentau moment où le curé montait en chaire.Jamais on n'avait entendu une voix de bébéaussi éclatante. En vain la fillette qui jouaitla Vierge Marie le berça-t-elle contre samaigre poitrine. Le marmot, rouge de

colère, trépignant des bras et des jambes,faisait retentir les voûtes de l'église de sescris furieux, et le curé ne pouvait placer unmot.

Finalement il appela l'un des enfants dechœur et lui glissa un ordre à l'oreille. Sansquitter son surplis, le jeune garçon sortit, etl'on entendit le bruit de ses galochesdécroître au dehors.

Quelques minutes plus tard, la moitiécléricale du village, tout entière réunie dansla nef, eut une vision inouïe qui s'inscrivit àtout jamais dans la légende dorée du Paysbigouden. On vit le Père Noël en personnefaire irruption dans l'église. Il se dirigea àgrands pas vers la crèche. Puis il écarta sagrande barbe de coton blanc, il déboutonnasa houppelande rouge et tendit un seingénéreux au Petit Jésus soudain apaisé.

Le Coq de bruyère (Gallimard 1978)

Michel TOURNIER

Né à Paris en 1924, il fait ses classes à Saint-Germain en Laye et à Neuilly puis étudie laphilosophie à la Sorbonne et à Tûbingen. Iltravaille ensuite à Radio France et à Europe I,collabore au Monde et au Figaro puis travaillechez Pion à des traductions de l'allemand. En1967, il publie son premier roman Vendredi ou lesLimbes du Pacifique, récompensé par le Grandprix du roman de l'Académie française. En 1970,il obtient le Prix Goncourt pour le Roi des aulneset en 1972 devient membre de cette "Académie".Récipiendaire de la Médaille Goethe en 1993 etDocteur Honoris Causa de l'Université deLondres en 1997, il vit dans la Vallée deChevreuse, à 40km au sud-ouest de Paris, dans lepresbytère d'un minuscule village.

IllustrationsGiotto (1267-1337) Fresque. Chapelle d'Arena,

Padoue. FragmentRubens (1577-1640) Vierge à l'enfant

Gemàldegalerie, Berlin

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[Thème

« D'abordil y avait le langage...Jean GrosjeanJean commence par le commencement et, comme Moïse, ilremonte au principe. Mais quel progrès dans l'intériorité.Moïse part de la fondation du monde : d'abord Dieu a fait leciel et la terre. Il n'imagine pas d'événement avant cetravail de Dieu.Or l'existence du monde est-elle si fondamentale ? Lemonde est pétri d'apparences merveilleuses, mais en partietrompeuses, et de cruautés terribles dont il faut espérerqu'elles sont aussi un peu illusoires.Moïse quand il veut décrire la naissance du monde estd'ailleurs bien obligé de dire : Dieu dit... Dieu aurait doncparlé.La pensée de Moïse plafonne. Elle se heurte à cette paroid'un acte créateur comme à un début absolu, comme à uneopacité. Avec Jean le voile du temple se déchire, le regardplonge dans le sanctuaire. Si Dieu a parlé... c'est d'abordparce que Dieu parle : D'abord il y avait le langage.Est-ce à dire que le langage soit la source de Dieu ? queDieu ne soit d'abord que parole ? Jean précise tout desuite... Dieu n'est pas l'effet du langage bien que le langageloge en lui de toujours. Il était d'abord chez Dieu.... C'est lanature de Dieu d'être hanté par le langage.Voir Dieu en créateur est une vision assez belle et assezvraie mais un peu grossière. ... Dieu n'est pas Dieu parcequ'il a fait le monde, parce qu'il a inventé quelque chose,non, Dieu est Dieu parce qu'il est en conversation, parcequ'il y a du langage chez lui....Si Jean ajoute que ce langage était Dieu c'est pour dire quece langage était l'acte unique de Dieu et qu'il livrait toutDieu.-Alors Jean nous dit que c'est par ce langage que tout ce quiarrive est arrivé. Rien de ce qui devient ne devient sans celangage. Ce langage est donc comme la structure del'univers, la mouvante structure du mouvant univers.L'univers est ourdi, tout le temps, par le mouvement mêmedu langage, c'est-à-dire par une audace. Puisqu'on ne saitjamais où va aboutir une phrase, on ne sait pas non plus oùva l'histoire du monde. Jean nous dit seulement qu'elle estvivante, car c'est dans le langage que se trouve la vieMais Jean ne va pas s'enfoncer dans une théorie.... C'est deplain-pied avec l'éternelle anecdote de la vie interne deDieu qu'il raconte la mission de son premier maître,nommé Jean comme lui.... Oh, l'enfance de ce Jean-là nel'intéresse pas plus que la sienne propre ou que celle duMessie... L'histoire qui l'intéresse commence juste la veilledu plein jour. Il y a eu un nommé Jean qui est venu attesterla lumière, de telle façon que, grâce à lui, tout humainpuisse se fier à elle. Car être humain c'est être davantagelangage que le reste du monde, plus attentif à quelqueautrui, comme le langage de Dieu se risque au-devant deDieu parce qu'il se fie à Dieu.

L'ironie christique

Nativité. Retable (bois sculpté),gothique tardif (vers 1510), Mauerprès de Melk Basse-Autriche. Détail

Statue(bois) de Jean l'évangéliste,attribuée au maître sculpteur dePassau Michael Golsner. Vers 1468Einsiedling, Haute-Autriche

Jean I 1-18

MondeII roule, le monde,entre largesse et famine,il se fissureentre guerres et tremblementsde terre,il sursaute entre génie et absurdité,il trébuche entre pollutionset guérisons.Je le vois, le monde, et je croisque le salut est en naissance !

Ils succombent, les hommes,à la fascination des doruresils résistent à l'attraction del'argent,ils cassent les stratégies del'égoïsme,ils se résignent à la mollesse,ils renversent le pouvoir de lahaine,ils manigancent et ils exploitent,ils se couchent dans le moindreeffort,ils se blessent en se donnant,ils vénèrent l'inutileet ils rêvent d'éternité.Je les vois, les hommes, je nousvois,et je crois qu'en euxet je crois qu'en nous,Dieu est en naissance.

Charles SingerChemins de Noël 2006

Éditions du Signe

Jean GROSJEAN (1912-2006)traducteur, essayiste, éditeur de grandstextes fondateurs, poète, résume lui-même ainsi sa vie : « grands-parents deRougemontot (Doubs) ; école à Cendrey ;ajusteur à Nogent-sur-Marne ; écoled'agriculture dans le sud-ouest ; exégèseet théologie au séminaire Saint-Sulpice ;enseignant dans une école arabe ; servicemilitaire en Syrie ; prisonnier de guerreen Poméranie ; vicaire à Port-à-1'Anglais,puis à Pavillons-sous-bois ; lecteur auxéditions Gallimard. ».«Attaché à la langue française dans songénie propre et à la Révélation qui a étérédigée selon une autre structurementale, j'ai tenté de faire passer celle-cidans celle-là ou de tirer celle-là verscelle-ci. »

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Thème

Rêve

Les banques ouvrent leurs coffreset fabriquent le pain de la solidarité.

Les nations d'orgueil et de puissancedans la poussièredéposent leur suffisancepour partagersans aucune contrepartie,avec les nations de pauvreté.

Unissant leurs compétenceset renonçant à toute formede domination,les partis politiquesont pour unique volontéde servir leurs concitoyens.

L'Église, à l'image de son Seigneur,est grande par son humilité,et les seuls titres de gloirede ses responsables et de ses chefssont la compréhension et la charité.

Les chrétiens aiment le prochainEt la foi, en eux, est sourcede bienveillanceet de joie imprenables.

Les Religionsse regardent mutuellementavec respect et amitié,se considérant les unes et les autrescomme de simples cheminsvers l'Unique Dieu de tendresse.Aucun être humain n'est délaisséà la détresse ou à la misèreet chacun est attenduà la commune table d'allégresse.

Charles SingerChemins de Noël 2006(Éditions du Signe)

Le glacier Perito Moreno - Patagonie(Argentine)

'mmmmyy

Enfant de Inle Lake en Birmanie

Flamands rosés en Bolivie

Terre,planète bleue

Hubert ReeveTerre, planète bleue, où des astronomes exaltéscapturent la lumière des étoile aux confins de l'espace.Terre, planète bleue, où un cosmonaute, au hublot de sa

navette, nomme les continents des géographies de sonenfance.

Terre, planète bleue, où un asphodèle germe dans lesentrailles d'un migrateur mort d'épuisement sur unrocher de haute mer.

Terre, planète bleue, où un dictateur fête Noël en famillealors que, par milliers, des corps brûlent dans les fourscrématoires.

Terre, planète bleue, où décroché avec fracas de labanquise polaire, un iceberg bleuté entreprend sonlong périple océanique.

Terre, planète bleue, où dans une gare de banlieue, unefamille attend un prisonnier politique séquestré depuisvingt ans.

Terre, planète bleue, où, à chaque printemps le Soleilramène les fleurs dans les sous-bois obscurs.

Terre, planète bleue, où seize familles ont accumulé plusde richesses que quarante-huit pays démunis.

Terre, planète bleue, où un orphelin se jette du troisièmeétage pour échapper aux sévices des surveillants.

Terre, planète bleue, où, à la nuit tombée, un maçoncontemple avec fierté le mur de briques élevé tout aulong du jour.

Terre, planète bleue, où un maître de chapelle écrit lesdernières notes d'une cantate qui enchantera le cœurdes hommes pendant des siècles.

Terre, planète bleue, où une mère tient dans ses bras unenfant mort du sida transmis à son mari à la fête duvillage.

Terre, planète bleue, où un navigateur solitaire regardeson grand mât s'effondrer sous le choc des déferlantes.

Terre planète bleue, où sur un divan de psychanalyse, unhomme reste muet.

Terre, planète bleue, où un chevreuil agonise dans unbuisson, blessé par un chasseur qui ne l'a paspoursuivi.

Terre, planète bleue, où vêtue de couleurs éclatantes,une femme choisit ses légumes verts sur les étals d'unmarché africain.

Terre, planète bleue, qui accomplit son quatre milliardscinq cent cinquante-six millionième tour autour d'unSoleil qui achève sa vingt-cinquième révolution autourde la Voie lactée.

Chroniques du ciel et de la vie(Éditions France Loisirs Paris 2005)

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VIE de L'Association

Sous le signe de la "maîtrise"

Deux jubilairespour une même fête anniversaire

Certains y pensaient depuis des mois.Mais le temps d'accorder tous les violons et que les santés serétablissent, l'ensemble paroissial de Pesmes décida de fêterensembleles go ans du Père Sarrazinet les 40 ans d'ordination de Jean-Christophe Demardle 17 septembre 2006.

E n ce dimanche de fin d'été, lamesse fut célébrée à l'église deValay, plus spacieuse que celle de

Pesmes et pouvant donc contenir uneassemblée nombreuse. Jean-Christophecélébrait, en tant que curé-doyen de toutle secteur, assisté du Père Sarrazin.

La chorale d'Ornans s'était déplacéespécialement pour chanter les litanies dela Sainte Vierge composées par qui voussavez en 1948. Si vous parlez des « litaniesdu Père Sarrazin » à l'auteur, il vousreprendra avec humour : « Mais non ! Ils'agit des litanies de la Sainte Vierge !».

Les deux signataires de ces ligneschantent depuis plusieurs années deschansons comtoises dans un petit chœurd'hommes de la région doloise {LesAlwati). Nous avions décidé, ainsi queChristine Jolivet, de participer à cette fêteet éventuellement de faire entendrequelques chansons, d'autant plus que lePère Sarrazin nous en a harmonisé 25.C'est d'ailleurs un vrai plaisir de leschanter, car les lignes d'accompagnementsont des plus mélodieuses etl'harmonisation sonne agréablement.

Et figurez vous qu'en entrant dans l'église,

le chef de chœur, Bernard Faivre, nousrepère et nous demande si nous avons déjàchanté «les litanies », car il lui manque desténors et des basses. Comment oser refuser,même si on ne compte plus les années oùnous les chantions. Discrètement, nousregardons la partition.

Après la communion, le chef de chœur nousdirige avec beaucoup de « maîtrise », dansun silence plein d'attention évoquant celuide la cathédrale d'autrefois.

A la fin, on voit le Père Sarrazin se lever etvenir tout doucement dans la nef, serrer lamain de Bernard Faivre. Et toute l'églised'applaudir.

Au cours de la cérémonie, l'association desAnciens de la Maîtrise, représentée entreautre également par Jean Demillière et sonépouse, est citée dans les remerciements.

Dans son homélie, Jean-Christophe évoqueson parcours, n'oubliant pas de mentionnerla Maîtrise avec, en particulier, le momentredouté de la lecture des notes, chaquequinzaine. Par la diversité et la multitude deses rencontres au cours de sa vie, on sentque Jean-Christophe est bien placé pourprêcher l'acceptation des autres dans larichesse de leur diversité.

A la sortie :apéritif pourtous dans l'écolejuste en face. Etl'on entend lespremiersdiscours desofficiels pourremercier Jean-Christophe detout son travailau service dupatrimoine.

Puis une longue file de voitures prend laroute de Pesmes pour le repas servi à lasalle des Fêtes de Broye-les-Pesmes, aubord de l'Ognon. Nous nous retrouvonsquelque 300 convives autour de tables bienpréparées.

Là encore, par des prises de parolessympathiques, l'on devine tout ce quereprésentent nos deux jubilaires pour lapopulation. Malgré le grand nombre desprésents, nous pouvons à deux, interpréterquelques chansons comtoises et enparticulier « Les Grenouilles », collectéespar un certain Jean Sarrazin dont le nomfigure dans le tome 2 des Chansonspopulaires comtoises de Garneret-Culot. LePère Ledeur, en fin lettré, en avait d'ailleursennobli une rime par l'expression chanterpouilles et il l'avait même commentée en« Lecture spirituelle ». C'est bien sûr à ceJean Sarrazin que nous avons demandél'harmonisation de cette chanson.

Comme nous venons de citer l'abbéGarneret - autre souvenir mémorable -nous pouvons dès maintenant vousinformer que le centenaire de sa naissancesera fêté au musée de Nancray le dimanche22 avril 2007, par une évocation active detrois thèmes où il s'est brillamment illustré :la chanson, le conte et le dessin.

Bernard Jolivet et Henri Meunier

Champlitte et le musée Albert Demardcréé par Jean-Christophe

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Vie de l'Association |

L'Escale 2006 - 2007un nouveau cours

Réunions du Comité

A deux reprises, le 7 novembre puisle 5 décembre 2006, le Comité del'Association s'est réuni pourtraiter d'un ordre du jour chargé

et si riche d'échanges qu'il n'a pu êtreépuisé en une seule réunion.

Au-delà des sujets rituels ou statutaires(les nouveaux statuts ont été enregistrésen préfecture) et outre la "rentrée" del'Escale (voir ci-contre) et les échos duvoyage au Canada effectué par un petitgroupe (dont le "carnet" paraîtra dans leprochain bulletin), ce sont en priorité lesformules des "retrouvailles" et du bulletinqui ont longuement retenu la réflexion etdonné lieu à de larges échanges, nourrisdes analyses et des propositions que lesmembres avaient été invités par lePrésident à coucher par écrit. Celles deGaspard Nyault ont été particulièrementfécondes et ont finalement conduit auxdécisions dont les pages de ce bulletin sefont le reflet ou l'écho.

Comme en témoigne également la petite"enquête" menée par voie électroniqueentre les deux réunions, deux ressortspoussent les membres de l'association àfaire le déplacement des retrouvailles :. le ressort affectif: le plaisir deretrouver les gens (les copains), le lieu(La Maîtrise) et surtout "l'esprit" dulieu ;. le ressort intellectuel : le désir departager, dans et selon l'esprit des"années Maîtrise" (de "connivencespartagées" pourrait-on dire), desnourritures intellectuelles et spirituelles— interrogations et pensées sur noscheminements dans notre monde etnotre temps.

Ainsi a-t-il été proposé une journée2007 de retrouvailles (voir en p. 3 decouverture) qui tente de répondre auxattentes tout à la fois communes etparfois divergentes des uns et desautres, sans rien renier de la tradition nirien exclure de la nouveauté, et de fairedu bulletin un lien à périodicité plusgrande (sans surcoût significatif) et àfonction plus forte de support et departage, en complément au sitedéveloppé sur la Toile.

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a communauté de l'escale, pour l'année 2006-2007, se compose de 8 jeunes résidents (4

(4 filles-4 garçons).Les jeunes viennent d'horizons différents. Certainssont encore étudiants : en histoire, en administrationpublique, BTS design ou psychologie, d'autres ontrejoint le milieu professionnel en tant que traductrice,aide soignante, formateur en charpente ou encoreingénieur.

Ils sont accompagnés par 3 prêtres résidents et unjeune couple, dont voici une présentation rapide :- Père Eric POINSOT, responsable de la Maison, etégalement responsable de la Pastorale des Jeunes, duService des Vocations et Vicaire épiscopal,

Pour tous les jeunes de Besançon

COUTS

- Père Christophe BAZIN : responsablede l'Aumônerie de l'EnseignementPublique et de la Pastorale des Jeunes deBesançon- Père François ROUYER, adjoint à laPastorale pour l'Enseignementcatholique, également aumônier desétudiants à la Source, où il a remplacé lePère Gilles BROCARD.

- Justyna et Aurélien LOMBARD sontchargés de l'accueil des groupes àl'Escale. Parents depuis quelques moisd'un petit Clément, Aurélien est étudiantà I'IRTS de Besançon en vue d'obtenir lediplôme d'éducateur et Justyna estsecrétaire au pèlerinage du Rosaire.Le Père Gilles BROCARD a quittél'équipe d'animation de l'Escale maisreste résident de la Maîtrise. Il est co-responsable du Service diocésain de laFormation.

Voici donc la composition de lacommunauté de l'Escale.

En ce début d'année, une brocante futl'occasion de souder la communauté entravaillant à un projet commun.

Cette brocante a eu lieu le dimanche 22octobre dans différents endroits de lamaison et a connu un grand succès.Nombreux ont été les visiteurs, acheteursou non, qui se sont promenés dans laMaîtrise ce jour-là. Ce fut l'occasion pourles jeunes de témoigner de ce qu'ilsvivaient à l'Escale, de présenter le projetpastoral et de faire un petit coursd'histoire pour répondre aux questionssur le passé de cette maison.

Le bénéfice de cette journée est d'environ10 500 € et servira entièrement à larénovation de la salle Saint Matthieu1 aurez-de-chaussée près de la chapelle.

Un grand merci à tous ceux qui nous ontsoutenus dans cette entreprise qui ademandé beaucoup de temps, de souci etd'énergie. Nous restons sensibles àl'investissement des anciens professeurset élèves de la Maîtrise, qui, à cetteoccasion, étaient nombreux à avoir vidéleur grenier au profit de cette brocante.Merci encore de votre générosité.

P. Eric Poinsot

1. Ancienne •< Salle d'étude des Petits »

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Vie del'associationIn memoriam...

Ils s'en sont allés, au fil de l'année écouléeTénèbres et Lumière.... A ce moment calendaire de basculement du temps,l'Association se souvient de ceux de ses membres qui l'ont quittée et ont quitté les leursau fil de l'année écoulée...En laissant la parole à ceux qui les ont connus de près ou de plus loin.

Gustave GRIFFOND27 nov. 2001

• : - -

II naît le 8 août 1923 àChapelle des Bois(Haut-Doubs), au foyerde Camille et CécileGriffond, second enfantd'une famille qui en

comptera dix. Il restera tout au long de savie très attaché à son pays et à sa famille,qu'il quitte à l'âge de treize ans pour entrerau séminaire de Besançon.

Cet éloignement de ses racines, que saformation en vue du sacerdoce rendaitnécessaire, sera pour lui un véritabledéchirement, même s'il aimait évoquer lesmoments forts vécus à la Maîtrise. ABesançon, Gustave a connu le bonheur d'unépanouissement intellectuel, la rencontre decamarades appréciés, mais il a aussisouffert, sans pouvoir ou oser le dire, de lafaim. Quand arrivait le temps des vacances,il retrouvait les siens avec plaisir et neménageait pas sa peine pour participer auxtravaux de la ferme. Ses frères et sœurs sesouviennent encore aujourd'hui de sonentrain, de sa bonne humeur et de sapatience envers les plus jeunes d'entre eux.

La guerre fut une épreuve, à tous les sens duterme. Engagé avec son frère aîné dans larésistance, il fut amené à poser certainsactes qui lui valurent la Croix de laRésistance et la médaille commémorativebelges de la guerre 1939-1945 ainsi que lareconnaissance par l'État français de sonétat de combattant.

Après la guerre, il quitte le séminaire etvient travailler avec son frère aîné, à Nancyoù il rencontre Odette Mochel, qu'il épousele 11 avril 1953. De cette union naîtront troisenfants : Jacques, Serge et Patrice. Il aura lajoie de voir l'un de ses fils devenir prêtre etquatre petits enfants naître dans les foyersde ses deux autres garçons. Il sera un épouxattentionné, un père accueillant, dont lecalme et la pondération ne cachaienttoutefois pas une très grande sensibilité.

A Nancy il travaillera durant de nombreusesannées à la Caisse mutualiste dentaire de

Meurthe-et-Moselle, avant de devenirgérant de tutelle, fonction dans laquelle ilput donner toute sa mesure d'attention àl'autre et d'écoute des personnes atteintesdans leur intégrité physique et psychique.Fidèle à ses origines, il revient chaqueannée, au mois d'août, en famille dans leJura.

Admis à la retraite à l'âge de soixante ans,il partage son temps entre la lecture, lesvoyages en Europe en Israël et aux États-Unis. A partir de 1990, il perdprogressivement la faculté de se déplacernormalement jusqu'à ce que l'amputationde la jambe droite le condamne au fauteuilroulant. Cette amputation constitua uneépreuve dont il ne se remit jamaisvéritablement, en dépit de toute l'attentionque lui prodiguait son entourage. En juin2004, il doit accepter d'entrer en maisonde retraite avec son épouse. L'adaptation àce nouveau mode de vie est difficile maisbénéfique. Ses forces pourtant ne cessentde décliner et le 27 novembre 2005, au soirdu premier dimanche de l'avent, GustaveGriffond nous précède sur le chemin de larencontre avec Celui dont il disait, quelquetemps avant sa mort : « Ce n'est pas nousqui allons vers lui, c'est Lui qui vient versnous... ».

P. Jacques Griffondfils de Gustave Griffond

Jean-François POIX20 déc. 2005

II naît le 23 mai 1940.Après une scolaritéprimaire à Saint-Josephde Pontarlier, en 1952,il entre à la Maîtrise et

poursuit ses études à Faverney. Il rejointensuite les Pères du Saint-Esprit, où ilprononce des vœux. Durant quelquesannées, il enseigne en Centrafrique et à laMartinique.

Retournant à la vie civile, il est responsablecommercial pour la région Ouest chezCOFRECO (Pontarlier) et s'installesuccessivement à Angers puis en régionparisienne ; mais, resté très attaché aux

sapins de son Jura natal, il y restaure unedemeure familiale.

A la retraite, il est bénévole au SecoursPopulaire et fait partie de plusieurs chorales.La maladie le frappe au début de 2004 ; avecune volonté et un courage admirables, il luttedeux années durant et s'éteint à la veille deNoël 2005.

Danielle Rolletsœur de Jean-François.

Marcel TEVENAZ

17 déc. 2005

« ...Sans H, sans é, avecun Z comme Zoé », c'estainsi qu'il se présentait,avec un sens de laformule qu'on luiconnaissait bien.Il naît le 6 juillet 1940, à

Besançon, aîné de trois enfants. Il fréquentel'école Saint-Bernard - lors d'une de mesdernières visites à l'hôpital, il me disaitencore la joie qu'il éprouvait à voirl'enseignement catholique inaugurer unenouvelle école St Bernard dans le quartier deSt Claude...

A l'issue de l'école primaire, c'est la Maîtrise,puis Faverney. Et après le service militaire àToulon, il entre à la Caisse d'Épargne, où ilfera toute sa carrière, qu'il achèvera au postede directeur d'agence. Il épouse Liliane et deleur union naît Estelle, qui à son tour, aprèsson mariage avec Fabien, lui donne deuxpetits-enfants, Paul et Julie, qui lui faisaientoublier les tourments de la maladie. Mais lesdécès tragiques de son père et de son frèreseront des événements douloureux qui luilaisseront des marques profondes.

En 1998, il part à la retraite et se consacrealors entièrement à ses activités associatives.Certes, il n'avait pas attendu ce moment pourdonner de son temps aux autres ; mais il luien restera peu pour lui alors : les Amis deSaint-Claude, la chorale paroissiale, laDébandade, les Anciens de la Maîtrise, dontil fut le trésorier, le Secours catholique etl'École catholique (Liliane, son épouse,

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Vie de l'Association

enseignante à l'Institution Notre-Dame, adû y être pour quelque chose...).

Très tôt, en effet, Marcel s'engage dansl'association des parents d'élèves de Notre-Dame, où il est à l'origine de la bourse auxlivres, membre actif de l'organisation deslotos et d'autres manifestations. Puis ils'investit au sein du conseild'administration de l'Institution "Notre-Dame - Saint-Jean" et de l'associationpropriétaire de l'École catholique. Tout celapar un immense besoin d'entrer et d'être enrelation avec les autres : « Personnen'existe par lui-même.... » (cf. Gaudium etSpes).

Homme de relation et scrupuleux jusqu'àl'excès, il cherchait toujours à fairedavantage pour les autres, faisant mêmevaloir son point de vue désintéressé par descoups de gueule devenus légendaires. Amiloyal et fidèle, il cachait derrière un humourqui ne se démentait jamais, une vivesensibilité.

Il nous a quittés à la veille de Noël - decette fête qui dit un événement qui a donnéson sens à l'histoire. Qui dit une espérance.

Dominique Marcoux, DiacreDirecteur de l'Enseignement catholique de

Franche-Comté, ami de Marcel.

R.P. Michel BERCHEOMI13janv. 2006

II est né le 22 mars 1930,rue de la Rotonde àBesançon. A l'issue d'unescolarité primaire àl'Institution Sainte

Colette de la ville), il entre à la Maîtrise àl'automne 1942. De 1944 à 1947, c'est lePetit séminaire de N.D. de Consolationpuis, de 1947 à 1949, le "Séminaire dephilosophie" de Faverney. En 1949, il entreau noviciat des Oblats de Marie-Immaculée, à Montereau-sur le Jard, où ilpasse deux années. Suivent quatre années(1949-1954) au Grand séminaire deSolignac, où en septembre 1954, ilprononce ses vœux perpétuels.

Il mènera, jusqu'à sa mort, une viecommunautaire de missionnaire en France,dont les étapes seront Angers, Vincennes,Fontenay-sous-Bois, Paris (16e arr.) etSaint-Maur des Fossés, où il seraProvincial. Suivront Ivry, Bobigny, Notre-Dame de Sion (Lorraine), Lorient et Sainte-Foy-les-Lyon. - changements de lieux quisont, selon ses propres mots, autant de« temps forts d'une expérience de l'autre,de l'interculturel et de l'interreligieux ».

Pierre DUVERT20 mai 2006

II naît à Mantoche en1915. En 1928, il entre àla Maîtrise où, en 1934,il achève sa scolaritésecondaire. A l'issue deces six années

bisontines, il rentre chez lui auprès de samère, veuve de guerre. Et quelques moisplus tard, il s'engage dans l'armée de terre.La guerre éclate. Blessé, il est évacué surl'hôpital de Luxeuil, où il est faitprisonnier. A la Libération, il entre à l'écolede gendarmerie de Pamiers (Ariège) etépouse Odette. Ils auront trois enfants. A55 ans, il termine sa carrière commeadjudant-chef et se retire pour sa retraite àMantoche, son pays de naissance. Victimede plusieurs chutes, il meurt à 91 ans d'unépanchement cérébral.

Odette Ouvertson épouse

Gérard OUDET11 août 2006

II était né le 3 octobre1926 à Besançon maisappartenait à une vieillefamille lévitienne, dontl'installation à Levier

était attestée depuis le XVIIe siècle.Il entre à la Maîtrise en 1938, y poursuitses études secondaires jusqu'en 1944 etachève celles-ci au lycée Victor Hugo deBesançon. Il choisit alors le métierd'instituteur. En 1957, il épouse ElisabethOudot. Trois enfants, Hervé, Sylvie etBertrand naissent de cette union. Il exerçason métier d'instituteur dans plusieursvillages du Haut-Doubs pour terminer sonparcours en qualité de PEGC dansl'enseignement agricole.

En 1965, il est élu au conseil municipal deLevier, où il exercera quatre mandats deconseiller et d'adjoint au maire,jusqu'eni989. Très engagé au service de lacommune, il contribue avec dynamisme àson animation et lance ainsi la "Fête dessapins", qui connaîtra un franc succès.

L'œuvre de sa vie aura été la création et ledéveloppement de l'établissement «LesFauvettes », pour l'accueil d'enfants despersonnels de l'Éducation nationale.D'abord centre de séjour de vacances soustentes, la construction de chalets de bois,puis de salles de classes et d'un gymnaseen font un centre de qualité et de renom

pour l'accueil de classes durant l'annéescolaire. Il en assurera la direction durant 18ans. A son départ en retraite en 1987, sonépouse prend le relais jusqu'en 1996.

« II faut commencer par le superflu,l'indispensable viendra après » aimait-ildire. Homme d'action et de conviction, douéd'une élocution persuasive, il était aussi unhomme de foi et de solide pratique religieuse.

D'après un article de l'Est républicaincommuniqué par son épouse Odette

Emmanuel PERNIERaoût 2006

II avait été maîtrisien de1927 à 1930 et résidait àValliguières (Gard).

Giotto Fresque, Padoue - Détail

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Bloc-notes

« L'exception maîtrisienne »

Assurément, etpourparaphraser lachanson, « onn'a pas tous lesjours... 90 ans »Et quand ils'agit du « PèreSarrazin »,l'exception sedoit d'être larègle !

Des prochesl'ont fêté enjuillet, l'Unitéparoissiale dePesmes l'a fêtéde nouveau en

septembre en l'associant aux 40 ans desacerdoce de Jean-Christophe Demard(cf. ci-avant)... Mais notre Comité avoulu marquer lui aussi solennellementl'événement. Et, exceptionnellement,"passé le jour, ...ne sera pas passée lafête"

Après concertation avec « toutes les partiesintéressées », il est proposé que, toutesgénérations confondues, tous les Anciensqui pourront se rendre disponibles seretrouvent à Pesmes, au printemps (quandle chauffage ne sera plus de mise), dans dessalles de réception récemment restaurées,autour de Jean Sarrazin, pour partager uneTable d'anniversaire.Une date sera fixée en janvier prochain à lafaveur du déplacement à Pesmes, pourpréparer la fête, d'une petite délégation duComité.

RecensementNon pas « de toute la terre », mais de tousles Anciens appelés à figurer dansl'annuaire de l'Association et qui n'y sontpas encore entrés ou qui n'y sont entrésqu'à demi - faute d'avoir encore été"identifiés" ou précisément "localisés".

Alors, ...à vos souvenirs, à vos archivesphotos, à vos carnets d'adresses, à votreInternet... ! Les Sherlock Holmes et lesColombo se verront "récompensés" !Surprise, surprise ! ([email protected] ). Parole deWebmestre, pardon !... de gérant du sitedes Maîtrisiens sur la Toile.

Nouvel appel aux Traducteurs et Poètesen l'honneur de Ferréol et Ferjeux

L'appel, lancé dans lebulletin précédent, àcomposer une traductionfrançaise, versifiée ouassonancée, « moderne »et « libre » de l'hymnelatine en l'honneur descélèbres saints francs-comtois , a été entendu.Une proposition estparvenue à la Rédaction,qui en soumet ici le texte,en manière de stimulationà l'écriture ou à la ré-écriture. A vos plumes !

Louanges soient à vousFerréol et FerjeuxApportant dans la foi lalumière de Dieu !Aidez-nous maintenantPriez pour notre temps

Des confins de l'Attique vousvîntes à BesançonApporter l'évangileet chasser les démonsVos armes sont la foi et duSeigneur la joie

Les assauts de l'enfer tusoutins, Ferréol !Et tu offres ta vie.Pour tonDieu tu l'immoles

Le Christ la reçoitEt l'unit à sa croix.

Compagnon de ton frère,Ferjeux, tu le suivis !Unis martyrisés par fureurennemieVictimes expiatoiresRéunies dans la gloire

O Père tout-puissant, AmourcréateurO Christ salut des hommes,Esprit consolateurDes enfants de ces pèresÉcoutez les prièresAmen

Pour le texte latin et sa traduction première, se reporter au bulletin précédent

II y a 50 ans, ils entraient en 6eAUBRY Jean

BAUDIQUEZ André

CARREZ Alain

COULOT Claude

GRANDVOINET Jean

GUINCHARD Jean-Claude

HOLTZER Fra,nçois

HUGENSCHMITT Jean-Paul

JOLY Henri (Prêtre)

JOLY Jean-Pierre

MILLE René

PARRENIN Antoine

PONCET Germain

RAMPHFT Christian

TOURNIER Félix

395 Montée Gauthier-Villars 39000 Lons-le-Saunier

1 rue Notre-Dame 67170 Hohatzenheim

38 Quai Vauban 25000 Besançon

Presbytère 1 rue de l'église 90350 Evette Salbert

2 rue Motte 25330 Eternoz

R. Villa St Maur 4 rue F. Barberousse 59800 Lille

16 rue Mal de Lattre de T. 25390 Orchamps-Vennes

03 84 47 51 07

03 44 51 27 24

03 81 81 45 39

03 84 29 2080

03 81 86 68 84

03 20 55 38 71

03 81 43 52 02

Votre fidélité est assurance d'action associative vivante !PENSEZ À ACQUITTER VOTRE COTISATION 2007

NOM:.Adresse :

Prénom_

Tel. Courriel :_

Cotisation 2007 : 14 € . Ci-joint chèque à l'ordre de Asso. des Anciens de laMaîtrise

À adresser à : Raymond LAITHIER 25660 Montrond-le-Château

(Difficultés de ressources prises en considération)

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I I

Retrouvailles2007

Saint-Ferjeux - BesançonSamedi 28 avril

Salle de l'ÉtoileAccueil

9 h 00 - 10 h 00Rencontres Échanges informels Collation de bienvenue

Assemblée générale10 h 00 - 10 h 45

TABLE RONDE - DÉBAT11 h 00 - 12 h 30

Religions, Relations inter-religieuses et Sociétésavec le concours et autour de trois intervenants

Discussion - Échange avec l'auditoire(Questions écrites et Prises de parole selon la pratique du panel)

DéjeunerConvivialité et Contact

13 h 00 - 16 h 00

Eucharistie de clôture(participation libre)

16 h 30En mars, un bulletin précisera ce programme et apportera des éléments au débat

VENONS NOMBREUX

Être ensembleÉchanger Confronter Discuter

Imaginer Rêver Partager

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