l'art cultiver du détail| Dossier Dossier | 6 Trait d’union Nº244 – août 2019 7 Trait...

16
2019 AOÛT Gentilly, Moka | Tel. : +230 404 9000 | Email : [email protected] | Site web : www.eclosia.com MAURICE | MADAGASCAR | SEYCHELLES | AFRIQUE DU SUD | KENYA l'art cultiver du détail

Transcript of l'art cultiver du détail| Dossier Dossier | 6 Trait d’union Nº244 – août 2019 7 Trait...

  • 2019AOÛTGentilly, Moka | Tel. : +230 404 9000 | Email : [email protected] | Site web : www.eclosia.com

    MAURICE | MADAGASCAR | SEYCHELLES | AFRIQUE DU SUD | KENYA

    l'artcultiverdu détail

  • | Sommaire L’édito |

    Directeur de Publication • Cédric de Spéville | Rédaction et Conception • La Com | Impression • Précigraph Ltd

    Trait d’Union est une publication du Groupe Eclosia.La reproduction de tout article ou photo devra avoir été autorisée par le directeur de publication.

    Trait D’union No. 244 | août 2019

    Pour ses 45 ans, Panagora fait la fête avec ses employésLes Barea font rêver

    PG 14

    PG 18

    Cédric de Spéville

    PG 4

    Les vies d’Isabelle

    PG 11

    3 Trait d’union Nº244 – août 2019

    The devil is in the details…

    Tous ceux connaissant un tant soit peu Eclosia sauront l’importance capitale

    accordée au détail au fil de son histoire. « Le détail fait la différence, » nous

    a souvent répété Michel.

    Aujourd’hui, la pression est double. La qualité n’est pas négociable et, à ce

    titre, l’attention au détail est indispensable. Mais à l’ère de l’instantané et des réseaux sociaux, la vitesse nous entraine parfois

    à compromettre ce souci du détail. Comment garder le juste équilibre?

    Faire vite tout en faisant bien.

    C’est l’énergie positive et le travail d’équipe qui nous permettent de conserver cette rigueur dans l’exécution. S’engager

    « tout entier » à bien faire les choses.

    Quel que soit notre secteur d’activité ou notre métier, prenons

    plaisir à cultiver cet art du détail, avec l’œil d’un jardinier attentif

    à la beauté de son jardin.

    CULTIVER L'ART DU DÉTAIL

    PG 26Michaël Aguilar : Vous devez développer votre incomparabilité

    PG 29PG 28

    La créativité débridée Fun day pour New Maurifoods

  • Dossier |

    5 Trait d’union Nº244 – août 2019

    La « city hotel » est méconnaissable! Le Suffren Hotel & Marina se refait une beauté et change

    du tout au tout. Après deux mois et demi de rénovation,

    il rouvrira ses portes début septembre . N ick Human,

    architecte d’intérieur sud-africain, s’est largement inspiré de la mer pour la décoration. Dans les espaces communs, par exemple, on retrouve des lampes en forme de méduses et de paniers de pêcheur, les objets décoratifs d’artisans mauriciens.

    Le restaurant reprend également cette thématique. Les amateurs de fruits de mer seront ravis : la carte fait la part belle aux produits de la mer tout en offrant une diversité de choix pour satisfaire tous les goûts. Cerise sur le gâteau, les convives pourront choisir leur langouste dans le vivier. Pour l’ambiance, passez au ‘live cooking’ et si vous êtes amateur de sushi, le nouveau sushi bar vous attend.Les chambres ne sont pas en reste. Plus fonctionnelles et agréables, elles offrent un bon mix d’esthétisme et de technologie.

    « Bien que Le Suffren jouisse d’une belle réputation, il était essentiel de lui réinjecter une dose de personnalité en repensant les espaces, la décoration, les standards pour intégrer les nouvelles tendances et se coller au mieux au style de vie de sa clientèle. Cette rénovat ion permettra d’asseoir le positionnement 4* de la marque et de l'ancrer dans le patrimoine culturel et naturel mauricien. Avec ce nouveau visage, le Suffren Hotel & Marina fait un clin d’œil à l’oceanarium qui verra le jour à quelques pas de chez nous l’an prochain, » affirme Stéphanie Fischhoff, Marketing Manager.

    Quant à la terrasse, elle sera couverte , avec une part ie rétractable. Le bar sera disposé en face de la mer. De là, on pourra voir arriver les convives sur le nouveau bateau qui carbure à l’énergie solaire.

    Décidément, le nouveau Suffren Hotel & Marina a tout pour plaire !

    La concurrence que se livrent les hôtels entre eux obligent les petits comme les grands acteurs à s’adapter continuellement. Rénover de A à Z, revoir le design et le confort des installations, s’adapter aux envies de la clientèle en renouvelant une carte ou encore offrir une nouvelle expérience culinaire sont autant d’exemples qui contribuent à une expérience hôtelière renouvelée. Les hôtels du groupe Indigo l’ont bien compris : si l’on vise à conserver et à attirer d'autres clientèles, il faut placer celles-ci au cœur de la réflexion.

    Depuis quelques semaines, le Suffren Hotel & Marina a fermé ses portes pour mieux se repenser. Une page blanche pour imaginer un nouveau décor, et offrir un nouvel horizon à la clientèle. A découvrir début septembre… Au Hennessy Park Hotel, la vitrine culturelle et artistique des hôtels Indigo, l’art est entré au Spa par la grande porte. L’expérience culinaire, quant à elle, s’enrichit avec l’arrivée d’un maître sushi japonais aux commandes de SushiMe du Hennessy Park Hotel. Et au Labourdonnais Waterfront Hotel, Chef Nizam Peeroo et sa brigade ont mis les petits plats dans les grands afin d’offrir une nouvelle carte ‘healthy’, variée et élaborée à une clientèle toujours en quête de nouveautés. Des changements et des améliorations qui reflètent la minutie des hôtels et leur souci du détail.

    Le Suffren Hotel & Marinal'artcultiverdu détail Sur un air marin

    | Dossier

    4 Trait d’union Nº244 – août 2019

  • Dossier || Dossier

    7 Trait d’union Nº244 – août 20196 Trait d’union Nº244 – août 2019

    l'artLe salon de beauté et Spa one-stop-shop du Hennessy Park Hotel vous accueille dans ses locaux récemment rénovés. Les espaces sont repensés, décorés, embellis de couleurs, de tableaux et d’objets décoratifs pour être en harmonie avec le style ‘arty’ du Hennessy Park Hotel.

    L’art entre dans les quatre cabines de massages d’où émanent de doux effluves d’eucalyptus. Le vestiaire devient boudoir avec des poufs capitonnés. Les portes des salles d’eau prennent vie avec des peintures. Lisseurs et sèches cheveux sont mis à disposition des clientes.

    En mode relaxation après votre soin, vous vous loverez dans une chaise longue douillette, pour prolonger ce moment de détente. « Nous avons voulu casser les codes traditionnels du Spa et déjà les

    feedbacks sont très positifs, » affirme Elodie Clemenard, la directrice du Spa.

    Le menu changera également. Des massages et soins inspirés de notre héritage culturel viennent s’ajouter aux offres.

    « Parmi nos soins, il y aura des massages inspirés par ceux que réalisent les sages-femmes et destinés aux futures mamans. Le but est de soulager les douleurs avec de l’huile. Ces massages seront aussi proposés à celles qui le souhaitent, maman ou pas. Ensuite il y aura un massage de la tête à l’huile de coco ainsi que des masques au safran avec des produits fournis par une PME, ‘Au plaisir du bien-être’. » Reema Ramgoolam, thérapeute, explique au passage que son équipe a revu les protocoles de massage pour booster la nouveauté.

    l'art

    Le brief

    Elodie Clemenard, la directrice du Spa.

    « Nous avons voulu casser

    les codes traditionnels du Spa et les

    feedbacks sont déjà très positifs »

    s'incruste au Spa du Hennessys'incruste au Spa du Hennessy

  • 8 Trait d’union Nº244 – août 2019

    Dossier || Dossier

    Il suffit de voir la façon dont Keiichi Nakahara manie les aliments et les ustensiles pour s’émerveiller. On a l’impression d’assister à un ballet, où chaque détail compte, où rien n’est laissé au hasard. Grand, la tête coiffée d’un bandana aux couleurs du Japon, le nouveau maître sushi du Hennessy Park Hotel arbore un sourire timide. Lorsqu’il s’exprime, chaque mot de Keiichi semble dûment pesé. Il parle comme il prépare ses sushis, avec minutie et sérieux.

    Fils d’un père dans l’immobilier, c’est auprès de sa maman, femme au foyer qu’il se passionne pour la cuisine. Après de longues années d’apprentissage au Japon pour devenir maître sushi, il met le cap vers Paris où son père, encouragé par son ami Paul Bocuse, achète un restaurant dans le 17ème arrondissement. Le jeune Chef de 22 ans y proposera une cuisine japonaise traditionnelle.

    Pour lui, les clés d’un bon sushi résident dans des éléments simples : des ingrédients de qualité et l’approche du chef vis-à-vis de son métier,

    mais aussi les gens avec qui il travaille. « Les Mauriciens sont très gentils et calmes. Moi j’adore vraiment. Je leur apprends de nouvelles techniques, » lâche-t-il.

    Les sushis, ce n’est pas que du poisson. Il propose de nombreuses variétés sublimées avec du konbo « une algue » , des omelettes japonaises et des légumes et des fruits coupés en dés minuscules. Il varie les plaisirs en cuisant à demi les crevettes et le saumon avec un chalumeau, en les badigeonnant

    de sauce miso ou encore en les coiffant d’un peu de tartare de

    poisson. Pour le chef Nakahara, « l’art se trouve dans la simplicité» .

    Ce que les amateurs pourront déguster dans la nouvelle carte qu’il a

    concoctée.

    KEIICHI NAKAHARA

    9 Trait d’union Nº244 – août 2019

    «

    se trouve dans la simplicité».

    l'art

  • 11 Trait d’union Nº244 – août 2019

    Actus Inside | | DossierLA NOUVELLE CARTE DE LA BRASSERIE CHIC ESThealthy et variéeNizam Peeroo, Chef au Labourdonnais Waterfront Hotel

    On dit que la nouvelle carte est originale et généreuse. Qu’est-ce que vous nous avez mijoté ? La carte est renouvelée chaque semestre. Bien sûr, il y a des plats incontournables de la gastronomie française et internationale qui y figurent, mais nous proposons également des nouveautés. Ce sont des recettes originales, concoctées

    à partir de produits locaux bien de chez nous, des mets ‘healthy’ avec de nouveaux ingrédients, des plats qui sortent de l’ordinaire comme le Buddha Bowl et le Poke Bowl.

    Et puis, à côté de chaque plat, on trouve des icônes qui servent de guide. Par exemple, on vous dit si c’est épicé, végétarien, un plat ‘signature’, sans gluten, ou encore smart. Cette carte, c’est le résultat d’un travail d’équipe : toute la brigade y a mis son grain de sel. A commencer par ma Head Chef Davina Mercedes Ramasawmy, nos cuisiniers, commis et stewards de cuisine, ainsi que la direction de l’hôtel. Nous prenons évidemment également en considération ce que veulent nos convives que nous régalons depuis 23 ans.

    Que recherchent-t-ils ? Les gens veulent aujourd’hui savoir ce qu’il y a dans leur assiette. Ils veulent savoir d’où viennent les produits. En tant qu’hôtel cinq étoiles, nous nous devons de les rassurer. Nos produits proviennent de cultures qui respectent des méthodes d’agriculture durable qui minimisent l’utilisation de pesticides et d’engrais

    artificiels. Nos fournisseurs nous garantissent la qualité de leurs produits. Des 'spot checks' sont effectués régulièrement, cela même auprès de notre ‘sister company’, Panagora. Avec une clientèle de plus en plus consciente de sa santé, nous devions répondre à leurs préoccupations.

    Comment se traduisent ces plats 'santé’? Nous proposons par exemple des tagliatelles préparées avec des graines de chia. Il n’y a pas de farine du tout. Il y a également le burger végétarien dont le patty a été revisité. Il est fait avec de l’arouille et du quinoa.

    Les clients cherchent également des plats sains sans trop de matière grasse. L’huile d’olive est utilisée. Bref, il y en a pour tous les goûts. Du calamar et burrata fumé, du carpaccio de black angus, des poulpes braisés au curcuma, du cœur de palmiste et endives, pour ne citer que quelques plats. On a également un comptoir avec des plats mitonnés pour ceux qui souhaitent manger sur le pouce. Je pense que les gens font confiance à la Brasserie Chic parce que nous proposons des repas ‘value for money’.

    LA SCÈNE EST À VOUS ! Star d’un jour, star toujours ! Tous les mercredis, de 20h à 23h, la scène du Backstage Lounge Bar au Hennessy Park Hotel est ouverte au public. Amateurs, passionnés de musique et de chant, professionnels à la recherche d’une plateforme pour se lancer, tous peuvent prendre possession de la scène et profiter d’un moment de gloire rien qu’à eux. Pour les accompagner, le groupe ‘Days Order’ se produit en live tous les mercredis soir. L’entrée est gratuite.

    LATIN FEVER Place à la danse latine ! Où ? Au Hennessy Park Hotel, tous les jeudis, à partir de 19h. Amateurs de danse latine, en couple ou en solitaire, rendez-vous de 19h à 20h pour un cours gratuit de Salsa et Kizomba avec le professeur ‘Salsa Joe’. Direction ensuite la piste de danse ouverte de 20h à 22h. Amateurs, professionnels, collègues ou amis, rendez-vous les jeudis au Backstage pour une latin dance night de folie. L’entrée et les cours sont gratuits.

    YAOURT ET MANGUE : LA BONNE COMBINAISON La gamme Panier de Yoplait s’agrandit avec un nouveau venu : le pot Panier à la mangue. Une campagne de dégustation a eu lieu en juillet pour faire découvrir cette nouvelle saveur au public. Adopté !

    10 Trait d’union Nº244 – août 2019

    MANGER SAIN À LA CANTINE DU BUREAU, C’EST POSSIBLE ! EN BREF

    PANAGORAChez Panagora, la reflexion a été lancée l’an dernier. Une vingtaine de plats sont actuellement en phase de test, avec la collaboration de la nutritionniste Chloë Brousse. Les portions, la composition des menus, et la présentation des plats sont revues. Certains plats, jugés trop gras, ont été carrément éliminés de la liste de menu. La quantité de sel et d’huile utilisés et les méthodes de cuisson sont méticuleusement étudiées.

    MAURILAIT Le menu à la cantine de Maurilait est beaucoup plus sain et équilibré depuis que la Chef Christel Francis est aux commandes. Ayant auparavant travaillé dans une clinique, elle connaît le b.a-ba d’une alimentation équilibrée. Le menu est varié et a été conçu en fonction des produits de saison et du climat. En lien avec la culture de management participatif, MPL est très à l’écoute des employés qui font remonter leurs attentes et les propositions d’amélioration à la Chef.

    ECLOSIA CORPORATE SERVICES ET AVIPROLes plats proposés par Arnaud Dalais sont sains, colorés et cuisinés selon différentes méthodes. Poêlés, au four, à la vapeur ou grillés, les plats font la part belle aux légumes et fruits de saison. Deux ou trois choix de plat sont proposés chaque jour. A la place du riz blanc, les employés pourront

    parfois déguster du riz brun, meilleur pour la santé, du quinoa ou encore du blé.

    Des desserts peu caloriques sont également au menu, pour

    s’offrir un plaisir gourmand sans culpabiliser.

    Depuis quelque temps, les cantines de certaines entreprises ont changé leur menu, et proposent des plats équilibrés et sains aux employés. Le changement n’a pas été facile, au vu des habitudes alimentaires bien ancrées. Focus sur trois d’entre elles.

  • 13 Trait d’union Nº244 – août 201912 Trait d’union Nº244 – août 2019

    | Actus Inside Actus Inside |

    LES BAREA FONT RÊVER

    AVITECH LANCE UNE NOUVELLE FERME DE REPRODUCTION

    La performance des Barea, joueurs de l’équipe nationale de foot, à la CAN 2019, a réconcilié un peuple malgache qui avait besoin d’espoir et de joie. La fierté nationale provoquée par le « phénomène Barea », c’était du jamais vu ! Chaque match gagné était l’occasion pour les gens de célébrer dans la rue.Petits, grands, hommes, femmes... Tous vivaient à l’heure du foot ! L’occasion pour les demoiselles de découvrir les joueurs « malgaches » sous un autre jour. Dans les cours de récré, on ne parlait que de ça... Sur le plan business, le chiffre d’affaires des commerçants de rue est monté en flèche : tee-shirts et maillots, autocollants, porte-clés, casquettes et autres goodies à l’effigie d’Alefa Barea, se sont vendus comme des petits pains.

    Chez Eclosia Madagascar, quatre chanceux ont remporté un voyage pour aller voir le match des quarts de finale en Egypte après tirage au sort. Ils ont représenté le groupe sur les bancs du stade. Une période mémorable pour tout le monde !

    Ca y est ! Fonenako (NdlR: Ma maison) est officiellement opérationnelle depuis fin juillet. Petit rappel : avec cette nouvelle ferme de reproduction d’Avitech, on augmente la production locale d’œufs à couver. Et on améliore du coup la capacité de production de poussins de chair de plus de 1,5 millions par an, principalement pour Farmshop.

    Les voisins et les autorités locales ont été impliqués dans la mise en œuvre de ce projet. D’ailleurs, le personnel de cette nouvelle ferme a été recruté dans la région principalement. Comme le veut la tradition malgache, une cérémonie de pose de première pierre a été organisée en novembre 2018. L’inauguration a, elle, eu lieu le 30 juillet 2019 en présence d’une cinquantaine de riverains.

    Madagascar était sous le feu des projecteurs du monde entier.

    France 24 : Can-2019, héroïque, Madagascar sort la RD Congo et rejoint les quarts.

    Le Courrier International : Madagascar, la sensation de la CAN 2019...

    RFI : à Madagascar, le foot booste le chiffre d’affaires des vendeurs de rue.

    Jeune afrique : non, le Burundi et Madagascar ne sont pas des petits poucets.

    Ce sont autant de commentaires internationaux qui ont rendu tout le peuple malgache fier de ses Barea.

    Plus que quelques semaines pour que le premier Jardin d’éveil soit fin prêt ! Situé à Bagatelle, il accueillera au début de janvier 2020 les petits de 3 mois à 5 ans.

    Si vous souhaitez plus d’infos, vous pouvez contacter Pauline E. Cavalot, responsable du projet pour la Fondation "Les Champs d'Espérance" au 404 9027.

  • 14 Trait d’union Nº244 – août 2019 15 Trait d’union Nº244 – août 2019

    | Actus Inside Actus Inside |

    fait la fête avec ses employésLes employés ont été au centre de toutes les attentions lors des 45 ans de Panagora, le 30 août.

    L’entreprise de grande distribution n’a pas lesiné sur les moyens. Chacun des 590 employés disséminés à Phoenix, Valentina et Mobimo, ont commencé leur journée de travail en recevant un goodie bag contenant un polo-shirt brodé et une carte signée par le Managing director, Cédric Lagesse.

    Pendant cette journée spéciale, une équipe d’animation composée de six employés ont sillonné les bureaux pour répandre de la bonne humeur en chansons.

    Les employés ont été ensuite invités à déjeuner. Au menu : riz persillé, poulet braisé sauce champignon des îles, ratatouille et lentilles pour les végétariens et pour le dessert, un napolitain.

  • 17 Trait d’union Nº244 – août 201916 Trait d’union Nº244 – août 2019

    | Actus Inside Actus Inside |

    Une vie devouee au basket

    Bennon Soobiah

    Bennon Soobiah, Health & security manager depuis 2013 chez Charles Telfair Campus (CTC), avoue qu’il n’a pas l’habitude de parler de lui-même, ni de narrer son parcours.Pendant près d’une heure, celui qui a arbitré cinq matchs de basket-ball aux derniers Jeux des Îles de l’océan Indien (JIOI), y compris la finale de filles opposant La Réunion et Madagascar, se révèle pourtant très bavard au moment de lever le voile sur cette profession devenue passion. Un parcours qu’il pimente d’anecdotes : sa voix s’emballe, sa gorge se noue parfois. « J’aime le challenge de devoir arbitrer devant des centaines de supporters qui acclament les joueurs. Il faut rester concentré, calme. C’est toujours un vrai défi ! Je prépare mes matchs pour connaître le jeu des équipes, anticiper leurs réactions. Je dois gérer le comportement des joueurs et des entraîneurs parfois en désaccord. »

    A 50 ans, il pense s’être donné corps et âme à l’arbitrage du basket. Parfois au détriment de la famille, avoue-t-il. « Aujourd’hui, après 23 ans, je veux laisser la place aux jeunes. Je remercie mon épouse Kovila et mes deux filles pour leur patience et leur soutien. Merci également à CTC de me donner l’opportunité de faire des choses différentes. Comme Obélix, je suis tombé dans la marmite du sport. Je ne serai jamais très loin d’un terrain de jeu. Le sport est une drogue et je suis persuadé qu’il est la meilleure médecine vu son impact sur le plan physique et mental.» Connu dans le milieu pour ses qualités d’arbitre national et international de basket, il n’a pas toujours évolué dans ce domaine. L’athlétisme et le foot ont fait partie de sa vie pendant longtemps. Pendant des années, à côté de son job d'enseignant de maths et de français au St Andrews College, il évoluait au sein du Cadets Club.

    En 1996, sa carrière fait un virage à 180 degrés : il devient prof d’éducation physique au collège du St Esprit. A travers son parcours sportif, il a voulu transmettre ces valeurs à la jeunesse: l’effort, le courage et le dépassement de soi... ce qu’il a toujours fait à CTC. Il prend ensuite goût au basket et décide de suivre les cours d’arbitrage jusqu’à décrocher le titre d’arbitre international en 2008.

    Depuis 2003, il ne compte plus le nombre de matchs arbitrés dans la région et en Afrique. Il garde un souvenir très fort des arbitrages aux cinq JIOI, même s’il considère celui du match Angola/Algérie aux All Africa Games en 2011 comme étant le summum de sa carrière.

    « C’est le jeu le plus compliqué et spectaculaire qui soit. Pour garder le rythme, je m’impose un entraînement physique rigoureux et régulier. Mentalement, il faut être solide aussi. »

    Le Career day annuel de Charles Telfair Campus (CTC) qui s’est tenu le 30 août, est l’endroit idéal pour rencontrer des dizaines d’employeurs potentiels dont Eclosia. « L’événement attire de plus en plus d’entreprises qui cherchent à employer de jeunes gradués. Chaque année, nous essayons d’inclure de nouvelles entreprises,» explique Kanya Santokhee, Market ing Manager de CTC.

    Comme NRJ Maurice, qui est à sa première participation. « L’équipe a plus d’un an et s’agrandit. Nous avons des postes en marketing à offrir, » indique Thanaa Kurmally, chargée de communication. Les étudiants en fin d’études ont afflué en grand nombre

    sur les différents stands, leur CV sous le bras. Le stand Vistra, qui est dans l’offshore management, a reçu, comme la quarantaine d’entreprises présentes, plusieurs demandes de stages d’étudiants. « Nous avons plusieurs postes et stages à pourvoir dans la comptabilité et les finances. Nous faisons connaître nos besoins en main-d'œuvre et nos perspectives d’emploi à court et à long terme,» explique Pooja Ramjeeawon, HR Officer. Les quelque 450 visiteurs ont découvert des métiers et des professions en demande. A eux de faire leur choix.

    CAREER DAY

    AVIS DE RECRUTEMENT

  • 19 Trait d’union Nº244 – août 201918 Trait d’union Nº244 – août 2019

    Actus Inside | | Actus Inside

    18 Trait d’union Nº244 – août 2019

    LES VIESd’Isabelle 

    Ses moments forts : « Le premier était notre joie quand on a remporté nos premiers awards en 1997 et qu’on ne quittait plus la scène ! Au-delà de la fierté qu’on peut éprouver dans ces moments, c’est surtout la récompense d’un défi permanent, l’aboutissement de nombreuses nuits blanches, de discussions, d’engueulades, de fous rires, de négociations, et surtout de travail fait, défait et refait !

    Ensuite,il y a eu le choc de la maladie et de la mort de Thierry. C’était le moment le plus « fort » , le plus dur que j’ai vécu… Quand on comprend ce qui arrive, tout bascule, c’est le vide, la tristesse… Comment on va faire ? Et puis un jour, quelque chose nous traverse. On restera debout, avec lui, malgré le chagrin. On sera encore plus forts, avec cette force intérieure qui anime toute l’équipe.

    On a la niaque, on ne va pas laisser le Cirque s’affaisser. On redouble d’efforts, on se serre les coudes, puisqu’on est une grande famille soudée… avec une vraie alchimie. On bosse encore et encore, malgré les allers-retours à Paris, et le fait de voir notre Thierry s’éteindre à petit feu. Mais il avait toujours ce courage de lion jusqu’au dernier moment et c’est même lui qui nous en redonnait ! Cela nous a beaucoup mûris. C’est alors que Vincent a pris la direction de CIRCUS! avec courage, passion et une belle vision, renouvelée et dans l’air du temps. Lui, il emmènera CIRCUS! en Afrique ! Je suis tellement fière de mes petits frères ! »

    Son actu : « Concernant mon activité professionnel le, ma prochaine mission auprès de CIRCUS! sera celle de consultante et d’ambassadrice

    à temps partiel. Je vais également m’occuper du bien-être des employés. C’est quelque chose qui me tient vraiment à cœur. J’aimerais, par ailleurs, aussi aider les start-ups et les jeunes entrepreneurs à travailler sur le branding de leurs entreprises. J ’ai toujours aimé pousser les jeunes, révéler leurs talents et faire grandir leur potentiel. Côté vie personnelle, c’est tellement bon d’avoir du temps maintenant ! J’ai envie de prendre ce temps pour réfléchir sur moi-même et repenser ma vie de demain. M’occuper des gens que j’aime, et voyager. »

    Son souhait : « Concernant l’agence, je souhaite que ses valeurs soient maintenues et vécues au quotidien, que CIRCUS! reste profondément humain. J’ai entièrement confiance en l’équipe menée par Vincent pour poursuivre le chemin et continuer à briller. Vincent a une vision avant-gardiste et il sait où il mène sa barque. Aujourd’hui, la pub n’est plus ce qu’elle était mais il a su mettre en place les stratégies nécessaires pour rester cette agence ayant un coup d’avance. »

    Ses marques préférées : « Chantecler, KFC et Moka sont dans mes tripes ! J’ai adoré travailler sur les marques en général, les construire, les nourrir et les faire vivre dans les communications. »

    Son motto : « Ah j’en ai plusieurs ! « Anything is possible » et « No is not an answer » sont probablement ceux qui m’ont animées le plus ces dernières décennies ! »

    Ce qui lui manquera : « La confiance et l’amitié de mes clients, ce qui est

    quelque chose d’extraordinaire. La confiance est une réelle motivation, elle donne des ailes, donne envie de se dépasser. Heureusement, je vais continuer à voir Vincent et les clowns régulièrement ! »

    Témoignages Anjina Saddul-Tulsidas, Marketing manager group, PanagoraAvec Isabelle, nous avons eu plus de 10 ans de collaboration et je garde d’excellents souvenirs de la qualité de notre relation. J’ai beaucoup apprécié son enthousiasme, sa bonne humeur et sa perspicacité.Malgré nos divergences d’opinion sur certains dossiers, Isabelle a toujours su écouter ses clients et rassembler ses collaborateurs. Je trouve qu’elle affichait une certaine bienveillance « maternelle » au travail, une qualité que je respecte énormément et qui a contribué à mon attachement au Groupe Eclosia depuis mes débuts. De plus, sa phrase fétiche concernant la communication, « Les amis, osons dire les choses BIG and BOLD », restera gravée dans ma mémoire. Isabelle, profite pleinement de ce nouveau chapitre de ta vie ! Ton amitié me manquera !

    Philippe la Hausse de Lalouvière, General manager, LMLC Isabelle a été comme une bouffée d’air frais à chacune de ses visites aux Moulins. Pour moi, elle incarne la gaieté, la chaleur humaine, l’authenticité et la créativité.

    Ce qu’elle a fait pour l’entreprise, en termes de professionnalisme et d’apport relationnel, est inestimable. Merci Isabelle pour ta contribution, ton humanité et ta créativité !Bon vent !

    Ses débuts : « Thierry et moi avons commencé notre carrière chez Maurice Publicité. Nous étions très proches et on partageait les mêmes convictions. Aussi, quand Thierry a été contacté par Michel pour créer une agence, je l’ai suivi pour l’aider à réaliser ce rêve qu’il portait en lui. Thierry était quelqu’un d’exceptionnel, d’inspirant et un leader au cœur d’or qu’on voulait suivre, alors je l’ai fait sans hésiter. »

    C’est ainsi qu’un beau jour de juin 1995 est né CIRCUS! Installée à la Carrière, dans le salon de l’ex-maison de Michel de Spéville, l’agence naissante a cependant une réelle ambition et un brillant avenir :

    « Our aim is to be the best agency in the Indian Ocean » !

    Ce credo de Thierry montrait déjà quel genre d’agence on voulait être. Pas seulement la « meil leure agence », mais surtout une agence avec en son cœur des valeurs, celles du cirque : l ’audace, la créativité, la rigueur, la passion et le togetherness… Et tout cela avec enthousiasme ! »

  • 20 Trait d’union Nº244 – août 2019 21 Trait d’union Nº244 – août 201921 Trait d’union Nº244 – août 2019

    | 8 heures chrono 8 heures chrono |

    L’INNOVATION BOOSTE L'OFFRE DE KFCIn the mood for innovation ! En collaboration avec YUM Afrique du sud, KFC Maurice a organisé, avec ses partenaires, un innovation workshop fin juin. L’objectif étant de rentrer en profondeur dans les habitudes de consommation des Mauriciens et de proposer des produits sur mesure. La trentaine de personnes réunies se sont creusé la tête le temps d’un atelier de deux jours pour apporter du peps au menu proposé dans ses restaurants.

    Mais, encore, faut-il connaître les habitudes alimentaires des Mauriciens. Une visite au bazar de Port-Louis, avec l’équipe de YUM, a permis de porter un nouveau regard et de redécouvrir les indétrônables street foods si chers aux palais des consommateurs. Dholl puri, gâteaux piments, briani, boulettes et mines ont ceci en commun : c’est épicé et goûteux.

    Réunis au Labourdonnais Waterfront Hotel, les responsables de KFC et quelques-uns de ses partenaires - Circus, YUM ainsi que des représentants de NML et Avipro - ont réfléchi sur leur marché, la concurrence et les produits qui peuvent être proposés afin de se différencier et apporter une touche locale. « Cela a été deux jours de réflexion intense. L’innovation est essentielle mais pas si simple et au niveau de KFC, on est heureux d’avoir pu aboutir à quelque chose d’intéressant et de différent que le public pourra découvrir bientôt, » affirme Annabelle Fanchette Thomas, Marketing Manager.

    2

    1Retour en salle de réunion. Que constate-t-on ? Où sommes-nous et où voulons-nous aller ? KFC offre une recette de poulet unique ainsi que des wraps et des burgers. C’est justement sur des burgers qu’il faut innover et se distinguer. Que proposer alors ?  Des ingrédients plus épicés, des portions plus généreuses ou des burgers complètement revus ? Des idées d’innovation, de nouveaux produits et concepts ont émergé de ces sessions de travail en groupe.

    Deuxième jour. Place à la dégustation. L’Executive Chef du Labourdonnais Waterfront Hotel, Nizam Peeroo a eu moins de 24 heures pour traduire les idées (croquis) en produits finis. Le packaging a également été repensé. Les burgers sont déclinés en différentes saveurs, tailles et présentés de manière originale...

    3

    54

    Vous vous souvenez de la Chizza? C’est l’une de ces innovations disruptives lancées l’an dernier en Limited Time Offer. Un bel exemple de ‘thinking outide of the box’ : du blanc de poulet croustillant à souhait, nappé de sauce tomate et recouvert de poivrons et de fromage. Ces éditions limitées permettent de booster les ventes, de fidéliser la clientèle et de dynamiser la marque. La prochaine innovation sera bientôt dans les restaurants KFC. Ouvrez l’oeil !

  • Entretien | Dans un contexte économique souvent difficile et un marché de plus en plus compétitif, comment susciter l’envie du client et le persuader à acheter ? Tout ne tient-il pas surtout au prix de vente pour la grande majorité des consommateurs ?

    Le travail du vendeur consiste à faire rêver, à donner envie sans considération pour les moyens financiers de la personne. Beaucoup de personnes sont capables de faire des sacrifices pour s’offrir les objets qu’ils désirent.

    Bien sûr, le prix est une question qui est toujours très prégnante. Pour quelles raisons les gens le font ? C’est parce que certaines marques ont réussi à les faire rêver. Et si on doit acheter demain des produits pour leurs seules caractéristiques fonctionnelles, le monde va être extrêmement triste parce qu’on n’achètera plus de beaux objets.

    Quelle est la recette des meilleurs vendeurs pour convaincre?

    Ce qui intéresse le client n’est jamais votre produit, c’est le résultat, c'est-à-dire, le produit du produit. On ne vend pas de l’eau minérale, on vend de la jeunesse, de la minceur, de l’énergie. On vend le résultat, ça c’est une règle éternelle. Or la plupart des gens, lorsqu’ils parlent de leur produit, ils oublient de faire valoir au client ce qu’il va en retirer.

    Une deuxième règle encore plus importante, c’est qu’avant de parler et de convaincre, il faut écouter et comprendre la personne qui est en face de vous : comment elle fonctionne, quelles sont ses croyances et ses valeurs. Une autre règle, c’est

    de préparer les objections en les ayant préparées.

    Ce qui est également très important dans ce métier, ce n’est pas que les techniques. On est bien meilleur vendeur quand on aime ce que l’on fait. Il faut être passionné et aimer les gens.

    Les achats en ligne sont en plein essor. Comment regagner la confiance du client habitué à s’informer et à acheter en ligne ?

    Ce n’est pas très compliqué, les achats en ligne vont continuer à se développer et il y a beaucoup d’entreprises qui vont sombrer, parce qu’ils n’ont pas réfléchi à ce qu’est la vente en face à face, avec un véritable vendeur. Il faut bien comprendre une chose : si je vends un produit, que le client peut trouver en ligne moins cher, et que je ne me distingue pas par une manière de vendre, un comportement, une relation, une émotion, je n’ai aucune chance.

    Donc il faut absolument se distinguer. Comment je peux vendre d’une manière originale, différenciante, décalée. Si le client va chez vous et qu’il a confiance en vous, il sait que vous allez bien le conseiller, que vous avez une vraie valeur ajoutée. Internet ne pourra pas s’en sortir. La relation de confiance, c’est la clé.

    Comment le digital a-t-il changé la manière de vendre ?

    Le digital a changé quelque chose de crucial. Il a inversé le rapport de force. Il y a 20 ans, le vendeur avait le pouvoir, parce qu’il avait la connaissance. Aujourd’hui il a perdu le pouvoir. La connaissance, elle est en ligne, universelle et gratuite. Avant

    d’aller à Maurice, le client a déjà visité quatre hôtels avec une caméra, il a vu les chambres, les avis de centaines de consommateurs sur Tripadvisor, il sait déjà tout. Il n’a plus besoin d’aller dans une agence de voyage. Le vendeur doit donc aller sur une autre dimension. Il doit faire ce qu’un ordinateur ne sait pas faire. Créer du lien, raconter des histoires, donner des trucs et des ficelles qui ne sont pas sur Internet.

    Le fait d’être unique, sans compétiteur, est la meilleure des situations. Comment faire la différence et distancer la concurrence ?

    Dans tous les secteurs, il y a de la concurrence. Mais, si vous vous différenciez et que vous proposez quelque-chose d’unique, là vous êtes seuls. Être le meilleur c’est bien parce qu’on est les premiers, mais être unique c’est mieux parce qu’on est tout seul. Et il faut toujours innover, pour proposer quelque chose que les autres n’ont pas.

    C’est comme cela que le service s’améliore partout. Mais on n’est jamais dans l ’océan bleu très longtemps : dès que vous êtes dans un secteur et que vous gagnez de l’argent, tôt ou tard vous êtes copié.

    | Entretien

    23 Trait d’union Nº244 – août 2019

    VOUS DEVEZ DÉVELOPPER VOTRE

    MICHAËL Aguilar, conférencier professionnel

    INCOMPARABILITÉ

    22 Trait d’union Nº244 – août 2019

    Il y a en revanche, quelque chose qui est difficilement

    copiable.

    C’est la gentillesse, l’empathie, l’humour, la chaleur, la manière

    de vendre, la logistique,...

  • 25 Trait d’union Nº244 – août 201925 Trait d’union Nº244 – août 2019

    | 7 choses à savoir 7 choses à savoir |

    Méliza Munbodh a toujours eu la bougeotte. Welfare Officer chez Panagora, elle est passionnée de danse et d’athlétisme. Pour devenir prof de Zumba, elle a perdu 17 kilos. Une mue aussi challenging qu’exaltante. Décryptage.

    LADES CHIFFRES AU BIEN-ÊTRE Elle a débuté en tant qu’Accounts Clerk chez Panagora en 2009. Très vite, elle intègre les comités du département Art, Culture et Sports. Jusqu’au jour où elle devient Welfare Officer. Responsable du bien-être de 570 employés, elle organise une bonne dizaine d’activités par an depuis 3 ans.

    DÉBUTS Elle a commencé la Zumba en 2011, avec un excellent professeur qui n’est autre que son cousin. Elle passe un premier diplôme, avec comme projet de donner des cours. Et petit à petit, de démos en remplacements, elle se retrouve à donner des cours presque tous les soirs, tout en travaillant à plein temps. Le cours qu’elle donne les jeudis à une trentaine d’employés au Head Office est ouvert à tous les employés du Groupe. Il y a également un cours à Panagora les mercredis.

    PASSION La danse, c’est une affaire de famille. Mon oncle, Pierre Munbodh, du Feeling Group Dance, a joué un grand rôle dans le maintien de cette passion qui m’anime depuis toute petite. A 12 ans, je m’enfuyais le samedi après-midi pour aller danser avec lui. J’étais de tous les spectacles : l’école des enfants à la télé, les spectacles pour la fête de l’Indépendance... mo ti touzour divan divan!

    PARTAGE « Un cours de Zumba, ce n’est pas qu’un simple cours de fitness. » C’est un moment de fête et de partage. Dans un cours de Zumba, on oublie tout. Les chorégraphies sont simples et conçues

    pour être accessibles à tous, et on travaille sur le lâcher prise. On chante, on s’amuse et en même temps on a un entraînement complet : un peu de renforcement musculaire, beaucoup de cardio, mais aussi de la coordination, du repérage dans l’espace.

    HAPPY TRIP « J’adore enseigner la Zumba, je prends du plaisir à partager, à donner. Chacun de mes cours est un événement pour moi. Les participantes sont motivées et ont une énergie incroyable ! A chaque fois que je vois les yeux d’une participante s’éclairer parce qu’elle est dans un happy trip, je sais pourquoi je suis prof de Zumba. La clé de la réussite d’un cours c’est, selon moi, de s’adapter aux participantes avant tout. C’est leur cours, pas celui de la prof.»

    VARIATIONS Méliza va bientôt proposer l ’Aqua

    Zumba, la Zumba Kids et la Zumba Gold. La Zumba Gold par exemple, c’est un peu moins de cardio, avec moins d’impact qu’un cours de Zumba classique. Il s’adresse aux participantes un peu plus âgées, mais aussi aux débutantes, aux femmes enceintes et à toutes personnes ayant envie de bouger.

    PETIT MOT PERSO« J’aimerais dire merci aux participantes de me suivre dans tous ces cours, merci de vos sourires, de votre énergie. Prenez soin de vous, continuez à bouger, et pensez à avoir une alimentation équilibrée... mais surtout acceptez-vous et aimez-vous. Vous êtes magnifiques telles que vous êtes. Je voudrais encourager les hommes à venir aux cours, ceux qui nous regardent mais qui n’osent pas. Osez messieurs ! La Zumba c’est pour tout le monde. Le créateur de la Zumba, Beto Perez, est un homme... Raison de plus! »

    avec

    MelizaMeliza

    DANS LA PEAU MELIZA ET LA TEAM

    ZUMBA

    24 Trait d’union Nº244 – août 2019

  • 26 Trait d’union Nº244 – août 2019

    Actions Citoyennes || HR Flash

    LMLC Gabriella Lafontaine a rejoint l’entreprise en tant que Support Clerk en juin.

    NMLKavina Chinnathumby a été embauchée comme Store/Accounts Clerk en juillet.

    ECLOSIA CORPORATE SERVICESElodie César a rejoint l’entreprise en tant qu’Administrative assistant en juillet.

    Pick N Eat Didier Topize a été recruté en tant qu’Accounts Clerk en juillet.

    Toshant Bhurtun a intégré l’entreprise pour occuper le poste de Financial Controller en juillet.

    NOUVELLES RECRUES

    Sharone Morin Kamachi a été embauchée pour occuper le poste de Customer Service Coordinator en juillet.

    FTLDavid Madelon a été recruté pour occuper le poste de Warehouse attendant en juin.

    Neeshy Bhola et Zafirah Nohur ont rejoint l’entreprise en tant que Warehouse administratives en juin.

    Chandan Ramlall a été embauché pour occuper le poste de Warehouse coordinator en juillet.

    TransfertsETSRuchna Gobin a intégré Eclosia Corporate Serv ices pour une période de trois mois en tant que General Accounting Lead. Basée à Eclosia Technology Services sous la responsabilité de Jean-Yves, elle a auparavant passé trois ans chez Pick N Eat.

    Isabelle François a été recrutée en tant que Head of Shared Accounting Services au sein de ECS. Elle sera basée chez ETS dans les locaux du Shared Services.

    ECLOSIA CORPORATE SERVICES

    27 Trait d’union Nº244 – août 2019

    Stéphane Robert, General Manager d’Odysseo, sera basé au Head Office jusqu’à la mise en opérations de l’oceanarium. Entre 1995 et 2005, Stéphane a travaillé chez Eclosia et LFL Madagascar. Avant d’intégrer le Groupe, Stéphane était employé chez Cernol.

    ODYSSEO

    Nouveau

    pour la RSELa responsabilité sociale des entreprises (RSE) concerne toutes les entreprises, à tout moment de leur vie.

    C'est la prise en compte, sur une base volontaire, des préoccupations sociales et environnementales dans leurs activités et dans leurs interactions avec les autres acteurs.

    Depuis 2016, la réflexion est lancée dans le Groupe. Que faisons-nous ? Comment ? Pour qui ? Et quelles sont nos axes d’actions prioritaires ? Aujourd’hui, il s’agit de donner une nouvelle dimension à la stratégie RSE et de mieux identifier ces besoins émergents.

    En 2018, les données compilées d’une étude à travers le groupe ont

    C’est un projet d’accompagnement économique et social qui tenait à cœur Maurilait et l’APEIM, la consolidation d'une collaboration qui a débuté il y a déjà plusieurs années.

    Le service de blanchisserie a finalement vu le jour à Trianon, où travaillent une vingtaine de jeunes handicapés physiques. Encadrés par des employés de Maurilait, ces jeunes ont reçu une formation en Health & Safety. Le service de blanchisserie fonctionne à plein régime: les uniformes sont récupérés à l’usine trois fois la semaine pour être lavés et repassés. Depuis quelque temps, NML ainsi que l’association APSA se sont ajoutés à la liste des nouveaux clients.

    Cette fois, il n'y a pas que le spectacle pour marquer la Fête de la Musique.

    Les enfants de l’APEIM ont travaillé avec des moniteurs pour créer leurs propres instruments de musique avec des bouteilles en plastique et des briques de lait. La dizaine de bénéficiaires, réunis au Tamil League Hall, à l'initiative de Maurilait, n’oublieront pas de sitôt cette journée spéciale où des animations diverses leur ont été proposées.

    permis de mieux comprendre les enjeux. Le Groupe s'est toujours engagé envers la société, bien avant et bien plus que le CSR.

    Aujourd'hui plus de 50% des actions sont de nature philantropique. Il s'agit à présent de relier d'avantage ces actions à la raison d'être de l'entreprise et à sa chaîne de valeur.

    Un nouveau cadre a donc été défini pour diriger les actions du Groupe en tant qu’entreprise responsable, pour aligner les efforts et les actions, et mesurer son impact réel.

    Aussi, il sera de la responsabilité du Groupe de faire de sorte à ce que les connaissances, les ressources et les compétences soient à la base de ses actions citoyennes.

    UNE BLANCHISSERIE POUR S’EN SORTIR

    MAURILAIT : QUAND INSTRUMENTS DE MUSIQUE RIMENT AVEC RÉCUP

    départResponsabilité sociale des entreprises

  • 28 Trait d’union Nº244 – août 2019 29 Trait d’union Nº244 – août 2019

    Tout le monde n’est pas Picasso, mais chacun a sa part de créativité, souvent sous-estimée. La trentaine d’employés des entreprises du Groupe, réunie au cours de l’atelier « street art et pop art, » proposé par ACS le 24 août, s’est libérée et a montré des ressources qu’ils ignoraient eux-mêmes. « Le résultat est surprenant, les œuvres sont diverses,originales, poétiques, attirantes et les messages transmis sont profonds,» confie l’animateur d’Art’lab, David Lagesse. Pour lui, les artistes méritent d’être célébrés. « Ce sont des professionnels dans leur métier qui ont trouvé le temps et le désir de se dépasser. Ils étaient heureux d’être là et ont travaillé ensemble et pour cela, je dis hats off ! »

    Objectifs largement atteints pour le Fun Day de NML organisé en juin. Il avait été organisé pour remercier les employés pour la mise en place réussie du D 365, pour marquer les JIOI, mais aussi pour favoriser l’esprit d’équipe et commencer la nouvelle année financière sur une bonne note. Les 118 employés se sont donnés à fond et ont participé aux diverses activités avec enthousiasme.

    | Art, Culture et sport Art, Culture et sport |

    Fun daypour NML

    Mayuri, Jameela Andrew Maurilait

    Dimitri, Emilie, Vanita Hennessy Park Hotel

    Caroline, Méliza, Yanish Panagora

    DÉBRIDÉE créativitéLA

  • 31 Trait d’union Nº244 – août 201930 Trait d’union Nº244 – août 2019

    | Art, Culture et sport Art, Culture et sport |

    Jason

    Des mangas à la peinture Aussi longtemps que je me souvienne j’ai toujours baigné dans un univers artistique. Cela, grâce à mon père qui s’adonnait à de la peinture et de la sculpture. Moi je dessine des mangas et je réalise des portraits des copains, au marker et au crayon. Le plus grand dessin que j’ai réalisé était sur une feuille A2. J’ai eu au départ quelques appréhensions par rapport à l’atelier street art, car le tableau était immense ! Finalement nous avons pu traduire ce que nous voulions exprimer : le fait que l’homme est en train de détruire l’environnement. Je trouve que le résultat est saisissant.

    Lisetta (LMLC), Stessy, Jean Michel Dorasawmy

    FTL

    Isabelle, Anncy, BrindaEclosia Corporate Services

    Jordan, LiinaCircus

    Shalini, Jason, AsfaqPanagora

    Store attendant, PanagoraMaryse,

    Marjorie, Pravin, Manish, ShawnAvipro