TRIBUNE DU DROGUISTE 2/15 11 Analgésiques végétaux · 2015-02-06 · 10 _ TRIBUNE DU DROGUISTE...

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TRIBUNE DU DROGUISTE 2/15 _ 11 10 _ TRIBUNE DU DROGUISTE 2/15 Pas besoin de recourir à l’arsenal des médicaments de synthèse en cas de maux de dos, de céphalée ou de mal de ventre. Nous vous présentons les meilleures alternatives végétales aux analgésiques classiques. Purement naturel: un critère qu’il fau- drait aussi respecter en ce qui concerne les médicaments contre la douleur. «Les mélanges végétaux contre la dou- leur soutiennent souvent les forces de guérison de l’organisme. Les produits chimiques, en revanche, se contentent généralement d’inhiber les symptômes ou d’agir sur l’inflammation», explique Regula Friedli, droguiste ES. Avec l’équipe de la droguerie Natur Luna, à Lucerne, elle conseille rarement les an- talgiques de la médecine académique. «En fait, seulement aux personnes qui voyagent et ne veulent pas emporter trop de choses», précise la droguiste. Quant aux personnes qui ont de fortes douleurs d’origine inconnue, elles devraient, pour plus de sûreté, consulter un médecin. Prendre les douleurs au sérieux Les analgésiques de la médecine acadé- mique, comme le paracétamol, le diclo- fénac ou l’ibuprofène, empêchent la for- mation des substances qui transmettent les signaux de la douleur, abaissent la fièvre et agissent contre les inflamma- tions. Le problème, comme l’explique la droguiste, c’est qu’ils «inhibent le signal d’alarme de la douleur et peuvent entra- ver la guérison». Car ces médicaments bloquent les prostaglandines, hormones qui assurent une fonction de protection. Elles protègent notamment les reins, le tube digestif et le système cardiovascu- laire. Du coup, non seulement la guéri- son dure plus longtemps, mais la mala- die peut aussi avoir des conséquences plus longues. Et Regula Friedli de souli- gner: «Il faut prendre les douleurs au sé- rieux et ne pas chercher à les faire taire. Sinon, elles risquent de devenir chro- niques.» La plupart des médicaments d’origine vé- gétale, en particulier ceux de la phyto- thérapie classique, fonctionnent selon un autre principe. Ces préparations sont des mélanges complexes de différentes subs- tances végétales secondaires. Ces der- nières sont des composés chimiques que les plantes produisent pour se défendre contre les bactéries, les champignons ou les virus. La phytothérapie les utilise dans les médicaments, pour agir sur dif- férentes zones du corps et pour soutenir certaines activités naturelles de l’orga- nisme. Ce qui favorise la guérison. Comme les médicaments phytopharma- ceutiques agissent en douceur, les symp- tômes disparaissent généralement plus lentement. Mais les effets secondaires sont nettement moindres, voire totale- ment absents. Les produits naturels sur- chargent moins l’organisme Les préparations naturelles ont fait leurs preuves, en particulier contre les cépha- lées de tension, les légers maux de dos ou de ventre ainsi qu’en complément du traitement des rhumatismes. «Les re- mèdes spagyriques sont particulièrement bien tolérés et ne surchargent pas l’orga- nisme», remarque Regula Friedli. La spagyrie n’a d’ailleurs pas d’effets secon- daires ou néfastes connus. Il n’en va pas de même avec l’analgésique de synthèse qu’est le paracétamol. Le foie doit beaucoup travailler pour le décom- poser. Une tâche qui surcharge cet or- gane chargé de l’épuration de l’orga- nisme. Les spécialistes considèrent certes que le paracétamol est bien toléré, mais il peut néanmoins avoir des effets secon- daires, comme des éruptions cutanées. Un adulte sain ne devrait pas prendre plus d’un gramme de paracétamol d’un coup ni plus de quatre grammes par jour. Des doses plus élevées peuvent provoquer des lésions hépatiques et, dans le pire des cas, conduire à la mort. Quant aux per- sonnes qui souffrent d’un problème hépa- tique, l’usage du paracétamol leur est in- terdit. Les remèdes végétaux ne sont pas non plus anodins. Il est donc important de toujours demander conseil à un profes- sionnel avant de prendre un médica- ment. La chimie agit vite, mais… Les médicaments de synthèse à base de paracétamol ou d’ibuprofène font parfois des miracles. On les avale, et les maux de tête disparaissent instantanément. Et ce pendant quelques heures. Explication de cette efficacité: ces remèdes se basent sur un seul principe actif fortement concen- tré. Le soulagement est donc très rapide. A l’inverse, l’effet des médicaments na- turels se base sur les interactions de plu- sieurs principes actifs, lesquels sont moins concentrés. «Les analgésiques vé- gétaux n’agissent peut-être pas d’une mi- nute à l’autre», concède la droguiste. «Mais il ne faut pas attendre longtemps avant que les symptômes ne s’atténuent. Si les droguistes composent des médica- ments sur mesure pour leurs clients, les troubles s’améliorent aussi rapidement.» Se débarrasser durablement des douleurs Les personnes qui ont souvent, voir quo- tidiennement, des maux de tête devraient demander conseil en droguerie. En cas de troubles sérieux, le droguiste les enverra chez le médecin. Mais la plupart des dou- leurs peuvent aussi être soignées avec un traitement alternatif, choisi en fonction des cas. Et Regula Friedli d’expliquer qu’il faut alors agir sur la source même du mal: «Avant de vendre un analgésique, mes collègues et moi-même essayons toujours de déterminer l’origine des maux.» Pour en savoir plus, elles s’enquièrent donc de l’intensité et du type de douleur. Est-elle aiguë, sourde ou pulsatile? La personne est-elle stressée? Quel est son type d’ali- mentation et qu’en est-il de ses habitudes quotidiennes et de ses conditions de tra- vail? Prend-elle encore d’autres médica- ments? «Les réponses à ces questions nous permettent de choisir le bon traite- ment et garantissent un succès à long terme», conclut la droguiste. Découvrez, page suivante, les remèdes na- turels adaptés pour lutter contre certains troubles. Analgésiques végétaux A chaque trouble son traitement Céphalées Prévention: pendre suffisamment de ma- gnésium détend les muscles. Boire beau- coup d’eau (2 à 3 litres par jour). Traitement: le mélange spagyrique contenant de la pétasite, de la belladone et de la passiflore détend, atténue les dou- leurs et renforce les nerfs. L’huile essen- tielle de menthe poivrée, riche en men- thol, rafraîchit les tempes et le front et calme les douleurs. L’écorce de saule, considérée comme de l’aspirine végétale, atténue les douleurs. Maux de ventre Prévention: diverses épices, comme le cumin, le fenouil et l’anis stimulent la di- gestion et préviennent les ballonne- ments. Mâchez bien les aliments (au moins 20 fois). Cela prévient les pro- blèmes de digestion. Renoncez aux ali- ments qui provoquent des flatulences et aux boissons gazeuses. Traitement: l’anis, le fenouil et le cumin aident en cas de flatulences et les tisanes chauffantes contenant notamment du galanga, de la cardamome et de la can- nelle stimulent la digestion. La bouillotte suffit parfois à calmer les douleurs, sur- tout chez les enfants. Maux de dos Prévention: bougez! Faire du sport ou marcher une demi-heure par jour suffit à détendre les tensions musculaires. Levez- vous régulièrement si vous travaillez beaucoup assis. Renforcez votre muscula- ture dorsale avec un entraînement ciblé. Traitement: les mélanges spagyriques in- dividuels, notamment à base de reine- des-prés, d’arnica et de colchiques sont efficaces contre les inflammations. La griffe du diable a aussi fait ses preuves. Traitement externe des muscles: gel, spray ou huile de massage à la consoude ou à l’arnica. En cas de rhumatisme ou d’hyperacidité, les bains aux sels basiques sont recommandés. Mal de dents Prévention: veillez à consommer suffi- samment de vitamines et de sels miné- raux pour garder des dents solides et des gencives saines. Brossez-vous les dents deux à trois fois par jour. Utilisez la soie dentaire au moins trois fois par semaine. Traitement: en cas de névralgie, appli- quer un peu d’huile d’aconit sur les joues et prendre un remède spagyrique à l’aco- nit. Les bains de bouche à l’huile de gi- rofle ou à l’extrait de sauge atténuent la sensation de douleur. Douleurs articulaires Prévention: essayez de conserver un poids normal pour ne pas surcharger inu- tilement vos articulations. Le mouve- ment est bon pour les articulations. Mais pratiquer trop de sport ne leur fait pas de bien. Traitement: les traitements à base de glucosamines et de sulfates de chondroï- tine ainsi que les préparations à la griffe du diable ont des effets anti-inflamma- toires et préservent l’élasticité du carti- lage, du tissu conjonctif et des tendons. Différents thés et bains basiques aident à éliminer les toxines de l’organisme. Consultez un médecin en cas de douleurs violentes, inhabituelles ou constantes. Un mélange spagyrique composé de pétasite, de belladone et de passiflore peut aider à combattre les maux de tête.

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TRIBUNE DU DROGUISTE 2/15 _ 1110 _ TRIBUNE DU DROGUISTE 2/15

Pas besoin de recourir à l’arsenal des médicaments de synthèse en cas de maux de dos, de céphalée ou de mal de ventre. Nous vous présentons les meilleures alternatives végétales aux analgésiques classiques.

Purement naturel: un critère qu’il fau-drait aussi respecter en ce qui concerne les médicaments contre la douleur. «Les mélanges végétaux contre la dou-leur soutiennent souvent les forces de guérison de l’organisme. Les produits chimiques, en revanche, se contentent généralement d’inhiber les symptômes ou d’agir sur l’inflammation», explique Regula Friedli, droguiste ES. Avec l’équipe de la droguerie Natur Luna, à Lucerne, elle conseille rarement les an-talgiques de la médecine académique. «En fait, seulement aux personnes qui voyagent et ne veulent pas emporter trop de choses», précise la droguiste. Quant aux personnes qui ont de fortes douleurs d’origine inconnue, elles devraient, pour plus de sûreté, consulter un médecin.

Prendre les douleurs au sérieux Les analgésiques de la médecine acadé-mique, comme le paracétamol, le diclo-fénac ou l’ibuprofène, empêchent la for-mation des substances qui transmettent les signaux de la douleur, abaissent la fièvre et agissent contre les inflamma-tions. Le problème, comme l’explique la droguiste, c’est qu’ils «inhibent le signal d’alarme de la douleur et peuvent entra-ver la guérison». Car ces médicaments bloquent les prostaglandines, hormones qui assurent une fonction de protection. Elles protègent notamment les reins, le tube digestif et le système cardiovascu-laire. Du coup, non seulement la guéri-son dure plus longtemps, mais la mala-die peut aussi avoir des conséquences plus longues. Et Regula Friedli de souli-gner: «Il faut prendre les douleurs au sé-rieux et ne pas chercher à les faire taire. Sinon, elles risquent de devenir chro-niques.» La plupart des médicaments d’origine vé-gétale, en particulier ceux de la phyto-thérapie classique, fonctionnent selon un autre principe. Ces préparations sont des mélanges complexes de différentes subs-tances végétales secondaires. Ces der-

nières sont des composés chimiques que les plantes produisent pour se défendre contre les bactéries, les champignons ou les virus. La phytothérapie les utilise dans les médicaments, pour agir sur dif-férentes zones du corps et pour soutenir certaines activités naturelles de l’orga-nisme. Ce qui favorise la guérison. Comme les médicaments phytopharma-ceutiques agissent en douceur, les symp-tômes disparaissent généralement plus lentement. Mais les effets secondaires sont nettement moindres, voire totale-ment absents.

Les produits naturels sur-chargent moins l’organisme Les préparations naturelles ont fait leurs preuves, en particulier contre les cépha-lées de tension, les légers maux de dos ou de ventre ainsi qu’en complément du traitement des rhumatismes. «Les re-mèdes spagyriques sont particulièrement bien tolérés et ne surchargent pas l’orga-nisme», remarque Regula Friedli. La spagyrie n’a d’ailleurs pas d’effets secon-daires ou néfastes connus.Il n’en va pas de même avec l’analgésique de synthèse qu’est le paracétamol. Le foie doit beaucoup travailler pour le décom-poser. Une tâche qui surcharge cet or-gane chargé de l’épuration de l’orga-nisme. Les spécialistes considèrent certes que le paracétamol est bien toléré, mais il peut néanmoins avoir des effets secon-daires, comme des éruptions cutanées. Un adulte sain ne devrait pas prendre plus d’un gramme de paracétamol d’un coup ni plus de quatre grammes par jour. Des doses plus élevées peuvent provoquer des lésions hépatiques et, dans le pire des cas, conduire à la mort. Quant aux per-sonnes qui souffrent d’un problème hépa-tique, l’usage du paracétamol leur est in-terdit. Les remèdes végétaux ne sont pas non plus anodins. Il est donc important de toujours demander conseil à un profes-sionnel avant de prendre un médica-ment.

La chimie agit vite, mais…Les médicaments de synthèse à base de paracétamol ou d’ibuprofène font parfois des miracles. On les avale, et les maux de tête disparaissent instantanément. Et ce pendant quelques heures. Explication de cette efficacité: ces remèdes se basent sur un seul principe actif fortement concen-tré. Le soulagement est donc très rapide. A l’inverse, l’effet des médicaments na-turels se base sur les interactions de plu-sieurs principes actifs, lesquels sont moins concentrés. «Les analgésiques vé-gétaux n’agissent peut-être pas d’une mi-nute à l’autre», concède la droguiste. «Mais il ne faut pas attendre longtemps avant que les symptômes ne s’atténuent. Si les droguistes composent des médica-ments sur mesure pour leurs clients, les troubles s’améliorent aussi rapidement.»

Se débarrasser durablement des douleurs Les personnes qui ont souvent, voir quo-tidiennement, des maux de tête devraient demander conseil en droguerie. En cas de troubles sérieux, le droguiste les enverra chez le médecin. Mais la plupart des dou-leurs peuvent aussi être soignées avec un traitement alternatif, choisi en fonction des cas. Et Regula Friedli d’expliquer qu’il faut alors agir sur la source même du mal: «Avant de vendre un analgésique, mes collègues et moi-même essayons toujours de déterminer l’origine des maux.» Pour en savoir plus, elles s’enquièrent donc de l’intensité et du type de douleur. Est-elle aiguë, sourde ou pulsatile? La personne est-elle stressée? Quel est son type d’ali-mentation et qu’en est-il de ses habitudes quotidiennes et de ses conditions de tra-vail? Prend-elle encore d’autres médica-ments? «Les réponses à ces questions nous permettent de choisir le bon traite-ment et garantissent un succès à long terme», conclut la droguiste.

Découvrez, page suivante, les remèdes na-turels adaptés pour lutter contre certains troubles.

Analgésiques végétaux

A chaque trouble son traitementCéphaléesPrévention: pendre suffisamment de ma-gnésium détend les muscles. Boire beau-coup d’eau (2 à 3 litres par jour).Traitement: le mélange spagyrique contenant de la pétasite, de la belladone et de la passiflore détend, atténue les dou-leurs et renforce les nerfs. L’huile essen-tielle de menthe poivrée, riche en men-thol, rafraîchit les tempes et le front et calme les douleurs. L’écorce de saule, considérée comme de l’aspirine végétale, atténue les douleurs.

Maux de ventrePrévention: diverses épices, comme le cumin, le fenouil et l’anis stimulent la di-gestion et préviennent les ballonne-ments. Mâchez bien les aliments (au moins 20 fois). Cela prévient les pro-blèmes de digestion. Renoncez aux ali-ments qui provoquent des flatulences et aux boissons gazeuses. Traitement: l’anis, le fenouil et le cumin aident en cas de flatulences et les tisanes chauffantes contenant notamment du galanga, de la cardamome et de la can-nelle stimulent la digestion. La bouillotte

suffit parfois à calmer les douleurs, sur-tout chez les enfants.

Maux de dosPrévention: bougez! Faire du sport ou marcher une demi-heure par jour suffit à détendre les tensions musculaires. Levez- vous régulièrement si vous travaillez beaucoup assis. Renforcez votre muscula-ture dorsale avec un entraînement ciblé.Traitement: les mélanges spagyriques in-dividuels, notamment à base de reine-des-prés, d’arnica et de colchiques sont efficaces contre les inflammations. La griffe du diable a aussi fait ses preuves. Traitement externe des muscles: gel, spray ou huile de massage à la consoude ou à l’arnica. En cas de rhumatisme ou d’hyperacidité, les bains aux sels basiques sont recommandés.

Mal de dentsPrévention: veillez à consommer suffi-samment de vitamines et de sels miné-raux pour garder des dents solides et des gencives saines. Brossez-vous les dents deux à trois fois par jour. Utilisez la soie dentaire au moins trois fois par semaine.

Traitement: en cas de névralgie, appli-quer un peu d’huile d’aconit sur les joues et prendre un remède spagyrique à l’aco-nit. Les bains de bouche à l’huile de gi-rofle ou à l’extrait de sauge atténuent la sensation de douleur.

Douleurs articulairesPrévention: essayez de conserver un poids normal pour ne pas surcharger inu-tilement vos articulations. Le mouve-ment est bon pour les articulations. Mais pratiquer trop de sport ne leur fait pas de bien.Traitement: les traitements à base de glucosamines et de sulfates de chondroï-tine ainsi que les préparations à la griffe du diable ont des effets anti-inflamma-toires et préservent l’élasticité du carti-lage, du tissu conjonctif et des tendons. Différents thés et bains basiques aident à éliminer les toxines de l’organisme.

Consultez un médecin en cas de douleurs violentes, inhabituelles ou constantes.

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Un mélange spagyrique composé de pétasite, de belladone et de passiflore peut aider à combattre les maux de tête.

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Six plantes anti-douleursArnica (Arnica montana)L’arnica est sans doute l’une des plantes médi-cinales les plus utiles au monde. Son spectre d’application est très vaste: douleurs muscu-laires, dorsales et articulaires, hématomes, en-flures et hémorroïdes ou encore soucis nerveux. On peut l’appliquer sur la peau sous forme de pommade, de crème, de gel ou d’huile. Ou la laisser fondre sous la langue sous forme de gra-nules homéopathiques. L’arnica doit son effet anti-inflammatoire au thymol, un principe ac-tif du groupe des huiles essentielles.

Aconit (Aconitum)L’aconit napel est une des plantes les plus vénéneuses d’Europe. Quelques pétales suffisent à tuer un enfant. Mais préparée selon les principes de l’homéopathie ou de la spagyrie, autrement dit forte-ment diluée, elle atténue les né-vralgies, comme le lumbago ou la sciatique. Son effet est dû aux al-caloïdes, des substances végétales secondaires.

Menthe poivrée (Menta piperita)Les fleurs et les feuilles de la menthe poivrée contiennent beaucoup d’huiles essentielles, notamment du menthol. Cette substance est antispasmodique et particulièrement efficace contre les céphalées de tension. Il suffit d’ap-pliquer un peu d’huile essentielle de menthe poivrée sur les tempes ou le front et de lais-ser le menthol agir. Cela procure un effet ra-fraîchissant et endort un peu les nerfs. Mais attention de ne pas en mettre dans les yeux: cela brûle horriblement!

Griffe du diable (Harpagophytum procumbens)Originaire d’Afrique du Sud, la griffe du diable contient de l’harpagoside. Ce principe actif stimule la production de substances anti-douleurs et anti-in-flammatoires dans l’organisme. Les praticiens de mé-decine naturelle l’utilisent souvent en cas d’arthrose mais aussi pour traiter les maux de dos chroniques et les troubles de la digestion. En Afrique du Sud, la griffe du diable s’utilise en cas de manque d’appétit, de sentiment de satiété et de brûlures d’estomac. Les drogueries proposent de l’extrait de griffe du diable sous forme de dragées ou de comprimés.

Belladone (Belladonna)La belladone est une plante toxique. Mais son poison, l’alcaloïde hyoscya-mine, contient un principe actif antis-pasmodique. La belladone a surtout démontré son efficacité dans le traite-ment homéopathique et spagyrique de la douleur et des inflammations, no-tamment contre les maux de tête pul-satiles.

Consoude (Symphytum)Cette plante s’utilise traditionnelle-ment en cas de problèmes veineux et de jambes lourdes. La consoude contient de l’acide rosmarinique, de la choline et des mucilages. Ces substances favorisent la circulation sanguine et présentent des proprié-tés anti-inflammatoires et déconges-tionnantes.

Texte: Vanessa Naef / trad: cs / photos: Flavia Trachsel, biolib.de

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