Orchestra Giovanile Luigi Cherubini Riccardo Muti · Bruno Bettinelli et Antonino Votto au...

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Orchestra Giovanile Luigi Cherubini Riccardo Muti Vendredi 25 mai 2018 – 20h30 GRANDE SALLE PIERRE BOULEZ – PHILHARMONIE

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Orchestra Giovanile Luigi CherubiniRiccardo Muti

Vendredi 25 mai 2018 – 20h30

GRANDE SALLE PIERRE BOULEZ – PHILHARMONIE

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PROGRAMME

Alfredo Catalani

Contemplazione

Pietro Mascagni

Intermezzo de Cavalleria rusticana

Ruggero Leoncavallo

Intermezzo de Pagliacci

Giacomo Puccini

Intermezzo de Manon Lescaut

Giuseppe Martucci

Notturno op. 70 no 1

Umberto Giordano

Intermezzo de Fedora

ENTRACTE

Giuseppe Verdi

Ballet Les Quatre Saisons de I vespri sicilianiOuverture de I vespri siciliani

Orchestra Giovanile Luigi CherubiniRiccardo Muti, direction

FIN DU CONCERT VERS 22H10.

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LES ŒUVRES

Alfredo Catalani (1854-1893)Contemplazione [Contemplation], pour orchestre, en si bémol majeur

Composition de la pièce originale pour piano : 1878.

Durée : environ 11 minutes.

Pietro Mascagni (1863-1945)Intermezzo de Cavalleria rusticana [Chevalerie campagnarde]

Extrait du mélodrame en un acte composé sur un livret de Giovanni Targioni-Tozzetti

et Guido Menasci.

Création du mélodrame : le 17 mai 1890, au Teatro Costanzi, à Rome.

Durée : environ 4 minutes.

Ruggero Leoncavallo (1857-1919)Intermezzo de Pagliacci [Paillasse]

Extrait du drame en deux actes composé sur un livret du compositeur.

Création du drame : le 21 mai 1892, au Teatro dal Verme, à Milan.

Durée : environ 4 minutes.

Giacomo Puccini (1858-1924)Intermezzo de Manon Lescaut

Extrait du drame lyrique en quatre actes composé sur un livret de Giuseppe Giacosa,

Luigi Illica, Ruggero Leoncavallo, Domenico Oliva, Marco Praga, Giulio Ricordi

et du compositeur.

Création du drame lyrique : le 1er février 1893, au Teatro Regio, à Turin.

Durée : environ 6 minutes.

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Giuseppe Martucci (1856-1909)Notturno op. 70 no 1 [Nocturne], pour petit orchestre

Composition de la pièce originale pour piano : 1891 ; orchestrée en 1901.

Durée : environ 8 minutes.

Umberto Giordano (1867-1948)Intermezzo de Fedora

Extrait du mélodrame en trois actes composé sur un livret d’Arturo Colautti,

d’après Victorien Sardou.

Création du mélodrame : le 17 novembre 1898, au Teatro lirico internazionale,

à Milan.

Durée : environ 3 minutes.

Giuseppe Verdi (1813-1901)Ballet Les Quatre Saisons de l’acte III et Ouverture de I vespri siciliani [Les Vêpres siciliennes]

Extraits de l’opéra en cinq actes composé sur un livret d’Augustin Eugène Scribe

et Charles Duveyrier.

Création de l’opéra : le 13 juin 1855, Salle Le Peletier, Opéra de Paris.

Durée : ballet, environ 28 minutes ; ouverture, environ 9 minutes.

Dans l’Italie du xixe siècle, difficile d’imaginer une musique qui ne chante pas. Il y a l’opéra, bien sûr ; mais la musique sacrée et le genre plus intime de la romance fournissent eux aussi abondance de partitions. Hors de cela, la musique instrumentale peine à se frayer une place : si l’on excepte les compositions que des virtuoses extraordinaires tel le violoniste Niccolò Paganini ou le contrebassiste Giovanni Bottesini ont laissées pour leurs instruments respectifs, des œuvres comme le Concerto pour hautbois de Vincenzo Bellini (1823) ou le Quatuor à cordes de Giuseppe Verdi (1873) restent marginales. Il faudra attendre les dernières années du siècle pour que le wagnérien Giuseppe Martucci (1856-1909) ose enfin s’affirmer

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comme un compositeur (presque) exclusivement instrumental, suivi dans cette voie par son élève Ottorino Respighi.

En attendant ce retour aux sources (n’oublions pas qu’à l’époque baroque l’Italie fut pionnière dans de nombreux genres instrumentaux tels que la sonate et le concerto), l’orchestre n’a guère d’occasions de s’exprimer seul. Les ouvrages lyriques ne lui laissent que des moments ciblés : pages descriptives de nuits mystérieuses, d’orages ou de levers de soleil (avec un sommet en 1846 dans Attila de Verdi), et bien sûr ouvertures et préludes – les premières généralement plus développées que les seconds, et pré-sentant à leur différence des thèmes développés ensuite dans l’ouvrage. Giuseppe Verdi, qui aimait la concision, préféra souvent le prélude à l’ouver ture, héritage rossinien. Il laisse toutefois avec Les Vêpres sici-liennes (1855) et La Force du destin (1862) deux ouvertures magnifiques, qui par leurs dimensions et leur force expressive se prêtent parfaitement à une exécution de concert.

L’Ouverture des Vêpres présente tout d’abord le thème introductif de la cavatine d’Hélène « Viens à nous, Dieu tutélaire ». Au sommet d’un grand crescendo, on entend ensuite la musique du massacre final, plus sauvage et stridente dans l’ouverture qu’elle ne le sera dans les der-nières mesures de l’opéra. Le thème lyrique qui suit provient du somp-tueux duo du début de l’acte III, où Montfort révèle à Henri qu’il est son fils (« Pour moi, pour moi, quelle ivresse inconnue »). Après un nouveau crescendo dont le motif est emprunté au finale de l’acte IV, des violons éthérés énoncent un motif provenant du même finale : l’adieu d’Hélène, condamnée à mort, à sa Sicile bien-aimée. Le thème du duo reprend, avant un crescendo final rappelant le modèle de Rossini, père de toutes ces ouvertures en pot-pourri.

Les Vêpres siciliennes fut composé pour l’Opéra de Paris, ce qui permet à l’ouvrage d’inclure un autre morceau symphonique inconnu des scènes italiennes : un ballet, exercice obligé dans le genre du grand opéra fran-çais. C’est le second écrit par Verdi, après celui de Jérusalem (1847), et le plus développé. Prenant pour sujet les quatre saisons, il s’insère dans la grande fête au palais de Montfort qui conclut l’acte III. L’introduction présente le dieu Janus, qui organise le temps ; puis les allégories des

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saisons se présentent successivement dans un décor antique avec faunes et naïades : l’Hiver grelottant, le chatoyant Printemps, le rustique Été (une sicilienne avec hautbois solo), l’orgiaque Automne. Cette longue partition (près de trente minutes) vaut bien mieux que ce résumé : la profusion de thèmes et d’idées en maintient tout du long l’intérêt.

En 1890, Cavalleria rusticana de Mascagni marque l’éclosion d’une noua-velle génération de compositeurs lyriques italiens, après un demi-siècle où Verdi aura régné sans partage. En 1887, le vieux maître pensait signer son dernier opéra avec Otello ; mais il offrirait encore au monde Falstaff, en 1893. Le chapitre ouvert par Cavalleria rusticana n’en continua pas moins de s’écrire, avec notamment Paillasse (1892) de Ruggero Leoncavallo, La Wally (1892) d’Alfredo Catalani, Andrea Chénier (1896) et Fedora (1898) d’Umberto Giordano, Adriana Lecouvreur (1902) de Francesco Cilea, et bien sûr les chefs-d’œuvre de Giacomo Puccini : Manon Lescaut (premier ouvrage majeur du compositeur lucquois, créé symboliquement en 1893, une semaine avant Falstaff, le dernier de Verdi), puis La Bohème (1896), Tosca (1900), Madame Butterfly (1904)…

Cavalleria rusticana, Paillasse, Manon Lescaut et Fedora ont en commun de satisfaire à un usage nouveau, celui de ménager des intermezzi sym-phoniques, moments de repos au sein de drames très denses dont ils précèdent le basculement dans la tragédie. Ces intermezzi partagent une orchestration lumineuse, où les violons portent des mélodies au lyrisme ardent. Celui de Cavalleria rusticana recourt en plus à un orgue – il se déroule sur fond de messe de Pâques.

Le compositeur Gian Francesco Malipiero voyait le début du renouveau de la musique instrumentale italienne dans la Symphonie no 2 de Martucci (1904). Outre de nombreuses pages pour piano ou formations de chambre, le com-positeur capouan avait pourtant écrit bien d’autres pièces orchestrales avant cette partition maîtresse. Parmi elles figure le Notturno (1901), orchestration du premier des Deux Nocturnes op. 70 pour piano (1891). Avec un effectif restreint, Martucci fait naître une atmosphère enchanteresse, dans une écriture très proche de celle des intermezzi d’opéra – dont ce Nocturne sonne comme un avatar développé pour le concert.

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Comme plusieurs de ses contemporains – seul Puccini dérogeant vrai-ment à la règle –, Alfredo Catalani reste l’homme d’une seule œuvre : son opéra La Wally. Il faut dire que le malheureux succomba un an après ce succès à la tuberculose, à l’âge de 39 ans. On se console de cette perte grâce aux partitions qui annoncent le coup de génie de La Wally ; tel est le cas de Contemplazione, une pièce pour piano de 1878 orchestrée par la suite et dont la mélodie presque infinie témoigne de l’admiration du jeune musicien pour Richard Wagner.

Claire Delamarche

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Riccardo MutiNé à Naples, Riccardo Muti a étu-dié le piano avec Vincenzo Vitale au Conservatoire San Pietro a Majella de Naples, dont il est sorti diplômé avant de poursuivre sa formation en composition et direction auprès de Bruno Bettinelli et Antonino Votto au Conservatoire Giuseppe Verdi de Milan. Il s’est attiré les premières faveurs de la critique et du public en 1967 en rem-portant à l’unanimité le premier prix du Concours de direction Guido Cantelli de Milan. L’année suivante, il a été nommé chef permanent du Mai musi-cal de Florence, poste qu’il a occupé jusqu’en 1980. En 1971, il a été invité par Herbert von Karajan à diriger au Festival de Salzbourg, première d’une longue série de collaborations avec le festival. De 1972 à 1982, il a pris la suite d’Otto Klemperer en tant que chef per-manent du Philharmonia Orchestra de Londres, et a succédé en 1980 à Eugene Ormandy comme directeur musical du Philadelphia Orchestra, jusqu’en 1992. De 1986 à 2005, Riccardo Muti a été directeur musical de la Scala de Milan. Durant ce mandat – le plus long de l’histoire de la maison –, il a supervisé quantité de projets d’envergure parmi lesquels un cycle Mozart-Da Ponte et le Ring de Wagner. À côté des classiques du répertoire, dont de nombreux opéras de Verdi, il a également mis en avant

divers ouvrages rarement donnés ou négligés, dont les Dialogues des Carmélites de Poulenc, pour lequel il a remporté le prix Abbiati. En décembre 2004, il a triomphalement rouvert l’Opéra après sa restauration avec Europa riconosciuta de Salieri. Au cours de sa carrière, Riccardo Muti a eu l’occasion de diriger les plus grandes formations orchestrales, des Berliner Philharmoniker et de l’Orchestre Symphonique de la Radio Bavaroise au New York Philharmonic et à l’Orchestre National de France. Il a su tisser des liens étroits avec les Wiener Philharmoniker, qu’il a régulièrement dirigés au Festival Salzbourg depuis 1971. À l’occasion du concert marquant le 150e anniversaire de l’orchestre en 1992, il s’est vu remettre l’Anneau d’or des Philharmoniker. En 2018, il a dirigé pour la cinquième fois leur concert du Nouvel An. En 2004, Riccardo Muti a fondé l’Orchestre des Jeunes Luigi Cherubini. Son fort enga-gement social et civique lui a inspiré le projet Les Chemins de l’amitié, organi-sé par le Festival de Ravenne. Dans ce cadre, il a dirigé des concerts dans des lieux emblématiques de notre histoire troublée, passée et contemporaine. Parmi les ensembles participants, citons l’Orches tre Philharmonique et le Chœur de la Scala, l’Orchestre et le Chœur du Mai Musical de Florence, les Musicians of Europe United et l’Orchestre des

LES INTERPRÈTES

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Jeunes Luigi Cherubini. Sa vaste disco-graphie, allant des ouvrages sympho-niques classiques et des opéras à la musique contemporaine, lui a valu de multiples récompenses. Son label actuel est RMMusic. En 2007, il a lancé un projet de cinq ans avec l’Orchestre des Jeunes Luigi Cherubini au Festival Whitsun de Salzbourg, dédié à la redécouverte de l’héritage musical lyrique et sacré de l’école napolitaine du xviiie siècle. En sep-tembre 2010, il a été nommé directeur musical de l’Orches tre Symphonique de Chicago. La même année, Musical America l’avait nommé Musicien de l’année. En 2011, son enregistrement en direct du Requiem de Verdi avec l’Orchestre Symphonique et le Chœur de Chicago a remporté deux Grammy Awards dans les catégories Meilleur album classique et Meilleure perfor-mance chorale. La carrière de Riccardo Muti a été couronnée d’innombrables récompenses. En 2011, il a reçu le prix Birgit Nilsson, le prix des Arts Prince des Asturies, l’Opera News Award, a été nommé membre honoraire des Wiener Philharmoniker et directeur honoraire à vie du Teatro dell’Opera de Rome. En 2012, il a reçu la plus haute distinction papale lorsque le pape Benoît XVI l’a fait chevalier Grand-Croix première classe dans l’ordre de saint Grégoire le Grand. En 2016, le gouvernement japonais l’a décoré de l’ordre du Soleil Levant, étoile d’or et d’argent. En juillet 2015, Riccardo Muti a initié un nouveau

programme de formation, l’Académie d’Opéra Riccardo Muti pour jeunes chefs, répétiteurs et chanteurs, attirant des participants venus du monde entier au Teatro Alighieri de Ravenne. Le but de l’académie est de transmettre à de jeunes musiciens l’expérience du maes-tro et de familiariser le public avec le processus complexe en jeu à l’opéra.riccardomutimusic.com

Orchestra Giovanile Luigi CherubiniFondé par Riccardo Muti en 2004, l’Orches tre des Jeunes Luigi Cherubini doit son nom à l’un des plus grands com-positeurs de tous les temps, né en Italie mais présent dans l’Europe entière. Ce choix souligne la vocation de l’orchestre d’associer une forte identité italienne à une vision européenne de la musique et de la culture. L’Orchestre des Jeunes Luigi Cherubini, lien privilégié entre l’univers du conservatoire et celui de la profession, est basé à Plaisance, et a élu le Festival de Ravenne pour résidence d’été. Les jeunes instrumentistes qui le composent sont au nombre de trente, venus de toute l’Italie et sélectionnés sur audition par un jury d’éminents musiciens présidé par Riccardo Muti lui-même. Le dynamisme et le renouvel-lement perpétuel constituant des traits distinctifs de l’orchestre, c’est dans cette perspective que ses membres ne sont recrutés que pour une période de trois ans après laquelle ils pourront collaborer avec un grand ensemble professionnel.

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Ces derniers temps, sous la baguette de Riccardo Muti, l’Orchestre des Jeunes Luigi Cherubini s’est attaqué à un répertoire allant du baroque au xxe siècle, alternant des séries de concerts dans de nombreuses villes d’Italie avec des tournées européennes et interna-tionales. La redécouverte du Retour de Don Calandrino de Cimarosa au Festival Whitsun de Salzbourg (2007) a constitué la première étape d’un projet de cinq ans entrepris conjointement par cette institution autrichienne et le Festival de Ravenne dans le but de redé-couvrir l’héri tage de l’école musicale napolitaine du xviiie siècle. L’Orchestre des Jeunes Luigi Cherubini y occupe une place de choix en tant qu’orchestre en résidence. L’orchestre est retourné à Salzbourg en 2015, seul ensemble italien invité, et a donné Ernani sous la baguette de Riccardo Muti, lequel avait déjà dirigé l’ouvrage en 2008 lors d’un concert mémorable au Musikverein de Vienne. Quelques mois auparavant, l’ensemble avait reçu le fameux prix Abbiati 2008 en tant que Meilleure initiative musicale au vu des « réalisai-tions remarquables de cet ensemble d’excellence, reconnu chez lui comme à l’étranger ». En plus d’une activité intense sous la baguette de son fon-dateur, l’orchestre a eu l’occasion de collaborer avec de nombreux artistes comme Claudio Abbado, John Axelrod, Roudolf Barchaï, Michele Campanella, James Conlon, Dennis Russell Davies,

Gérard Depardieu, Kevin Farrell, Patrick Fournillier, Herbie Hancock, Leonidas Kavakos, Lang Lang, Ute Lemper, Alexander Lonquich, Wayne Marshall, Kurt Masur, Anne-Sophie Mutter, Kent Nagano, Krzysztof Penderecki, Donato Renzetti, Vadim Repin, Giovanni Sollima, Iouri Temirkanov, Alexander Toradze et Pinchas Zukerman. L’orchestre a joué un rôle crucial dans le projet de trilogies du Festival de Ravenne, se distinguant lors des célébrations du bicentenaire de Verdi sous la direction de Nicola Paszkowski et dans une mise en scène de Cristina Mazzavillani Muti. En 2012, Rigoletto, Il trovatore et La traviata ont été donnés sur cette scène trois jours consécutifs. Une trilogie shakespea-rienne a suivi en 2013 avec Macbeth, Otello et Falstaff, et, en 2017, Vladimir Ovodok a dirigé l’orchestre dans Cavalleria rusticana, Paillasse et Tosca. Récemment, l’ensemble s’est attaqué au répertoire opératique dans des copro-ductions associant le Teatro Alighieri et plusieurs théâtres traditionnels ita-liens. De 2015 à 2017, l’Orchestre des Jeunes Luigi Cherubini a également été programmé au Festival de Spoleto dans la trilogie Mozart-Da Ponte sous la direction de James Conlon. Les liens de l’orchestre avec Riccardo Muti ont fait de lui le partenaire idéal de l’Aca-démie italienne d’opéra pour jeunes chefs et répétiteurs lancée en 2015. La première année, l’orchestre a abor-dé Falstaff, se concentrant ensuite

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sur La traviata et Aïda. Au Festival de Ravenne, l’ensemble se distingue régu-lièrement au sein de nouvelles produc-tions et concerts ainsi que dans le cadre du projet Les Chemins de l’amitié, lequel l’a mené dans des lieux aussi presti-gieux que Nairobi, Redipuglia, Tokyo et Téhéran depuis 2010. La gestion de l’ensemble est confiée à la Fondation Cherubini, établie conjointement par les municipalités de Plaisance et de Ravenne, la Fondation Toscanini et la Fondation Ravenna Manifestazioni. L’activité de l’orchestre est soutenue par le ministère des Arts et de la Culture.

Violons IAdele Viglietti**Carolina CaprioliElena NunzianteLavinia SonciniGiulia GiuffridaGiulia Cerra Sofia CiprianiManuel ArliaThomas De FonteOlga Beatrice LosaBeatrice PetrozzielloMichela D’AmicoPriyanka RavanelliLetizia LaudaniGiulia ZoppelliElisa Mori

Violons IIMattia Osini*Daniele FanfoniFrancesca TamponiElisa ScanzianiSerena GalassiEmanuela ColagrossiMatteo PenazziFederica ZanottiMonica MengoniDebora FuocoVirginia GallianiAnna CarràFlavia SucchiarelliSamuele Michele Cascino

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AltosDavide Mosca*Katia MolingStella Degli EspostiNicoletta PignataroMarco GallinaLaura Hernandez GarciaGiulia ArnaboldiMarcello SalvioniClaudia ChelliCarlotta AramuMarco ScandurraCristian MusioElisa Zito

VioloncellesCostanza Persichella*Matteo BodiniMaria Giulia LanatiIlaria Del BonAlessandro GuaitoliniPiero BonatoMichele TagliaferriAndrea RiganoSimone De SenaGiovannella Berardengo

ContrebassesGiulio Andrea Marignetti*Vieri PiazzesiValerio SilvettiRiccardo MazzoniMario Cano DiazFrancesco GiordanoClaudio PiroMichele BonfanteMattia Riva

Flûtes, piccolosSara Tenaglia*Viola Brambilla (piccolo)Tommaso Dionis (piccolo)

Hautbois, cor anglaisFrancesco Ciarmatori*Marco Ciampa*Linda Sarcuni (cor anglais)

ClarinettesMatteo Mastromarino*Edoardo Di Cicco*

Clarinette basseGaia Gaibazzi

BassonsMarco Bottet*Beatrice Baiocco*Fabio Valente

CorsStefano Fracchia*Remi FaggianiGiovanni MainentiGianpaolo Del Grosso TrompettesLuca Betti*Giorgio Baccifava*Francesco Ulivi Luca Pinaffo

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TrombonesSalvatore Veraldi*Nicola TerenziCosimo Iacoviello

Tuba, trombone contrebassePaolo Bartolomeo Bertorello

TimbalesSebastiano Girotto*

PercussionsPaolo GrillenzoniPaolo NocentiniSaverio Rufo

HarpesAnna Astesano*Andrea Solinas

OrgueMichelangelo Rossi

* Soliste

** Co-soliste

Remerciements à Costanza Bonelli et à Claudio Ottolini pour leur don à l’Orches tre en mémoire de Liliana Biolzi.

Partenaire de la Philharmonie de Paris

Le montant de la course est établi suivant indication du compteur et selon le tarif préfectoral en vigueur.

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« […] éclairant, intriguant, amusant, passionnant, rigoureux et original ‘reportage’ sur le travail de Riccardo Muti avec les musiciens pour parvenir au plus haut degré de l’expression musicale au sens le plus noble et large du terme. À bien des égards, cette riche liste d’adjectifs convient aussi parfaitement au chef d’orchestre : ce n’est en aucun cas un hasard si tous ceux qui travaillent avec lui rapportent régulièrement qu’un monde sémantique insoupçonné s’ouvre en grand derrière chaque note, chaque souffle, chaque accent, pause ou phrase […] » Magazine Amadeus (traduit de l’original italien)

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