Montecarlotimes n°25 mars 2015

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Tout en se promenant sur la Promenade des Anglais à Nice,quand le soleil se couche au delà des collines de St Laurent du Var, laissant ainsi arriver le bleu azur léger du ciel,on peut remarquer une étoile particulièrement brillante: Vé- nus.Si,par contre,on se tourne vers le Nord-Est, vers Cimiez, on peut en ad- mirer une autre: Elizabeth Vidal, qui,entourée de ses petits satel- lites (ses élèves), enseigne au Conservatoire de Nice la ma- gie du Chant: celui avec un C majuscule, que l’on écoute dans les théâtres et opéras du monde. C’est au sein de ce Conservatoire que se trouve le «centre d’art lyrique de la méditerranée» (CALM), dans lequel Elizabeth, entre plusieurs repré- sentations, apporte son immense expérience à de futures célébrités, afin qu’elles profitent de son trésor de technique vocale. Nous avons eu la chance de rencontrer Eli- zabeth Vidal et son époux, basse baryton, André Cognet, avant leur départ pour Moscou, où ils enseignent dans les classes des meilleurs élèves du Bolchoj. Directeur Ilio Masprone N°25 Mars 2015 1,00 € Web: www.montecarlotimes.com EDITORIAL La tempête entre la Russie et l’Ukraine bloque le jumelage avec Monaco? «Sans lumière, chacun reste dans sa nuit», un hommage aux Frères du cinéma La 68ème édition du Festival de Cannes s’inspire au passé MONACO. Le défi est presque sans précédent, le seul match officiel entre Monaco et Juventus remontant à il y a 17 ans. Dans la saison 97/98, les deux équipes ont joué contre pendant les demi-finales de la Ligue des Champions. A Monaco jouèrent deux footballeurs bien connus par les fans biancon- eri peu de temps après, puisque l’équipe des rouge et blanc comp- tait sur deux attaquants français, champions du monde en 1998 et en Europe en 2000, Thierry Henry et David Trezeguet. Le premier serait arrivé à Turin en 1999, jouant pour la Juventus pendant quelques mois, sans gloire particulière, tandis que, un an plus tard, l’autre aida à écrire une décennie de l’histoire de la Juventus, devenant, avec ses 171 buts en 320 matchs, le meilleur buteur étranger dans l’histoire de la Vieille Dame. Henry et Trezeguet. En attendant le défi qui aura lieu le 14 Avril, voilà l’historique 1998 au stade de Turin, alors appelé «Delle Alpi » et désormais «Juventus Stadium». Le 1er Avril 1998, devant plus de 50 000 fans, la MONACO. Le maintien de l’embargo décrété par la Rus- sie en réponse aux sanctions occidentales, concernant le drame en Ukraine, affecte sérieusement l’économie et le tourisme, à la fois en Russie et en Europe. Italie et France en sont spécialement touchées, notamment en ce qui concerne les produits agroali- mentaires, ainsi que d’autres importantes, sinon essentiels, pro- duits technologiques et structurels. La tempête entre la Russie et l’Ukraine a également affecté la Principauté, détériorant les relations sociales et le tourisme. Au cours de l’année 2014, les gouvernements monégasque et russe avaient décidé de consacrer à suivre pag. 3 a suivre pag. 2 Le SPORT et les GRIMALDI Vive Monaco, Vive le Sport! L’ETOILE QUI SCINTILLE SUR NICE et MOSCOU, s’appelle ELIZABETH VIDAL CHANTEUSE LYRIQUE CONNUE DU MONDE ENTIER par Ely GALLEANI - Suive à pag 26 par Ina ELLAG - Suive à pag 10 par Bruno BRESCHI - Suive à pag 14 NICE - SANREMO Шторм между Россией и Украи - ной блокирует совместные про - граммы с Княжеством Монако МОНАКО. На протяжении нескольких месяцев затяжное эмбарго стран ЕС в отношении России, вы- званное печальной ситуацией в Украине, поставило под угрозу экономику и европейский туризм. Италия и Франция серьёз- но ощутили всю остроту этого положения, в частности это ка- сается как поставок продовольствия, также и других важных, если не незаменимых, технологических и структурных секто- Après 17 ans, Monaco et Juventus s’affrontent dans le stade de la Principauté par Erika CANNOLETTA Reportage pag. 22 par Romano LUPI La Principauté de Monaco a été toujours l’emblème de tous les sports et la famille princière a depuis toujours participé à toute sorte de disciplines sportives. Depuis son plus jeune âge SAS le Prince Albert II a pratiqué le ski, le bobsleigh, l’aviron, la voile, le tennis, le squash, le foot- ball, l’automobilisme et la nata- tion. (Dans la photo la Princesse Charlene). Un Défi Historique Solar Impulse 2 : le Tour du Monde En présence de Son Altesse Sérénissime le Prince Albert II, le 10 février dernier à Monaco a été dévoilé au public , lors de son inaugura- tion, la base de contrôle qui servira de Quartier Général au projet Solar Impulse 2 : un tour du monde à l’énergie solaire.

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Magazine di cultura e spettacolo legato al Principato di Monaco

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Page 1: Montecarlotimes n°25 mars 2015

Tout en se promenant sur la Promenade des Anglais à Nice,quand le soleil se couche au delà des collines de St Laurent du Var, laissant ainsi arriver le bleu azur léger du ciel,on peut remarquer une étoile particulièrement brillante: Vé-nus.Si,par contre,on se tourne vers le Nord-Est, vers Cimiez, on peut en ad-mirer une autre: Elizabeth Vidal, qui,entourée de ses petits satel-lites (ses élèves), enseigne au Conservatoire de Nice la ma-gie du Chant: celui avec un C majuscule, que l’on écoute dans

les théâtres et opéras du monde. C’est au sein de ce Conservatoire que se trouve le «centre d’art lyrique de la méditerranée» (CALM), dans lequel Elizabeth, entre plusieurs repré-sentations, apporte son immense expérience à de futures célébrités, afin qu’elles profitent de son trésor de technique vocale. Nous avons eu

la chance de rencontrer Eli-zabeth Vidal et son époux, basse baryton, André Cognet, avant leur départ pour Moscou, où ils enseignent dans les classes des meilleurs élèves du Bolchoj.

Directeur Ilio Masprone N°25 Mars 2015 1,00 €Web: www.montecarlotimes.com

EDITORIAL

La tempête entre la Russie et l’Ukraine bloque le jumelage

avec Monaco?«Sans lumière, chacun restedans sa nuit»,un hommage aux Frères du cinémaLa 68ème édition du Festivalde Canness’inspire au passé

MONACO. Le défi est presque sans précédent, le seul match officiel entre Monaco et Juventus remontant à il y a 17 ans. Dans la saison 97/98, les deux équipes ont joué contre pendant les demi-finales de la Ligue des Champions. A Monaco jouèrent deux footballeurs bien connus par les fans biancon-eri peu de temps après, puisque l’équipe des rouge et blanc comp-tait sur deux attaquants français, champions du monde en 1998 et en Europe en 2000, Thierry Henry et David Trezeguet. Le premier serait arrivé à Turin en 1999, jouant pour la Juventus pendant quelques mois, sans gloire particulière, tandis que, un an plus tard, l’autre aida à écrire une décennie de l’histoire de la Juventus, devenant, avec ses 171 buts en 320 matchs, le meilleur buteur étranger dans l’histoire de la Vieille Dame. Henry et Trezeguet. En attendant le défi qui aura lieu le 14 Avril, voilà l’historique 1998 au stade de Turin, alors appelé «Delle Alpi » et désormais «Juventus Stadium». Le 1er Avril 1998, devant plus de 50 000 fans, la

MONACO. Le maintien de l’embargo décrété par la Rus-sie en réponse aux sanctions occidentales, concernant le drame en Ukraine, affecte sérieusement l’économie et le tourisme, à la fois en Russie et en Europe. Italie et France en sont spécialement touchées, notamment en ce qui concerne les produits agroali-mentaires, ainsi que d’autres importantes, sinon essentiels, pro-duits technologiques et structurels. La tempête entre la Russie et l’Ukraine a également affecté la Principauté, détériorant les relations sociales et le tourisme. Au cours de l’année 2014, les gouvernements monégasque et russe avaient décidé de consacrer

à suivre pag. 3

a suivre pag. 2

Le SPORT etles GRIMALDI

Vive Monaco, Vive le Sport!

L’ETOILE QUI SCINTILLE SUR NICEet MOSCOU, s’appelle

ELIZABETH VIDALCHANTEUSE LYRIQUE CONNUE

DU MONDE ENTIER

par Ely GALLEANI - Suive à pag 26 par Ina ELLAG - Suive à pag 10

par Bruno BRESCHI - Suive à pag 14

NICE - SANREMO

Шторм между Россией и Украи-ной блокирует совместные про-граммы с Княжеством Монако

МОНАКО. На протяжении нескольких месяцев затяжное эмбарго стран ЕС в отношении России, вы-званное печальной ситуацией в Украине, поставило под угрозу экономику и европейский туризм. Италия и Франция серьёз-но ощутили всю остроту этого положения, в частности это ка-сается как поставок продовольствия, также и других важных, если не незаменимых, технологических и структурных секто-

Après 17 ans, Monacoet Juventus s’affrontent dans

le stade de la Principautépar Erika CANNOLETTA

Reportage pag. 22

par Romano LUPI

La Principauté de Monaco a été toujours l’emblème de tous les sports et la famille princière a depuis toujours participé à toute sorte de disciplines sportives. Depuis son plus jeune âge SAS

le Prince Albert II a pratiqué le ski, le bobsleigh, l’aviron, la voile, le tennis, le squash, le foot-ball, l’automobilisme et la nata-tion. (Dans la photo la Princesse Charlene).

Un Défi HistoriqueSolar Impulse 2 :le Tour du Monde

En présence de Son Altesse Sérénissime le Prince Albert II, le 10 février dernier à Monaco a été dévoilé au public , lors de son inaugura-tion, la base de contrôle qui servira de Quartier Général au projet Solar Impulse 2 : un tour du monde à l’énergie solaire.

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Pag. 2 - N°24 Mars 2015 PRINCIPAUTE DE MONACODE LA PREMIERE PAGE

l’année 2105 à la Russie, coor-donnant et organisant toutes sortes d’initiatives. Alors que les grands événements d’inté-rêt général, tels que la grande Exposition de peintres russes au Grimaldi Forum, les ballets du Bolchoï et les concerts à l’occasion du 175ème anni-versaire de la naissance de Tchaïkovski, restent au pro-gramme, de nombreuses mee-tings et initiatives culturelles ont été supprimées. En fait, le retour en Russie de nom-breux personnages, essen-tiels pour l’organisation et le déroulement des événements, a affecté le jumelage. Certes, c’est une période sombre pour les Russes qui souhaitaient se déplacer dans nos endroits les plus beaux et prestigieux en Côte d’Azur, Principauté de Monaco e Italienne. Ceux qui voulaient acheter un im-meuble, ceux qui voulaient fonder une entreprise, ceux qui avaient l’intention de rési-der dans nos agréables régions, ont été contraints d’y renon-cer, perdant parfois les avances versées, parce que la Russie défend tout transfert d’argent à l’étranger. Même voyager de l’Est à l’Ouest de l’Europe devient problématique, car les touristes ne peuvent pas ap-porter que de petites quantités, établies par le gouvernement russe, de leur monnaie, le rouble, pour être changée en Euros. Les traveller’s chèques, les cartes de crédit, les cartes bleues, tout est soumis à de sévères contrôles, sanctions et pénalités inimaginables dans l’UE, où la circulation de l’argent est depuis longtemps autorisée. Les restrictions qui créeront un arrêt évidemment important du tourisme russe, ne sont pas les seules. Des «rai-sons d’Etat» impénétrables empêchent la circulation des nouvelles, bloquant la liberté

de presse. Ce fait arriéré est malheureusement commun à tout système dictatorial. Evi-demment, notre décision de nous aligner avec l’»Année de la Russie 2015» déclarée par Monaco, n’a plus aucun sens. Malheureusement, le fiévreux travail commencé en 2014 pour publier les numéros de janvier et février du Montecar-loTimes, largement traduits en russe et distribués g r a t u i t e -ment aussi à Moscou (et en train d’être dis-tribués à Saint-Pé-tersbourg), s’est révé-lée presque complète-ment inu-tile. Nos partenaires moscovites nous ont conse i l l é d’arrêter la distri-bution, du m o m e n t que le pays a d’autres problèmes plus graves à surmonter, que celui de contrôler notre production littéraire. Dans l’attente que les autorités du Kremlin débloquent cette res-triction, l’envoi des MonteCar-loTimes pour être imprimer en Russie est donc suspendu. Nous venons de dire que notre travail a été «presque complè-tement inutile». Ce «presque» signifie que l’initiative a été évaluée par d’influents membres de la société à Mos-cou comme un signe de bon augure pour les relations entre la Russie et la Principauté de Monaco. En fait, les meilleurs

hôtels, les grandes banques et les grandes entreprises ont dis-tribué bien volontiers les deux belles éditions du journal, à la satisfaction des autorités insti-tutionnelles. En particulier, les agences de tourisme à Moscou en étaient contentes, parce que les journaux ont été bien accueillis et suivis avec grand intérêt par les russes voulant visiter nos zones touristiques. Nous avons donc arrêté la pa-

rution en russe du MTC, en es-pérant surtout que la drama-tique querelle entre la Russie et l’Ukraine puisse trouver une solution rapide. Il est en fait terrible de penser que près de notre Occident il y a des per-sonnes innocentes, asservies à une dictature politique non seulement aveugle et sourde, mais indifférente à la souf-france du «capital humain» impliqué dans le conflit.

Ilio MASPRONE

ров. Шторм между Россией и Украиной повлиял даже на Княжество, ухудшились, хоть и в меньшей степени соци-альные отношения и конечно туризм. В 2014 году прави-тельство Монако приняло

решение посвятить 2015 год Россие,

координируя и

организуя все виды инициа-тив. В то время как основные события, представляющие общий интерес, как Боль-шая Выставка, посвящённая великим русским художни-кам в Гримальди Форум, балеты Большого Театра и других концертов, например по случаю 175-летия от дня рождения Чайковского, по-прежнему планируются, но большая часть культурных инициатив были отменены. Возвращение в Россию мно-гих людей, необходимых для организации и осуществле-

ния мероприятий, вызвало некоторую незаинтересован-ность в совместных с Росси-ей программах.Конечно, это черный пери-од для россиян, желающих поселиться в наших самых красивых и престижных ме-стах на Лазурном берегу, в Княжестве или близлежа-щей Лигурийской Ривьере. Те, кто хотел купить недви-жимость, или хотел начать свой бизнес, и даже те, кто имел намерение полностью переехать, вынужден был от-казаться, порой теряя даже залог, так как из России уже невозможно перечислить средства за рубеж. Даже обычная поездка в Запад-ную Европу с Востока стала проблематичной, потому что туристы могут перевозить только небольшое количе-ство средств, установленное российским правительством. Будь то наличные, чеки, или кредитные карты, все это под очень строгим контролем в сопровождении санкций и штрафов. Невообразимые условия для ЕС, где денеж-ное обращение является свободным уже на протяже-нии долгого времени. Все эти ограничения естественно по-влияют на отток туризма, по воле неисповедимых «при-чин Государства», но в тоже время постепенно закрыва-ются связи между Востоком и Западом, препятствуя сво-бодной прессе и распростра-нению новостей.Этот факт, который приводит к наиболее мрачным и ста-рым методам, к сожалению, характерен для любой дикта-торской системы, замкнутой в своих убеждениях. По этому очевидно, что наш проект, ко-торый был объявлен как «Год России 2015», потерпел крах. Лихорадочные работы кото-рые начались в 2014 году что бы вовремя выпустить все журналы MontecarloTimes в январе и феврале, в ос-новном, переведенные на

русский язык для бесплат-ного распространения в Мо-скве ( а так же были мысли и о продлении инициативы в Санкт-Петербурге), оказа-лись к сожалению, почти пол-ностью бесполезными. Стоп поступил из Москвы, которая временно установила запрет на поставку прессы, тонко намекая, что страна имеет и другие, более серьезные про-блемы, чем наше местное издательство. В связи с этим поставка MonteCarloTimes в Россию на данный момент приостановлена, в ожида-нии власти Кремля снять это ограничение. Мы сказали, что наша работа была «почти полностью бесполезна.»Это «почти» состоит в том, что инициатива в целом и два успешных издательства, бы-ли оценены влиятельными членами московского обще-ства, в знак хорошего пред-знаменования для отноше-ний между Россией и Княже-ством Монако. В самом деле, лучшие отели, крупные банки и крупные предприятия рас-пространяли журналы очень охотно, к удовлетворению ин-ституциональных органов. В частности, мы были доволь-ны туристическими офисами в Москве, потому что иници-атива приветствовалась и с большим интересом со сто-роны Российской номенкла-туры, готовой посетить наши туристические районы. Все остановились, поэтому, все отложено до лучших времен, надеясь, что, прежде всего, плачевный конфликт между Россией и Украиной скоро закончится. И на самом де-ле страшно подумать, что у дверей в Европу происходят такие драмы, такое горе мир-ных жителей, возрастающее число невинных смертей, под давлением политической диктатуры, не только слепой и глухой, но и равнодушной к страданиям “человеческого капитала” поставленного на кон.

La tempête entre la Russie et l’Ukraine bloque le jumelage avec Monaco?

Шторм между Россией и Украиной блокирует совмест-ные программы с Княжеством Монако

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N°24 Mars 2015 - Pag. 3PRINCIPAUTE DE MONACO

Carissimo Niccolò,invece che elogiarti su questo giornale in un semplice articolo, ho scelto di scriverti questa breve Lettera Aperta. L’occasione mi è data dalle prossime elezioni del Com.it.es che, dopo due rinvii, avranno luogo questo 17 aprile, ma tanto altro voglio dire e ricor-dare a proposito della profonda amicizia e stima che provo per te personalmente , per il grande lavoro che hai svolto in qualità di presidente del Comitato degli Italiani all’estero nel Principato di Monaco, per il prestigio e per la crescita socio-culturale che hai procurato alla Comunità Italiana presente nel territorio durante più di vent’anni dal tuo primo mandato. In tanti ti hanno dimostrato affetto e riconoscenza, ricambiando la tua continua di-sponibilità al dialogo, un’arma vincente grazie alla quale hai superato anche gli inevitabili

momenti difficili. In quanto a me, non potrò mai dimentica-re il nostro primo incontro con il rimpianto amico e collega giornalista Roberto Biasiol che aveva organizzato una serata in onore della tua recente nomina a Presidente del Com.it.es, man-sione che ereditavi da un’ottima persona, l’Ingegner Turello. Fu durante quella piacevole cena toscana, presso la trattoria “La Vecchia Firenze” gestita da un comune amico, il tenore Massimo La Guardia, che tu mi lanciasti la sfida di realizzare un giornale da dedicare agli italiani di Mo-naco, assicurandomi che la tua Presidenza avrebbe salutato con grande soddisfazione quell’ine-dita iniziativa editoriale. Quella stessa sera ne inventammo il ti-tolo, in breve l’idea prese corpo e poco tempo dopo festeggiammo insieme la nascita del giornale, allora un mensile gratuito di so-

le quattro paginette, aumentate via via in numero e contenuti. Oggi “Il Foglio Italiano” è un magazine “Life style” di lusso in due lingue, italiano e inglese, e distribuito in abbonamento in dieci capitali europee. Dal 2012 è edito in sei numeri con 8000 copie ogni uscita, accomunati ad un’altra mia importante iniziati-va, l’attuale mensile “MonteCar-loTimes”. Le 4000 copie di MCT, tabloid in italiano e francese, sono invece distribuite gratuita-mente, oltre che nel Principato, in Costa azzurra e Riviera di Po-nente, e posso dire che riportano lo stesso grande successo di quelle del fratello patinato. Oggi, come direttore responsabile di MCT,

chiedo ai nostri tantissimi lettori italiani , aventi

diritto al voto, di volgere la loro attenzione alle prossime elezio-ni del Com.it.es. perchè io spero vivamente che prevalga il buon senso con il rinnovo del tuo inca-rico a Presidente; un “ufficio” che non sono il solo a ritenere che ti spetti “di diritto”. Anche se capia-mo la fatica e la stanchezza che una tale carica comporta, siamo in tanti a ritenerti non solo “non pensionabile” ma indispensabile a reggere ancora per molto tempo le sorti della Comunità Italiana, continuando a creare iniziative utili e significative. Un passa-to onorevole serve a costruire il futuro e a migliorare la nostra immagine in questo Paese perché la Comunità italiana che vive,

lavora e produce ricchezza eco-nomica e culturale deve sì com-portarsi da ospite ma come tale deve essere rispettato. Durante la tua presidenza, le autorità locali italiane e monegasche, e con loro il “Palazzo” in particolare, non hanno mancato il sostegno al tuo nobile nome, garante di profes-sionalità, concretezza, umiltà e serietà al tempo stesso, che sono tra le tue doti naturali, insieme alla tua classe innata, soprat-

tutto nei rapporti umani che hai sempre saputo tenere. La tua co-stante difesa a favore di quella parte migliore dell’italianità che sta dentro di noi e che sta dentro di te, caro Niccolò, fa sì che tutti gli italiani seriamente coinvolti in un comune progetto di miglio-ramento credano e sperino in te. Prego quindi i “grandi elettori” di ricordare che sei stato un Pre-sidente attento e scrupoloso, forte e determinato nelle scelte comuni e nell’interesse degli italiani re-sidenti nel principato. Nella mia qualità di giornalista non opinio-nista, ma attento osservatore dei fatti italo-monegaschi, concludo affermando che, poiché non s’in-travvede nel Principato un solo personaggio in grado di emu-larti, la ragione suggerisce di re-stituirti alla guida del Comitato che rappresenta tutti gli italiani a Monaco.Con la stima e l’amicizia di sempre,

Ilio

Lettera Apertaal Presidente uscente del Com.It.Es., il Conte Niccolò Caissotti di Chiusano

Il Conte Niccolò Caissotti di Chiusano con l’attrice Monica Bellucci, con il cantante napo-letano Peppino Di Capri, con Marcello Lippi ex allenatore della Nazionale, nel corso di tre edizioni del Premio Foglio d’Oro Professionalità Italiana nel Mondo.

ACTUALITE

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Pag. 4 - N°24 Mars 2015 PRINCIPAUTE DE MONACO

Le mois dernier a été signé l’Accord en matière d’échange d’informations sur le plan fiscal entre l’Italie et la Principauté de Monaco, qui met fin au secret bancaire dans le pays étranger, comme avec la Suisse et le Lich-tenstein. Un Protocole en ma-tière de «demande de groupe» a également été signé. L’accord permettra de développer la coo-pération administrative entre les deux Pays et donc de renforcer la lutte contre la fraude fiscale internationale. Les signataires de l’Accord sont, pour l’Italie, l’Ambassadeur d’Italie en Prin-cipauté de Monaco, Mr. Anto-nio Morabito et pour Monaco, le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, Mr. Gilles Tonelli. Ont participé à la céré-monie le Ministre monégasque des Finances et de l’Economie Jean Castellini, le Directeur des Finances Thierry Orsini et, en représentation de l’Administra-tion fiscale italienne le Lieute-nant-Colonel Pietro Bollettieri. L’Accord est basé sur le modèle OCSE du Tax Information Ex-change Agreement (TIEA) et permet l’échange d’informations à la demande. L’Etat à qui sont demandées les informations ne peut refuser de fournir à l’Etat demandeur la collaboration administrative par manque d’in-térêt propre en matière fiscale, ni opposer le secret bancaire. Le Protocole qui discipline les demandes de groupe permet-tra de présenter des demandes en relation à des catégories de comportement qui font présu-mer l’intention des contribuables de dissimuler au fisc italien des patrimoines/activités détenus ir-régulièrement en Principauté de Monaco. L’Accord sur l’échange d’informations et le Protocole prennent leur effet dès la ratifi-cation de la part des Parlements des Pays respectifs, et pourront concerner des éléments déjà existant à la date de la signature de l’Accord. Par la signature, la Principauté est considérée aux fins de la Voluntary Disclosure un Pays «non black list», ce

qui permettra aux ressortissants italiens qui détiennent de façon illégale des patrimoines/activités à Monaco d’accéder à la procé-dure de régularisation aux condi-tions plus avantageuses prévues par la loi (paiement en entier des impôts dus et sanctions réduites). En même temps que l’Accord et le Protocole, a égale-ment été signée une Déclaration conjointe de caractère politique, par laquelle les deux Pays confir-ment l’engagement réciproque à appliquer l’échange automa-tique d’informations sur la base du standard global Ocse, dans le respect des délais décidés au niveau international. Dès l’en-trée en vigueur de l’Accord et du Protocole, l’Italie exclura la Prin-

cipauté de Monaco de la «black list» basée exclusivement sur le critère de l’échange d’informa-tions et relative à l’exonération de frais et dépens et inclura Monaco dans la «white list» des Pays qui appliquent l’échange d’informations.

Ezio Greggioet son accordavec les autoritésfiscales italiennesNon soumis à double imposi-tion, conformément au droit international, les professionnels étrangers qui vivent et travaillent en Italie, y compris les artistes, sont tenus à payer les impôts sur les revenus au Fisc Italien. De même, ceux qui vivent et tra-vaillent à Monaco, si imposable, auraient à payer dans la Prin-cipauté. Quant à Ezio Greggio, il a signé un accord avec le fisc Italien pour ses activités dans la période 2001-2010, alors qu’il vivait à Monte-Carlo. Dès qu’il est retourné en Italie en 2011, l’acteur a fait sa déclara-tion fiscale annuelle en Italie. L’accord conclu à Milan avec le fisc concerne un différend du présentateur de l’émission ita-lienne «Striscia la Notizia» dans le paiement d’impôts au cours de sa période de résidence dans la Principauté de Monaco. La sienne n’étant pas un cas de rési-dence fictive, comme celle de nombreuses personnalités, (Va-lentino Rossi par exemple a payé l’imposable sur 60 millions de revenus) mais de résidence phy-sique réelle à Monaco, la compa-gnie irlandaise s’occupant de ses droits d’image a pris en charge les impôts échus et impayés à cause d’une «erreur d’interprétation» de la loi. La plainte du fisc italien concernait le payement d’impôts sur le montant collecté par la

société irlandaise, c’est-à-dire la retenue d’impôt de 30% de la redevance, une somme impayée par la compagnie irlandaise. La Société Irlandaise a donc payé tous les frais liés à la vérifica-tion fiscale, closant l’affaire. Mr. Greggio n’est pas le seul à avoir trébuché dans les mailles des autorités fiscales italiennes. La liste des acteurs, chanteurs, ath-lètes et personnages célèbres est longue. Parfois, ils ont dû payer des sommes énormes, d’autres fois ils ont dû payer une amende consistante, en tout cas ils ont eu la honte de voir leur photo dans la presse. En Janvier 2014, Tiziano Ferro a été reconnu fraudeur avec 3 millions d’euros pour sa résidence fictive en Grande-Bre-tagne, et en Avril le Fisc a fermé la maison de Gianna Nannini en Toscane, pour fraude d’environ 4 millions d’euros. Parmi les cas les plus graves de ces der-nières années, en 1982 Sophia Loren fut condamnée à 17 jours de prison (la fraude a été rejetée récemment), en 2010 le footbal-leur Maradona dut consigner sa boucle d’oreille de diamants, et en 2000 la résidence fictive à Monaco de Luciano Pavarotti lui coûta 25 milliards de lires.

Il mese scorso è stato firma-to a Monaco l’accordo in materia di scambio di informazioni ai fini fiscali tra l’Italia e il Principa-to di Monaco. Un comunicato del Tesoro dà notizia dell’intesa che, analogamente a quanto già avvenuto con la Svizzera ed il Liechtenstein, pone fine al se-greto bancario nello Stato estero. Tra l’altro, aggiunge la nota, è

stato firmato un Protocollo in materia di “richieste di gruppo”. Il patto consentirà di sviluppare la cooperazione amministrativa tra i due Paesi e quindi di raf-forzare il contrasto all’evasione fiscale transnazionale. Firmatari dell’importante accordo sono, per l’Italia l’Ambasciatore d’Italia nel Principato di Monaco, Anto-nio Morabito, e per Monaco il Mi-nistro per gli Affari Esteri e della Cooperazione Gilles Tonelli. Alla cerimonia hanno preso parte il Ministro per le Finanze ed Econo-mia monegasca Jean Castellini, il Direttore delle Finanze Thier-ry Orsini e, in rappresentanza dell’Amministrazione fiscale ita-liana, il Tenente colonnello Pietro Bollettieri. L’accordo è basato sul modello OCSE di Tax Informa-tion Exchange Agreement (TIEA) e consente lo scambio di informa-zioni su richiesta. Lo Stato a cui sono richieste le informazioni non può rifiutarsi di fornire allo Sta-to richiedente la collaborazione amministrativa per mancanza di interesse ai propri fini fiscali, né può opporre il segreto banca-rio. Il Protocollo che disciplina le richieste di gruppo consentirà di presentare richieste in relazio-ne a categorie di comportamenti che fanno presumere l’intenzione dei contribuenti di nascondere al fisco italiano patrimoni/attività detenute irregolarmente nel Prin-cipato di Monaco. L’accordo sullo scambio di informazioni e il proto-collo troverà applicazione dopo la ratifica da parte dei Parlamenti dei rispettivi Paesi, e potrà riguar-dare elementi in essere alla data della sottoscrizione dell’accordo. Con la firma, il Principato viene considerato ai fini della Volunta-ry Disclosure un Paese ‘non black list’, circostanza che consentirà ai cittadini italiani che detengono in maniera illegale patrimoni/at-tività a Monaco di accedere alla procedura di regolarizzazione alle condizioni più favorevoli previste dalla legge (pagamento per inte-ro delle imposte dovute e sanzioni ridotte). Insieme all’accordo e al protocollo è stata infine firmata anche una dichiarazione con-giunta di carattere politico, con la quale i due Paesi confermano

il reciproco impegno ad applicare lo scambio automatico di infor-mazioni sulla base dello standard globale Ocse, nel rispetto della tempistica concordata a livello in-ternazionale. L’Italia, subito dopo l’entrata in vigore dell’accordo e del protocollo, eliminerà il Princi-pato di Monaco dalla “black list, basata esclusivamente sul criterio dello scambio di informazioni e

relativa alla deducibilità di costi e spese, ed includerà Monaco nel-la “white list” dei Paesi che effet-tuano lo scambio di informazioni.

Il caso Ezio Greggio: pace col fisco italianoNon sottoposti alla doppia tas-sazione secondo la legislazione internazionale, i professionisti stranieri che risiedono e lavorano in Italia, artisti compresi, devono pagare le tasse nel Belpaese. E al-lo stesso modo, coloro che risiedo-no e lavorano a Monaco, qualora tassabili, le dovrebbero pagare nel Principato. Ora lo sa anche Ezio Greggio, che ha fatto pace con il fisco per la sua attività nel periodo 2001-2010, mentre era residente a Monte Carlo. Rientrato stabil-mente in Italia, è ormai dal 2011 che l’attore fa la sua dichiarazio-ne in Italia. L’accordo raggiunto a Milano con l’Agenzia delle En-trate riguarda una contestazione che era stata fatta negli anni passati al volto di “Striscia la No-tizia” per i versamenti d’imposta dovuti durante il periodo di resi-denza nel Principato di Monaco. Non trattandosi però di un caso di residenza fittizia, caso in cui sono incappati molti Vip, come Valentino Rossi e il suo accordo milionario dopo una contestazio-ne per 60 milioni di imponibile non dichiarato, ma di effettiva residenza fisica e fiscale da parte di Ezio Greggio dal 2001 al 2010 a Monaco, a farsi carico degli arretrati, imposte dovute e non pagate per un ‘errore interpretati-vo’ è stata la società irlandese che gestiva i suoi diritti d’immagine. Secondo l’agenzia delle Entrate, durante il periodo oggetto della contestazione l’attore non avrebbe versato tributi su quanto incassato dalla suddetta società irlandese. In base alla normativa tributaria italiana, infatti, avrebbe dovuto versare una ritenuta pari al 30% del compenso. L’adempimento sarebbe spettato alla società ir-landese che però, per quella che è stata definita una questione inter-pretativa, non ha eseguito le trat-tenute e i versamenti. Società che ora, pur di chiudere la vicenda, si è accollata tutti gli oneri connessi alla verifica fiscale. Greggio non è certo l’unico ad essere incappato nelle maglie del fisco italiano. La lista di attori, cantanti, sportivi e personaggi a vario titolo famosi è lunga. A volte hanno sanato bu-chi milionari, altre volte se la sono cavata con una sostanziosa multa e con l’onta di vedere la propria foto sul giornale per meriti tutt’al-tro che artistici.Nel solo 2014, a gennaio è tocca-to a Tiziano Ferro, riconosciuto evasore con 3 milioni di euro per la residenza fittizia in Gran Breta-gna, e Gianna Nannini, finita nei guai con il fisco, che ad aprile ha posto i sigilli alla sua villa sulle colline toscane, per un’evasione di circa 4 milioni di euro. Tra i casi più eclatanti degli ultimi anni, i 17 giorni di carcere di Sofia Lo-ren, che fu poi assolta 31 anni dopo, il famoso orecchino di dia-manti sequestrato a Maradona e il contenzioso di Luciano Pava-rotti riguardante la sua residenza fittizia a Monaco, concluso sbor-sando 25 miliardi di lire all’am-ministrazione fiscale.

Sara PIANTONI

ACTUALITE

Monaco, fin des privilèges fiscaux pour les

patrimoines Italiens illégaux

MONACO:addio ai privilegi fiscali peri patrimoni italiani illegali

M. Ezio Greggio, artiste italienne.

Page 5: Montecarlotimes n°25 mars 2015

Viaggio musicale crossover da Monteverdi a Morricone

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Page 6: Montecarlotimes n°25 mars 2015

Pag. 6 - N°24 Mars 2015 PRINCIPAUTE DE MONACO

SAM SMITHEN CONCERT AU GRIMALDI FORUM

Calendrier rempli de nouveaux événements et concerts au Gri-maldi Forum à Monaco, avec un panel comptant de nombreux spec-tacles de grands artistes. Parmi les nombreuses performances, Samuel Frederick Smith, mieux connu comme Sam Smith, est certainement le plus attendu pour le 26 Juin prochain. Le chanteur britannique, grande promesse de l’année selon le Brits Critics’ Choice Award 2014, a esca-ladé le hit-parade des ventes à travers le monde en vendant 101.000 exemplaires en seulement une semaine, dépassant ainsi le record jusque-là invaincu des Cold Play. Ayant collecté les récompenses le plus élevées sur de nombreux podiums grâce à son single «Reste avec moi», Sam Smith est maintenant considéré comme le plus grand artiste britannique de ces dernières années. Il a atteint le zénith du succès de partout à travers le monde, avec le public des salles et des théâtres enthousiaste, lors de sa dernière tournée en Amérique du Nord et au Royaume-Uni. En Janvier dernier, les billets pour son concert au Madison Square Garden à New York ont été revendus en moins d’une demi-heure. Après avoir remporté quatre Grammy Awards, il a entamé sa nouvelle tournée. La Salle des Princes du Grimaldi Forum Monaco accueillera le chanteur non seulement pour satisfaire les Monégasques mais certainement un plus large public, qui viendra l’écouter de la Côte d’Azur et de la Riviera Italienne.Grimaldi Forum Monaco – 26 giugno 2015

Maria Sole FERRERO

Voici le timbre-

poste des jume-

aux des Princes

Charlène et Albert

II de Monaco MONACO. Le timbre-

poste qui accueille la nais-sance des jumeaux Jacques et Gabriella, fils de Charlène et Albert II de Monaco, a été officiellement présenté aux Monégasques. Il sera en vente à partir du 27 Avril au bureau des Émissions de Timbres-Poste, au Musée des Timbres et des Mon-naies, à la gare, au guichet postal de la Principauté, au Musée de la Poste et au Carré à Paris. La valeur du timbre-poste est de 4 € (2 + 2). Pour la Principauté, la naissance des deux héritiers a été l’événement le plus important en 2014. Il ne fut

pas salué par les 101 tradi-tionnels coups de canon qui célèbrent habituellement la naissance d’un prince héri-tier, et par le 21 d’une prin-cesse de la Couronne, mais ils furent quarante-deux, vingt et un pour chaque en-fant. SAS le Prince Albert II a unis ses enfants dans ce timbre-poste, comme il a accueilli la naissance de ses deux bébés sans distinc-tion de sexe, tandis que les cloches de l’église et des sirènes de navires sonnaient durant quinze minutes. Avec ce timbre, l’heureux papa souhaite partager son bon-heur avec les Monégasques et plus largement avec tous les résidents du pays, unis dans une même commu-nauté de sentiments autour

la famille princière, qui remercie Dieu de ce grand bonheur. De toute époque, les Monégasques partagent les joies et les peines de leur famille princière car ils appartiennent à une même communauté de destin. La continuité de la dynastie Grimaldi, remarquée par ce beau timbre-poste, assure l’avenir du bonheur de cha-cun en préservant l’indépen-dance du pays, sa souverai-neté et la protection de ses privilèges ancestraux.

Ecco il francobollo dei gemellinidei PrincipiCharlene

e Alberto II°di Monaco

E’ stato presentato uffi-cialmente ai monegaschi il fran-cobollo che saluta la nascita dei gemellini Jacques e Gabriella, figli di Charlene e Alberto II° di Monaco. Sarà in vendita dal 27 aprile presso l’ufficio des Emissions de Timbres-Poste, al Musée des Timbres et des Mon-naies, alla stazione ferroviaria, alla biglietteria filatelica del Principato, al Musée de la Poste e al Carré a Parigi. Il valore del francobollo è di 4€ (2+2). Per il Principato, la nascita dei due eredi è stato l’evento più impor-tante di tutto il 2014, salutato non, dai tradizionali 101 col-pi di cannone che festeggiano di solito la nascita di un prin-cipe ereditario, e i 21 di una principessa ereditaria, ma da quarantadue, ventuno per ogni bambino. Come li ha uniti nel francobollo, Alberto II scelse di salutare la nascita dei suoi due bebè senza fare distinzioni di sesso, mentre le campane delle chiese e le sirene delle navi suo-navano per quindici minuti di seguito. Con questo francobollo l’orgoglioso papà condivide la sua gioia con i monegaschi e più in generale con tutti i residenti del paese, in una comunanza di sentimenti con la famiglia re-ale, che ha reso solennemente grazie a Dio per il felice even-to. La continuità della dinastia Grimaldi oggi assicura il futuro di ciascuno, la soddisfazione di preservare l’indipendenza del paese, la sovranità e la protezio-ne dei suoi privilegi ancestrali.

VICTORIA BONYAfor

ACTUALITE

Page 7: Montecarlotimes n°25 mars 2015

N°24 Mars 2015 - Pag. 7PRINCIPAUTE DE MONACO

Le 18 Février dernier, la petite ville d’Alba, en Piémont, a dit adieu à l’un de ses plus illustres citoyens, M. Michele Ferrero. Poursuivant les valeurs les plus nobles de l’éthique des affaires au sein de son entre-prise, le patriarche de la famille Ferrero a toujours pensé qu’il l’avait fondé pour ses proches, non seulement pour lui-même. Effectivement, les travailleurs de l’usine Piémontaise ne l’ap-pelaient pas «Padrun», mais simplement «Monsù Michele» (pas Maître mais simplement Monsieur Michele). Au passage du cercueil porté tour à tour par des ouvriers et des employés de Ferrero, l’émotion était palpable. Des milliers de personnes se sont rassemblées sur la place en face de la cathédrale, à honorer dans un applaudissement sans fin l’un des plus brillants entrepreneurs italien. Pour la deuxième fois en quelques années, la ville d’Alba a participé à la douleur de la famille: en 2011, un destin cruel avait pris le fils aîné Pietro, pré-maturément péri au cours d’une mission humanitaire en Afrique du Sud. Depuis une décennie déjà, Pietro suivait les traces de son père, dirigeant avec lui et son jeune frère Giovanni la Société. Les deux jeunes hommes res-pectaient pleinement le logo de la Fondation du Groupe, «Tra-vailler, créer, donner». Créé par «Monsù Michele» en 1983, la Fondation prend soin des an-ciens employés et favorise des projets spécialement conçus pour améliorer les conditions de vie des zones défavorisées de la terre. Depuis plus de trois décen-nies, Mme Maria Franca Ferrero préside et dirige la Fondation avec beaucoup de zèle et de pas-sion. En Octobre dernier, j’étais en train de visiter la 84ème Foire internationale de la prestigieuse truffe blanche d’Alba, lorsque j’ai rencontré par hasard la très aimable Mme Maria Franca. Etant au courant de la grave maladie de son mari, avec beau-coup de regret j’ai entrevu une triste prémonition dans les yeux de cette dame exquise. Pour-tant, comme toujours, elle faisait face aux coups du destin et aux moments difficiles avec sa classe innée. Sa force de caractère va certainement aider son fils Gio-vanni, au sommet du Groupe comme le seul AD et maintenant également président de la Socié-té Ferrero, après que son père est décédé. Est-ce que la troisième industrie du chocolat dans le monde va résister aux flatteries des multinationales? Depuis longtemps, certains voudraient acheter la griffe e ses nombreux produits, connus et aimés dans le monde entier. Les actuels ges-tionnaires et les travailleurs pen-sent que Ferrero jr. sera en me-sure à dire non aux ventes et aux acquisitions à l’étranger, en ces temps difficiles qui sont témoins de la fragilité des marchés et de la «nouvelle économie». Par

conséquent, rien de substantiel est prévu dans la gestion et dans les perspectives de la Société, qui a montré la valeur de la stabi-lité familiale. Les enseignements et les principes de Pietro senior, fondateur de la Société, ont cer-tainement calé sur le comporte-ment du jeune Michele, et sur son avenir comme «entrepreneur pauvre d’une société riche», une devise profondément enracinée dans la famille Ferrero. Le talent de Michele en tant que business-man s’était bientôt avéré quand, autour de l’an 1949, il avait inventé pour la crème de noi-sette produite par Ferrero le nom qui allait devenir célèbre dans le monde, Nutella. A l’usine, il suivait chaque étape des diffé-rentes productions, demandant à ses ouvriers et à ses employés son même engagement dans la ponctualité et dans l’ordre. Très efficace en marketing, il aimait visiter avec ses plus proches collaborateurs les grands maga-sins, leur apprenant à bien posi-tionner chaque produit. «Monsù Michele» avait un instinct in-faillible pour attirer les clients au bon moment, avec le bon slogan, et avec l’emballage parfait. Il savait aussi comment enseigner et transmettre, avec conviction et grâce, son savoir-faire et son expertise. Après avoir visité l’usine à Alba, je peux témoigner de son comportement communi-catif envers les travailleurs, qu’il connaissait par leur nom et pré-nom. Son sourire affable a char-mé non seulement ses ouvrières et ses employées, qui l’adoraient, mais aussi les représentants du syndicat interne. Ils ont partagé un respect mutuel, comme il était

en mesure de résoudre même les problèmes les plus troublants. Michele Ferrero était un entre-preneur visionnaire, toujours attentif à communiquer et prêt à comprendre, un grand exemple pour le monde de l’industrie. Nous devrions tous être inspi-rés par l’humilité, l’humanité et le génie sans présomption avec lesquels Michele Ferrero a bâti le domaine industriel qui honore l’Italie. Cher «Monsù Michele», en ces temps où le matérialisme et la corruption malheureuse-ment prévalent, il serait impor-tant que tous les puissants de ce monde s’engagent à suivre votre noble et sage exemple.

Addio, “Monsù Michele”

Il 18 febbraio scorso tut-ta Alba, cittadina delle Langhe in Piemonte, rendeva l’ultimo, commosso saluto al suo illustre concittadino, Michele Ferrero. Il patriarca della Famiglia Ferrero era non solo il geniale industriale che con i suoi prodotti aveva da-to lustro all’Italia, rendendo più dolce la vita di milioni di grandi e piccini, ma era un uomo che portava avanti i più nobili valori dell’etica imprenditoriale. Del-la grande Azienda piemontese, quell’uomo straordinario non era il “Padrun”, ma semplicemente “Monsù Michele”, non il Padro-ne ma per tutti il Signor Michele. D’altronde, lui s’identificava con la fabbrica, e non ne approfittava.

Al passaggio della bara portata a spalla a turno da operai e impie-gati della Ferrero con le lacrime agli occhi, era tangibile la com-mozione delle migliaia di persone riunite nella piazza di fronte al Duomo in un interminabile ap-plauso, in onore di un grande Ita-liano nel Mondo. Per la seconda volta in pochi anni la gente par-tecipava al cordoglio della fami-glia: nel 2011, un crudele destino si era portato via il primogenito Pietro, perito prematuramente durante una missione umanitaria in Sudafrica, il quale seguiva da una decina di anni le orme del padre, amministrando magistral-mente l’Azienda insieme a lui e al fratello minore Giovanni. I due giovani, ed ora l’erede rimasto continua nell’opera, erano inol-tre entrambi fedeli al logo della Fondazione del Gruppo, “Lavo-rare, creare, donare”. Creata da “Monsù Michele” nel 1983, la Fondazione che si occupa degli ex dipendenti, promuove varie iniziative ed è impegnata a mi-gliorare le condizioni di vita delle zone meno favorite della terra, è presieduta dalla Signora Maria Franca, che la guida da più di trent’anni con grande passione. Lo scorso ottobre, in occasione dell’84a Fiera Internazionale del pregiatissimo Tartufo Bianco di Alba, un’altra gloria della citta-dina delle Langhe, avevo incon-trato la sempre gentile ed affabile Signora Maria Franca. Essendo al corrente della grave malattia del marito, avevo con dispiace-re notato negli occhi di quella squisita Signora un triste, fatale presentimento. Ciò nonostante, la sostenevano e la sostengono la sua classe innata, la capacità di

far fronte ai colpi del destino e ai tempi difficili e la sua forza di ca-rattere, che è certamente di aiuto a Giovanni, rimasto solo al vertice del Gruppo come unico AD dopo la morte di Pietro, ed ora anche come Presidente della Ferrero dopo la morte del padre. La terza industria del cioccolato al mondo resisterà alle lusinghe delle multi-nazionali che da tempo vorrebbero mettere le mani su quel nome e sui suoi tanti prodotti ovunque tanto amati e conosciuti? Per ora, dopo la scomparsa di Michele Ferre-ro nulla di sostanziale è previsto nella gestione e nelle prospettive della grande Azienda, che ha di-mostrato quanto grande sia il va-lore della solidità famigliare. La convinzione di chi è rimasto, insie-me alle maestranze tutte, è che la Ferrero non cederà alle intenzioni di un mercato spavaldo e pronto a scavalcare montagne pur di rag-giungere il suo scopo. La Ferrero saprà andare avanti e crescere co-me voleva il Signor Michele, come lo vuole la Signora Maria Fran-ca, che ha condiviso per tutta una vita col marito e con i figli con-vinzioni e principi. Una famiglia seria ed unita, dove gl’insegna-menti di Pietro senior, fondatore dell’Azienda, avevano certo inciso sul figlio e sul suo futuro di «Im-prenditore povero in un’azienda ricca”, altro motto dei Ferrero. La genialità di Michele si era rivela-ta presto, fin da quando, alla mor-te del padre avvenuta nel 1949, aveva inventato per la crema di nocciole prodotta dai Ferrero quel nome che sarebbe diventato famo-so nel mondo, Nutella. Brillante, capace e caparbio, seguiva ogni fase delle diverse produzioni, im-primendo nei dipendenti la sua

stessa passione per la puntualità e l’ordine. Grandissimo nel mar-keting, era solito recarsi con i suoi più stretti collaboratori nei gran-di magazzini, dove insegnava ai giovani come posizionare corret-tamente ogni prodotto. Monsù Michele aveva un istinto infalli-bile per attirare la clientela nei tempi giusti, con i giusti slogan, e con l’esatto packaging. Come sa-peva anche insegnare e trasmette-re, con convinzione e con garbo, le nozioni in suo possesso. Posso dire di aver assistito di persona al suo comunicativo comportamento nei confronti dei dipendenti: quando accompagnava qualcuno a visi-tare lo stabilimento, dimostrava grande cordialità e di conoscerli uno per uno, chiamandoli per no-me. Il suo affabile sorriso incan-tava non solo le impiegate, che lo adoravano, ma anche i “duri” del sindacato interno. Li univa un vicendevole rispetto, capace com’era di risolvere anche i più preoccupanti problemi. Michele Ferrero era un imprenditore lun-gimirante, sempre pronto e attento a comprendere le ragioni degli altri, un grande esempio per il mondo dell’industria. Si potreb-be e si dovrebbe imparare molto dall’umiltà, dall’umanità e dal genio senza presunzione con cui il Signor Michele ha costruito il dominio industriale che fa onore all’Italia. Caro Monsù Michele, in questi tempi dove materialismo e corruzione sono purtroppo impe-ranti, sarebbe bello e importante che il suo esempio di imprendi-tore illuminato, di mecenate e di grande, nobile uomo fosse seguito da tutti i potenti della terra, in tut-to il mondo.

Silvana RIVELLA

Notre adieu à «Monsù Michele»PERSONNAGES

Page 8: Montecarlotimes n°25 mars 2015

Pag. 8 - N°24 Mars 2015 PRINCIPAUTE DE MONACOSPORT

Juventus élimina Monaco 4-1. En tête après la demi-heure avec un superbe coup-franc de Del Piero, à la 45e Costinha relance, mais dans le temps additionnel de la première moitié un penalty est transformé par Del Piero. Un autre penalty du numéro 10 (premier joueur à marquer un hat-trick dans une demi-finale de la Ligue des Champions) à la 62e accru l’écart entre les deux équipes. Le match termine deux minutes avant la 90e grâce à un superbe but de Zidane. Une conclusion précise qui bat son coéquipier dans la Nationale Française, Fabien Barthez. Dans le match retour dans la Prin-cipauté, 14 jours plus tard, les rouge-blanc tentent de renverser le résultat, 3-2. Résultat réalisé à la fin d’un match difficile, même du point de vue physique. Après cinq petites minutes, Inzaghi est contraint de quitter la pelouse avec la lèvre sanglante après un coup violent de Diawara (qui passa au Toro dans la saison sui-vante). Hospitalisé, il est subs-titué par Amoruso qui, à quinze minutes de la première moitié, donne l’avantage aux Bianco-neri. Un malheureux auto goal par Conte rééquilibre le jeu à la 38e. Dans la seconde moitié le Monaco prend le contrôle grâce à Henry. Le but de Del Piero, à la 74e égalise le match (pour lui dixième but dans cette édition de la Ligue des Champions). Le but de Spehar, moins de dix minutes de la fin, fait gagner Monaco 3-2, un résultat inutile. La Juventus sera en finale de Champions League. Aujourd’hui, quart de finale, aller au Juventus Stadium le 14 Avril, retour au Louis II le 22. Dans ces deux défis, il y

aura le joueur le plus attendu qui vaut 100.000.000 d’euros, Paul Pogba. Le national français, sorti sur blessure à Dortmund, a été contraint à un arrêt de deux mois. Le Monaco revient en Europe après neuf saisons. Avec quatre buts encaissés en neuf matchs il possède la meilleure défense de toute la Ligue des Champions. Rappelons que la Juventus ne dépassa pas les quarts de finale dans la saison 2002/2003, dé-faite aux tirs au but dans l’his-torique finale contre le Milan à Manchester. La route vers la finale, qui se jouera le 6 Juin prochain à l’Olympiastadion de Berlin, est encore longue. Ber-lin, finale de la Coupe du Monde 2006: cette ville et ce stade évoquent de doux souvenirs aux italiens ...

Dopo 17 anni, Juventus e Monaco si affron-tano nello stadio del Principato

MONACO: Se non è una sfida quasi inedita poco ci man-ca. Per trovare l’unico precedente

che ha visto Monaco e Juventus affrontarsi in una partita ufficia-le, bisogna andare indietro di 17 anni, esattamente alla stagione 97/98, quando le due squadre giocarono contro in occasione della doppia semifinale di Cham-pions League. In quel Monaco giocavano due nomi che i tifosi bianconeri avrebbero poi cono-sciuto bene. Il reparto offensivo dei biancorossi era composto da due attaccanti francesi, campioni del Mondo nel 1998 e d’Europa nel 2000, Thierry Henry e, soprat-tutto David Trezeguet. Il primo sa-rebbe arrivato a Torino nel 1999, giocando in bianconero pochi mesi senza mai lasciare il segno; il secondo l’anno dopo e avrebbe contribuito a scrivere un decennio di storia della Juventus, tanto da diventare, con i suoi 171 goals in 320 partite, il miglior marcatore straniero nella storia della Vec-chia Signora. Henry e Trezeguet. Anche allora, come accadrà il 14 aprile prossimo, teatro della

partita di andata fu lo stadio di Torino, allora il Delle Alpi ora lo Juventus Stadium. Il 1° aprile 1998, di fronte a oltre 50mila ti-fosi, la Juve strapazzò il Monaco, battendolo per 4-1. In vantaggio dopo la mezz’ora con una splen-dida punizione di Del Piero, i bianconeri si fecero raggiungere al 45’ da Costinha, ma nei mi-nuti di recupero del primo tempo tornarono avanti su calcio di ri-gore, trasformato da Del Piero. Ancora una massima punizione del numero 10 (primo giocatore a segnare una tripletta in una se-mifinale di Champions League) al 62’ aumentava ulteriormente le distanze fra le due formazioni, con tabellino chiuso a due minu-ti dal 90’ grazie a un gran gol di Zidane dal limite dell’area. Una precisa conclusione che batteva il suo compagno di nazionale, Fabien Barthez. Nella partita di ritorno nel dorato Principato, 14 giorni dopo, i biancorossi si do-vettero giocare il tutto per tutto

per provare a ribaltare il risultato dell’andata, ma non riuscirono ad andare oltre la vittoria per 3-2. Risultato maturato al termine di un match durissimo, anche da un punto di vista fisico. Dopo po-chi minuti Inzaghi fu costretto a lasciare il campo per un violento colpo al labbro subito da Diawa-ra (che nella stagione successiva passerà al Toro), che lo costrinse a farsi medicare in ospedale.Al suo posto entrò Amoruso che, al quarto d’ora del primo tempo, mise praticamente al sicuro la qualificazione portando in van-taggio i bianconeri. Uno sfortu-nato autogol di Conte riequilibrò la partita al 38’. Nella ripresa i padroni di casa passarono nei primi minuti proprio con Henry. Ancora Del Piero, al 74’, rimise in parità il match (per lui deci-ma rete in quell’edizione della Champions League): la rete dei monegaschi con Spehar, a meno di dieci minuti dal termine, è ser-vita solo per vincere il confronto,

ma in finale di Champions Lea-gue ci andò la Juve. Questa volta, non sarà semifinale, ma quarti. Andata allo Juventus Stadium il 14 aprile, ritorno a Monte Carlo il 22. In entrambe le sfide non ci sarà il giocatore più atteso: mister 100 milioni di Euro, Paul Pogba. Il nazionale francese, uscito a Dortmund per infortunio, è co-stretto a uno stop di due mesi. Il Monaco, tornato in Europa dopo nove stagioni, con quattro reti su-bite in nove gare vanta la miglior difesa di tutta la Champions Lea-gue. Ricordiamo che la Juventus non passò i quarti di finale dalla stagione 2002/2003, quella della storica sconfitta ai calci di rigore nella finale a Manchester contro il Milan. La strada verso la finale, che si giocherà all’Olympiasta-dion il prossimo 6 giugno di Ber-lino, è ancora lunga. Ma quella città e quello stadio rievocano nella memoria degli italiani dolci ricordi…

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Page 10: Montecarlotimes n°25 mars 2015

Pag. 10 - N°24 Mars 2015 PRINCIPAUTE DE MONACO

En présence de Son Altesse Sérénissime le Prince Albert II, le 10 février dernier à Monaco a été dévoilé au public , lors de son inauguration, la base de contrôle qui servira de Quartier Général au projet Solar Impulse 2 : un tour du monde à l’éner-gie solaire. Entouré du Ministre d’Etat Michel Roger et de nom-breuses personnalités le Prince Souverain était ravi de donner le top départ, du Monaco Contrôle Center, de ce formidable défi. Cette aventure est soutenue par le gouvernement monégasque et la Fondation Prince Albert 2 (FPA2). L’avion solaire de Ber-nard Picard, explorateur Suisse qui en 1999, à déjà réalisé le tour du monde en ballon sans escale, doit parcourir au total 35.000 kilomètres à la seule énergie solaire en survolant deux océans. Cette circonvolution, à 8.500 mètres d’altitude à une vitesse modeste (entre 80 et 100 km/h) prendra au maximum cinq mois, dont 25 jours de vol effectif. Ber-trand Piccard, 57 ans, grâce à ses 8 records du monde du prototype de Solar Impulse, premier avion solaire à accomplir un vol de nuit et à relier deux continents, est en train de parcourir avec André Borschberg , 63 ans, la phase ultime de l’aventure: le tour du monde ! Une formidable aven-ture et un espoir pour l’avenir. Le projet vise à faire voler de nuit comme de jour, sans carburant ni émission polluante pendant le vol, un avion monoplace à moteurs électriques alimentés uniquement par l’énergie solaire. Prévu en 12 étapes, le tour du monde est l’aboutissement de douze années de recherches menées par les deux pilotes qui, outre l’exploit scientifique, cherchent à véhiculer un mes-sage politique. Voler tout au tour de la planète à bord d’un avion, uniquement alimenté à l’énergie solaire captée par des cellules photovoltaïques, représente le futur dans le domaine des éner-gies renouvelables . Un projet qui propose « ...des valeurs auxquelles je crois, celles de la quête d’une énergie propre...» a souligné le Prince Albert II à la fin du top départ du projet Solar Impulse 2 . Bertrand Piccard et le Prince Albert II partagent une passion commune pour l’envi-ronnement et les énergies renou-velables, Leur pères étaient amis : le Prince Rainier III fréquentait l’océanographe Jacques Picard et les deux hommes s’étaient déjà rencontrés il y a une dizaine d’années lors d’une manifesta-tion au Luxembourg en parta-geant les mêmes idéaux. À remarquer que le créateur de bandes dessinées Hergé s’est largement inspiré du grand-père de Bernard Piccard, le physicien Auguste Piccard, aéronaute et océanaute suisse, pour créer le personnage du professeur Tour-nesol dans son œuvre Tintin et Milou! Les pilotes de Solar Impulse 2 emporteront dans leur avion solaire le drapeau de l’Explorers Club : cette institu-tion américaine centenaire tente de maintenir vivante la notion d’exploration. Ainsi le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a salué les promoteurs du pro-jet Impulse Solar2 pour «...leur

audace et leur détermination qui vont nous propulser vers un ave-nir plus écologique.» Le copilote André Borschberg a assuré , lun-di 9 mars dernier , avec succès la première étape en reliant en 13 heures et deux minutes Abou Dhabi, capitale des Emirats arabes unis, à Mascate. Le voyage avait été effectué à 6.000 mètres d’altitude, car il s’agissait d’un court trajet. « Au fur et à mesure de l’élaboration du projet on sa-vait qu’il était fondamental de te-nir compte des conditions météo . On a donc retenu par exemple que le point de départ idéal était le Moyen Orient puis qu’il fallait atteindre l’Inde et la Chine avant la mousson et ainsi de suite selon

les événements climatiques.» a expliqué André Borschberg. Le parcours de cet extraordinaire tour du monde : Solar Impulse 2 mettra le cap à Ahmedabad et Varanasi en Inde; Mandalay au Myanmar; Chongqing et Nanjing en Chine; la traversée du Paci-fique jusqu’à Hawaii, puis Phoe-nix aux Etats-Unis, une seconde ville américaine qui dépendra de la météo, et New York. La der-nière partie du trajet comportera la traversée de l’Atlantique pour faire escale soit en Europe du Sud soit en Afrique du Nord avant de revenir au point de départ à Monaco, entre fin juillet et début août 2015. En Inde une petite halte imprévue a été causée par

les tracasseries de la paperas-serie : l’ étape de Solar Impulse 2 à Ahmedabad a été agitée en raison de retards dus au fait que Bernard Piccard avait oublié de faire tamponner son passeport au moment de son atterrissage en Inde ! 5 jours de délais imprévus !!! Pour mieux suivre cet extraor-dinaire aventure, à partir du 18 mars, le Gouvernement Princier et la Fondation Prince Albert 2 invitent, chaque mercredi à 17 heures et les dimanches à 16heures, à visiter et découvrir le Monaco Contrôle Center, centre stratégique de la mission, en présence des équipes de Solar Impulse 2. Renseignements au 00377 98982186 ou inscrip-

tions obligatoires via mail au [email protected] ( visite gratuite mais sous réserve des contraintes des vols et dans la limite des places disponibles ) . La Fondation Prince Albert 2 ( FPA2) soutient, entre autre, depuis dix ans le salon des Éner-gies Renouvelables et les Véhi-cules Écologiques EVER qui a eu lieu à Monaco du 31 mars au 2 avril. La Principauté de Monaco concourt ainsi à favoriser les in-vestissements aptes à encourager les développements des trans-ports propres. Pendent trois jours le Grimaldi Forum a ouvert ses

portes au public avec des confé-rences scientifiques des tables rondes, des rencontres interna-tionales réunissant le monde du développement durable et des véhicules écologiques . Il faut avouer le potentiel énorme des énergies propres pour protéger les ressources naturelles de notre planète pour créer un avenir meilleur. C’est peut être un rêve, en l’état actuel, mais on va y arri-ver !

Ina ELLAG

TECHNOLOGIE

Un Défi HistoriqueSolar Impulse 2 :le Tour du Monde

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N°24 Mars 2015 - Pag. 11PRINCIPAUTE DE MONACO

Alla presenza di SAS il Principe Alberto II, il mese scorso, è stato inaugurata a Monaco la base logistica che servirà da Quartier Genera-le al Progetto Solar Impulse 2 durante il giro del mondo di questo aereo che si ali-menta solo con l’energia so-lare. Dalla sede del Monaco Control Center, circondato da numerose personalità fra cui il Ministro di Stato, Mi-chel Roger, il Principe So-

vrano è stato entusiasta di dare il Via a questo straor-dinario progetto, un avven-tura sostenuta dal governo del Principato e dalla Fon-dazione Principe Alberto 2 ( FPA2). L’aereo ad alimen-tazione solare concepito da Bernard Piccard, l’esplora-tore svizzero che ha già re-alizzato nel 1999 il giro del mondo in mongolfiera, do-vrà percorrere 35.000 chi-lometri e sorvolare due oce-

ani utilizzando solo l’energia del sole. Il periplo intorno al mondo avverrà ad una altitudine di 8.500 metri sul livello del mare ed a bassa velocità (tra gli 80 e i 100 km all’ora) impiegando, si prevede, 5 mesi di tempo e 25 giorni effettivi di volo. Bernard Piccard, 57 anni, grazie agli 8 record mondia-li ottenuti con il prototipo di Solar Impulse che lo ha visto raggiungere i due continen-ti viaggiando di notte, è ora in grado di percorrere con Andrè Borschberg, 63 anni,

l’ultima fase dell’avventura : il giro del mondo! Una sfida eccezionale ed una grande speranza per il futuro. Il progetto si propone di far volare un aereo monoposto con motori elettrici alimen-tati solo ad energia solare viaggiando di giorno e di notte senza l’utilizzo di car-buranti inquinanti durante il volo. Previsto in dodici tap-pe questo giro del mondo è il punto di arrivo di dodici an-

ni di ricerche che i due piloti hanno condotto cercando di veicolare, oltre all’impresa scientifica, anche un forte messaggio politico. Volare intorno al mondo con un ae-reo alimentato unicamente a energia fotovoltaica rap-presenta il futuro nel setto-re delle energie alternative. Un progetto che propone “...i valori in cui più credo: la ricerca dell’energia puli-ta.” ha sottolineato, alla fine della cerimonia, il Princi-pe Alberto II entusiasta del Progetto Solar Impulse 2.

Bernard Piccard ed Alberto di Monaco hanno in comu-ne la stessa passione per la salvaguardia dell’ambiente e la ricerca delle energie alternative. I loro genito-ri si conoscevano ed erano amici: il Principe Ranieri III frequentava l’oceanografo Jaques Piccard. I due uomi-ni si erano già incontrati nel Lussemburgo una decina di anni prima condividendo gli stessi ideali durante un av-venimento scientifico. Il di-segnatore di fumetti Hergé si era ispirato alla figura del nonno di Bernard Piccard, il fisico ed oceanografo Au-guste Piccard, per creare il personaggio del Professor Tounsol (Girasole) nell’o-pera Tintin e Milou. Nella cabina dell’aereo solare i pi-loti di Solar Impulse 2 por-teranno con se la bandiera dell’Explorer Club, l’istitu-zione centenaria americana che cerca di mantenere in vita il valore intrinseco al concetto di esplorazione. Anche il Segretario Genera-le dell’ONU, Ban Ki-moon, ha voluto congratularsi con i piloti di Solar Impulse 2 per “la loro audacia e de-terminazione che ci proiet-teranno verso un avvenire eco-responsabile”. Lo scor-so lunedì 9 marzo Andrè Borschberg ha concluso con successo la prima tap-pa volando da Abou Dha-bi, capitale degli Emirati Arabi, a Mascate in 13 ore e 2 minuti. Il volo, trattan-dosi di breve distanza , è

avvenuto a 6.000 metri di altezza “Mano a mano che si elaborava il progetto ci si rendeva conto quanto fos-se fondamentale tenere in debito conto le condizioni atmosferiche.” ha sottoli-neato Andrè Borschberg “Abbiamo quindi compre-so che il punto di partenza ideale, per poter raggiun-gere l’India e la Cina prima della stagione dei monsoni, era il Medio Oriente e così faremo in seguito regolan-doci secondo le condizioni climatiche” Ecco il per-

corso di questo straordina-rio giro del mondo: Solar Impulse 2 raggiungerà, in India, Ahmedabad e Vara-nasi; Mandala nel Myanmar; Chongqing e Nanjing in Ci-na; attraverserà il Pacifico fino alle Hawaii, poi Pho-enix negli Stati Uniti, altra città da raggiungere monito-rando le condizioni meteo, e New York. Nella seconda parte del periplo attraver-serà l‘Oceano Atlantico e farà scalo in Nord Africa e nel sud dell’Europa prima di tornare nel Principato di Monaco tra fine luglio e i pri-mi giorni di agosto 2015. In India una piccola sosta im-prevista è stata causata dalla burocrazia: la prima tappa di Solar Impulse2 ha regi-strato del ritardo dovuto al fatto che Bernard Piccard aveva dimenticato, quando è atterrato in India, di far timbrare il suo passapor-to! Cinque giorni di ritardo imprevisti!!! Il Governo del

Principato e la Fondazio-ne Principe Alberrto 2 per permettere di seguire que-sta straordinaria avventura hanno invitato il pubblico , dal 18 marzo scorso, a sco-prire e visitare il centro stra-tegico della missione con visite guidate dall’equipe del Monaco Control Center ogni mercoledì alle ore 17 e ogni domenica alle ore 16. Info al 0037798982186 o iscrizioni alla mail [email protected] (visite gratuite nel limite dei posti disponibili e se non vi sono

problematiche di volo ). La Fondazione Principe Alber-to 2 (FPA2) insieme al Go-verno del Principato sosten-gono inoltre , da dieci anni, il Salone EVER, Energie Al-ternative e Veicoli Ecologi-ci, che ha aperto le sue por-te a Monaco dal 31 marzo sino al 2 Aprile. In questo modo il Principato di Mo-naco concorre a favorire gli investimenti che incoraggia-no la realizzazione di mezzi di trasporto non inquinanti. Durante tre giorni il Forum Grimaldi ha offerto al pub-blico tavole rotonde, confe-renze scientifiche, incontri internazionali riunendo il mondo delle vetture eco-logiche e dello sviluppo so-stenibile. Occorre, oggi più che mai, riconoscere l’im-menso potenziale dell’ener-gia pulita per creare un fu-turo migliore preservando le risorse naturali del nostro pianeta. Oggi è un sogno, domani sarà realtà !

Una SfidaStorica

Il Giro del Mondo di

Solar Impulse2

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Pag. 12 - N°24 Mars 2015 PRINCIPAUTE DE MONACO

MONACO. Luisella Ber-rino, italienne de Dolceacqua, ancienne ville de l’ouest de la Ligurie, a annoncé sa retraite du rôle de présentateur de Radio-Montecarlo après 45 ans de ser-vice, dans son profil personnel FB. Sa voix argentine est bien connue en France et en parti-culier dans la Principauté de Monaco. «Comment allez-vous? Est-ce que vous vous souvenez de moi? Moi, je vais bien, très bien !» «Mon grand ami, le pré-sentateur Herbert Pagani - dit Luisella - prononça ces mots après une longue absence. Il par-la à ses auditeurs avec une ten-dresse encore aujourd’hui frap-pante». À propos de Pagani, Ber-rino continue: «Certains d’entre vous ne se souviennent même pas d’Herbert Pagani, mais la

radio lui doit beaucoup, car c’est avec lui que la grande aventure de RadioMontecarlo débuta. Savez- vous combien d’années se sont écoulés ?45, toute une vie… à partir des années 70 jusqu’à lorsqu’il décéda prématurément à 44 ans en 1988, Herbert et moi nous avons partagé un tas de choses, avec beaucoup de respect et d’affection réciproque. Surtout, nous étions affectionnés, et je le suis toujours, à tous ceux qui continuent à suivre fidèle-ment notre station, à ceux qui se souviennent des noms, des visages, des transmissions, des

moments heureux. Aujourd’hui c’est à moi de vous saluer. Je suis reconnaissante à la direc-tion de RMC, qui m’a permis de le faire lentement, partageant avec Patty, une collègue que je respecte et à laquelle je suis très liée, le dernier week-end «on air ». Quelque chose dans moi me dit que c’est bien de quit-ter en laissant un bon souvenir, mais parfois je vis cette sépara-tion irréfutable avec une grande mélancolie, parce que je sais que j’ai vécu à RMC les meilleures années de ma vie. Maintenant, je me consacre à tout ce que j’ai laissé de côté, et la liste, je vous promets, est étendue; j’ai tou-jours des idées et beaucoup d’en-thousiasme, je suis en train de fermer une «porte» pour ouvrir une «fenêtre» pleine de soleil et de fleurs! Longue vie à Radio-Montecarlo et à ses auditeurs. Merci, de cœur». Avec ces mots Luisella Berrino conclut sa car-rière triomphale d’annonciatrice de RMC, une des plus populaires émissions diffusées par radio en Italie, en France et en particulier sur la Côte d’Azur et Monaco. Le limpide son de sa voix res-tera inoubliable, comme son optimisme et toutes les choses

positives par lesquelles elle nous entretenait. Son travail et son succès sont liés à la radio, mais aussi à d’autres activités, telle l’organisation de «Miss muretto d’Alassio», un événement créé par sa famille et maintenu au fil du temps. Ce furent des années très favorables pour l’événement et pour la ville d’Alassio, qui par-ticipa avec beaucoup d’enthou-siasme à cette aventure, comme nous l’avons fait pendant trois ans. Luisella s’intéressait à fond de ce concours national, le seul en Italie s’adressant à de jeunes filles tout simplement femmes, et au même temps elle suivait, et continue de le faire, l’activité artistique de son père, un grand artiste de la peinture contempo-raine, qu’elle adorait. Comme elle est une femme cultivée qui a toujours vécu dans un climat intellectuel de classe, Luisella met tous ses efforts, toute sa pas-sion dans cette activité. Nous ne pensons pas que la carrière de Luisella en radio est finie, car des émissions auront besoin de son enthousiasme, de sa grande expérience et de sa voix attirante, qui fait audience. Nos meilleurs souhaits, Luisella, pour votre futur professionnel.

PERSONNAGES

MONACO. “Come va? Vi ricordate ancora di me? E come state? Io bene, sempre bene!” “Non sono parole mie - dice Lu-isella -, ma di quel grande perso-naggio e amico Herbert Pagani il quale, dopo un lungo periodo di assenza in Radio, tornava a par-lare ai suoi ascoltatori con una te-nerezza nella voce che mi colpisce ancora ogni volta che lo ascolto”. Lo scrive sul suo profilo personale di Facebook Luisella Berrino da Dolceacqua, antica cittadina del Ponente ligure, annunciando il suo ritiro dal ruolo di speaker di RadioMonteCarlo. La voce stori-ca del panorama radiofonico na-zionale e ancor di più internazio-nale, notissima anche in Francia ed in particolare nel Principato di Monaco, “appende” le cuffie al chiodo dopo 45 anni passati a RadioMonteCarlo. A proposito di Pagani, che mancò prematuramente a soli 44 anni nel 1988, la Berrino prosegue: “Era il 1970, ed alcuni di voi forse neanche conoscono Her-bert Pagani, eppure la radio gli deve molto e con lui è iniziata la grande avventura di RMC. Ades-

so tocca a me salutarvi: sapete quanti anni sono passati? 44..., anzi tra meno di 1 mese sarebbero stati 45! Una vita intera: quante cose abbiamo condiviso e quanto affetto c’è stato fra noi! Special-mente con tutti coloro i quali da molti anni sono fedeli alla nostra emittente, a quelli che ricordano nomi, volti, trasmissioni, mo-menti felici. Ora è arrivato il mio di momento, per chiudere: sono grata alla direzione della RMC che mi ha permesso di farlo len-tamente, condividendo con Patty, una collega che stimo e alla qua-le sono molto legata, gli ultimi week end in onda. Una parte di me dice che è meglio così, che è bello andarsene lasciando un buon ricordo; l’altra invece vive questa irrefutabile separazione con grande malinconia perché so dentro di me che questi sono stati gli anni più belli della mia vita. Ora mi dedico a tutto quello che ho tralasciato, e l’elenco, crede-te, è lungo; le idee e l’entusiasmo non mi hanno abbandonato anzi, chiudo una “porta” e apro una “finestra”, che sarà sicuramente inondata di tanto sole e piena di

tantissimi fiori! Lunghissima vi-ta a RadioMonteCarlo e ai suoi ascoltatori. Grazie, di cuore”.Con queste parole Luisella Ber-rino conclude la sua trionfante carriera di intrattenitrice radio-fonica in una delle emittenti più amate in Italia, ma anche in Francia specialmente in Costa Azzurra e Monaco. Indimentica-bile sarà il suono della sua voce, sempre molto chiara, che ha sa-puto mantenere giovanile, mentre gli anni passavano. Il ricordo che ne abbiamo noi è altrettanto posi-tivo, così come è stata positiva la sua attività.E non ci riferiamo solo a quella in Radio, ma anche a quella riguar-dante l’organizzazione di “Miss Muretto di Alassio”, manifesta-zione creata dalla sua famiglia e mantenuta nel tempo. Quelli erano anni felici, anni in cui l’e-vento aveva risvolti eccezionali sotto ogni punto di vista e la città di Alassio lo viveva con grande

entusiasmo, così come l’abbiamo vissuto noi per tre anni. Ma Lui-sella non era soltanto la più coin-volta in quel Concorso Nazionale, l’unico in Italia accessibile alle ragazze semplicemente “acqua e sapone”, ma seguiva e continua a seguire l’attività artistica del padre, un grande artista della pittura contemporanea. Luisella ci mette tutto il suo impegno, tut-ta la sua passione, e non solo per amore del padre, che adorava, ma perché è una donna colta che vive in un clima intellettuale di classe. Che Luisella non torni più a trasmettere non lo crediamo fi-no in fondo; la radio non può fare a meno di tanto entusiasmo e di tanta professionalità, perciò è pre-vedibile un rientro alla grande, o suo personalmente, oppure con le emittenti, a contendersi quella sua voce capace di fare audience d’ascolti molto alti. In bocca al Lupo Luisella, sono convinto che presto risentiremo parlare di te.

La mythique Luisella Berrino quittele mic après 45 ans de RadioMontecarlo

Il mito della radiofonia italiana Luisella Berrino

“appende” le cuffieal chiodo dopo 45 anni

passati a RadioMonteCarlo

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Tout en se promenant sur la Promenade des Anglais à Nice,quand le soleil se couche au delà des collines de St Lau-rent du Var, laissant ainsi arri-ver le bleu azur léger du ciel,on peut remarquer une étoile par-ticulièrement brillante: Vénus.Si,par contre,on se tourne vers le Nord-Est, vers Cimiez, on peut en admirer une autre: Elizabeth Vidal,qui,entourée de ses petits satellites (ses élèves), enseigne au Conservatoire de Nice la magie du Chant: celui avec un C majuscule, que l’on écoute dans les théâtres et opéras du monde.C’est au sein de ce Conserva-toire que se trouve le «centre d’art lyrique de la méditerranée» (CALM), dans lequel Elizabeth, entre plusieurs représentations, apporte son immense expérience à de futures célébrités, afin qu’elles profitent de son trésor de technique vocale.Nous avons eu la chance de ren-contrer Elizabeth Vidal et son époux, basse baryton, André Cognet, avant leur départ pour Moscou, où ils enseignent dans les classes des meilleurs élèves du Bolchoj.Elizabeth, dans sa manière de vous accueillir, a l’art de susciter une sympathie immédiate; ce qui explique, qu’ajouté à ses qualités de Grande Chanteuse,reconnue par les plus grands critiques mu-sicaux, elle soit aimée de tous, de par sa simplicité..La première question posée sera sur ses origines, car de nom-breuses publications en don-nèrent des explications variées.

C’est ainsi que l’on apprend que son père, à la suite de ses parents, venus d’Espagne à Paris, devint artisan peintre. En clair, le grand-père construisait des maisons et son père les peignait,sûrement par de chaudes teintes ibériques. D’où l’opportunité de travailler dans les théâtres où, afin de ra-mener un peu plus d’argent, mais également par amour pour la musique, il se mit à chanter dans les choeurs. Sa mère,fille d’un médecin anglais, avait une si belle voix qu’elle était fortement appréciée dans la «ville des Lu-mières». On imagine facilement la suite et la chance de la petite Elizabeth, qui, dés son enfance, put cultiver ses aspirations musi-cales.Le hasard voulut qu’au moment où elle arriva dans une école à Nice,il y eut une innovation dans l’Enseignement. En plus des cours classiques, les élèves eurent l’opportunité de pouvoir

suivre des cours artistiques; Eli-zabeth choisit la musique, et par-ticulièrement le chant.«Ce furent dix ans de bonheur, nous dit-elle, je ne pensais qu’à aller à l’école, encouragée comme je l’étais, non seulement par mes parents, mais également par les enseignants, pleins de compréhension et de conseils.Je réussis mon diplôme du Conservatoire de Nice - en même temps que Bruno Ferrandis,devenu grand direc-teur musical; le célèbre pro-fesseur et pianiste à l’Opéra de Monté Carlo, Mickael Dessardin; le pianiste international Phi-lippe Bianconi; et le directeur actuel de l’Ecole de l’Opéra de l’Académie Royale de Bruxelles, Jocelyne Dienst- puis je partis à Paris pour me perfectionner.J’eus la chance de profiter de l’enseignement de la technique par le professeur Elisabeth Grummer, qui m’apprit comment

utiliser au mieux les muscles de ma gorge afin de bien maintenir ma voix: Un grand professeur, possédant des dons extraor-dinaires, mais qui nous quitta quelques années plus tard. C’est une technique que je transmets actuellement à mes propres jeunes élèves.»Où avez-vous eu votre «coup de foudre» pour votre mari, Mr André Cognet?A Paris,il était déjà chanteur confirmé et enseignait l’art lyrique à l’Opéra;Mme Grum-mer me conseilla de suivre ses enseignements religieusement. J’étais une jeune élève, j’avais 18 ans, je croyais vivre un rêve et je l’aimais. Un véritable conte de fées, qui continue toujours, avec le bonheur d’avoir notre petite Thais de un an et demi, qui égaye notre maison!Pour quelle raison savez-vous, ainsi que votre époux, parler aus-si bien la langue italienne?

«Nous avons présenté ensemble de nombreux spectacles en Ita-lie, ce pays magnifique qui tient une place particulière dans mon répertoire.J’ai donné, depuis les débuts de ma carrière artistique, la pre-mière place à l’opéra italien car l’Italie reste la patrie des plus grands chefs-d’oeuvres lyriques, ceux qui vous touchent pro-fondément, surtout quand on comprend le sens des paroles. L’italien est une langue suave, comme peut l’être également le français. en clair, une langue latine.»Chantez-vous toujours en-semble?«Non pas toujours.Comme nous avons des agents différents,il peut arriver que j’aille chanter à la «Fenice» alors qu’André se trouve en tournée en Sardaigne et on peut ainsi passer des mois sans se voir.Chaque opéra ré-clame au moins un mois de pré-

paration; je préfère les concerts, qui nous permettent de rester ensemble.»Vous-même et votre époux enseignez au Conservatoire de Nice,mais également au Bolchoï: pour quelle raison,ce choix?«Comme nous chantions à Mos-cou et à St Petersbourg, nous fumes contactés par son Direc-teur Artistique pour l’enseigne-ment de jeunes artistes de la Compagnie du Bolchoï. Nous ac-ceptâmes. Sur 6000 jeunes ayant participé au concours d’entrée, 14 seulement eurent la chance d’être sélectionnés.Nous leur proposons un programme in-tense, avec des cours de chant le matin; de musique l’après-midi; suivis de soirées représentatives.Ils peuvent obtenir un master et partir à l’étranger. Ce sont des jeunes de très grand talent,qui feront parler d’eux!»Vous avez chanté dans les plus grands théâtres du monde..Mais

MUSIQUE

L’ETOILE QUI SCINTILLE SUR NICEet MOSCOU,s’appelle

ELIZABETH VIDALCHANTEUSE LYRIQUE CONNUE DU MONDE ENTIER

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N°24 Mars 2015 - Pag. 15PRINCIPAUTE DE MONACO

il vous manque la «Scala» de Milan..«Il est vrai que j’ai foulé le sol de nombreux théâtres italiens. A mes débuts, je fis une longue tournée avec André, le long de la côte adriatique: ce fut une bien belle expérience! Au sujet de «La Scala», je fus un jour appelée à faire partie d’une représentation;mais quand j’arri-vai à Milan, j’appris que mon rôle fut donné à une autre soprano,qui n’eut guère de succès d’ailleurs. A ce moment-là, je n’ eut aucune envie de la remplacer et je m’en retournai à Nice.J’aime me souvenir,dans mes ex-périences italiennes,de ma ren-contre à Palerme avec une dan-seuse espagnole qui avait tourné dans un film de Fellini: elle m’apprit l’importance des mou-vements, du gestuel afin de don-ner d’avantage d’intensité aux personnages que j’interprète. La vie est également faite ainsi,de riches et belles rencontres.Au sujet des théâtres italiens dans lesquels j’ai chanté, je peux vous en citer quelques uns: 5 fois les «Arènes» de Vérone; 3 saisons à la «Fenice» de Venise; 2 saisons au «Carignano» de Turin;l’Opéra et le «Santa Ceci-lia» de Rome et bien d’autres..La liste deviendrait trop longue si j’y ajoutais également les lieux de représentation dans d’autres pays et continents.»Revenons à votre enseignement à Nice: avez-vous comme élèves, uniquement de jeunes talents de la Côte d’Azur?Non, nous recevons des jeunes de nombreuses autres nationa-

lités; certains sont italiens mais d’autres arrivent de pays loin-tains.Ils sont talentueux et s’im-pliquent au maximum. Ils par-tiront d’ailleurs bientôt pour un stage en Russie, pendant que nos «14» du Bolchoï nous rejoin-dront sur la Côte afin de montrer leur talent dans de nombreux théâtres.J’ai eu l’immense Bonheur d’as-sister à «La Cantadora»: ce fut un spectacle exceptionnel et je me permets de vous féliciter,ainsi que mr André Cognet.Pourquoi ne pas présenter un spectacle au théâtre Garibaldi du Consulat d’Italie?Nous en serions heureux! Il suffit d’un coup de téléphone de la part de mme le Consul...J’avoue que l’on regretta quand la fin de l’interview arriva.

Bruno BRESCHIPhotos de DEMANGE

Passeggiando, al tramon-to, sulla Promenade des Anglais di Nizza, quando il sole coi suoi raggi infuocati scende oltre le colline che stanno a ridosso di St Laurent du Var, lasciando spazio al cielo leggermente azzurro, si

vede brillare di luce intensa una stella: è Venere. Ora se invece guardiamo a nord/est, dalle par-ti di Cimiez, ne vediamo un’altra è quella di Elisabeth Vidal, che contornata da piccoli satelliti (gli allievi) insegna al Conservatorio Nazionale di Nizza, la magia del canto: quello con la C maiuscola che udiamo nei massimi teatri e arene di tutto il mondo. E’ in questo Conservatorio che ha sede il Centre d’Art Lyrique de la Mediterranée (CALM) dove la Vidal, tra una rappresentazione e l’altra, fa partecipi della sua importante esperienza le future celebrità, affinché facciano tesoro dell’insegnamento della tecnica vocale.Noi abbiamo avuto la fortuna d’incontrare Elisabeth Vidal, con suo marito il tenore/basso Andrè Cognet, in procinto - entrambi - di partire per Mosca, dove insegna-no, nella classe riservata ai mae-

stri del Bolchoj.Diciamo subito che la Vidal susci-ta simpatia, fin dal primo impat-to, per il suo modo di accoglierci. Il che ci fa capire perché, oltre che per le sue alte qualità canore, ri-conosciutele anche dai più acerri-

mi critici musicali, è tanto amata da tutti, per la sua semplicità.La prima domanda che le abbia-mo rivolto ha riguardato le sue sue origini, dato che ci sono delle piccole discordanze con quanto a volte è stato pubblicato.E’ così che siamo venuti a sape-re come suo padre seguendo il proprio genitore - un piccolo im-prenditore edile trasferitosi dalla Spagna a Parigi - integrava gli interessi dell’azienda facendo l’imbianchino. Insomma suo nonno costruiva case e suo padre le dipingeva, magari coi caldi colori iberici. Da qui l’opportu-nità di fare i fondali per i teatri dove, per raggranellare un pò di soldi, egli che amava la musica, poté anche cantare nel coro. Sua madre, figlia di un medico ingle-se, era dotata di una buona voce tanto da essere apprezzata nei te-atri della Ville Lumiere. E’ facile immaginare il seguito e la fortu-

na della piccola Elisabet, che fin dall’infanzia, ha potuto coltivare le proprie aspirazioni canore.Il caso volle che nel periodo nel quale metteva i primi piedi a scuo-la a Nizza ci fu una trasformazio-ne nell’insegnamento scolastico. Accanto alle solite classiche le-zioni venne data l’opportunità a tutti gli scolari di seguire dei corsi artistici. Lei scelse, ovviamente la musica e in particolare il canto.“Furono dieci anni bellissimi” - ci ha detto - “Io non bramavo che andare a scuola, anche per-ché incoraggiata, oltre che dai miei genitori, dagli insegnanti, molto comprensivi e prodighi di consigli. Una volta conseguito al Conservatorio di Nizza il diploma - con me si diplomarono Bruno Ferrandis, grande direttore mu-sicale, il celebre pianista e pro-fessore all’ Opera di MonteCarlo Mickael Dessardin, il pianista in-ternazionale Philippe Bianconi e il direttore della scuola dell’Ope-ra nonché dell’ Accademia Reale di Bruxelles Jocelyne Dienst - an-dai a Parigi per perfezionarmi.La mia fortuna fu di poter fruire dell’insegnamento tecnico della professoressa Elisabeth Grummer che mi spiegò come meglio utiliz-zare i muscoli della gola per man-tenere viva la voce. Una professo-ressa dalle doti inimmaginabili che purtroppo pochi anni dopo ci doveva lasciare. E’ un’esperienza che ora trasmetto ai giovani al-lievi.”. Il colpo di fulmine con, suo mari-to, André Cognet dove scoccò?“A Parigi, egli, già affermato te-nore/basso, insegnava l’arte lirica all’Opera, e dalla Grummer mi fu consigliato di fare tesoro dei suoi insegnamenti. Per me, giovanis-sima allieva, avevo 18 anni, sem-brò un sogno in quanto era già entrato nel mio cuore. Una fiaba che tuttora continua suggellata dalla piccola Thais, l’erede che da un anno e mezzo allieta la no-

stra casa.”Com’è che parla tanto bene, come del resto suo marito, l’italiano? “Ho, abbiamo fatto, io mio ma-rito, molti spettacoli in Italia, un paese magnifico che ha un po-sto particolare nel mio repertorio. Fin dall’inizio della mia carriera artistica l’opera. italiana ha avu-to la priorità. L’ Italia è la patria dei maggiori capolavori melodici della lirica; quelli che ti toccano nel profondo, tanto più se com-prendi il significato delle parole. L’italiano è una lingua dolce, come del resto il francese insom-ma......latina.”Allora voi cantate sempre insieme, si potrebbe dire casa e lavoro?“Non è sempre così in quanto avendo ognuno il proprio agente capita che io magari canti al-la Fenice e lui sia impegnato in una tournée in Sardegna e allora passano anche dei mesi che non ci vediamo. Ogni opera richiede almeno un mese di preparazione ed è per questo che preferiamo i concerti. Ci permettono di vivere uniti.”Oltre che al Conservatorio di Nizza, sia lei che suo marito, in-segnate al Bolshoi. Perché questa scelta?“E’ accaduto cantando sia a Mosca che a San Pietroburgo di essere stati contattati dal direttore artistico del massimo teatro russo che ci ha proposto d’insegnare ai giovani artisti della compagnia del Bolshoi. Pensi, gli studenti ai quali trasmettiamo il nostro sape-re sono 14 selezionati tra i sei mila che hanno partecipato ad un con-corso. Le lezioni si svolgono nel seguente modo: al mattino canto, il pomeriggio musica e la sera esi-bizione canora. Un programma intenso e impegnativo seguito da master, spesso all’estero. Sono gio-vani di talento che non manche-ranno di far parlare di se.”Lei ha cantato nei maggiori teatri del mondo. Nel suo carnet manca la Scala.di Milano.“E’ vero io ho calcato il palcosce-nico di tanti teatri italiani. Con mio marito facemmo a suo tempo

una tournée lungo la costa adria-tica: fu una bella esperienza. Per quanto riguarda la Scala è acca-duto che un anno mi invitarono per partecipare a un’opera: Quan-do arrivai a Milano la mia parte era stata invece assegnata ad un altro soprano che, purtroppo non ebbe molto successo ma, a quel punto, io non me la sentii di sosti-tuirla e me ne tornai a Nizza.Tra le mie esperienze italiane mi piace ricordare l’incontro che ebbi a Palermo con una ballerina spa-gnola che aveva girato anche un film con Fellini: mi fece capire il valore, la leggiadria di certi mo-vimenti per dare maggior vigore ai personaggi interpretati. La vita è fatta anche di esperienze tanto più belle se dolci.Solo facendo riferimento ai tea-tri italiani nei quali ho cantato citandone solo alcuni le ricordo l’Arena, per 5 volte, la Fenice per tre stagioni, il Carignano di To-rino per due, l’Opera e il Santa Cecilia di Roma e poi tanti altri. Se a questi si aggiungono infine i teatri del mondo l’elenco può con-tinuare a lungo.”Tornando a parlare della scuola nizzarda ha detto che insegna alle giovani promesse: sono della Co-sta Azzurra?“Sono di varie nazionalità , alcu-ni sono italiani ma altri proven-gono anche da continenti lonta-ni. Sono bravissimi e s’impegnano al massimo. Parteciperanno pros-simamente ad uno stage in Rus-sia, mentre i 14 allievi del Bolshoi verranno sulla Costa Azzurra do-ve si esibiranno in alcuni teatri.”Ho avuto la fortuna di assistere alla Cantadora e mi compiaccio tanto con lei che con suo marito per la vostra bravura: è stato uno spettacolo eccezionale. Cosa ne direste di esibirvi anche al teatro Garibaldi del Consolato Italiano di Nizza?“Saremmo lieti di poterlo fare, basta un colpo di telefono della Console per concordare.”Quando ci lasciamo ci dispiace che l’intervista sia finita.

Bruno BRESCHI

Una Stella brillasu Mosca e Nizza: è la cantante lirica Vidalfamosa in tutto il mondo

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N°24 Mars 2015 - Pag. 17PRINCIPAUTE DE MONACO

SANTA MARGHERITA. La semaine dernière a eu lieu à Santa Margherita Ligure l’As-semblée électorale de Ucina Confindustria Nautica. Mme Carla Demaria, qui auparavant présidait déjà le conseil d’admi-nistration et qui est membre du

Monte Carlo Yachts, basée à Monfalcone, a été élue à large majorité nouvelle Présidente. Lors de la réunion, sur un total de 1128 votes disponibles, les représentants étaient 884, soit environ 80%, un pourcentage qui confirme l’échelle élective.

Les votes favorables ont été 879. Le titre du programme qui Demaria a présenté aux action-naires, «éthique, solidarité, renouvellement» a été remar-quable. Anticipant un exa-men approfondi de la loi et de l’intensité des programmes de

travail des mois à venir, celle de Carla Demaria est une voix forte, qui vient à un moment impor-tant pour les activités du club. «Après avoir perdu l’appui de quelques entreprises - a déclaré le nouveau président - nous avons redimensionné mais au même tems nous avons renforcé les valeurs démocratiques qui devraient inspirer une organi-sation de membres et la repré-sentation des intérêts des entre-prises.Je ne crois pas dans le contraste entre grands et petits, et nous sommes convaincus que les

différences peuvent être trans-formées en confrontation. Avec les changements que j’ai pro-posés au Statut, la décision de participation des actionnaires à travers le raccourcissement de la chaîne de la gouvernance ira sans aucun doute s’élargir. En outre, chacun des sept domaines que nous avons identifiés, auront une représentation précise; mon intention reste la mission statu-taire fondamental de Usina de représenter, défendre et pro-mouvoir toute la chaîne de la nautique en Italie et à l’étran-ger.» L’activité institutionnelle

de Ucina peut compter sur un conseil consultatif composé de représentants du monde acadé-mique et des professions entre-preneuriales, assistant les déci-sions. Le programme envisage le lancement de nouveaux grands projets internationaux, qui vont bénéficier d’une plus grande in-tégration avec la Confédération européenne des nautique EBI (European Boating Industry) et un renforcement de la base d’ad-hésion à la suite de nouveaux services désormais disponibles, ce qui augmentera le bénéfice de l’adhésion.

SANTA MARGHERI-TA. La settimana scorsa si è svolta a Santa Margheri-ta Ligure l’Assemblea Elet-tiva di Ucina Confindustria Nautica, durante la quale è stata eletta con larghissi-ma maggioranza in qualità di nuovo Presidente la si-gnora Carla Demaria, che già faceva parte del Con-siglio Direttivo in qualità di Presidente e socia del Monte Carlo Yachts, con sede a Monfalcone. Su un totale di 1128 voti dispo-nibili, in assemblea erano rappresentati 884, pari a circa l’80%, una percen-tuale che conferma un’am-pia base elettiva.I favorevoli sono stati 879. Significativo è stato il titolo del programma che Dema-ria ha presentato ai soci, “Etica, Solidarietà, Rin-novamento”. Anticipando un’ampia revisione dello statuto e l’intensità dei pro-grammi di lavoro dei pros-simi mesi, quella di Carla Demaria è una voce forte che arriva in un momento importante per la vita as-sociativa. “Dopo l’uscita di alcune aziende – ha af-fermato il neo Presiden-te – siamo ridimensionati ma rafforzati nella difesa dei valori democratici che devono ispirare un’orga-nizzazione associativa e di rappresentanza di interessi delle imprese.

Non credo nella contrap-posizione tra grandi e pic-coli e sono convinta che le differenze possano essere trasformate in confron-to. Con le modifiche che ho proposto allo Statuto, si amplierà la partecipa-zione decisionale dei Soci attraverso l’accorciamen-to della catena di gover-nance; inoltre ognuno dei sette settori che abbiamo individuato avrà una sua precisa rappresentatività; nelle mie intenzioni resta fondamentale la missio-ne statutaria di Ucina per rappresentare, difendere e promuovere tutta la filiera della nautica sia in Italia sia all’estero”. L’attività istituzionale di Ucina potrà contare su di un advisory board costituito da rap-presentanti del mondo ac-cademico delle professioni imprenditoriali, che sarà di supporto alle decisioni. Nel programma sono previsti l’avvio di nuovi progetti di ampio respiro internazio-nale, che beneficeranno di una maggiore integrazione con la confederazione eu-ropea della nautica EBI (European Boating Indu-stry) e id un allargamento della base associativa a seguito di nuovi servizi resi disponibili, che accresce-ranno il vantaggio del rap-porto associativo.

Tiziana DANZO

ACTUALITECarla Demaria a été élue

Président de Ucina, l’Assemblée de Confindustria Nautica

Carla Demaria eletta Presidente di Ucina,

l’Assembleadi Confindustria

Nautica

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Pag. 18 - N°24 Mars 2015 PRINCIPAUTE DE MONACO

MONACO. Le 8 Juin sera la Journée mondiale des océans (World Oceans Day), date fixée par l’ONU pour sensibiliser le public à propos de l’importance des océans et des mers de la planète dans l’écosystème mondial, le climat et la vie de nous tous.Les océans couvrent plus du 70 % de la surface de la terre, abritent le 80% de la biodiversité de la planète et produisent également le 50% de l’oxygène dans l’atmosphère. A l’occa-sion de cet anniversaire, le Musée Océanographique de Monaco offrira à ses visiteurs une découverte sensorielle des requins, allé-chant le public à vivre une aventure authentique grâce à une nouvelle expérience, celle de surmonter les pré-jugés et découvrir la vraie nature de ces seigneurs de la mer. Dans notre imagina-

tion, le requin est souvent associé à une série d’images effrayantes, liée aux nom-breux films et moments de terreur du cinéma Hol-lywoodien; ces animaux sont en fait essentiels à la santé des écosystèmes mais, mal-gré cela, ces grands préda-teurs sont menacés. Chaque année plus de 100 millions de requins sont tués par les humains. Pour sensibiliser le public à leur protection, le Musée a choisi de se concen-trer sur les émotions, avec un véritable face à face avec ces magnifiques animaux.Le tour guidé débutera par les aquariums, où les visi-teurs plongeront dans une lumière bleue délicate, comme celle créée par les rayons du soleil dans les mers et les océans. La sur-face dans le musée a une lueur rassurante, et en des-cendant progressivement aux étages inférieurs on

sera fasciné par les requins Laguna: un aquarium géant contenant 450000 gallons d’eau, dans lequel on ira découvrir différents spéci-mens, comme l’ imposant requin nourrice, 3 m de long, les impressionnants requins pointes noires, et les requins gris. On apprendra beaucoup sur les différentes caractéristiques biologiques et comportementales d’une douzaine d’espèces, grâce à une immense fresque numé-rique, un aquarium virtuel où les requins, représentés grandeur nature, iront na-ger devant les visiteurs, qui peuvent les faire bouger à l’aide un tapis interactif.Pour inviter le public à prendre conscience de la structure particulière des dents du requin, dans la «Galerie du Sourire» l’ex-po ira montrer de grandes mâchoires, et les visiteurs seront autorisés à toucher

la mâchoire ouverte d’un requin tigre aux dimensions impressionnantes, jusqu’à 55 cm de haut. Pour que cette visite spectaculaire et impressionnante puisse conduire à une réconci-liation entre l’homme et le requin, à l’occasion le Musée océanographique a décidé d’organiser une vraie rencontre, douce et respec-tueuse, avec les requins dans un réservoir spécialement conçu à l’occasion. Après avoir observé les différentes espèces dans les aquariums et après avoir appris à mieux les connaître, qui veut sur-monter la peur sera invité à caresser un requin pyjama, un requin léopard rayé, ou

une roussette.Cette expérience leur per-mettra de devenir acteurs de leur propre apprenti et de leur propre découverte. Lié à cette expérience sen-sationnelle avec le monde marin, le Musée ira exposer «On Sharks&Humanity», conçu par Parkviews Arts Action, une nouvelle orga-nisation composée d’artistes chinois contemporains, qui vise à sensibiliser la ques-tion environnementale, mettant le requin et sa pré-servation au centre de leurs réflexions, un moyen de sen-sibiliser le public à travers le langage universel de l’art.L’exposition présente onze œuvres uniques de dix ar-

tistes d’avant-garde, créées spécialement pour le Mu-sée. Chaque travail explore la relation complexe des requins avec la nature et avec l’homme. Ces travaux explorent les préjugés de l’homme, qui considère les requins des «killers», et se concentrent aussi sur la bar-barie et sur les dévastations causées par l’industrie et par une chasse excessive, afin d’éviter les nombreux environnements menacés par les activités humaines. Des sculptures, des pein-tures, des poèmes dans les différentes salles et une construction monumentale dans la terrasse, iront cap-ter l’attention des visiteurs. Donc, en plus de l’exposition et de la science sensorielle, l’interprétation artistique de «On Sharks&Humanity» ira souligner le rôle indispen-sable des requins dans notre écosystème.

ACTUALITE

Saisissante expositionau Musée Océanographique de Monaco

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N°24 Mars 2015 - Pag. 19PRINCIPAUTE DE MONACO

MONACO. L’8 giugno sa-rà la Giornata Mondiale degli Oceani (World Oceans Day), una data istituita dall’ONU per sensibilizzare l’opinione pubblica sull’importanza che gli oceani e i mari del Pianeta rivestono per l’ecosistema globale, il clima e la vita di tutti noi. Gli oceani ricoprono oltre il 70 per cento della superficie terrestre, ospi-tano l’80% della biodiversità mondiale e producono anche il 50% dell’ossigeno presente in at-mosfera. In occasione di questa ricorrenza il Museo Oceanogra-fico di Monaco proporrà ai suoi visitatori una mostra sensoriale alla scoperta degli squali e il pubblico sarà invitato a vivere un’autentica avventura attra-verso una nuova esperienza di visita, per superare i pregiudizi e scoprire la vera natura di que-sti signori del mare. Nel nostro immaginario, lo squalo è spesso associato ad una successione di immagini spaventose, lo colle-ghiamo ai numerosi film hol-

lywoodiani e ad attimi di terrore; in realtà sono animali essenziali alla salute degli ecosistemi eppu-re questi grandi predatori oggi sono minacciati. Ogni anno più di 100 milioni di squali sono uc-cisi dall’uomo. Per sensibilizzare il pubblico alla loro protezione, il Museo ha scelto di puntare sulle emozioni, un vero e proprio fac-cia a faccia con questi splendidi animali. Il percorso di visita ini-zierà in modo del tutto naturale dagli acquari, mentre i visitatori si immergeranno in una delicata luce azzurra, come quella crea-ta dai raggi del sole nei mari e negli oceani. La superficie nel museo diffonde sott’acqua un chiarore rassicurante, cosicché scendendo man mano nei piani inferiori si rimarrà affascinati dalla Laguna degli squali: un acquario gigante contenente 450.000 litri d’acqua, all’inter-no del quale si potranno scoprire vari esemplari, dall’ imponente squalo nutrice, lungo 3 m, fino agli impressionanti squali punte nere, senza dimenticare i nuovi ospiti, gli squali grigi di scoglie-ra. La visita farà conoscere le va-rie le caratteristiche biologiche e comportamentali di una decina di specie, grazie ad un enorme affresco digitale, molto simile ad

un acquario immaginario, dove gli squali, rappresentati a gran-dezza reale, nuoteranno davanti ai visitatori che potranno dare loro vita servendosi di un tappeto interattivo. Per invitare il pubbli-co a rendersi conto della strut-tura particolare della dentatura dello squalo, nella “Galleria dei sorrisi” saranno esposte diverse grandi mascelle, e gli ospiti sa-ranno autorizzati a toccare una mascella di squalo tigre dalle dimensioni impressionanti: fino a 55 cm di altezza, con la bocca aperta. Una spettacolare e sug-gestiva visita che porterà ad una riconciliazione fra l’uomo e lo squalo, al termine della quale il Museo Oceanografico ha deciso di creare un incontro, che avver-rà nel segno del rispetto e della dolcezza in un’apposita vasca concepita per l’occasione. Dopo aver osservato le varie specie ne-gli acquari e dopo aver imparato a conoscerle meglio, chi vuole po-trà vincere il proprio timore e im-mergere una mano in acqua per accarezzare la schiena o il fianco di uno squalo pigiama, di uno squalo leopardo rigato, o di un palombo chiazzato. Un’esperien-za inedita, che consentirà a tutti di diventare attori della propria scoperta e del proprio apprendi-

mento. Collegata a questa sensa-zionale esperienza con il mondo marino, verrà ospitata sempre all’interno del Museo la mostra “On Sharks & Humanity”, idea-ta da Parkviews Arts Action, una nuova organizzazione composta da artisti contemporanei cinesi che ha come obiettivo di far co-noscere attraverso l’arte i proble-mi ambientali. In questo caso, lo squalo e la sua preservazione sono al centro delle riflessioni, un modo per sensibilizzare il pubblico attraverso il linguaggio

universale dell’arte. La mostra presenta undici opere uniche, ap-positamente create per il Museo da dieci artisti d’avanguardia. Ogni opera esplora la relazio-ne complessa con gli squali e il rapporto con la natura e l’uomo. Queste opere enormemente varie risuonano in modi diversi: alcu-ne rappresentano i pregiudizi che l’uomo nutre nei loro confronti, ritenendoli “killer”, mentre al-tre si concentrano direttamente sulle barbarie e la devastazione causata dall’industria e dalla

caccia eccessiva, al fine di evita-re le numerose problematiche di ambienti minacciati dalle attivi-tà umane. Nelle varie sale e sul-la terrazza panoramica sculture, quadri, poemi e un allestimento monumentale non mancheranno di catturare l’attenzione dei visi-tatori. Insomma, oltre alla mo-stra sensoriale e scientifica, con un’interpretazione artistica “On Sharks & Humanity” sottoli-nea il ruolo indispensabile degli squali nel nostro ecosistema.

Maria Sole FERRERO

AFFASCINANTE MOSTRAAL MUSEO OCEANOGRAFICODI MONTE-CARLO

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Notti Magiche alla Reggia

VENERDÌ 26 GIUGNO 2015 - CASERTA

SABATO 27 GIUGNO 2015

Direttori Carlo Bernini - Stefano Salvatori

Direzione Artistica Ilio MasproneProduttore Luci della Ribalta

Una produzione CITYSOUND&EVENTSTel. +39 0263793389 - [email protected]

Direzione Tecnica Giuseppe Giaquintowww.nottimagicheallareggia.com

NAIR - NATASHA KORSAKOVAROMOLO TISANO - MARCOS MADRIGAL

info: +39 0823353336www.vivaticket.it www.go2.it

www.andreabocelli.com

Page 21: Montecarlotimes n°25 mars 2015

Notti Magiche alla Reggia

VENERDÌ 26 GIUGNO 2015 - CASERTA

SABATO 27 GIUGNO 2015

Direttori Carlo Bernini - Stefano Salvatori

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Pag. 22 - N°24 Mars 2015 PRINCIPAUTE DE MONACO

CANNES. Alors que 2015 marque les 120 ans de l’inven-tion du cinéma par les frères Lumière, le Festival de Cannes a voulu mettre des frères à l’hon-neur, attribuant la présidence du jury à deux autres frères du cinéma contemporain: les ci-néastes Joel et Ethan Coen, une présidence bicéphale qui est une première dans l’histoire de ce

rendez-vous prestigieux du 7ème art. Les frères Coen ont accepté l’invitation du président Pierre Lescure et du délégué général Thierry Frémaux qui ont souli-gné de vouloir rendre hommage à tous les «Frères du cinéma» qui, depuis Louis et Auguste Lumière, ont enrichi son histoire. Les frères Coen, déjà palmés en 1991, font partie de l’histoire du

festival et leurs films ont été ré-compensés à plusieurs reprises à Cannes. Après une Palme d’or et un prix de la mise en scène obte-nus en 1991 pour «Barton Fink», ils ont reçu le prix de la mise en scène en 1996 pour «Fargo» et, en 2001, pour «The Barber», avant d’être une nouvelle fois récompensés du Grand Prix Steven Spielberg en 2013 pour

«Inside Llewyn Davis  », sans oublier «The great Lebowski «, film culte de nombreux specta-teurs. Les frères Coen, qui ont également gagné beaucoup de prix internationaux, collaborent pour le scénario, la réalisation, le montage et la production, offrant un message qui vise à rediscuter des mythes de la culture amé-ricaine. Devenus des figures

majeures du cinéma indépen-dant, les frères Coen expriment leur style singulier à travers des genres très variés qui vont de la comédie loufoque à l’humour noir, en passant par le polar ou le western. Les protagonistes des frères Coen sont des antis héros, des criminels, des idiots, des icônes des bandes dessi-nées, étendant l’esprit de famille à leurs équipes de tournage et aux comédiens avec lesquels ils collaborent régulièrement. Ainsi les acteurs Steve Busce-mi, John Turturro, Jeff Bridges, John Goodman, George Clooney, Holly Hunter, Brad Pitt, John Malkovich, Nicolas Cage, Tom Hanks, Matt Damon figurent-ils régulièrement aux génériques de leurs œuvres. Duo inséparable du cinéma, souvent qualifiés de «réalisateur à deux têtes», ils préfèrent inventer un monde qui n’existe pas, plutôt que de re-créer un monde qui n’existe plus, imposant un point de vue origi-nal qui rend le passé «plus exo-tique» que le présent ou l’avenir. Cela semble être la conception et le message de la prochaine édition du Festival : revisiter les mythes dans une perspective dif-férente, un fil rouge qui part du jury jusqu’au choix de l’affiche officielle. Là, le visage d’Ingrid Bergman est tout sourire sur fond blanc. La simplicité de Bergman, égérie d’Andy Warhol dans une série de portraits, rappelle une fois de plus le goût de l’art acces-sible à tous, libre de mythes sté-réotypes, et apporte l’essence des choses au septième art, évoquant le retour à la pureté. On rappelle ici deux phrases célèbres  de l’actrice qui a inspiré les plus grands cinéastes  : «Le film est comme un rêve: rien ne pénètre notre conscience comme un film, pour aller directement à nos sen-timents, au fond de l’obscurité de nos âmes...» tout comme les mots «Avez-vous peur de tomber

amoureux de moi?» adressés à Cary Grant dans Notorious. La Présidence du Jury de la Ciné-fondation et des courts métrages est confiée à Abderrahmane Sissako, réalisateur mauritanien qui l’an dernier a suscité des émotions fortes dans la critique internationale avec «Timuktu». Grandi au Mali, Sissako est uni-versellement considéré comme un grand poète de l’Afrique contemporaine. A travers ses voyages entre les cultures et les continents, il signe et filme une œuvre humaniste et enga-gée, explorant la relation com-plexe entre le nord et le sud du monde, en regardant le sort d’une Afrique malheureuse Parmi ses chefs-d’œuvre, «Bamako», hors compétition en 2006, est un film romantique et sincère contre le fondamentalisme religieux, premier film du mauritanien en lice pour le meilleur film étran-ger. Le principe directeur de Sissako est l’amélioration per-sonnelle. «Je ne ferais jamais un film que quelqu’un d’autre pourrait faire, et je veux voir des films qui je ne sais pas faire. Ce qui compte pour moi, c’est le cinéma des conflits et de la souf-france de l’anonymat, qui envoie au monde sa force et sa visibilité, montrant ce que sont la beauté et le courage.» Lambert Wilson avait marqué les cérémonies du 67e Festival de Cannes par son élégance, son aisance et une élo-quence lyrique pour évoquer son amour du cinéma. À l’issue du Palmarès qui a couronné Winter Sleep de Nuri Bilge Ceylan, le comédien avait conclu par ces mots : «Le monde est écrit dans une langue incompréhensible, mais les films nous le traduisent de manière universelle. Sans leur lumière, chacun reste dans sa nuit». A l’invitation du Fes-tival, il a accepté de reprendre le rôle de maître des cérémo-nies pour le 68ème Festival de

DE LA PREMIÈRE PAGE

CINEMA

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N°24 Mars 2015 - Pag. 23PRINCIPAUTE DE MONACO

Cannes, qui aura lieu du 13 au 24 mai prochain. Cette année, le plus célèbre Festival de cinéma du monde attend environ 35 000 professionnels du cinéma, dont plus de 4000 journalistes. La sélection officielle des films en compétition dans cette édition sera divulguée lors de la confé-rence officielle du 16 Avril et elle sera constituée comme toujours de deux sections principales, le «Concours» et «Un Certain Regard», qui présente des films hors compétition dans des pro-jections spéciales, le «Concours courts métrages» et la sélection de l’école de cinéma de la Ciné-fondation. Le Concours, véri-table cœur de l’événement dont les symboles sont la passerelle sur le tapis rouge et la montée, est le Graal qui abrite les œuvres des artistes et des auteurs d’ex-cellence à travers le monde et qui révèle les talents émergents. Au cours de la cérémonie de clô-ture, le jury attribuera les prix principaux: la Palme d’Or pour le meilleur film, le Grand Prix, les prix de la meilleure actrice et acteur, le prix du meilleur réali-sateur, le prix du meilleur scéna-rio et le Prix du Jury. Un Certain Regard présentera une sélec-tion d’œuvres originales pour le contenu ou l’esthétique, repré-sentant le renouvellement de l’expression cinématographique. Le prix de la section, parrainé par la Fondation Groupama Gan-Cinema, sera comme toujours livré au Théâtre Debussy, à la veille de la cérémonie de remise des prix officielle. Le concours de court-métrage en proposera une douzaine, réunis dans une seule projection et le meilleur se-ra décerné par la Palme d’Or du Jury de la Cinéfondation et des courts métrages. Comme le veut la tradition, la section Cannes Classic va présenter des chefs-d’œuvre de l’histoire du cinéma, restaurés et redistribués dans la

salle ou sur DVD; aussi, il aura lieu un hommage aux indus-tries et aux films documentaires étrangers sur le cinéma. De 13 à 24 mai nous attendons donc de nous asseoir à côté des fauteuils signés Frères Lumière et Frères Coen, pour assister à une série d’émotions, dignes de «standing ovation».

CANNES La 68esima edi-zione del Festival di Cannes 2015 celebra i 120 anni dall’invenzione del cinematografo dei fratelli Lu-mière, assegnando la presidenza della giuria ad altri due fratelli del cinema contemporaneo: i ci-neasti Joel e Ethan Coen. Per la prima volta nella storia del Fe-stival di Cannes la giuria sarà pertanto presieduta da ben due grandi personalità. I fratelli Coen hanno accettato l’invito del Pre-sidente Pierre Lescure e del dele-gato generale Thierry Fremaux nell’ottica di dirigere un’edizione volta ad omaggiare il genio ci-nematografico di tutti i “Fratelli dei film”. Palma d’oro nel 1991, i fratelli Coen sono parte della sto-ria del Festival e i loro film sono spesso premiati con le onorificen-ze più prestigiose. Da “Barton Fink”, che portò loro il primo riconoscimento su scala interna-zionale, a “Fargo”, fino a “The Barber” e “A proposito di Davis” che ricevette nel 2013 il Gran Pre-mio di Steven Spielberg, senza di-menticare “Il grande Lebowski”, film cult di molti spettatori. I Co-en collaborano a sceneggiatura, regia, montaggio, produzione e propongono un messaggio volto a ridiscutere i miti della cultura americana, realizzando successi acclamati e riscuotendo “braccia-te di premi internazionali”. I pro-tagonisti dei fratelli Coen sono gli anti eroi, i criminali idioti, le ico-ne fumettistiche accattivanti, i de-boli, i confusi e spesso gli impac-ciati, magistralmente interpretati da grandi personalità del cinema quali Steve Buscemi, John Turtur-ro, John Goodman, Jeff Bridges, George Clooney, Holly Hunter,

Brad Pitt, John Malkovich, Nico-las Cage, Tom Hanks, Matt Da-mon...Spesso ribattezzati “ il re-gista a due teste”, i fratelli Coen intendono innanzitutto divertirsi, inventando un mondo inesistente piuttosto che ricreare un mondo che non esiste più, imponendo per altro un punto di vista originale che renda il passato “più esotico” rispetto al presente o al futuro. Pare essere questo il design ed il messaggio della prossima edizio-ne del Festival del cinema, una rivisitazione dei miti in un’ottica diversa, un filo conduttore che ha il suo incipit nella presenza al ver-tice della presidenza della giuria dei due grandi registi, ma che già muove i passi giusti per scegliere la locandina ufficiale. Ingrid Bergman ci fa scivolare addosso ad uno sguardo raggiante e lumi-noso, con quel suo sorriso “getta-to sopra la spalla” in un’aura di eternità. La Bergman, che ispirò a Andy Warhol una serie di ritrat-ti, richiama ancora una volta il gusto dell’arte a portata di tutti, il senso dell’aulico scevro da miti stereotipi, riporta all’essenza del-le cose la settima arte, rievoca il ritorno alla purezza della Verità nella perfezione delle cose sem-plici. “Il film come sogno: nessun’ arte penetra la nostra coscienza come un film, per giungere diret-tamente ai nostri sentimenti, in fondo alle stanze buie della nostra anima”. E’ con questa spiazzante semplicità e con quella del suo ce-lebre “Hai paura di innamorarti di me?” rivolto a Cary Grant in Notorius, che la Bergman ispirò i più grandi realizzatori. La pre-sidenza della Giuria della Cine-fondation e dei corto metraggi viene affidata ad Abderrahmane Sissako, regista mauritano che nella scorsa edizione riuscì a su-scitare forti emozioni nella critica internazionale con “Timuktu”. Cresciuto in Mali, Sissako è consi-derato universalmente un grande poeta dell’Africa contemporanea,

viaggia tra culture e continenti, firmando e filmando un lavoro umanistico ed impegnato, esplo-rando il complesso rapporto tra i nord ed i sud del mondo, os-servando il destino di un’Africa martoriata. Tra i suoi capolavori ricordiamo “Bamako”, Fuori concorso del 2006, accorato ap-pello romantico contro il fonda-mentalismo religioso, primo film mauritano in corsa per il miglior film straniero. Il principio ispira-tore di Sissako è la proclamazio-ne dell’implemento della propria meritocrazia e del proprio con-tinuo personale miglioramento: “Non farei mai un film che anche qualcun altro potrebbe fare, e vo-glio vedere film che non avrei mai fatto. Ciò che conta per me è il ci-nema di anonimato, in cui si parli di conflitti e sofferenze vissute da persone anonime ma che inviano al mondo la loro forza e visibili-tà, mostrando cosa siano la bel-lezza ed il coraggio”. Maître des cérémonies della 68 edizione sa-rà nuovamente Lambert Wilson, mattatore elegante, eloquente e semplice, che aveva impregnato la precedente edizione di lirismo e raffinatezza, riuscendo a trasmet-tere al pubblico il senso pregnante del suo amore per il cinema. Dopo la premiazione che la scorsa edi-zione coronò “Inverno sonno” di Nuri Bilge Ceylan, l’attore aveva concluso con queste parole: “Il mondo è scritto in una lingua in-comprensibile, ma che i film san-no tradurre universalmente. Sans “Lumière”, chacun reste dans sa nuit”. Al più grande festival cinemato-grafico sono attesi circa 35.000 professionisti del cinema, tra cui più di 4000 giornalisti da tutto il mondo. Ancora vige grande ri-serbo sulla selezione ufficiale dei film in gara in questa edizione, che sarà divulgata soltanto in oc-casione della conferenza ufficiale del 16 aprile. La selezione uffi-ciale sarà come sempre composta

da due sezioni principali, il Con-corso e Un Certain Regard, cui si aggiungeranno i film presentati fuori concorso in proiezioni spe-ciali, il concorso di cortometrag-gi e la selezione di film scolastici della Cinéfondation. Il concorso, vero cuore pulsante della mani-festazione i cui simboli sono la montée des marches e la passe-rella sul tappeto rosso, è il Graal che accoglie le opere degli artisti ed autori d’eccellenza mondiale e rivela i talenti emergenti. Il Fe-stival culminerà nella cerimonia di chiusura durante la quale la giuria assegnerà i premi princi-pali: la Palma d’oro per il miglior film, il Grand Prix, i premi per la migliore interpretazione fem-minile e maschile, il premio per la miglior regia, il premio per la miglior sceneggiatura e il premio della giuria. Un Certain Regard presenterà una selezione di opere originali per contenuti o estetica, che rappresentano il rinnova-mento dell’espressione cinemato-grafica. Il premio della sezione, sponsorizzato dalla Fondazione Groupama-Gan Cinema, sarà come sempre consegnato al Teatro Debussy, alla vigilia della ceri-monia di premiazione ufficiale.Il concorso di cortometraggi pro-porrà una dozzina di essi, riuniti in un’unica proiezione. Il migliore verrà premiato con la Palma d’o-ro dalla giuria della Cinéfonda-tion e dei cortometraggi. Come vuole la tradizione, la sezione Cannes Classic presenterà capo-lavori della storia del cinema re-staurati e redistribuiti in sala o in DVD; inoltre, saranno ospitati tri-buti alle industrie cinematogra-fiche straniere e documentari sul cinema. Dal 13 al 24 maggio at-tendiamo dunque di accomodarci accanto alla prestigiosa “poltro-na per due” dei fratelli Lumière e Coen, per assistere a tutta una serie di emozioni evolutive, meri-tevoli della “standing ovation”.

Erika CANNOLETTA

«Sans lumière, chacun reste dans sa nuit»,omaggio ai grandi fratelli del cinema.

La 68 edizione del Festivaldi Cannes guarda al passato

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La Principauté de Monaco a été toujours l’emblème de tous les sports et la famille princière a depuis toujours participé à toute sorte de disciplines sportives. Depuis son plus jeune âge SAS le Prince Albert II a pratiqué le ski, le bobsleigh, l’aviron, la voile, le tennis, le squash, le football, l’au-tomobilisme et la natation. Il a participé en tant qu’athlète mo-négasque à plusieurs Jeux olym-piques d’hiver en bobsleigh et il a pris part à deux rallyes Paris-Da-kar, Depuis 1985 le Prince Sou-verain est membre du Comité in-ternational olympique (CIO) et en janvier 2012, à l’occasion du 75 IIème congrès de l’Association internationale de la presse spor-tive (AIPS), il a reçu le Power of Sport Award à Innsbruk, en marge de premier Jeux olym-piques d’hiver de la jeunesse. Cette distinction a marqué son : «engagement exceptionnel à mettre le sport au service de la Paix dans le monde». Le Prince Albert II a fondé, à Monaco, une organisation «Peace and Sport» avec la devise d’utiliser le sport comme instrument de paix en in-tervenant dans les zones post-conflictuelles ou subsiste la pau-vreté et la rupture de cohésion sociale. En Principauté il a créé la Fédération monégasque de bobsleigh, luge et skeleton et il est président du Comité olym-pique monégasque (depuis 1994), de la Fédération moné-

gasque d’athlétisme et, depuis 1999, il est président de la Fédé-ration monégasque de pentathlon moderne et de la Fédération mo-négasque de natation depuis le 10 octobre 1983. Son Altesse suit personnellement les activités de cette Fédération qui organise chaque année le Meeting Inter-national de Natation. Le 30 no-vembre 2004, le Prince Albert a été nommé Président d’Honneur du «Beach Volley-ball Mondial», par la Fédération Internationale de Volley-ball. Pratiquant, de-puis sa jeunesse, Lui-même la voile et l’aviron il a donné une très grand impulsion à ces activi-tés sportives qui se sont dévelop-pées dans la Principauté sous l’égide du Yacht Club de Monaco dont il est président depuis le 15 mai 1984 , et à travers la Société nautique de Monaco qui vient de présenter, dans les locaux de la SNM au Paquebot, une exposi-tion de photographies intitulée «Mare Nostrum: une aventure humaine, scientifique et spor-tive» visible jusqu’au jeudi 30 avril. L’expo va retracer les 8.345 km parcourus à la rame, par deux jeunes kayakistes Louis Wilmotte et Douglas Couet, par-tis du détroit de Gibraltar au Bos-

Le SPORT et les GRIMALDI Vive Monaco, Vive le Sport!SPORT

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phore, un défi sportif qui conte-nait également un volet scienti-fique. Depuis toujours Son Altesse s’intéresse de près aux multiples activités du Yacht Club: école de voile, courses de voiles et motonautiques interna-tionales, dont la transat Monaco - New York en 1985, mais aussi le rassemblement de maxi-yachts, au travers de la «Monaco Classic Week» qui a traditionnellement lieu en septembre. Vrai supporter du club de football AS Monaco le prince Albert a pu fêter, le 17 mars 2015, avec le président de l’AS Monaco Mr. Dimitri Rybolo-vlev la qualification du club mo-négasque de football pour les quarts de finale de la Ligue des Champions. En marge de l’épo-pée de l’ASM en Ligue des cham-pions il faut remarquer aussi le grand attachement du Prince Souverain à la discipline du bobsleigh. Dernièrement Albert de Monaco a confié dans une in-terview à la presse que son his-toire personnelle liée au bobs-leigh va être adaptée au cinéma. Intitulé Royal Ice, le film retra-cera le combat de l’intéressé pour créer la première équipe moné-gasque en 1986. Albert II colla-borera étroitement à l’écriture du

film, dont la mise en production pourrait commencer en no-vembre prochain : «Les produc-teurs vont réécrire le script et me le soumettre. Autant que cette histoire soit proche de la réalité et que je puisse apporter mon re-gard». Madame Lynette Hum-berstone, mère de SAS la Prin-cesse Charléne, a été plongeuse de compétition puis professeur de natation et sa fille est devenue championne mondiale de nata-tion. En 2000 elle a remporté la médaille d’or du 200 m dos au Meeting international de natation de Monaco «Marenostrum» et en 2002, elle a remporté trois mé-dailles d’or lors de la Coupe du Monde. En 2012 elle a crée sa propre fondation, la Fondation Princesse-Charlène à Monaco, en faveur des femmes et des en-fants en difficulté dans le monde. Cette œuvre caritative est essen-tiellement tournée vers le sport. Comme son époux, Charlène de Monaco accorde une forte valeur éducative aux sports en général, et à la natation et au rugby en par-ticulier. Son adolescence dans une Afrique du Sud post-apar-theid l’a sensibiliséaux pro-blèmes des enfants défavorisés, auxquels elle a donné des cours

de natation tout au long de sa car-rière sportive. En 2013, elle a lancé le programme «Learn to Swim» en Afrique du Sud en étaient aussi la marraine des Jeux olympiques spéciaux s’adressent à des personnes atteintes du Trouble du Spectre Autistique âgées de 8 à 80 ans. La famille princière a vécu toujours très proche du sport. Le père et le frère de la Princesse Grace ont été tous les deux champions olympiques: John Brandon Kelly Junior, oncle du Prince Albert, a remporté une médaille de bronze aux Jeux olympiques d’été de 1956 et son père Jhon Brandon Kelly Senior a remporté deux médailles d’or aux Jeux olym-piques d’été de 1920 et une aux Jeux olympiques d’été de 1924. Cet attachement au sport a suivi les descendants de la famille princière, Charlotte Casiraghi , fille de SAR la Princesse Caro-line et de Andrea Casiraghi, est la présidente honoraire du Jumping International de Monaco, depuis 2010. Elle a pratiqué depuis sa jeunesse le saut d’obstacles et a intégré l’équipe d’équitation française en participant à plu-sieurs championnats. Sa petite sœur, Alexandra de Hanovre, en

lice au dernier Festival olym-pique de la jeunesse européenne d’hiver (FOJE) a présenté d’abords son programme court sur la patinoire de Dorbirn suivi par le programme libre accompa-gné par une musique de My Fair Lady. Passionnée de patinage Alexandre suit, depuis sep-tembre, une filière sports-études spécifique à Annecy. Quatre ans après les Jeux olympiques de la Jeunesse à Singapour ou Pauline Ducret, fille de la princesse Sté-phanie de Monaco, était en lice en plongeon, le Prince Albert II a vu donc à nouveau un membre de sa famille s’engager dans un sport olympique. Une passion qu’il a dû , sans doute , leur transmettre, en étant lui même fervent pas-sionné du sport. Le sport fait parti de la Principauté de Monaco comme l’eau fait partie de la mer! Le sport est présent partout. Même la discipline sportive du bridge à ses héros à Monaco. En marge de «2015 Année de la Russie à Monaco» le bridge mo-négasque a tenu à participer à Moscou à la Slava Cup ou l’équipe Zimmerman Monaco a remporté, parmi une cinquan-taine de champions internatio-naux dont 8 champions du

monde, le premier prix. L’équipe monégasque emmenée par Pierre Zimmerman (capitaine et mé-cène ) était composée par Fulvio Fantoni, six fois champion du monde de bridge, Claudio Nunes, Franck Multon, Jean Charles Al-lavena et Henri Fissore. La Fédé-ration Monégasque est première et vice -championne du monde et d’Europe en titre. Mais désormais à Monaco n’existe pas encore un siège officiel stable pour ôter le club de bridge et promouvoir ce Mind Sport, comme on l’appelle récemment, en l’introduisant, aux jeunes et aux moins jeunes, à travers des cours didactiques. Fulvio Fantoni, ambassadeur du bridge dans le monde, nous a souligné: «le Bridge est une mé-taphore de la vie, une discipline qui faut analyser en suivant des règles qui donnent aux joueurs la pratique de la mathématique, de la mémoire et de l’intuition. Le bridge entretient la tête, l’esprit dans deux domaines fondamen-taux: la logique et la créativité, c’est une discipline sportive qui entretient la vie.» Du football au bridge la Principauté de Monaco connaît tous les côtés du sport en passant aussi par le Tennis et la terre battue du Monte-Carlo Ro-

lex Master qui a fêté sa centième édition en 2006.Sur ce parterre 45 joueurs plus 7 joueurs issus des épreuves de qualification et 4 wild-cards, soit 56 joueurs, vont se disputer le tournoi au Monte Carlo Country Club du 11 au 19 avril 2015. Parmi eux 8 des 10 meilleurs joueurs de tennis: pour cette 109éme édition le plateau s’annonce tout aussi exception-nel. Si vous passez par Monaco à cette période n’oubliez pas de participer à un des événements sportifs que cette belle ville vous propose. Du 20 au 22 marsder-nier à eu lieu le 20éme rallye Monte-Carlo des Énergies Nou-velles et celui du ZENN (Zéro Émission No Noise). Une vraie course à enjeu, avec des objectifs à respecter: la régularité de vi-tesse d’une part, le respect du code de la route et la consomma-tion d’énergie la plus basse pos-sible d’autre part. Encore plus silencieuse a été la course MO-NACO RUN a eu lieu le 15 mars, avec 760 coureurs... notamment 500 italiens, 140 britanniques, 50 hongrois, 40 allemands et aussi 30 japonais!!! Une course tout à fait internationale!!! Vive Monaco, Vive le Sport

Ely GALLEANI

Le SPORT et les GRIMALDI Vive Monaco, Vive le Sport!

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Pag. 28 - N°24 Mars 2015 PRINCIPAUTE DE MONACOSPORT

Il Principato di Monaco é l’emblema di tutti gli sport poiché la famiglia Grimaldi partecipa, da sempre, ad ogni tipo di disci-plina sportiva. Fin dall’infan-zia SAS il Principe Alberto II ha praticato lo sci, il canottaggio, la vela, il tennis, lo squash, il bob, il calcio, l’automobilismo ed il nuoto. In diverse Olimpiadi Invernali Alberto Grimaldi, in veste di atleta, ha rappresentato il Principato di Monaco gareg-giando con la squadra di Bob ed ha preso inoltre parte a due rally Parigi- Dakar. Dal 1985 il Sovrano monegasco è membro del Comitato Olimpico Interna-zionale (CIO) e Innsbruck, nel gennaio 2012, in occasione del 75mo congresso dell’Associazio-ne della Stampa Sportiva Inter-nazionale (AIPS), ha ricevuto il Power of Sport Award in contem-poranea allo svolgimento delle prime Olimpiadi Invernali della gioventù. Quest’onorificenza ha voluto sottolineare il suo “eccezio-nale impegno a mettere lo sport a servizio della Pace nel mondo”. Nel Principato di Monaco SAS il Principe Alberto II ha fonda-to l’organizzazione “Peace and Sport” che s’impegna ad inter-venire nelle zone post conflittuali utilizzando lo sport come stru-mento di pace laddove sussistono ancora divisioni sociali e condi-zioni di povertà. Ha fondato la Federazione monegasca di Bob, Slitta e Skeleton e, dal 1994, è presidente del Comitato olimpico monegasco e della Federazione

monegasca d’atletica, dal 1999 è presidente della Federazione mo-negasca di pentatlon moderno. Dal 1983 presiede la Federazione monegasca di nuoto seguendo-ne personalmente le attività ed organizzando, ogni anno, il Me-eting Internazionale del Nuoto. Nel 2004 , il 30 novembre, SAS il

Principe Alberto è stato nominato Presidente Onorario del Beach-Volley mondiale. Praticando lui stesso, fin dall’adolescenza, il canottaggio e la vela ha incenti-vato queste discipline sportive che si sono sviluppate nel Principa-to di Monaco sotto l’egida dello Yacht Club di cui è presidente dal 15 maggio 1984 e attraverso la Società nautica di Monaco che proprio in questi giorni e sino al 30 aprile, presenta, nella sede del Paquebot, una mostra fotografi-ca intitolata “Mare Nostrum, un avventura umana, scientifica e sportiva” . Le fotografie che fanno parte della mostra illustrano gli 8.345 chilometri che Louis Wil-motte e Douglas Crouet hanno percorso remando da Gibilterra al Bosforo monitorando, al tempo stesso, le acque del Mediterraneo. Una grande sfida sportiva con matrice scientifica. Da sempre il Principe Alberto si è interessato personalmente ad incentivare le molteplici attività dello Yacht Club di Monaco: dalla scuola vela alle competizioni di vela e motonautica internazionali, co-me la traversata Monaco New York del 1985, ed anche la Mo-naco Classic Week che ,tradizio-nalmente in settembre, riunisce i maxi yacht nel porto di Mona-co. Come vero supporter del club calcistico As Monaco, il Principe Alberto, ha potuto festeggiare con il presidente del club Mr. Dimitri Rybolovlev, lo scorso 17 marzo, la qualificazione ai quarti di fi-nale della Champions League. Al

margine di quest’epopea il Sovra-no ha tenuto a manifestare il suo sostegno anche alla disciplina del Bob confidando, in una intervista che la sua personale esperienza legata a questo sport diverrà un film che sarà intitolato “Royal Ice” (Ghiaccio Reale). Il film ri-percorrerà gli anni in cui il Prin-

cipe si è dovuto battere per creare poi, nel 1986, la prima squadra monegasca di Bobsleigh. Le ri-prese del film potrebbero iniziare il prossimo novembre su un copio-ne che sarà scritto con la stretta supervisione dello stesso Alberto Grimaldi: “perché il film sia il più possibile attinente alla realtà” ha sottolineato in un intervista” mi sottometteranno lo script affin-ché possa portare il mio personale contributo...”La madre della Principessa Charlène, Lynette Humberstone Wittstock, dopo essere stata in gioventù una subacquea di com-

petizione ha insegnato per molti anni la disciplina del nuoto e sua figlia è divenuta campionessa mondiale di questa disciplina. A Monaco, nel 2000 al Meeting Internazionale di Nuoto “Ma-renostrum”, SAS la Principessa Charlène ha vinto la medaglia d’oro sui 200 metri dorso e nella

Coppa del Mondo ha vinto ben 3 medaglie d’oro. Nel 2012 sem-pre nel Principato ha creato la sua fondazione, la Fondazione Princesse Charlène, che agisce in favore di tutte le donne e i bam-bini del mondo che si trovano in difficoltà. Quest’opera caritativa è essenzialmente attiva nello sport. Come SAS il Principe Alberto an-che la Principessa Charlène ritie-ne che lo sport in generale abbia in se un elevato valore educativo, ma in special modo le discipline sportive del rugby e del nuoto. L’adolescenza in Sud Africa l’ha sensibilizzata ai problemi dell’ini-

quità sociale ed ha così iniziato a dare lezioni di nuoto ai bambini disagiati continuando a farlo lungo tutta la sua carriera spor-tiva. Nel 2013 ha lanciato in Sud Africa il programma “Learn to Swim” ed è diventata la madrina dei Giochi Olimpici Speciali riser-vati alle persone, dagli 8 agli 80 anni, che soffrono di autismo. La famiglia Grimaldi ha vissuto da sempre a contatto con lo sport. Il padre ed il fratello della Princi-pessa Grace sono stati ambedue campioni olimpici: John Bran-don Kelly Junior, zio del Principe Alberto, ha vinto la medaglia di bronzo alle Olimpiadi del 1956 e suo padre John Brandon Kelly Senior, nonno del Principe Alber-to, ha vinto due medaglie d’oro alle Olimpiadi del 1920 ed una alle Olimpiadi dell’estate 1924. Quest’attaccamento allo sport ha contagiato anche i discendenti della famiglia Grimaldi: Char-

lotte Casiraghi, figlia di SAR la Principessa Carolina e di Andrea Casiraghi, é dal 2019 presidente onoraria del Jumping Internazio-nale di Monaco. Il mondo eque-stre l’ha affascinata sin dalla sua adolescenza ed ha praticato la di-sciplina sportiva del salto ostacoli partecipando a diversi campiona-ti con la squadra francese di equi-tazione. Sua sorella minore, Ale-xandra de Hanovre, ha parteci-pato all’ultimo Festival Olimpico Invernale della Gioventù (FOJE) presentando sul campo di patti-naggio di Dorbirn un program-ma breve seguito da un program-

ma libero di pattinaggio artistico accompagnata dalla melodia di My Fair Lady. Appassionata del pattinaggio artistico Alexandra segue, da settembre, una specifica scuola sportiva di Annecy. A Dor-birn Alberto di Monaco ha potu-to seguire con emozione un altro membro della sua famiglia dopo aver, quattro anni prima, assistito all’esordio, durante le Olimpiadi della Gioventù di Singapore, di Pauline Ducret figlia della Prin-cipessa Stefanie, nelle gare olim-piche di tuffo. Una passione per lo sport che, senza dubbio, deve avergli trasmesso essendo lui stes-so fervente appassionato sportivo. Lo sport fa parte del Principato di Monaco come l’acqua fa parte del mare! Lo sport è presente ovun-que. Anche la disciplina spor-tiva del bridge ha i propri eroi a Monaco. In occasione del “2015 Anno della Russia a Monaco” la squadra di bridge monegasca ha

voluto essere presente a Mosca per partecipare alla Slava Cup dove, il team Zimmerman Monaco, ha vinto il primo premio batten-do una cinquantina di campioni internazionali, tra cui 8 campio-ni mondiali di questa disciplina. La squadra di Monaco guidata da Pierre Zimmerman (capita-no e mecenate) era composta da Fulvio Fantoni, 6 volte campio-ne del mondo, Claudio Nunes, Franck Multon, Jean Charles Allavena ed Henri Fissore. L’equi-pe monegasca di bridge detiene attualmente i titoli di campione europeo e vice campione mondia-le. Purtroppo a Monaco non esiste ancora una sede che ospiti il club del bridge dove poter promuovere con corsi ed incontri didattici, ai giovani e meno giovani, questa straordinaria disciplina sportiva della mente: Mind Sport come vie-ne chiamata nel mondo. Fulvio Fantoni, ambasciatore del bridge nel mondo, ci ha confidato: “il Bridge è una metafora della vi-ta, una disciplina che insegna ad analizzare il gioco seguendo delle regole che stimolano la pratica della matematica, della memoria e dell’intuizione. Il Bridge allena la mente in due aspetti fondamen-tali: la logica e la creatività, è una disciplina sportiva che allena alla vita.” Nel Principato di Monaco dal calcio al bridge tutti gli sport sono all’onore ed in maniera spe-ciale lo è il tennis su terra battuta durante il Rolex Master che qui ha festeggiato, nel 2006, la sua centesima edizione. Dal 11 al 19 aprile sulla terra battuta del Monte Carlo Country Club 45 giocatori di tennis più 7 vincitori delle prove di qualificazione e 4 wil-cards si disputeranno il tor-neo, in tutto 56 tennisti. Tra questi ben 8 fra i migliori dieci campioni mondiali di tennis: una 109ma edizione eccezionale. Se passate da Monaco in questi giorni non dimenticate di partecipare ad uno dei tanti eventi sportivi proposti da questa bella cittadina. Dal 20 al 22 marzo scorso le strade di Port Hercule si sono animate con il 20mo rally Monte-Carlo Nuove Energie seguito dal rally ZENN (Zero Emissioni No Ru-more). Una vera corsa dai mol-teplici aspetti con diversi obiettivi da raggiungere: lo standard di velocità richiesto da una parte, il rispetto del codice della strada e il più basso consumo energetico dall’altra. Ancora più silenziosa del rally ZENN è stata, IL 15 marzo, la corsa MONACO RUN con 760 corridori tra cui 500 ita-liani, 140 inglesi, 50 ungheresi, 40 tedeschi ed anche 30 giappo-nesi!!! Una corsa davvero inter-nazionale!!! Viva Monaco, Viva lo Sport.

Lo Sportè di casanel PrincipatoViva Monaco, Viva lo Sport!

SAS Albert II aux Jeux Olympiques

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PARIS. Au cours du mois dernier, Art Paris Art Fair a réuni 140 galeries de vingt pays différents sous la nef du pres-tigieux Grand Palais. Réalisé par Guillaume Piens à partir de 2012, Art Paris Art Fair veut être un panel en mesure de sur-prendre, présentant un vaste panorama de l’art moderne et contemporain, y compris le design, la photographie et les éditions d’art. Avec un renouvel-lement de 51% de ses exposants et 51% de participants interna-tionaux, Art Paris Art Fair 2015 a atteint une fréquentation de plus en plus importante, grâce à une sélection rigoureuse, à son dynamisme et à la volonté de proposer la création contem-poraine pluridisciplinaire. Déli-bérément international, l’évé-nement a été proposé comme précurseur et explorateur de certaines régions du monde dont les créations artistiques sont en-core peu connues en France. Art Paris Art Fair a ainsi révélé une nouvelle géographie de l’Art, qui a conduit le public à Casablan-ca, Bangkok, Zurich, Moscou, Bucarest et enfin à Singapour et dans l’Asie du Sud-Est, qui ont été les invités d’honneur de l’édi-tion 2015, après la Russie et la Chine. L’invitation a été donnée par Iola Lenzi, commissaire et chercheur spécialiste de l’Asie du Sud-Est, est auteur aussi de l’exposition “The Roving Eye: Contemporary Art from Southeast Asia”, présentée par la fondation ARTER à Istanbul, du Septembre 2014 au Janvier 2015. Une douzaine des galeries de Singapour, dont la Galerie Plural Art, Art Gallery et Sai-sons Tagore Gallery, ont montré la diversité des talents en prove-nance du Cambodge, Birmanie, Malaisie, Indonésie, Singapour, les Philippines, le Vietnam et la Thaïlande. Un programme de conférences et vidéos a enrichi l’inédite invitation à Paris de la scène artistique en Asie du Sud-Est, qui connaît actuellement un développement majeur. Nous mentionnons quelques artistes présentés à Paris par certaines galeries «généralistes», comme le birmane Aung Ko chez Primo Marella, les Vietnamiens Dinh Q. et Bui Cong Khanh chez 10 Chancery Lane, les Philippins Alfredo et Isabel Aquilizan chez Hélène Bailly et Manuel Ocam-po chez Nathalie Obadia. La section générale a été remaniée cette année grâce à la participa-tion de galeries d’art moderne comme Boisserée (Cologne), Luca Tommasi (Milan), Cht-choukine (Paris et New York),

Michel Vidal (Paris) et de l’art contemporain, comme les Gale-rie de Zurich Plutschow et An-drés Thalmann, la londonienne Flowers, celles de Monaco Tanit et Rénate Bender et les Gale-ries d’ Istanbul Sanatorium et Krampf Gallery. Sans oublier les Françaises Galerie Houg, Maria Lund et Pierre-Alain Challier. L’édition 2015 se distingue par-ticulièrement par la primauté du solo-show, 29 au total, dispersés dans la foire, afin de renforcer le projet et d’approfondir le travail d’artistes à découvrir ou à redé-couvrir: Thomas Agrinier (Gale-rie Estace), Ruedi Bechtler (Ga-lerie Ziegler), Fouad Bellamine (Frédéric Moisan), Léa Bénétou (Galerie Des Petits Carreaux), François Calvat (Galerie Pas-cal Vanhoecke), Aldo Chaparro (Spazio Nuevo), Paz Corona (Les

Filles du Calvaire), Stéphane Crasneanscki (Ilan Engel), Ge-rardo Custance (Galeria Camara Oscura), Henni Alftan (Galerie Claire Gastaud), Gérard Fro-manger (Galerie Caroline Smul-ders), Shaun Gladwell (Analix Forever), Herbert Hamak (Ta-nit), Ren Hang (Galerie Nicolas Hugo), Thomas Jorion (Insula), Philippe Lachenmann (Andreas Binder), Jane Lee (Sundaram Tagore Gallery), Frank Maier (Ambacher Contemporary), Yassine Mekhnache (Krampf Gallery), Mohamed Melehi (Loft Art Gallery), Radenko Milak (Duplex 100m2 & l’Agence à Paris), Paul Neagu (Allegra No-mad Gallery), Dawn Ng (Chan Hampe Gallery), Jean-Pierre Pincemin (Galerie Jacques El-baz), Lyndi Sales (Maria Lund), Sam Szafran (Galerie Claude Bernard), Swoon (Galerie L.J.) Renato Mambor (Pierre Alain Challier), Niloufar Banisadr (Galerie 55bellechasse), Ivan Messac (Baudoin Lebon), Jean-Pierre Ruel (Galerie Espaces 54). La section Promesses, inau-gurée avec succès en 2013 pour encourager le public à découvrir de nouveaux talents interna-tional, a accueilli cette année douze galeries ayant chacune moins de cinq années d’activité et qui ont participé pour la pre-mière fois à la foire. Cette par-ticularité d’Art Paris Art Fair a également permis à de jeunes galeries françaises et interna-

tionales de se faire connaitre et en même temps d’exposer de nouveaux talents. Par exemple, les galeries: ArchiRAAR (Bruxelles), PODBIELSKI (Ber-lin), Christophe Gerber (Lau-sanne), Heinzer Reslzer (Lau-sanne), Jo Van Loo (Monaco), TJ Boulting (Londres), Cédric Bacqueville (Lille) Ou Rivière / Faiveley (Paris). La section Ar-tDesign a exploré les frontières entre design et art contemporain, réunissant, pour sa quatrième édition, une douzaine de galeries et d’éditeurs qui ont présenté des œuvres en série limitée de plusieurs artistes contemporains talentueux. Ce 2015, Elodie Pa-lasse Leroux, journaliste et créa-teur de l’élégant magazine Web Design, était responsable de la sélection qui a accueilli, entre autres, MiniMasterpiece, Nec Nilsson et Chiglien, School Gall-lery, l’Eclaireur, et qui consolide aussi, grâce à sa première par-ticipation, la galerie Carpenters Workshop, en ce qui concerne le secteur «généraliste».Le programme VIP «A Paris au printemps» a mis en exergue l’exceptionnel renouveau de la scène artistique parisienne, de nouveaux lieux pour l’art aux nouvelles architectures qui dessinent le Paris du 21e siècle, comme Appartement, la Fondation Louis Vuitton et son exposition inaugurale «Les Clefs d’une passion», la Fon-dation Jérôme Seydoux -Pathé,

la Philharmonie de Paris, et les expositions «Pierre Bonnard (1867-1947)» et «Peindre l’Ar-cadie» au Musée d’Orsay, Taryn Simon au Jeu de Paume, Pieter Hugo à la Fondation Henri Car-tier-Bresson, Carmen Perrin à la Maison de l’Amérique Latine, Mathieu Briand/Jérôme Zonder à la Maison Rouge, «Le Bal» de Mark Lewis au Louvre. Quant à la scène artistique à Singapour et en Asie du Sud-Est, en outre

des expositions au Grand Palais, d’autres deux sites prestigieux peuvent encore être visitées en Avril et Mai prochain: le Palais de Tokyo avec l’exposition «L’Archipel secret» (du 27 Mars au 17 May 2015) qui explore l’Asie du Sud par Singapour et le Jeu de Paume avec la projec-tion de «Monologue» des cam-bodgien Vandi Rattana, dans le cadre de sa programmation parallèle (jusqu’au 17 mai).

ARTArt Paris Art Fair a réuni 140 galeries de vingt

pays différents sous la nef du Grand Palais

Les VIP chez«A Paris au printemps»

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N°24 Mars 2015 - Pag. 33PRINCIPAUTE DE MONACO

PARIGI. Nel corso del me-se scorso, Art Paris Art Fair ha riunito 140 gallerie provenienti da una ventina di Paesi diversi nella prestigiosa location Grand Palais. Diretta da Guillaume Piens dal 2012, Art Paris Art Fair vuole essere una fiera ca-pace di sorprendere, presentan-do, oltre a un vasto panorama dell’arte moderna e contempora-nea, anche design, fotografia ed edizioni d’arte. Con un rinnovo del 51% dei suoi espositori e un 51 % di presenze internazio-nali, Art Paris Art Fair 2015 ha ottenuto una frequentazione crescente, grazie a una selezio-ne rigorosa, al suo dinamismo e alla volontà di proporre una creazione contemporanea pluri-disciplinare. Volutamente inter-nazionale, l’evento si è proposto come precursore ed esploratore di alcune aree del mondo le cui creazioni artistiche sono ancora poco conosciute in Francia. Art Paris Art Fair ha rivelato così una nuova geografia dell’Ar-te, che ha portato il pubblico a Casablanca, Bangkok, Zurigo, Mosca, Bucarest e infine Singa-pore e il Sud-est asiatico, ospiti d’onore dell’edizione 2015, dopo la Russia e la Cina. L’invito era stato affidato a Iola Lenzi, com-missaria e ricercatrice specializ-

zata nel sud-est asiatico, autrice della mostra “The Roving Eye: Contemporary Art from Sou-theast Asia” presentata dalla fondazione ARTER di Istanbul dal settembre 2014 al gennaio 2015. Una decina di gallerie singaporiane, tra le quali l’Art Plural Gallery, l’Art Seasons Gallery e la Tagore Gallery, han-no mostrato la diversità di talen-ti provenienti dalla Cambogia, Birmania, Malesia, Indonesia,

Singapore, Filippine, Vietnam e Tailandia. Un programma di conferenze e video ha arricchito l’inedito invito a Parigi della scena artistica del sud-est asia-tico, che sta conoscendo attual-mente un importante sviluppo. Citiamo alcuni artisti presentati a Parigi da alcune gallerie più “generaliste”, come il birmano Aung Ko presso Primo Marella, i vietnamiti Dinh Q. Le e Bui Cong Khanh presso 10 Chan-cery Lane, i filippini Alfredo & Isabel Aquilizan presso Hélène Bailly e Manuel Ocampo presso Nathalie Obadia. La sezione ge-nerale era stata profondamente rinnovata per questa edizione, grazie alla partecipazione di gallerie d’arte moderna quali Boisserée (Colonia), Luca Tom-masi (Milano), Shchukin (Pa-rigi e New York), Michel Vidal (Parigi) e di arte contempora-nea quali le gallerie di Zurigo Plutschow e Andrea Thalmann, la londinese Flowers, quelle di Monaco Tanit e Renate Bender e le gallerie di Istanbul Sana-torium e Krampf Gallery. Senza dimenticare le insegne francesi come Galerie Houg, Maria Lund e Pierre-Alain Challier. L’edi-zione 2015 si particolarmente distinta per il primato di solo-show: 29 in totale, disseminati per la fiera, in modo da rinfor-zare gli allestimenti e approfon-dire il lavoro d’artisti ancora da scoprire o da riscoprire: Thomas Agrinier (Galerie Estace), Ruedi Bechtler (Galerie Ziegler), Fou-ad Bellamine (Frédéric Moi-san), Léa Bénétou (Galerie Des Petits Carreaux), François Cal-vat (Galerie Pascal Vanhoecke), Aldo Chaparro (Spazio Nuevo), Paz Corona (Les Filles du Cal-vaire), Stéphane Crasneanscki (Ilan Engel), Gerardo Custan-ce (Galeria Camara Oscura), Henni Alftan (Galerie Claire Gastaud), Gérard Fromanger (Galerie Caroline Smulders), Shaun Gladwell (Analix Fore-ver), Herbert Hamak (Tanit), Ren Hang (Galerie Nicolas Hu-go), Thomas Jorion (Insula), Philippe Lachenmann (Andreas Binder), Jane Lee (Sundaram Tagore Gallery), Frank Maier (Ambacher Contemporary), Yassine Mekhnache (Krampf Gallery), Mohamed Melehi (Loft Art Gallery), Radenko Milak (Duplex 100m2 & l’Agence à Paris), Paul Neagu (Allegra Nomad Gallery), Dawn Ng (Chan Hampe Gallery), Jean-Pierre Pincemin (Galerie Jac-ques Elbaz), Lyndi Sales (Maria Lund), Sam Szafran (Galerie Claude Bernard), Swoon (Gale-rie L.J.) Renato Mambor (Pierre Alain Challier), Niloufar Ba-nisadr (Galerie 55bellechasse), Ivan Messac (Baudoin Lebon), Jean-Pierre Ruel (Galerie Espa-

ces 54). Il settore Promesse, inaugurato con successo già nel 2013 per incitare il pubblico alla scoperta di nuovi talenti interna-zionali, ha accolto quest’anno dodici gallerie aventi ognuna meno di cinque anni di attività e che hanno partecipato per la prima volta alla fiera. Questa particolarità di Art Paris Art Fair ha inoltre permesso ad al-cune giovani gallerie francesi e internazionali di farsi conoscere e al tempo stesso di esporre nuo-vi talenti. Ad esempio, le gal-lerie: ArchiRAAR (Bruxelles), Podbielski (Berlino), Christo-phe Gerber (Losanna), Heinzer Reslzer (Losanna), Jo Van Loo (Monaco), TJ Boulting (Lon-dra), Cédric Bacqueville (Lilla) e Rivière / Faiveley (Parigi). La sezione ArtDesign ha esplorato le frontiere tra design e arte con-temporanea ed ha riunito, per la sua 4a edizione, una decina di gallerie e di editori che hanno presentato delle opere realizzate, in serie limitata, da alcuni ta-lentuosi artisti contemporanei. Elodie Palasse Leroux, giorna-lista e creatrice del web maga-zine Sleek Design, è stata inca-ricata della selezione 2015, che ha accolto, per citarne alcune, MiniMasterpiece, Nec Nilsson e Chiglien, School Gallery, l’E-claireur e che si consolida inoltre grazie alla prima partecipazione della galleria Carpenters Wor-kshop, per quanto riguarda il settore “generalista”. Il programma VIP “A Paris au printemps” ha posto in primo piano il rinnovo straordinario della scena artistica parigi-na, con nuove locations quali l’Appartement, la Fondazione Louis Vuitton e la sua esposizio-ne inaugurale Les Clefs d’une passion, la Fondazione Jérôme Seydoux-Pathé, la Philhar-monie di Parigi, e le mostre “Pierre Bonnard (1867-1947)” e “Peindre l’Arcadie” al Museo d’Orsay, Taryn Simon al Jeu de Paume, Pieter Hugo presso la Fondazione Henri Cartier-Bres-son, Carmen Perrin alla Maison de l’Amérique Latine, Mathieu Briand / Jérôme Zonder presso la Maison Rouge e Mark Lewis “Le Bal” al Louvre. In quanto alla scena artistica di Singapore e del Sud-est asiatico, oltre che al Grand Palais espone nella capitale francese in altri due prestigiosi siti ancora visitabili in aprile e maggio prossimi: al Palais de Tokyo con la mostra “L’Archipel secret” (27 marzo-17 maggio 2015) che ha voluto esplorare l’Asia del sud-est attra-verso Singapore e al Jeu de Pau-me con la proiezione dell’opera “Monologue” del cambogiano Vandi Rattana, nel quadro della sua programmazione parallela (fino al 17 maggio).

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Art Paris Art Fair ha riunito 140 gallerie provenientida una ventina di Paesi diversi sotto la navata del Grand Palais

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Pag. 34 - N°24 Mars 2015 PRINCIPAUTE DE MONACO

Lo scorso16 marzo nel Principato di Monaco è stato fatto un punto sulla situazione di auto elettriche Mobee, un servizio avanzato dalle carat-teristiche tecniche decisamente affascinanti (basti pensare che, traducendo l’inglese “bee” in “ape”, Mobee ha lo stesso no-me dell’insetto elettronico cre-ato dall’università di Harvard per usi scientifici altamente spe-cializzati). Il progetto al 100% Elettrico Mobee ha riunito tutti i partecipanti: il Governo, rap-presentato dai Dipartimenti dell’Attrezzatura, dell’Ambiente Naturale e dell’Urbanistica, la

Direzione, il Servizio dei Par-cheggi Pubblici, la Fondazione Principe Alberto II, la Sodetrel, filiale del gruppo EDF specia-lizzata nella mobilità, ed infine la Société des Bains de Mer che, acquistando dall’EDF l’equiva-lente dei consumi elettrici via energie rinnovabili, ha ottenu-to la prestigiosa certificazione “Green Globe”. Nel frattempo sono state messe a disposizione altre 10 nuove Mobee per una flotta complessiva di 25 veicoli, di cui 21 per l’attività freefloa-ting. E’ ormai in servizio anche l’applicazione smartphone, che permette di geo localizzare,

prenotare ed accedere ai veico-li in modo facile e veloce, e il numero dei parcheggi partner è in continuo aumento. Vi è stato poi un miglioramento dell’elet-tronica di bordo delle Mobee disponibili all’Hotel Monte Car-lo Bay&Resort, grazie al quale i clienti dell’Hotel hanno la pos-sibilità di accedere al servizio attraverso un canale dedicato. Le varie facilities di Mobee at-tirano residenti e turisti perché è comodo e perché permette di muoversi in totale libertà nel Principato a costi decisamente contenuti.

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Le 16 Mars dernier dans la Principauté de Monaco a été fait un point sur la situation des véhicules électriques Mobee, aux caractéristiques techniques avancées tout à fait fascinantes (en traduisant en anglais «bee» en «abeille », Mobee a le même nom de l’insecte électronique créé par l’Université de Harvard pour des utilisations scientifiques hautement spécialisés). Le service Mobee 100% électrique a réuni tous les participants: le Gouverne-ment Princier représenté par les ministères de l’Equipement, de l’Environnement et des Affaires urbaines, la Direction, le station-nement publique, la Fondation Prince Albert II, le Sodetrel, filiale du groupe EDF spécialisée dans la mobilité, et enfin la Société des Bains de Mer, qu’en achetant d’EDF l’équivalent de la consom-mation d’électricité par des éner-

gies renouvelables, a été primée avec la prestigieuse certification «Green Globe». Actuellement, 10 nouvelles voitures Mobee ont été mises en fonction, pour un parc total de 25 véhicules, dont 21 pour le freefloating. Maintenant même l’application pour smart-phone, qui permet de les localiser, est en service, donnant l’accès à l’auto-partage de manière facile et rapide, et le nombre de places de stationnement partenaires est aug-menté. Il y eu aussi une améliora-tion de bord des voitures Mobee disponibles à l’Hôtel Monte Carlo Bay & Resort, grâce à laquelle les clients de l’hôtel ont la possibilité d’accéder au service via un canal dédié. Les diverses installations de Mobee attirent les résidents et les touristes car le véhicule est pratique et il vous permet de vous déplacer en toute liberté dans la Principauté à des coûts modérés.

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Supplément de l’Actualité, de la Culture et Société du

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MONTE-CARLO e COTE D’AZUR • Ambasciata d’Italia e Com.It.Es 17, Av. de l’Annonciade • A.II.M 17, Av de l’Annonciade • Monte Carlo Country Club 155, Av Princesse Grace • Banque EFG 21, Av d’Ostende • Ufficio del Turismo 2ª, Bd des Moulins • Yacht Club Monaco 1, Quai Antoine • Palais d’Europa Place de Moulins • Banque Edmond de Rothschild Les Terrasses 2, Av de Monte Carlo • Compagnie Monegasque de Banque 23, Av. de la Costa • HSBC Private Bank 15/17, Av. D’Ostende • Banque BNP Paribas Private 15/17, Av. D’Ostende • Banque du Gothard 15/17, Av. D’Ostende • CFM 11, Bd Albert Premier • Credit Lyonnais 1, Av. des Citroniers • Grimaldi Forum 10, Av Princesse Grace • SG Private Banking, 11 Avenue de Grande Bretagne • Banque du Luxemburg 8, Av. de Grande Gretagne • Banque UBS 10/12, Quai Antoine I • Immobiliare Dotta 5 bis, Av Princesse Alice • Montecarlo • North Atlantic s.a.m. Le Patio Palace 41, Av. Hector Otto • Ristorante Amici Miei 16, Quai Jean Charles Rey Fontvieil-le • Restaurant Pierrot Pierrette, Place de l’Eglise - Monti - Menton • Restaurant Il Terrazzino 2, Rue des Iris • La Casa del Gelato 42, Quai Jean Charles Rey Fontvieille • La Perla Monte Carlo Palace Bd. des Moulins • Hotel de Paris, Place du Casino • Hotel Ambassador 10, Av Prince Pierre • Hotel Le Versailles, 4/6 Av. Prince Pierre • Hotel Columbus, 23 Av. de Papalius • Ristorante La Rosa dei Venti Plage du Larvotto • Stars & Bar 6, Quai Antoine I • Ristorante La Vecchia Firenze 4, Av Prince Pierre • Ristorante Sans Souci 42, Bd d’Italie • Casa del Caffé Av. de la Costa • Ristorante Al Vecchio Forno 39, Quai Bonaparte Menton • Ristorante A’Trego, Port de Blaissance de Cap d’Ail • Ristorante Zest, 6 Route de la Piscine Pert Ercule • Ristorante Before, Quai Albert I • Hair Stylist Coppola 4, Av. de Grande Bretagne • Athos Palace (Fontvieille) • RM Autosport Av. de l’Annonciade Prince Pierre • Montecarlo Royal Motors 14, Quai Jean Charles Rey 10 • Radio Monte Carlo, 8 Quai Antoine Ier

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