Essai de caractérisation des portus du Bas-Guadalquivir

20
Paebr 2013-2015 Il ruolo delle vie d’acqua per la circolazione delle merci e degli uomini nelle regioni dei delta e delle foci urbanizzate: Guadalquivir, Nilo, Rodano, Tevere 13-16 maggio, EFR, Piazza Navona, 62 Roma. Essai de caractérisation des portus du Bas-Guadalquivir attestés sur timbres d'amphores Dr. 20 par Quentin Desbonnets et Stéphane Mauné Labex Archimede-UMR5140 “ASM” Lattes-Montpellier

Transcript of Essai de caractérisation des portus du Bas-Guadalquivir

Page 1: Essai de caractérisation des portus du Bas-Guadalquivir

Paebr  

2013-2015  

Il ruolo delle vie d’acqua per la circolazione delle merci e degli uomini nelle regioni dei delta e delle foci urbanizzate: Guadalquivir, Nilo, Rodano, Tevere

13-16 maggio, EFR, Piazza Navona, 62 Roma.

Essai de caractérisation des portus du Bas-Guadalquivir attestés sur timbres d'amphores Dr. 20

par Quentin Desbonnets et Stéphane Mauné

Labex Archimede-UMR5140 “ASM” Lattes-Montpellier

Page 2: Essai de caractérisation des portus du Bas-Guadalquivir
Page 3: Essai de caractérisation des portus du Bas-Guadalquivir
Page 4: Essai de caractérisation des portus du Bas-Guadalquivir
Page 5: Essai de caractérisation des portus du Bas-Guadalquivir
Page 6: Essai de caractérisation des portus du Bas-Guadalquivir
Page 7: Essai de caractérisation des portus du Bas-Guadalquivir
Page 8: Essai de caractérisation des portus du Bas-Guadalquivir
Page 9: Essai de caractérisation des portus du Bas-Guadalquivir
Page 10: Essai de caractérisation des portus du Bas-Guadalquivir

Timbres avec la mention abrégée de « portus » provenant de La Catria

Page 11: Essai de caractérisation des portus du Bas-Guadalquivir

En vert : datations des timbres ne comportant pas le terme « portus » En rouge : datations des timbres comportant le terme « portus »

Page 12: Essai de caractérisation des portus du Bas-Guadalquivir
Page 13: Essai de caractérisation des portus du Bas-Guadalquivir
Page 14: Essai de caractérisation des portus du Bas-Guadalquivir
Page 15: Essai de caractérisation des portus du Bas-Guadalquivir
Page 16: Essai de caractérisation des portus du Bas-Guadalquivir
Page 17: Essai de caractérisation des portus du Bas-Guadalquivir
Page 18: Essai de caractérisation des portus du Bas-Guadalquivir
Page 19: Essai de caractérisation des portus du Bas-Guadalquivir

Ce que nous savons grâce aux timbres

1- Le terme « portus » apparaît sur les timbres de Dr. 20 au début de l’époque flavienne 2- Il est associé à des noms d’agglomérations du conventus d’Hispalis devenus municipes à

cette époque 3- Il est aussi associé à des noms de personnes, propriétaires de figlinae ou responsables de

production pour ces derniers 4- Ces deux types de timbres peuvent coexister sur un même lieu de production ce qui implique

que le terme « portus » recouvre surtout un sens juridique (et peut-être fiscal ?) 5- Il est spécifique à la Bétique et plus particulièrement à un secteur se trouvant en amont

d’Hispalis Ce dernier point est important car si « portus » était un synonyme de « figlina », il se

rencontrerait sur les timbres de l’ensemble du bassin de production

Ce que nous savons (et qui reste à compléter) grâce aux recherches de terrain sur les ateliers

1- Les ateliers sont tous de taille importante et parmi eux, La Catria est le plus grand complexe amphorique connu actuellement dans le monde romain

2- L’atelier d’El Marchante montre que l’utilisation du terme « portus » n’est pas liée à la présence d’infrastructures de type port fluvial. Ces structures devaient exister sur tous les sites

de production installés sur les berges du Guadalquivir et du Genil

Page 20: Essai de caractérisation des portus du Bas-Guadalquivir

En définitive, nous pensons que le terme portus, lié géographiquement au conventus d’Hispalis, implique l’existence d’un système complexe qui, à partir de l’époque flavienne, organise une partie de la production et du stockage des amphores sur une série de sites se trouvant à l’amont de ce grand port fluvio-maritime.

Les municipes situés dans ce secteur et dont les territoires touchent les berges du Guadalquivir sont directement impliqués dans ce système visant à échelonner sur une trentaine de kilomètres, des stocks d’amphores et donc d’huile. Ces « portus » n’accueillent pas d’amphores d’autres centres de production — ceux-ci forts nombreux qui se trouvent en amont — car sinon, on y trouverait une multitude de timbres résultant des casses inévitables provoquées par l’existence de tels stocks répartis sur presque deux siècles. Il ne s’agit donc pas seulement d’entrepôts ou bien de grands ateliers mais bien de complexes mixtes destinés à soulager Hispalis mais aussi à garantir, grâce à l’implication de plusieurs municipes de ce conventus, l’approvisionnement de Rome et des camps des limes. Il est par ailleurs possible que ce système ait assuré des revenus à ces cités, destinés à financer la stabilisation, l’entretien des berges et la navigabilité du fleuve, dans une zone qui peut être considérée comme la plus difficile à maintenir en état, en raison de sa situation géographique qui l’exposait aux crues et aux modifications du tracé du fleuve. Enfin, on peut aussi considérer, comme nous y invite la lecture d’une partie des timbres, que des particuliers, producteurs d’amphores, aient investi dans la construction de bâtiments de stockage, phénomène bien connu, à bien plus grande échelle, à Rome dans la zone de l’Emporion où se trouvaient un certain nombre d’horrea privés accueillant d’ailleurs une partie des amphores à huile de l’Urbs.