Concerti fa~otto 1 - Naxos Music Library E CHlTARRA BAROCCA Diego Cantalupi, ... 2007 chitarra...

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I Vivaldi Concerti per fa~otto 1 II L'AURA SOAVE CREMONA

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I Vivaldi Concerti per fa~otto 1 II L'AURA SOAVE CREMONA

Sergio Azzolini

antonio vivaldi 1678-1741

Concerti per strumenti a fiato vol. 5 Concerti per fagotto I RV493, RV495, RV477, RV488, RV503, RV471, RV484 Edizione critica di Diego Cantalupi

Sergio Azzolini fagotto

L'Aura Soave Cremona Diego Cantalupi direttore artistic0

tesori del piemonte vol. 45

Concerti per fagotto

Concerto RV493 in sol maggiore 1 Allegro m i poco 2 Largo 3 Allegro

Concerto RV495 in sol minore 4 Presto 5 Largo 6 Allegro

Concerto RV477 in do maggiore 7 Allegro 8 Largo 9 Allegro

Concerto RV488 in fa maggiore 10 Allegro non molto 11 Largo 12 [senza indicazione di tempo]

Concerto RV503 in s i bemolle maggiore 13 Allegro non molto 14 Largo 15 Allegro

Concerto RV471 in do maggiore 16 Allegro molto 17 Larghetto 18 Allegro

Concerto RV484 in mi minore 19 Allegro poco 20 Andante 21 Allegro 4

CAura Soave Cremona

Sergio Azzolini, fagotto Peter de Koningh, da anonimo a 4 chiavi (circa 17 1 O), Hall, 2005

VIOLIN1

Nicholas Robinson, violino Filippo Fassec do Pietro Guarnieri, Brescia, 200 1

Elisa Imbalzano, violino Sebastian Klotz, Mittenwald, 1 74 1

Claudia Combs, violino Sebastian Klotz, Mittenwold, 1746

Ulril<e Fischer, violino Leopold Widhalm, Norimberga, 1 787

Emanuele Marcante, violino Andr6 Mehler; do Santo Serafino (1 735), Lipsia, 2008

Gian Andrea Guerra, violino Carlo Giuseppe Testori, Milano, 1787

VlOLE

Gianni Meraldi, viola Stefano Scarampella, Brescia, 1902

Valentina Soncini, viola Alessandro Scandroglio, Parma, 200 1

VlOLONCELLl

Francesco Galligioni, violoncello Paolo Antonio Testori, Milano, 1 740 circa

Eva Sola, violoncello Martin Erben, do Stradivari "Pleeth", Cremona, 2008

CONTRABBASSO

Nicola Barbieri, contrabbasso anonimo, met6 XVlll sec.

ARClLlUTO E CHlTARRA BAROCCA

Diego Cantalupi, arciliuto lit?' cepel6k, do Tieffenbrucker; Praga, 2007

chitarra borroco Bob van de Kerckhove, do Cristoph Koch, Cremona, 2009

Pietro Prosser, arciliuto lit?' tepel6k da Tieffenbrucker; Praga, 2009

chitarra barroca Anna Radice, da Sellas, Bologna, 2005

CIAVICEMBALO E ORGAN0

Davide Pozzi, clavicembalo Cornelis Bom, do Giusti, Schoonhoven, 1995

organo Walter Chinaglia, Cermenate, 2009

n a' iv e Vivaldi Edition

~ ~ d i t i o n Vivaldi, entreprise discographique congue par le musicologue Alberto Basso et le label indCpendant Naive, constitue I'un des projets d'enregistrement les plus ambitieux du XXIe si6cle. Son objet premier est d'enregistrer la vaste collection de rnanuscrits autographes vivaldiens conservCs i la Biblioth6que nationale universitaire de Turin, quelque quatre cent cinquante ceuvres en tout. Ce tresor est en effet la bibliotheque personnelle de Vivaldi, ses propres manuscrits, et comprend quinze operas, des centaines de concertos et de nombreuses partitions de musique vocale sacr6e et profane - la plupart inconnus du grand public.

Cobjectif de ~ '~d i t i on Vivaldi est de rendre cette extraordinaire profusion musicale disponible au plus grand nombre et de r6vCler le gCnie de Vivaldi, non seulement en tant que compositeur de musique instrurnentale mais aussi en tant que crCateur de quelques-unes des euvres vocales les'plus importantes du XVIIIe si6cle. La publication de plus de cent disques, qui a debut6 en I'an 2000, se poursuivra jusqu'en 201 5.

Par ailleurs, ~ ' ~d i t i on developpe une activitC de promotion de concerts Vivaldi au sein des plus prestigieux festivals et saisons musicales europCens, et dkveloppe des projets multimedias qui rassemblent entre autres musiciens, cinkastes, auteurs et acteurs. Pour plus d'informations sur des aspects historiques et actuels d'Antonio Vivaldi, consulter le site www.antonio-viva1di.e~

Les concertos pour basson devivaldi

C'est presque un euphkrnisme de considkrer Vivaldi comme le plus important compositeur de concertos pour basson, Far il n'y a guere de concurrence dans ce domaine. A I'et-e baroque, on a des concertos de Boismortier, Reichenauer et de quelques autres - mais ils ne sont pas nombreux, ni particuliere- ment remarquables -, alors que les chefs-d'ceuvre du genre issus de pCriodes ultkrieures, qui com- prennent les concertos pour basson de Mozart et de Hummel, sont des compositions isolkes. M6me dans I'ceuvre de Vivaldi, les trente-neuf concertos pour basson (dont deux incomplets) forment un groupe impressionnant. Le compositeur semble avoir eu une attirance particulikre pour les instru- ments graves (le violoncelle comme le basson), qui faisaient ressortir de facon tr&s nette le c6tk mklancolique et rCflCchi de son tempkrament. En outre, les concertos pour basson sont tous des ceuvres de la pleine maturitk de Vivaldi - en fait, essentiellement de sa dernikre pkriode, allant de la fin des annkes 1720 h sa mort en 1741 - et prk- sentent une diversitk rythmique, une nettetk de la forme et une attention au dktail incomparables. Non seulement les concertos pour basson solo et cordes mais Cgalement une Cnorme variktk d'ceuvres et de mouvements 06 Vivaldi utilise le basson dans d'autres contextes (dans des concer- tos de chambre et des concertos avec plusieurs solistes par exemple) montre qu'il connaissait trb bien cet instrument, pour lequel il avait un faible. En gCnCral, le basson a Ctk cultivC de maniere inkgale dans I'ltalie des XVIIe et XVllle sigcles, par rapport

i ce qui se passait en France et en Allemagne i la m&me dpoque. Cancien basson, connu sous le nom de ccdougaine)), a peu i peu disparu au cours du XVIIe sikcle (c'est peut-&tre I'instrument dont jouait Pietro Autengarden, qui est mort en 1696, dans I'orchestre de Saint-Marc i Venise) et le basson franco-allemand d'un nouveau style avec ses trois puis quatre clefs a mis longtemps i s'kta- blir au siecle suivant. C'est sans doute la raison pour laquelle le basson est absent des premi&res ceuvres de Vivaldi, contrairement au hautbois et h la flirte i bec. Les informations sur les instrumentistes italiens spCcialisks dans le domaine du basson sont rares, mais il semble raisonnable de prksumer que, de m6me qu'ils jouaient en outre souvent de la flirte et de la flirte i bec, beaucoup de hautbo'istes posskdaient des bassons et en jouaient. II devait y avoir des bassonistes dans les orchestres d'opkra de Venise en 171 7 et de Mantoue en 171 9, puisque Vivaldi a kcrit des parties d'obbligato pour cet instru- ment dans des operas qui y ktaient reprdsentks. Un concerto, RV502, est prkckdi. du nom de Gioseppino (diminutif de Giuseppe) Biancardi, et cette personne est identifiable comme ktant un instrumentiste vCnitien qui, comme Vivaldi lui- meme, appartenait h la guilde locale d'instrumen- tistes appelCe I'Arte de Sonadori. Dans le cas de Vivaldi, on pense automatiquement h I'existence possible de bassonistes parmi les musiciennes de I'Ospedale della Pieth, oh il a enseignk pendant de nombreuses annkes et pour lequel il a kcrit

d'innombrables ceuvres. Chose ktonnante, aucun document ne nous est parvenu i ce jour attestant de I'ernploi du basson i la Pieti. Le rnieux que nous ayons est une affirmation d'un visiteur fran- cais, Charles de Brosses, en 1739, selon laquelle I'instrument ktait cultivk aux ospedali vknitiens en gknkral (mais pas spkcifiquement i la Pieti).

Les rapports de Vivaldi avec les cours et les musi- ciens 'du Nord de I'Europe donnent peut-&re une idke de I'efflorescence soudaine de sa rnusi- que pour basson dans les anndes 1720. Pendant qu'il servait i Mantoue comme Kapellmeister de son gouverneur, le prince Philippe de Hesse- Darrnstadt (1 71 8-1 720), Vivaldi a rencontrk le cornte bohdmien ~ e n z e l von Morzin, qui en a fait son propre Kapellrneister ct externe )) et qui a recu de lui des dizaines d'ceuvres au cours des dix annkes suivantes, notarnrnent au moins un concerto pour basson (RV496, dkdik au cornte) et probablernent plusieurs autres. Deux autres concertos, RV373 et RV500, sont kcrits sur du papier d'Europe centrale et datent sans doute de la pkriode 1730-1731, au cours de laquelle Vivaldi s'est rendu en Bohbrne. Mais quelle que soit la diversitk de leurs destinations d'origine, les concertos pour basson de Vivaldi font preuve d'exigences techniques de haut niveau, mais rernar- quablement homogbnes, qui ne sont jamais insur- rnontables et accordent une importance kgale i I'expression et i la virtuositk.

Le concerto en ut majeur, RV471, doit dater de 1735 ou des annkes suivantes, car le matkriel prin- cipal de son premier rnouvernent est empruntk i I'aria ((Scocca dardi I'altero tuo ciglio>) de I'opkra de Vivaldi Griselda (kt6 1735). La premibre phrase, agressive, est en rkalitk une reprksentation musi- cale du tir de flbches (les fleches de Cupidon), auquel se rkfbre le texte de I'aria. Ce premier mouvement est caractkristique du style de la maturitk de Vivaldi : polythkrnatique (la ritournelle d'introduction contient i elle seule huit idkes musi- cales distinctes) ; souple dans I'accompagnement du soliste (qui va du simple continuo i I'ensernble P cordes complet) ; ample (avec 135 mesures bien rernplies); et aventureux dans la structure - fait rkvklateur, la ritournelle du ddbut reparait en lo rnineur et fa rnajeur, mais jarnais dans la tonalitk attendue, sol majeur. La ligne du basson est trbs souvent une partie supkrieure ou rnkdiane indk- pendante, rnais elle double parfois la basse, soit lit- tdralement soit de manibre klaborke. Le deuxieme mouvement est un solo continu du basson accom- pagnk par I'orchestre, qui ajoute quelques phrases de ponctuation. Le finale suit largement le modele du premier mouvement, mais dans un esprit un peu plus enjouk. C'est I'un des quatre concertos pour basson que Vivaldi a ensuite habilernent transforrnds en concertos pour hautbois, en para- phrasant toutes leurs sections solistes, rnais en conservant intactes les ritournelles. Un autre concerto en ut majeur, RV477, montre avec encore plus de clartk le c6tk lunatique du

compositeur. Vivaldi est maitre dans I'art d'kta- blir un modkle rkpktitif - mklodique, rythmique, harmonique ou structure1 - uniquement pour le rejeter sans prdvenir en faveur d'un nouveau modkle juste au bon moment. Les mouvements externes se spkcialisent dans les larges sauts pour I'instrument soliste, qu'il est capable d'exkcuter plus naturellement que tout autre instrument de la famille des bois; ils contiennent aussi une puis- sante kcriture i I'unisson typique de Vivaldi. Le mouvement lent est en style (( sonate )>, kcrit pour basson et continuo seuls. Comme tant de mou- vements lents internes des concertos de Vivaldi (contrairement i ceux de Bach et Haendel), il reste dans la tonalitk d'origine, renforgant ainsi I'atmos- phere dominante au lieu de lui apporter un certain soulagement. Le concerto RV484, dans la tonalitk sombre de mi mineur, est le concerto pour basson de Vivaldi le plus souvent programmk. Son premier mouvement est une version trks klaborke du premier mouve- ment d'un concerto pour flirte incomplet, RV432. Ce mouvement regorge d'Clkments typiques de la musique italienne des annkes 1730, comme les accompagnements arpkgds et une utilisation libk- rale du rythme point6 dit cr lombard D, oh la note courte prkckde la longue. Le mouvement lent elo- quent, en si mineur, propose une solution formelle et structurelle diffkrente: le corps principal du mouvement est une fois encore un solo continu pour basson et continuo, mais celui-ci est encadrk par une puissante ritournelle et accompagnk par

des touches habiles et occasionnelles d'une discrkte couleur de cordes. Le troisikme mouvement, i 3/8, est la quintessence du ((finale qui suscite une salve d'applaudissements )). Cun des plus anciens concertos enregistrks ici est i l'dvidence celui en fa majeur, RV488. Compark aux exemples ultdrieurs, la structure est plus tendue et le caractltre rythmique plus uniforme; Vivaldi fait aussi preuve d'un intkr6t plus marquk pour le contrepoint traditionnel, comme I'affirme d'emblke le dkbut en canon du premier mouve- ment (c'est A la fin des annkes 1720 que Vivaldi s'est le plus intkressk au canon et i la fugue). Un klkment pr6te i ce concerto un intkr6t particulier: I'utilisation de deux violons solos qui s'associent au basson dans certains kpisodes - on se retrouve presque dans le monde du concertino i la maniltre de Corelli, le basson remplagant le violoncelle. Pour le mouvement lent, qui reste en fa majeur, Vivaldi utilise une sorte de forme ritournelle oG le refrain orchestral sert d'kpilogue i chacun des trois passages en solo qu'il contient. Le finale est remarquable pour son caractere de danse, rappelant un genre de gavotte particulierement italienne, i laquelle les rythmes pointks pr&tent un air martial. Le concerto RV493, en sol majeur, reprksente le style de Vivaldi au cours de ses toutes dernik- res annkes, qui accorde nettement la prioritk A la mklodie, surtout A la mklodie cantabile, et oG I'orchestre devient davantage un accompagnateur qu'un protagoniste. Le mouvement le plus intkres- sant est le deuxikme, oG un cr halo )> de cordes qui

6voluent lentement et entourent le soliste simule I'effet d'un r6citatif accom pagnk. Le concerto RV495, dans la tonalitk tempdtueuse de sol mineur que pr6fkrait Vivaldi, nous r a m h e aux ann6es 1720, la pkriode de pointe dans la production de concertos chez Vivaldi. Ici, le style est t r b rhdtorique, faisant largement appel aux phrases rkp6tkes et au dialogue instrumental. Le mouvement lent, instrument6 avec sobrikt6 et qui reste en sol mineur, fait ressortir trPs efficacement le contraste entre I'expression lyrique du basson et les phrases articulkes avec skcheresse de la basse continue. Le concerto en si bdmol majeur, RV503, appartient h un recueil numdrotd de six concertos tardifs, ce qui prouve, i ddfaut d'autre chose, que certaines personnes inconnues desiraient posskder des concertos pour basson de Vivaldi en quantitk. C'est une ceuvre 6loquente et paisible, aux nuan- ces dklicates, dont le point culminant est peut-&re le sombre mouvement central en sol mineur, avec ses riches harmonies.

Michael Talbot

La magie devivaldi

Susan Orlando. Pendant I'enregistrement, j'ai remar- quC que, souvent, vous aimiez associer des images 6 la musique. je sais que, quand vous Ctiez enfant, vous aimiez beaucoup dessiner et que vous vouliez devenir peintre. Quelles sont les images les plus fortes que suscite en vous la musique de Vivaldi? Sergio Azzolini. Je pense que la musique est la plus haute forme d'expression artistique. Mais il n'en est pas moins vrai que les images aident B pknktrer le secret d'une partition en la rendant vivante. Dans la musique de Vivaldi, par exemple, I'image la plus forte est celle de la c(lagune>): un horizon lointain qui exprime une mClancolie et une nostalgie infinies. Ce sentiment ctlagunaire~ imprkgne surtout les concertos en mi mineur et en sol majeur, et crCe une atmosphere picturale typiquement venitienne. Une autre image dont je ne parviens pas B me dkta- cher et qui caractkrise le concerto en sol mineur est celle d'apparitions demoniaques : je m'imagine des sdnes nocturnes traverskes de spectres et de sortileges. Le tout contribue B crker une dimen- sion de folie et une ambiance surnaturelle, entre songe et rkalite.

S.O. Je sais que vous aimez Vivaldi plus que tout autre compositeur. Qu'est-ce qui distingue I'art de Vivaldi de celui de ses contemporains? S.A. La magie ... Une gamme, un arpege, un passage musical d'une simplicitk dkconcertante parviennent toujours, entre les mains de Vivaldi, B susciter I'6motion. C'est vraiment comme si ce

compositeur posskdait des pouvoirs magiques comparables B ceux d'un Jean-Skbastien Bach. De m&me qu'un grand peintre rkussit, en quelques coups de pinceau, B reprCsenter une sckne com- plexe, de m&me Vivaldi, en peu de notes, parvient B recrker des sentiments vrais, parce qu'humains.

S.O. Comment avez-vous proc6dC pour mener 6 bien cet enregistrement ? S.A. Dans I'interprktation de toute musique, mais particuli6rement de la musique ancienne, il est nkcessaire d'entreprendre une recherche appro- fondie, sur le plan musicologique Cgalement. C'est pour cette raison que, depuis des annkes, je voyage pour visiter bibliotheques et muskes, pour toucher de mes mains les manuscrits originaux et chercher la sonoritk <<ancienne)) que renferment les instruments d'kpoque. Tout cela, pourtant, ne suffit pas, parce que le musi- cien, en jouant, doit raconter savie. La difficult6 est prkcisCment de trouver un kquilibre entre I'exac- titude musicologique et la IibertC de I'expression des &motions, qui varient 2 chaque instant. Grsce B I'aide pr6cieuse de Diego Cantalupi, cet enregistrement s'appuie sur une nouvelle Cdition, 6tablie avec la plus grande rigueur, dans le souci de conserver tous les details prksents dans les manuscrits originaux.

Sergio Azzolini BASSON

Nk i Bolzano en 1967, Sergio Azzolini commence I'ktude du basson B 11 ans avec Romano Santi au conservatoire d; sa ville natale, oh il obtient ses diplhmes avec succhs. I1 se perfectionne B la Hochschule fur Musik und Theater de Hanovre avec Klaus Thunemann, et obtient d&s sa sortie un poste de professeur i la Musikhochschule de Stuttgart. En 1998, il poursuit son activiti. pkdagogique i la Musil<akademie de B%le, oir il enseigne encore aujourd'hui le basson et la musique de chambre. Dkployant une intense activitk en tant que concertiste et dans le domaine discographique, il se produit comme soliste avec d'importants orchestres europkens et remporte de nombreux concours internationaux (Prague, Carl-Maria von Weber, ARD de Munich). Ces dernieres annCes, une recherche personnelle consacrCe B la sonoritk et B I'esthktique de la musique ancienne lui a permis de se familiariser avec les pratiques d'interprktation historiques et d'klaborer une technique originale reposant non seulement sur les copies, mais sur les instruments anciens originaux encore utilisables aujourd'hui, dont il possede une importante collection. C'est B tout cela - et bien sClr B une immense passion - que Sergio Azzolini doit de collaborer rCguli6rement en tant que soliste avec les ensembles de musique ancienne les plus importants: Sonatori della Gioiosa Marca, La Stravaganza Koln, Holland Baroque Society. Parall6lement B cette activitk, il se consacre intenskment B la musique de chambre avec I'ensemble Parnassi Musici et !'Ensemble baroque de Limoges (Christophe Coin). Son rkpertoire s'ktend des dkbuts du baroque i I'avant-garde. Chef d'orchestre, il a dirigk deux opkras vknitiens inCdits : La fida ninfa de Vivaldi et Le nozze di Dorina de Galuppi, avec la Kammerakademie de Potsdam, dont il a kt6 directeur artistique de 2002 B 2007.

L'Aura Soave Cremona Depuis quelques annbes, une activitk professionnelle frkquente et une commune vision de I'esthbtique musicale ont arnenk Sergio Anolini B travailler avec I'ensemble L'Aura Soave Cremona fond6 par Diego Cantalupi. Composk de musiciens qui ont trouvk dans la ville de CrCmone un lieu ideal de vie et de travail, I'orchestre CAura Soave Cremona est le rksultat de I'kvolution naturelle d'un ensemble actif depuis plus de dix ans, nC au sein de la FacultC de musicologie de CrCmone dans le but de rkunir comp6tences musicologiques et interprktatives. L'orchestre poss6de i son actif de nombreux enregistrements et une intense activitC artistique; il collabore avec des chanteurs et instrumentistes d'envergure internationale. La direction musicale de Sergio Azzolini a permis une fusion de tous ses membres dans une vision commune de la musique, g r ke B un climat unique de collaboration qui se recrke i chaque occasion de faire de la musique ensemble.

n a 'I' v e Vivaldi Edition

I S T I T U T O PER I BEN1 MUSICAL1 I N P I E M O N T E

The Vivaldi Edition, a recording venture conceived by the Italian musicologist Alberto Basso (Istituto per I Beni Musicali in Piemonte) and the independent label Naive, is one of the most ambitious recording projects of the twenty-first century. Its principal objective is t o record the massive collection of Vivaldi autograph manuscripts preserved in the Biblioteca Nazionale Universitaria in Turin, some 450 worl<s in all. This treasure is, in fact, Vivaldi's private library of scores and includes fifteen operas, several hundred concertos, and much sacred and secular vocal music, a large proportion of i t completely unl<nown to the public.

The Vivaldi Edition's goal is to make this extraordinary wealth of music available to the public, revealing Vivaldi's genius and historical importance not only as a composer of instrumental music and concertos but as the creator of some of the eighteenth century's most important vocal music. The release of more than one hundred recordings, which began in the year 2000, is expected to be completed in 2015.

Beyond the realm of recording, the Vivaldi Edition is active in promoting the performance of Vivaldi's music in major festivals and concert series and in developing multimedia projects which bring together musicians, film-makers, authors, visual artists and others. For information on all aspects of Antonio Vivaldi, ranging from historical bacl<ground to current events, see: www.antonio-viva1di.e~

TheVivaldi bassoon concertos

It is almost an understatement to identify Vivaldi as the most significant composer ever of bassoon concertos, since the competition is so meagre. Within the Baroque period we have concertos by Boismortier and Reichenauer and a few others - but these are neither numerous nor particularly distinguished -while the masterpieces in the genre from later periods, which include Mozart's and Hummel's bassoon concertos, occur only singly. Even within Vivaldi's own oeuvre, the thirty-nine bassoon concertos (two of them incomplete) form an impressive group. The composer seems to have had a particular affinity with deeper instru- ments (the cello as well as the bassoon), which brought out especially vividly the melancholy, reflective side of his temperament. Moreover, the bassoon concertos are all works of Vivaldi's full maturity - in fact, mostly of his last period, running from the later 1720s to his death in 1741 - and have an incomparable rhythmic variety, boldness of form and attention to detail. N o t only the concertos for solo bassoon and strings but also a huge, diverse collection o f works and movements where Vivaldi employs the bas- soon in other contexts (for example, in chamber concertos and concertos with multiple soloists) show that he was in equal measure familiar with, and partial to, the instrument. In general, the cultivation of the bassoon in seventeenth- and eighteenth-century Italy was patchy in comparison with France and Germany. The early type of bas- soon known as the dulcian faded out during the

seventeenth century (this was perhaps the instru- ment played in the orchestra of S. Marco in Venice by Pietro Autengarden, who died in 1696), and the new-style Franco-German bassoon with its three, later four, keys was slow to establish itself in the next century. This is probably the reason why the bassoon, unlike the oboe and the recorder, is absent from Vivaldi's earliest compositions. Information on Italian players specializing in the bassoon is scarce, but it is a reasonable surmise that, just as they .often doubled on the flute and recorder, many oboists possessed and played bas- soons. There must have been bassoonists available in the opera orchestras o f Venice in 1717 and Mantua in 1719, since Vivaldi wrote obbligato parts for the instrument in operas performed there. One concerto, RV502, is headed with the name of Gioseppino (the diminutive of Giuseppe) Biancardi, and this person is identifiable with a Venetian player who, like Vivaldi himself, was a member of the local guild of instrumentalists known as the 'Arte de Sonadori'. In Vivaldi's case, one thinks automatically of the possible availability of bassoon players among the female musicians of the Ospedale della Pieti, where he for many years taught, and to which he supplied innumerable compositions. Amazingly, t o date no document survives to prove the employment of the bas- soon at the Pieti. The best we have is a claim by a French visitor, Charles de Brosses, in 1739 that at the Venetian ospedali in general (but not specific- ally at the Pieti) the instrument was cultivated.

Vivaldi's contact with north European courts and musicians perhaps gives a clue to the sudden efflor- escence of his music for bassoon in the 1720s. While he was serving in Mantua as Kapellmeister t o its governor, Prince Philip of Hesse-Darmstadt (1 71 8-20), Vivaldi first encountered the Bohemian count Wenzel von Morzin, who made him his own 'external' Kapellmeister and during the next decade received from him dozens of works. These included at least one bassoon concerto (RV496, inscribed to the count) and probably several others. Two other concertos, RV373 and RV500, are written on central European paper and pre- sumably date from the period 1730-31, when Vivaldi travelled to Bohemia. However diverse their original destinations, however, Vivaldi's bas- soon concertos are remarl<ably consistent in their high, though never insuperable, technical demands and in the equal emphasis that they place on expression and virtuosity. The C major concerto RV471 must date from 1735 o r later, since the main material of its first move- ment is taken from the aria 'Scocca dardi I'altero tuo ciglio' in Vivaldi's opera Griselda (summer 1735). The aggressive opening phrase is actually a music- al depiction of the shooting of arrows (Cupid's love-darts), t o which the aria's text refers. This first movement is typical o f Vivaldi's late style: polythematic (the introductory ritornello alone contains eight distinct musical ideas); flexible in the accompaniment to the soloist (which ranges from simple continuo to the full string ensemble);

expansive (with 135 well-filled bars); and adven- turous in structure - significantly, the opening ritornello reappears in A minor and F major, but never in the expected key, G major. The bassoon line is most often an independent upper o r middle part but sometimes doubles the bass, either liter- ally or with elaboration. The second movement is a continuous solo for the bassoon accompanied by the orchestra, which adds a few punctuating phrases. The finale broadly follows the pattern o f the first movement, albeit in a more light-hearted spirit. This is one of four bassoon concertos that Vivaldi later converted cleverly into oboe concer- tos, paraphrasing all their solo sections but retain- ing the ritornellos intact. Another C major concerto, RV477, shows even more clearly the mercurial side of the composer. Vivaldi is a master at establishing a repetitive pat- tern - melodic, rhythmic, harmonic or textural - only to jettison i t without warning in favour of a new pattern at exactly the right moment. The outer movements specialize in wide leaps for the solo instrument, which it is able t o execute more naturally than any other woodwind instru- ment, and also contain some powerful, typically Vivaldian unison writing. The slow movement is in 'sonata' style, scored for bassoon and continuo alone. Like so many interior slow movements in Vivaldi's concertos (unlike those of Bach and Handel), it remains in the home Ikey, thereby rein- forcing, rather than offering relief from, the preva- lent mood.

RV484, in the saturnine key of E minor, is among the Vivaldi bassoon concertos most frequently programmed. Its first movement is a much elabor- ated version of the first movement of an incom- plete flute concerto, RV 432. This movement 'drips' with typical features of Italian music of the 1730s, such as arpeggiated accompaniments and a liberal use of the so-called 'Lombardic' dotted rhythm, in which the short note precedes the long. The eloquent slow movement, in B minor, offers a different formal and textural solution: the main body of the movement is once again a continuous solo for bassoon and continuo, but this is framed by a powerful ritornello and accompanied by occa- sional deft touches of discreet string colour. The third movement, in 3/8 metre, is the epitome of an 'applause finale'. Clearly one of the earliest concertos in this record- ing is the one in F major, RV 488. In comparison with the later examples, the structure is tauter and the rhythmic character more uniform; there is also a greater interest shown in traditional coun- terpoint, as the canonic opening to the first move- ment immediately proclaims (the late 1720s saw the peal< of Vivaldi's interest in canon and fugue). Lending special interest to this concerto is the use of two solo violins in partnership with the bassoon in certain episodes - one is almost in the world of the Corellian concertino, bassoon replacing cello. For the slow movement, which remains in F major, Vivaldi employs a kind of ritornello form in which the orchestral refrain acts as an epilogue to each

of the three solo passages it contains. The finale is noteworthy for i ts dance-like character, recalling a peculiarly Italian kind of gavotte, to which dotted rhythms lend a martial air. RV493, in G major, represents Vivaldi's style in the composer's very last years, where the focus shifts very strongly towards melody, especially cantabile melody, and the orchestra becomes more of an accompanist than a protagonist. The most inter- esting movement is the second, in which a 'halo' of slowly moving strings enclosing the soloist simu- lates the effect of accompanied recitative. RV495, in Vivaldi's favourite tempestuous key of G minor, takes us back to the 1720s, the peal< period in his production of concertos. The style here is highly rhetorical, making much use of repeated phrases and instrumental dialogue. The economically scored slow movement, remaining in G minor, contrasts the lyrical utterance of the bassoon very effectively with the crisply articu- lated phrases of the continuo bass. RV503, in B flat major, belongs to a numbered set of six late concertos that proves, if nothing else, that some unl<nown individual wished to have bas- soon concertos from Vivaldi in quantity. It is an eloquent, delicately nuanced and unhurried worl<, whose high point is perhaps the central brooding movement in G minor, with its rich harmonies.

Michael Talbot

The magic ofvivaldi

Susan Orlando: During the recording, I noticed that you often associated images with the music. I know that as a child you were very fond of drawing and wanted to become a painter. What are the most powerful images you find in Vivaldi's music? Sergio Azzolini: I think music is the highest form of artistic expression. But it's also true that images can help us to get to the heart of a score by making it more vivid. In Vivaldi's music, for example, the strongest image is that of the 'lagoon', a distant horizon that expresses irremediable melancholy and nostalgia. These feelings associated with the lagoon are especially pervasive in the concertos in E minor and G major, and create a typically Venetian pictorial atmosphere. Another image I can't get out of my mind, which characterises the concerto in G minor for me, is one of demoniacal apparitions: 1 imagine nocturnal scenes full of witches and ghosts. All of this helps to create a dimension of madness and a surreal atmosphere poised between dream and reality.

S. 0.: I know you love Vivaldi more than any other composer. But what distinguishes the art of Vivaldi from that of his contemporaries? S.A.: Its magic . . . In Vivaldi's hands, a scale, an arpeggio, a musical passage of disconcerting sim- plicity will always succeed in moving us. It really is as if this composer had magical powers compa- rable to those of Johann Sebastian Bach. Just as a great painter can manage to depict a complex scene in a few strolces of the brush, so Vivaldi is

capable, in a mere handful of notes, of recreating feelings that are genuine, because they're so com- pletely human.

S. O.:How did you go about preparing this recording? S.A.:ln the interpretation of any music, and espe- cially early music, it is necessary to do in-depth musicological research. That's why, for years now, I have travelled around visiting libraries and muse- ums, touching the original manuscripts with my own hands and searching for the 'period' sound produced by historical instruments. But that is not enough in itself, because the musi- cian, when he plays, must tell something of his own life. The difficulty lies in finding a balance between musicological precision and the freedom of expression of the emotions, which change from one moment to another. Thanks to the precious assistance of Diego Cantalupi, this recording is based on a rigorous new edition which is careful to preserve all the details found in the original manuscripts.

Sergio Azzolini BASSOON

Sergio Azzolini was born in Bolzano in 1967. He began the bassoon with Romano Santi at the age of eleven, graduating from the conservatory of his home town. After this he went on to further study with Klaus Thunemann at the Hochschule fiir Musik und Theater in Hanover; immediately after obtaining his diploma there he was appointed to a teaching post at the Musil<hochschule in Stuttgart. In 1998 he moved to the Musik-Akademie in Basel, where he currently teaches the bassoon and chamber music. A prizewinner at many international events (the Prague, Munich (ARD), and Carl Maria von Weber competitions), he has a busy schedule as a concert and recording artist with major European orchestras. Overthe past few years, his personal research into period sound and aesthetics has allowed him to familiarise himself with historically informed performance practice and to develop an original technique based not only on copies, but also on authentic period instruments still playable today, of which he has a large collection. These assets, combined with his immense enthusiasm, have led him to appear regularly as a soloist with such leading early music ensembles as Sonatori della Gioiosa Marca, La Stravaganza Koln, and the Holland Baroque Society. Alongside this activity, he devotes much time to chamber music with Parnassi Musici and the Ensemble Baroque de Limoges directed by Christophe Coin. His repertoire ranges from the early Baroque to the avant- garde. As a conductor, he mounted two unpublished Venetian operas, Vivaldi's La fida ninfa and Galuppi's Le nozze di Dorina, with the Kammerakademie Potsdam, of which he was artistic director from 2002 to 2007.

CAura Soave Cremona In recent years, their frequent joint professional activities and a shared vision of musical aesthetics have led to a permanent collaboration between Sergio Azzolini and the ensemble CAura Soave Cremona, founded by Diego Cantalupi. Made up of musicians who have found the city of Cremona an ideal place to live and work, the orchestra CAura Soave Cremona is the natural development for this ensemble created within the Faculty of Musicology of Cremona with the aim of combining musicological and interpretative skills, which has been active for more than ten years. The orchestra has made many recordings and has a busy concert programme, working with singers and instrumentalists of international stature. The musical direction of Sergio Azzolini has made possible a higher level of synergy thanks to a specific vision of music that unites all the members and a very special collaborative atmosphere that is recreated every time they make music together.

n a ' iv e Vivaldi Edition

La Vivaldi Edition, irnpresa discografica concepita dal musicologo Alberto Basso (Direttore dell'lstituto per i Beni Musicali in Piernonte) e dall'etichetta indipendente Naive, costituisce uno dei progetti di incisione pih arnbiziosi di questo secolo. II suo principale obiettivo il di registrare su CD le musiche contenute nella vasta collezione di autografi vivaldiani oggi conservata presso la Biblioteca Nazionale Universitaria di Torino, complessivamente circa 450 titoli. Si tratta dell'archivio personale di Vivaldi e comprende 15 opere teatrali, centinaia di concerti e musica sacra e profana per voce, in gran parte inediti.

La finaliti della Vivaldi Edition il quella di mettere a disposizione del grande pubblico questa straordinaria dovizia musicale e di rivelare il genio vivaldiano non solo come cornpositore di musica strumentale, ma anche come creatore di alcune tra le opere vocali pih sfolgoranti del XVlll secolo. La pubblicazione di piG di 100 dischi il cominciata nel 2000 e proseguiri fino al 2015.

Oltre a cib, la Vivaldi Edition promuove concerti da rnusicavivaldiana all'interno dei maggiori festival e stagioni musicali e porta avanti progetti rnultimediali che coinvolgono musicisti, registi, scrittori, attori e altri. Per informazioni complete su aspetti storici e attuali di Antonio Vivaldi vedere: www.antonio-viva1di.e~

I concerti per fagotto divivaldi

Pub apparire fin troppo semplice considerare Vivaldi come il pib grande compositore di con- certi per fagotto, poichk & pressochd impossibile trovare in questo ambito qualcuno da parago- nare. Almeno limitatamente al periodo barocco i concerti di Boismortier, Reichenauer ed altri sono irrilevanti per numero e pregio, nk in epoche successive i capolavori del genere composti da Mozart et da Hummel costituiscono un'ecce- zione a questa regola. Nella produzione di Vivaldi, invece, i trentanove concerti per fagotto (di cui due incompleti) formano un insieme alquanto imponente. Sembra quasi che il compositore avesse una particolare afiniti per gli strumenti caratterizzati da un registro grave, come il violon- cello ed il fagotto, in grado di mettere perfetta- mente in risalto il lato malinconico e riflessivo del suo temperamento. Inoltre, i concerti per fagotto appartengono tutti al periodo della sua piena maturiti artistica (il periodo che va dalla fine degli anni venti del Settecento fino all'anno della sua morte, il 1741) e sono ineguagliabili per varieti ritmica, audacia formale e attenzione al dettaglio. I concerti per fagotto solo e archi, cosi come I'immensa e variegata raccolta di composizioni e di movimenti in cui Vivaldi utilizza il fagotto in con- testi diversi (per esempio, nei concerti da camera e nei concerti per vari strumenti solisti), rivelano la sua familiariti con uno strumento per il quale aveva una sensibiliti particolare. In generale, la cultura del fagotto nell'ltalia del XVll e del XVlll

secolo & occasionale se la confrontiamo a quella della Francia e della Germania. Cantica tipologia di fagotto, detto "dulciana", scompare gradatamente durante il corso del XVll secolo (6 forse lo strumento ancora suonato da Pietro ~uten~arden, musico dell'orchestra di San Marco a Venezia, morto nel 1696,) ed il nuovo modello di strumento franco-tedesco, dapprima con le sue tre chiavi, successivamente con quat- tro, necessitb di un certo periodo di tempo per imporsi. Va individuata in questo fatto la ragione per la quale il fagotto non & utiliuato nelle prime com- posizioni di Vivaldi, contrariamente a.llYoboe e al flauto dritto. Le informazioni sugli strumentisti italiani specialisti del fagotto sono scarse, ma possiamo ragione- volmente presumere che molti oboisti, in grado di suonare anche il flauto traverso e quello dritto, possedessero e suonassero anche dei fagotti. Possiamo presumere che tra i musicisti dell'orche- stra dell'opera di Venezia, nel 1717, e a Mantova, nel 1719, fossero presenti dei fagottisti, dal momento che Vivaldi scrisse per questo stru- mento delle parti obbligate per alcuni melodrammi rappresentati nei teatri di queste citti. II concerto RV502 k preceduto dal nome di Gioseppino (diminutivo di Giuseppe) Biancardi, identificabile in uno strumentista veneziano che, come lo stesso Vivaldi,era membro della corpora- zione locale di strumentisti conosciuta con il nome di "Arte de Sonadori".

Nel caso di Vivaldi, e lecito pensare alla possibile disponibiliti di fagottisti tra le putte delllOspedale della Pieti, dove insegnb per molti anni e al quale forni innumerevoli composizioni. Tuttavia non ci i! pervenuto alcun documento che possa attestare I'uso del fagotto alla Pieti se non un'affermazione del 1739 fatta da Charles de Brosses, viaggiatore francese, secondo il quale lo strumento era impie- gat0 presso gli ospedali veneziani (ma non alla Pieti in particolare).

I contatti di Vivaldi con le corti e con i musicisti del nord Europa ci danno forse un indizio per spiegare lo sviluppo improwiso di un repertorio per fagotto negli anni venti del Settecento. Mentre era in servizio a Mantova in qualiti di maestro di cappella del governatore - il principe Filippo di Assia-Darmstadt (1 71 8-1 720) -, Vivaldi incontrb il conte boemo Wenzel von Morzin, che fece di lui il proprio maestro di cappella "esterno", com~missionandogli numerose opere nel corso dei dieci anni che seguirono, tra i quali almeno un concerto per fagotto (RV496, dedicato al conte) e forse qualche altro lavoro. Due altri concerti, I'RV373 e RV500, sono scritti su una carta proveniente dalllEuropa centrale e risalgono probabilmente al period0 che va dal 1730 al 1731, nel corso del quale Vivaldi si rect, in Boemia. Tuttavia, per quanto diverse potessero essere le loro destinazioni originarie, i concerti per fagotto di Vivaldi rivelano la loro notevole coerenza nell'alto livello tecnico, bench6 mai

insormontabile, richiesto all'esecutore, e nella pari importanza data all'espressione degli affetti e al virtuosismo. II Concerto in do maggiore RV471, potrebbe risalire al 1735 o agli anni subito seguenti, poichC il materiale musicale del suo primo movimento 6 tratto dall'aria "Scocca dardi I'altero tuo ciglio" dell'opera Griselda (composts nell'estate del1735). La frase aggressiva di apertura i! in effetti la rap- presentazione musicale di Cupido e dello scoccare dei sui dardi d'amore, a cui fa riferimento il testo dell'aria. Questo primo movimento k caratteri- stico dello stile del Vivaldi maturo: politematico (il solo ritornello introduttivo contiene otto distinte idee musicali), flessibile nell'accompagnamento del solista (che va dal semplice basso continuo all'organico completo degli archi), ampio (con 135 misure ben riempite) e audace nella strut- tura (come dimostra il ritornello introduttivo che riafiora in la minore e fa maggiore, ma mai nella tonaliti prevista: sol maggiore). La linea del fagotto i! molto spesso la parte piG acuta dell'organico, a volte si svolge invece nel registro centrale, oppure, ancora, raddoppia il basso, talvolta all'unisono o realizzando piccole varianti. II secondo movimento 6 costituito di un solo del fagotto accompagnato dall'orchestra, che aggiunge qualche frase di punteggiatura. II finale segue ampiamente il modello del primo movi- mento, ma con maggiore leggiadria. Si tratta di uno dei quattro concerti per fagotto che in seguito Vivaldi trasformb abilmente in concerti per oboe,

parafrasando tutte le loro sezioni soliste ma con- servando intatti i ritornelli. In second0 concerto concerto in do maggiore di questo disco, I'RV477, mostra con maggior chia- rezza il lato mercuriale del compositore. Vivaldi padroneggia a perfezione I'arte di creare un modello ripetitivo - melodico, ritmico, armonico o di tessitura - per poi abbandonarlo senza preav- viso, introducendone immediatamente uno nuovo nel momento opportuno. I movimenti esterni di questo concerto si carat- terinano sia per gli ampi salti eseguiti del solista, grazie alla faciliti con cui il fagotto, rispetto ad altri strumenti appartenenti alla famiglia dei legni, 6 in grado di eseguire questi passaggi in mod0 natu- rale, sia da una vigorosa scrittura all'unisono tipica di Vivaldi. II movimento lento presenta una forma di sonata, scritto per solo fagotto e continuo. Come spesso accade in numerosi movimenti lenti dei concerti di Vivaldi (contrariamente a quelli di Bach e di Haendel), viene mantenuta la tonaliti originale, rinforzando cosi I'atmosfera dominante, piuttosto che afievolendola. II concerto RV484, nella tonaliti saturnina di mi minore, i! il concerto per fagotto di Vivaldi ese- guito con pih frequenza. II suo primo movimento 6 una versione rielaborata del primo movimento di un concerto incompleto per flauto (RV432) ed k pervaso di quegli elementi tipici della musica italiana degli anni trenta del Settecento, quali gli accompagnamenti arpeggiati degli archi ed un

uso frequente di un ritmo puntato detto "alla lombarda", in cui la nota breve precede quella puntata. L'eloquente movimento lento in si minore pro- pone un'originale risoluzione formale e struttu- rale: I'impianto principale del movimento 6 ancora una volta un solo del fagotto accompagnato dal basso continuo, ma quest'ultimo i! incastonato in un potente ritornello e accompagnato ogni tanto dagli abili e discreti tocchi degli archi. I1 terzo movimento, a 3/8, k I'esempio tipico di un finale "strappa applausi".

E evidente come uno dei concerti pih antichi di questa registrazione sia quello in fa maggiore, RV488. Paragonato ai lavori successivi, la strut- tura k pih tesa, il carattere ritmico pih uniforme; Vivaldi manifesta anche un maggiore interesse per il contrappunto tradizionale, come proclamato nel canone di apertura del primo movimento (la fine degli anni venti del Settecento segna I'apice della passione vivaldiana per il canone e la fuga). Questo concerto k reso particolarmente inte- ressante dalla presenza di due violini solisti che si associano al fagotto in certi episodi - ci si ritrova quasi nel mondo del concertino alla maniera di Corelli, in cui il fagotto sostituisce il violoncello. Per il movimento lento, che resta in fa maggiore, Vivaldi utilizza una foFma di ritornello in cui il refrain orchestrale serve da epilog0 a ciascuno dei tre passaggi solisti presenti. II finale 6 notevole per il tono danzante, assimilabile ad un genere di

CAura Soave Cremona

gavotta tipicamente italiano, a1 quale i ritmi puntati conferiscono uno stile marziale. II concerto RV493, in sol maggiore, rappresenta lo stile del Vivaldi maturo, per il quale il punto focale si sposta considerevolmente verso la melo- dia, soprattutto la melodia cantabile, e I'orche- stra passa dal rango di protagonista a quello di accompagnamento. II movimento piG interessante 6 il secondo, in cui un alone di archi awolge lentamente il solista simu- lando I'effetto di un recitativo accompagnato. II concerto RV495, scritto nella tonalith tempe- stosa di sol minore, tra le preferite da Vivaldi, ci riporta agli anni venti, momento apicale della sua produzione concertistica. Lo stile diviene qui altamente retorico, dando ampio spazio alle frasi ripetute ed al dialog0 strumentale. II movimento lento, caratterizzato da un'orchestrazione sobria, sempre in sol minore, pone eficacemente in con- trasto I'espressione lirica del fagotto con il fraseg- gio crepitante del basso continuo. II concerto in si bemolle maggiore RV503, fa parte di una raccolta numerata di sei concerti composti da Vivaldi in e t i avanzata e testimonia I'interesse da parte di un ignoto personaggio a possedere numerosi concerti per fagotto di Vivaldi. Si tratta di una composizione calma, eloquente e dalle sfu- mature delicate, il cui punto culminante B costi- tuito forse dal cupo movimento centrale in sol minore, con le sue ricche armonie.

Michael Talbot

La magia di Vivaldi

Susan Orlando: Durante la registrazione ho notato che spesso ami associare alla musica delle immagini. So che quando eri bambino amavi molto disegnare e volevi diventare un pittore. Quali sono le raffigurazioni piG forti che vedi racchiuse nella musica di Vivaldi? Sergio Azzolini: Penso che la musica sia la pic alta forma di espressione artistica. Ma i! anche vero che le immagini aiutano ad entrare nel profondo di una partitura, rendendola viva. Ad esempio, nella musica di Vivaldi, la rappresentazione pi6 forte k quella della "laguna": un orizzonte lontano che esprime una malinconia e una nostalgia incolmabili. Questi affetti lagunari pervadono soprattutto i concerti in mi minore e in sol rnaggiore, creando un'atmosfera pittoresca e tipicamente veneziana. Un'altraimmagine dallaquale non riesco astaccarmi e che caratteriua il concerto in sol minore i! quella delle apparizioni demoniache, immaginandomi scene notturne pervase di stregonerie e spettri. II tutto contribuisce a creare una dimensione di pazzia e di ambiente surreale in bilico tra sogno e realti.

S. 0.: So che tu ami Vivaldi piO di ogni altro compositore. Ma cosa distingue I'arte di Vivaldi do quella dei suoi contemporanei? S.A.: La magia.. . Unascala, un arpeggio, un passaggio musicale fatto di una sempliciti spiazzante riesce sempre, nelle mani di Vivaldi, a commuovere. E' veramente come se questo compositore posse- desse doti magiche paragonabili a quelle di Johann Sebastian Bach; come un grande pittore riesce con

pochi tratti di pennello a rappresentare una scena complessa, cosi Vivaldi con poche note k in grado di ricreare sentimenti veri, perchk umani.

S. 0.: Qua1 6 stato il percorso di preparazione a questo lavoro di registrazione? S.A.: Nell'interpretazione della rnusica, in parti- colare quella antica, k necessario fare una ricerca approfondita, anche dal punto di vista musicologico. E' per questo che da anni viaggio visitando biblioteche e musei, toccando con mano manoscritti autografi e cercando il suono "antico" racchiuso negli strumenti originali. Questo, per6 non basta, perchk il "musico", suonando, deve raccontare lasuavita. Ladifficolthsta proprio nel trovare un equilibrio tra la correttezza musicologica e la liberth dell'espressione degli affetti, che variano da momento a momento. Alla base di questa registrazione, con il prezioso aiuto di Diego Cantalupi, k stata realinata una nuova edizione, rigorosa e molto attenta a conservare tutti i dettagli presenti nei manoscritti originali.

Sergio Azzolini FAGOTTO

Sergio Anolini nasce a Bolzano nel 1967 e ad undici anni intraprende lo studio del fagotto con Romano Santi, diplomandosi nel conservatorio della sua citth. Si perfeziona poi alla Hochschule fijr Musik und Theater di Hannover con Klaus Thunernann, diventando, appena diplornato, docente presso la Musikhochschule di Stoccarda; nel 1998 prosegue la sua attiviti didattica presso la Musilc-Akademie di Basilea, dove tuttora k insegnante di fagotto e di musica da camera. La sua intensaattiviti, siaa livello concertistico che discografico, lovede presente come solista di irnportanti orchestre europee e come vincitore di nurnerosi concorsi internazionali, tra i quali "Praga", "C. M, von Weber" e "ARD di Monaco". Negli ultimi anni una ricerca del tutto personale rivolta al suono ed all'estetica antica lo ha awicinato alla prassi esecutiva storica, permettendogli di sviluppare una tecnica originale, basata non solo sulle copie, ma sugli strurnenti antichi ancora oggi utiliuabili, dei quali possiede un'irnportante collezione. Questi fattori, uniti ad un'enorrne passione, gli hanno permesso di collaborare regolarrnente, in veste di solista, con importanti gruppi di musica antica, tra i quali i Sonatori de la Gioiosa Marca, La Stravaganza Ki5ln e I' Holland Baroque Society. Accanto a questa attivita si dedica intensarnente alla rnusica da camera con I'ensernble Parnassi Musici e I'Ensernble Baroque de Lirnoges diretto da Christophe Coin. II suo repertorio spazia dal prirno barocco all'avanguardia, e come maestro concertatore ha realinato sino ad ora due opere veneziane inedite: La fida ninfa di Vivaldi e Le nozze di Dorina di Galuppi, con la Karnrnerakademie di Potsdarn, di cui it stato direttore artistic0 dal2002 al2007.

L'Aura Soave Cremona Negli ultirni anni, una frequente attivith professionale e una comune visione dell'estetica musicale con Diego Cantalupi lo ha portato a collaborare con I'orchestra CAura Soave Cremona, fondata da quest'ultimo. Forrnata da rnusicisti che hanno trovato nella citth di Cremona un luogo ideale di vita e professione, I'orchestra CAura Soave Crernona it la naturale evoluzione di un ensemble attivo daoltre dieci anni, e nato all'interno dei corsi della Facolth di Musicologia di Crernona con I'intento di unire le competenze musicologiche con quelle rnusicali ed interpretative. COrchestra ha al suo attivo nurnerose registrazioni ed un' intensa attivith artistica, collaborando con cantanti e strurnentisti di irnportanza internazionale. La direzione musicale di Sergio Azzolini, ha permesso un'ulteriore sinergia, grazie ad una particolare visione della musica che accornuna tutti i musicisti e ad un clima di collaborazione del tutto particolare che si ricrea in ogni occasione di fare musica insierne.

bgalement d i s p o n i b l e s I also available TheVivaldi Edition

Stabat Mater RV62 1 Concerti sacri & Clam stella: S. Mingardo, Concerto Italiano, R. Alessandrini OP 30367 Musica sacra vol.1

juditha triumphans RV644 M. Koien6.. .. Academia Montis Regalis, A. De Marchi 3 CD OP 30314 Musica sacra vo1.2

Mottetti RV629,63 1,633, 623,628,630 A. Herrnann, L. Polverelli Academia Montis Regalis, A. De Marchi OP 30340 Musica sacra vo1.3

Vespri solenni per I'Assunzione di MariaVergine G. Bertagnolli, S. Mingardo. ... Concerto Italiano, R. Alessandrini 2 CD OP 30383 Musica sacra vo1.4

In furore, Laudate pueri & concerti sacri S. Piau, S. Montanari Accademia Bizantina, 0. Dantone OP 3041 6 Musica sacra vo1.5

Ostro picta, armata spina RV642, Gloria RV589 & 588 S. Mingardo, Concerto Italiano, R. Alessandrini OP 30485 Musica sacra vo1.6

COlimpiade RV725 S. Mingardo, R. Invernini ..., Concerto Italiano, R. Alessandrini 3 CD OP 3031 6 Opere teatrali vol.1

La verid in cimento RV739 G. Bertagnolli, G. Laurens, S. Mingardo, N. Stutzrnann, PJaroussky, A. Rolfe Johnson Ensemble Matheus, 1.-C. Spinosi 3 CD OP 30365 Opere teatrali vo1.2

Orlando finto pano RV727 A. Abete, G. Bertagnolli, M. Cornparato, S. Prina Academia Montis Regalis, A. De Marchi 3 CD OP 30392 Opere teatrali vo1.3

Orlando furioso RV728 Atenaide RV702-B M-N. Lernieux, J. Larrnore, S. Piau, V. Genaux, G. Laurens, V. Cangerni, P.Jaroussky ..., R. Basso, N. Stutzmann ..., Chceur Les ~l~rnents, Modo Antiquo, F. M. Sardelli Ensemble Matheus. OP 30438 j.-C. Spinosi Opere teatrali vo1.9 3 CD OP 30393 Opere teatrali vo1.4 Arie ritrovate

S. Prina, S. Montanari, Arie d'opera dal Fondo Foi 28 Accademia Bizantina, S. Piau, A. Hallenberg, 0. Dantone P. Agnew, G. Laurens, OP 30443 Modo Antiquo, F.M. Sardelli Opere teatrali vol.10 OP 3041 1 Opere teatrali vol.5 ' La fida ninfa RV7 14

S. Piau, V. Cangerni. Tito Manlio RV738-A M.-N. Lernieux. N. Ulivieri, K. Gauvin, L. Regauo, P. jaroussky, A. Hallenberg, M. Mijanovic.. ., T. Lehtipuu, Accademia Bizantina, S. Mingardo.. ., 0. Dantone Ensemble Matheus, 3 CD OP 30413 j.-C. Spinosi Opere teatrali vo1.6 OP 3041 0

Opere teatrali vol.1 I Arie per basso L. Regano, Farnace RV7 1 I -D Concerto Italiano, F. Zanasi, S. Mingardo, R. Alessandrini A. Fernbndez, G. Banditelli, OP 3041 5 C. Forte, F. Bettini, Le Concert Opere teatrali vo1.7 des Nations,]. Savall

3 CD OP 30472 Griselda RV718 Opere teatrali vo1.12 M.-N. Lemieux, V. Cangerni, S. Kerrnes, P.jaroussl~.. ., Ensemble Matheus, 1.-C. Spinosi OP 3041 9 Opere teatrali vo1.8

Armida al campo d'Egitto F. Zanasi, M. Cornparato, R. Basso, M. Oro, S. Mingardo, M. Bacelli, R. Milanesi, Concerto Italiano, R. Alessandrini 3 CD OP 30492 Opere teatrali vo1.13

La Senna festeggiante RV693 j. Lascarro, S. Prina, N. Ulivieri, Concerto Italiano, R. Alessandrini OP 30339 Musica vocale profana vol.1

Concerti per flauto traverso RV432,436,429,440,533, 438,438bis, 427,43 1 6. Kuijlcen, Academia Montis Regalis OP 30298 Musica per strumenti afiatavol.1

Concerti per oboe RV447,455,450,463,45 I, 453,457 A. Bernardini, Zefiro OP 30478 Musica per strumenti a fiato vo1.2

Concerti per fagotto, oboe e archi RV481.461, 545,498,45 1,50 1 S. Azzolini. H.P. Westerrnann, Sonatori de la Gioiosa Marca OP 30379 Concerti per strumenti a fiato vo1.3

Concerti per vari strumenti RV454,497,534,548, 559,560,566 Orchestra Barocca Zefiro, A. Bernardini OP 30409 Concerti per strurnenti a fiato vo1.4

Concerti per violino I 'La caccia' RV208,234, 199,362,270,332 E. Onofri. Academia Montis Regalis OP 3041 7 Concerti per violino vol.1

Concerti per violino I1 'Di sfida' RV232,264,325,353,243,368 A. Steck. Modo Antiquo, F.M. Sardelli OP 30427 Concerti per violino vo1.2

Concerti per violino Ill 'I1 ballo' RV333,307,268,352,210, 3 12,350 D. Galfetti, I Barocchisti. D. Fasolis OP 30474 Concerti per violino vo1.3

Concerti per violoncello I RV4 19,4 1 0,406,398,42 1, 409,4 14 C. Coin, G. Antonini, il Giardino Arrnonico OP 30426 Concerti per violoncello vol.1

Concerti per violoncello II RV411,401,408,417,399, 403,422 C. Coin, G. Antonini, il Giardino Armonico OP 30457 Concerti per violoncello vo1.2

Concerti di Dresda RV 192,569,574,576,577 Freiburger Barockorchester, G. von der Goltz OP 30283 Musica per strurnenti vari vol.1

Concerti per archi RV 159, 153, 121, 129, 154, 115, 143, 141,120,156,158,123 Concerto Italiano, R. Alessandrini OP 30377 Musica per strumenti vari vol.2

Sonate da camera RV 68,86,77,70,83,7 1 L'Astr6e OP 30252 Musica per strurnenti vari vo1.3

Musica per mandolin0 e liuto RV82,85,93,425,532,540 R. Lislevand.. . OP 30429 Musica per strurnenti vari vo1.5

Concerti da camera RV99,91, 101,90, 106,95,88, 94,107 CAstr6e OP 30394 Concerti da camera vol.1

Concerti e cantate da camera I RV97,104,105, RV67 1,654,670 L. Polverelli, L'Astr6e OP 30358 Concerti da camera vo1.2

Concerti e cantate da camera II RV 108,92, 100,65 1,656,657 G. Bertagnolli, CAstr6e OP 30404 Concerti da camera vo1.3

Concerti e cantate da camera Ill RV87,98, 103,680,682,683 L. Polverelli, CAstr6e OP 30381 Concerti da camera vo1.4

New Discoveries R. Basso, P. Pollastri, E. Casana, B. Hoffmann, Modo Antiquo, F. M. Sardelli OP 30480

TheVivaldi Edition album Operas vol.1: Orlando finto pazzo, juditha triurnphans, Tito Manlio, La veriti in cimento, Orlando furioso, Atenaide, Farnace, L'Olimpiade, Griselda 27 CD OP 30470

Antonio Vivaldi 16781741

Concerti per fagotto I