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AOUAM I

Rapport préliminaire

de la première campagne de prospection

et de fouille dans la zone minière du Jebel Aouam

Lorenza Ilia Manfredi

Silvia Festuccia

Bologna 2016

I S M AIstituto di Studi sul Mediterraneo Antico

Consiglio Nazionale delle Ricerche

BraDypUS.netCOMMUNICATING

CULTURAL HERITAGE

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Lorenza-Ilia Manfredi, Silvia Festuccia,AOUAM I. Rapport préliminaire de la première campagne de prospection

et de fouille dans la zone minière du Jebel Aouam

Testi diYoussef Bokbot, Bruno Brunetti, Hassan Bounajma, Chiara Cecalupo, Angela Celauro, Abdelliah Dekayir, Daniela Ferro, Silvia Festuccia, Valerio Graziani, Chiara Lucarelli, Lorenza Ilia Manfredi, Luca Manunza, Pasquale Merola, Costantino Meucci, Leopoldo Repola, Mabrouk Seghir, Roberta Sulpizio, Fiammetta Susanna, Giorgio Trojsi.

Realizzato con il contributo del Ministero per gli Affari Esteri Italiano

Il contenuto del volume AOUAM I. Rapport préliminaire de la première campagne de prospection et de fouille dans la zone

minière du Jebel Aouam vengono diffusi nella versione cartacea ed elettronica secondo la licenza Creative Commons, Attri-

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Bologna (BraDypUS) 2016ISBN: 9788898392391

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Consiglio Nazionale delle Ricerche

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AOUAM I Rapport préliminaire de la première campagne de prospection et de fouille dans la zone minière du Jebel Aouam

Les prospections archéologiques de 2012-2013 Abdelliah Dekayir – Lorenza Ilia Manfredi L’antica miniera di Aouam: un progetto pilota per la valorizzazione dei siti archeominerari Lorenza Ilia Manfredi

Les prospections et les fouilles de 2014 Youssef Bokbot – Lorenza Ilia Manfredi

Analisi cartografica e dati da remoto dell’area di Aouam Pasquale Merola

Les prospections archéométriques et archéologiques Angela Celauro – Pasquale Merola – Fiammetta Susanna

The Fortress of Ighram Aousser: Preliminary Analysis of the Wall Structure Silvia Festuccia

Les fouilles de la ville fortifiée de Ighram Aousser Lorenza Ilia Manfredi – Mabrouk Seghir – Fiammetta Susanna

Per una progettazione evolutiva: il virtuale come strumento per la costruzione e la rappresentazione di dati relazionati in contesti in variazione continua Leopoldo Repola

Definizione di un protocollo analitico per lo studio archeometrico di materiali piro-metallurgici del sito di Aouam-Marocco Daniela Ferro – Valerio Graziani – Roberta Sulpizio – Chiara Lucarelli – Giorgio Trojsi – Costantino Meucci

Interpretazioni analitiche su varie tipologie di materiali fittili dal sito di Ighram Aousser (Marocco) Roberta Sulpizio – Daniela Ferro – Bruno Brunetti – Fiammetta Susanna

Visual Sociology: il caso studio della miniera marocchina di Jebel Aouam e della rete dei siti minerari Luca Manunza

Indice

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Considerazioni teoriche preliminari per la nascita del Museo Archeologico e Minerario di Aouam (Marocco) Chiara Cecalupo

Le projet de développement de la mine de Aouam et la création de son parc minier et archéologique Chiara Cecalupo – Lorenza Ilia Manfredi – Hassan Bounajma

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AOUAM I

Rapport préliminaire de la première campagne de prospection

et de fouille dans la zone minière du Jebel Aouam

a cura di Lorenza Ilia Manfredi e Silvia Festuccia, Bologna 2016, pp. 5-10

Les prospections archéologiques de 2012-2013

ABDELLIAH DEKAYIR* – LORENZA ILIA MANFREDI**

The aims of the bilateral Project “Phoenician-Punic Archaeology, Geology, Archaeometry, territorial information systems, mining istor et een and ni ersit ou a smai o e nes ere to define t e istorica and tec no ogica conte t t at

characterizes the productive metallurgical cycle. In these two years, thanks to the study of literature, the surveys and the archae-ometric analysis, it was possible to limit the investigation area within a radius of 200 km around Meknes, in the region of Aouam (Tighza). Archeometric analysis were also carried out (SEM-EDS, XRD and mass spectrometry) on samples collected during the prospections o and i mines ouam, u mes, aida, miter, a arouc , it mmar , toda sti partia acti e, a e een isited and t e resu ts ere er satis ing e isit to t e mine o ouam as ie ded to t e most profita e resu ts, it t e

identification o a ortress

Keywords: Punic Archaeology, Geology, Archaeometry, Ancient Mines, Morocco

* Department of Earth Sciences, Faculty of Sciences, Meknes (Morocco). [email protected]

** Istituto di Studi sul Mediterraneo Antico-CNR. [email protected]

Le Maroc si riche de sa diversité géologique est un pays minier par excellence qui produit une quantité appréciable d’une large gamme de métaux. La plupart des mines ont fait l’objectif d’exploitation depuis les temps anciens comme en témoigne les scories et rejets miniers retrouvés dans plusieurs localités. L’exploitation des minerais au Maroc remonte probablement à l’Antiquité, mais les plus significatifs vestiges remontent au Moyen Age (IXème siècle) comme en témoignent plusieurs excavations et grattages, notamment ceux situés dans l’Anti-Atlas (à Imiter, Sidi Flah et Zgounder) et dans le Moyen Atlas, (à Jbel Aouam où l’argent est associé au plomb).

Le projet de recherche bilatérale conjoint biennal entre le CNRST-Maroc/CNR-Italie «The ancient mines of Morocco. Archaeological and archeometric study from the minerals to the metallic artefacts « a été approuvé au mois de Mars 2012 et signé par l’équipe de l’Université Moulay Ismail et dirigée par Abdelilah Dekayir et par l’ISMA dirigée par Lorenza-Ilia Manfredi. Le projet a eu comme objectif principal de définir le cadre historique et technologique du cycle productif lié à l’exploitation des mines antiques : les techniques d’extraction pyrométallurgiques et de travail des métaux, la gestion des ressources et de leur commerce et l’individualisation du rôle spécifique de la zone dans l’économie pré-romaine du Maroc. La recherche a pu compter sur l’aide de techniques appartenant à divers secteurs scientifiques : le télérèleve et la photo interprétation combinés aux études géologiques, topographiques,

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deux zones ont été prospectées, en particulier la mine de Tighza dans la région de Jebel Aouam : le filon nord, avec des traces d’extraction à ciel ouvert d’époque antique et la forteresse islamique appelée Ighram Aousser. Les résultats de cette recherche ont été de grand intérêt, grâce à l’identification de nombreux fragments de céramique de type fonctionnel lié à la production et des scories de différents types, sur lesquels des premières analyses avec le SEM-EDS ont déjà été faites et une étude statistique des composants de diagramme ternaire minéral et d’analyses minérale e de analyse multivariée PCA6. La prospection suivante dans les mines de Oulmes n’a pas fourni les bons résultats de ceux de la mine de Tighza, toutefois, l’analyse SEM-EDS faite sur quelques échantillons de scories trouvés, semble démontrer que dans le gisement, outre l’étang, est présent aussi une certaine quantité de fer, peut-être présent dans un chapeau d’oxyde qui pourrait avoir été l’objet d’extraction en Antiquité. La troisième zone qui a été prospectée est celle de Tayadirt située à la confluence des fleuves Boulajoul et Moulaya, où ont été trouvés à la fin des années 60 au siècle dernier, des tumulus funéraires de tradition locale avec à l’intérieur de nombreux objets en métal de tradition punique7.

Le site est très intéressant car il est situé dans la vallée entre Itzer (près de laquelle, grâce à la photo – interprétation, a été identifiée une forteresse pas encore étudiée) et Zaida, une ville minière probablement connue aussi dans l’Antiquité.

Après l’expérience réussie de 2012 et après de nouvelles recherches bibliographiques et cartographiques, le groupe est retourné au Maroc en 2013 avec l’intention de continuer l’étude cartographique et les prospections dans ces zones minières en continuant la collecte de déchets à analyser.

Cette fois, l’aire de recherche est plus claire : celle-ci s’étend dans la région située entre Meknès et Imter, en suivant un parcourt qui est resté inchangé au cours des siècles.

La première zone visitée est celle d’Ait Ammar

6 Celauro et al. 2013; pour la ceramique cfr. infra.7 BokBot 2003, pp. 35-45.

archéologiques1 et aux analyses archéométriques2 faites sur les minéraux, scories de travail et à moitié travaillées avec le microscope optique afin de caractériser, XRF pour individualiser les éléments primaires et secondaires, SEM-EDS pour détecter les éléments primaires et secondaires et pour la reconnaissance de la microstructure et de la morphologie, pour l’identification des éléments. Toutes les données sont en phase d’informatisation et sont élaborées avec le system GIS3.

La première prospection archéologique qui a été faite au Maroc au mois de juillet 2012 a été menée en ce qui concerne la partie italienne, par la responsable du projet, Fiammetta Susanna archéologue et doctorante à l’Université de Neuchâtel (Suisse)4 et par Angela Celauro doctorante à l’Université d’Evora (Portugal)5, et s’est déroulée dans les zones de Jebel Aouam; Oulmes; Tayadirt; El Gour. Ces zones d’intervention ont étés individualisées à partir d’informations offertes par la lecture de la cartographie et d’après la photo-interprétation et aussi d’informations et d’études des géologues de l’Université de Moulay Ismail de Meknès. L’équipe marocaine de l’Université de Moulay Ismail a été dirigée par Abdelilah Dekayir, géochimiste et formée par Lahcen Bejjit, physicien de la matière ; Mohamed Rouai, géologue ; Hamidou El Ouardi, géologue ; Nessma Bouzoubaa étudiant en archéométrie.

Dans le domaine des zones minières identifiées,

1 Cfr. l’ouvrage du Fiammetta Susanna pour la partie archéologique et Angela Celauro pour l’archéométrie ; pour le télérelève et la cartographie l’équipe du Alessia Allegrini, IIA-CNR et surtout du Pasquale Merola, IIA-CNR.2 Les analyses archéométriques ont été coordonnées par Daniela Ferro de l’ISMN-CNR et réalisées sur les objets pré-romains de provenance marocaine. Cfr. Montero ruiz et al. 2012, pp. 113-118.3 L’élaboration SIG est sujet de thèse de Chiara Lucarelli: Il contributo delle elaborazioni GIS nella comprensione de atti it meta urgica ne a regione di e nes, Scienze e Tecnologie per la conservazione dei Beni Culturali, Università La Sapienza di Roma.4 Pour les données cfr. Territoire et Économie au Maroc pre-romain : Étude archéologique du paysage et des ressources dans la région de Meknès Thèse doctorale du Fiammetta Susanna, Université de Neuchâtel.5 Cfr. Archaeometric Investigation for Provenance Studies about Copper Metallurgy in the Phoenician and Punic Cultures, Thèse doctorale XXV cycle en codirection Université La Sapienza Roma- Universidade de Evora.

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Les prospections archeologiques de 2012-2013

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(Fiche 1), l’antique Adendum des sources médiévales, près de la mine d’Aouam (Fiche 2) et de laquelle actuellement est extrait le fer. Beaucoup de galléries sont devenues aujourd’hui des marais et les traces de l’exploitation minière sont probablement submergées dans les dépressions du plateau minéralier.

Ensuite, nous avons rejoint Imiter, une des plus belles mines d’argent antique, qui a surement été utilisée à l’époque Almoravide et Almohade (VIII-XII sec. ap. J. Ch.), mais avec d’évidentes traces d’exploitation antique.

A l’intérieur du périmètre de la mine, des grottes avec des peintures sont restées conservées, mais sont aujourd’hui inaccessibles pour des raisons de sécurité8.

Bibliographie

BokBot 2003 = Y. BokBot, Tumulus protohistoriques du pré-Sahara marocain. Indices de minorités religieuses, in M. khanoussi (ed.), Actes du VIIIe Colloque International sur istoire et rc o ogie de ri ue du Nord. 1er o o ue nternationa sur istoire et

rc o ogie du ag re , Tunis 2003, pp. 35-45.

BoushaBa – MiChard 2005 = a. BoushaBa – a. MiChard, Le fer oolithique métamorphique d t mmar assi entra e it mmar

etamorp ic o it ic ron entra massi , in l. MaaCha – a. soulaiMani – h. iBouh (edd.),

ou eau guides g o ogi ues et miniers du aroc, 9, Rabat 2013, pp. 273-278.

BoushaBa – MiChard 2013 = a. BoushaBa – a. MiChard, Le district polymétallique de Tighza-Jbel Aouam (Massif central), in l. MaaCha – a. soulaiMani – h. iBouh (edd.), ou eau guides géologiques et miniers du Maroc, 9, Rabat 2013, pp. 256-260.

Celauro et al. 2013 = a. Celauro – n. sChiavon – a. Brunetti – l.i. Manfredi – f. susanna, v. Graziani – a. dekayir – d. ParGny, Combining chemical datawith GIS and PCA to investigate Phoenician-Punic Cu-metallurgy in the

8 Cfr. http://ancientmines.isma.cnr.it ou sont été publiées les fiches géologiques et archéologiques des sites prospectés éditées par A. Dekayir et F. Susanna.

IberianPeninsula: a new protocol, in « Applied Physics. Part A » (http://link.springer.com/article/10.1007%2Fs00339-013-8179-0).

Manfredi 2013 = l.i. Manfredi, Da Cherchel a Méknès: nuove prospettive per gli studi sul Nord Africa punico, in « Rivista di Studi Fenici » 40, 1 2012, pp. 83-96.

Montero ruiz et al. 2012= I. Montero ruiz – y. BokBot – M. Murillo-Barroso – M. Gener Moret, Metalurgia Pre-Islámica en Marruecos, in « Estudios Arqueológicos de Oeiras »19, 2012, pp. 113-118.

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Fiche 1 : ADENDUN Mine ancienne de fer oolithique métamorphique

Localisation : Le gisement de fer oolithique d’Aït Ammar est situé à 25 km au Nord de Oued Zem sur la feuille topographique d’Ezzhiliga (X : 382,5 ; Y : 274,9).GPS : N 33°03’50’’, W 6°39’02’’, alt. 870 m. Mine fermée depuis 1963. Le gisement fut reconnu par L. Gentil en 1919, puis par H. Termier en 1927. Entre 1937 et 1963 le gisement d’Aït Ammar (Fig. 1) aura produit 6 millions de tonnes de minerai à 45% de fer, soit l’équivalent de 618 800 t/an.

Cadre géologique : Le gisement d’Aït Ammar se situe à la bordure SW du Massif central, peu en-dessous de la cuesta crétacée du Plateau des Phosphates (Fig. 2). Il apparaît au cœur d’un large pli anticlinal d’axe SW-NE, plongeant faiblement au NE et faisant partie de l’anticlinorium de Khouribga-Oulmès. Ce pli fait affleurer la formation dite des « Schistes en dalles », d’âge ordovicien inférieur-Llandeilo inférieur, au-dessous d’une épaisse série paléozoïque plissée et affectée par des chevauchements pendant la phase hercynienne majeure, à la fin du Carbonifère inférieur. Les Schistes en dalles, à la base de la pile tectonique, sont recristallisés dans le faciès des schistes verts supérieurs, avec développement d’une schistosité plus ou moins nette, à pendage NW.

Minéralogie : 40 % du minerai de fer se présente sous forme de magnétite en grains supérieurs à 10 microns ; 17% se trouve sous forme de martite (pseudomorphose de magnétite en hématite), limonite et sidérite, 1% sous forme de pyrite ; enfin, 42 % du total correspond au chlorite contenant de fines inclusions de minerai de fer.

Génétique : Le fer oolithique d’Aït Ammar correspond à une discontinuité sédimentaire qui s’est exprimée à la fois par (i) un arrêt des apports terrigènes ; (ii) une rupture bathymétrique et (iii) un changement des conditions physico-chimiques en mer et sur le continent. Ce sont ces conditions particulières à Aït Ammar, qui ont assuré le développement intra-sédimentaire des oolithes à cortex silicaté, par concrétionnement au sein d’une matrice riche en fer. La genèse de la formation oolithique d’Aït Ammar a pu être définie comme un « accident » de la sédimentation, dans la partie externe de la plateforme continentale.

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Les prospections archeologiques de 2012-2013

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Fiche 2: Le district polymétallique de Tighza-Jebel Aouam

Localisation : Le district minier de Tighza-Aouam (Fig. 2) est situé à 6 km au NW de la ville de Mrirt, entre les latitudes 33°07’ à 33°11’ N et les longitudes 05°34’ à 05°43’ W. Le district s’étend dans une zone de collines dominées par le Jebel Aouam (1440 m), le village de Tighza se situant vers 1100 m.

Etat et historique : La mine de Tighza-Aouam est exploitée par la CMT (Compagnie minière de Touissit). Elle est actuellement en pleine activité, avec trois sièges en exploitation, Aouam, Ighram Aousser et Sidi Ahmed, et une production annuelle considérable : 320 000 t de tout-venant, 27 000 t de concentré de Pb-Ag, 5 000 t de concentré de Zn. La mine de Tighza est souterraine et l’exploitation de chacun de ses trois filons a comme infrastructure principale deux puits, un pour l’extraction et l’autre de service. Ces puits atteignent des profondeurs de plus de 650 m. On trouvera des détails sur les modes d’extraction dans les documents de la mine. Il s’agit d’un district minier très anciennement connu, exploité dès le 9ème siècle (dynastie des Idrissides). Un camp fortifié datant du 12ème-13ème siècle est encore debout, et les haldes ont permis d’estimer l’extraction ancienne à un million de tonnes de minerai à 15% de plomb et 300 g/t Ag; les travaux descendaient à 200 m de profondeur.

Gisements de type pyrométasomatique à hydrothermal. District associé spatialement à des intrusions granitiques hercyniennes (~286 Ma) dans la Zone des Nappes du Massif hercynien central. On y distingue trois minéralisations successives à température et pression décroissantes, I) des skarns à scheelite, pyrrhotite, arsénopyrite, et or; II) des veines à scheelite, wolframite, molybdénite, arsénopyrite et or; III) des filons à galène et sphalérite argentifères. Les deux premières succèdent immédiatement à la cristallisation du granite dans un contexte de cisaillement syntectonique ENE dextre, la dernière est contrôlée par une zone de décrochement E-W sénestre tardi-tectonique.

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Fig. 1. Aït Ammar.

Fig. 2. Tighza.

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AOUAM I

Rapport préliminaire de la première campagne de prospection

et de fouille dans la zone minière du Jebel Aouam

a cura di Lorenza Ilia Manfredi e Silvia Festuccia, Bologna 2016, pp. 11-15

L’antica miniera di Aouam: un progetto pilota per la valorizzazione dei siti archeominerari

LORENZA ILIA MANFREDI

The Archaeominerary Park of Aouam will be the real pilot-project for the application of new technology and analytical protocols on geo-archaeological material, statistics, digitalization, interactive musealization. Great space will be given to online databases, app ication o geograp ic in ormation s stems or remote sensing, road defined and terrestria geop sics, p otogram-metry, mid- or close-range laser/light scanning) methods of recording and analysis, thematic maps, educational movies. Innovative instruments for digitalization, diagnostics, musealization and augmented reality will be supporting traditional means. It can also be seen as a new project that will put into practice innovative studying methods for mining areas in their own complexity under many points of view. These new instruments of data digitalization and management will create a new way of collecting information about places and history.

Keywords: Punic Archaeology, Archaeometry, Ancient Mines, Morocco

Istituto di Studi sul Mediterraneo Antico-CNR. [email protected]

1. Introduzione

La produzione mineraria è stata fin dalla preistoria una delle attività che ha maggiormente influenza-to la società e l’economia del continente europeo e del Nord Africa affondando le radici in un pas-sato millenario durante il quale scambi di tecno-logie, migrazioni di uomini, trasferimento di idee e circolazione di conoscenze diversificate si sono fusi e confusi segnando in modo determinante la storia delle comunità interessate. Le testimonian-ze archeologiche e materiali lasciate nelle miniere costituiscono, quindi, un patrimonio culturale da riconoscere, conservare e valorizzare come memo-ria del nostro comune passato.

Nel contesto delle vicende storiche ed econo-miche del Mediterraneo Antico, in particolare, la ricerca dei metalli ha caratterizzato la frequenza fenicia verso l’Estremo Occidente almeno dal-

l’ III sec. a.C., contribuendo anche alla diffusio-ne delle tecnologie avanzate per la trasformazione dei minerali messe a punto nel icino Oriente. Le regioni maggiormente interessate dalla presenza fenicia prima e romana poi, sono la ardegna e la

enisola Iberica. Di più difficile definizione e in-terpretazione sono i dati relativi ai bacini minerari del Nord-Africa utilizzati in epoca antica, tra cui il patrimonio minerario del Marocco, risulta di parti-colare interesse soprattutto per quanto riguarda lo sfruttamento delle miniere d’argento1, senza sotto-valutare, tuttavia, altre importanti risorse, quali il rame e il piombo2.

li studi relativi alle regioni minerarie maroc-chine non sono omogenei né in senso diacronico

1 I testi arabi parlano di ben 25 siti principalmente localizzati nel Medio Atlante, rosenBerGer 1970, pp. 59-108 e le osser-vazioni di Ben roMdhane 2008, pp. 1-18.2 Cfr. ferro – Graziani – sulPizio et al., infra.

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LORENZA ILIA MANFREDI

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ria in questione6.

2. Il progetto

La miniera di Aouam, posta sulla cosiddetta stra-da delle miniere , nella vallata compresa tra i due sistemi montuosi dello ebel Aouam e dell’Askar Msaouar, si trova nel territorio di Tighza (in berbe-ro terreni irrigati da un canale che ha origine da un fiume ), una sorta di città dormitorio, costruita al tempo del protettorato da parte della società mine-raria francese per ospitare i suoi funzionari ed ora capoluogo del Comune rurale di El ammam a 6 km a ovest di M’rirt in provincia di henifra nella regione Meknes-Tafilalet. Aouam, Ighram Aousser e idi Ahmed sono i principali depositi di minerali nella regione ricca di piombo, zinco, rame, argento e oro.

A Ighram Aousser sorge una fortezza di epoca islamica la cui posizione, al centro di un bassopia-no dominato da una serie di alture che la circonda-no, fa ipotizzare che la città, più che una funzione di controllo territoriale, avesse quello di proteggere dagli assalti e dai furti i filoni minerari circostanti e interni all’insediamento stesso, percorso da uno dei filoni argentiferi più importanti della zona7.

uello che, tuttavia, rende Aouam di importanza straordinaria è l’estensione è la complessità delle aree di estrazione e lavorazione, utilizzate dall’e-poca preistorica ai nostri giorni, che ruotano intor-no alla fortezza8.

Tale evidenza fa ritenere il complesso idoneo ad essere un sito pilota per la realizzazione di un par-co archeominerario che permetta la rifunzionaliz-zazione dei luoghi mediante tecniche di intervento tradizionali associate all’impiego dei più innova-tivi protocolli di studio cartografico, topografico, geologico, analitico sui materiali geoarcheologici, statistico, di digitalizzazione (banca dati online, gestione del catalogo dei rilievi 3D in ambiente

I ; creazione di carte tematiche I , realizzazio-ne di documentari) e di tecniche di musealizzazio-

6 i ringrazia a tal proposito per le indicazioni fornite da Lhoussaine A DA.7 Cfr. festuCCia e Merola, infra. 8 Cfr. dekair – Manfredi, supra.

né areale, per non parlare della scarsa documen-tazione relativa alle ricerche analitiche per l’indi-viduazione della provenienza del metallo lavora-to rinvenuto nei siti archeologici locali. Le prime analisi chimiche con fluorescenza e tecniche EM-ED sono state eseguite a partire dagli anni ’60 del secolo scorso su oggetti metallici, in partico-lare i bronzi romani e i gioielli di epoca punico-mauretana, ma non è mai stato affrontato un studio sistematico archeologico, storico ed economico che metta in relazione i dati analitici con le risorse minerarie locali e la produzione di manufatti me-tallici. Inoltre, la prevalente attenzione al modello economico del cosiddetto circolo dello stretto e il costante, per altro indispensabile, confronto con la enisola Iberica proposto negli studi condotti ha portato a sottovalutare quello che poteva essere il know-how delle popolazioni locali soprattutto in relazione alla gestione delle materie prime estratte nei bacini minerari dell’Atlante e delle aree presa-hariane a partire dal periodo preistorico3. uesto implica la necessità di indagare, da un punto di vi-sta più ampio, anche il problema dei rapporti dei Fenici con le popolazioni delle regioni interne del Marocco.

In quest’ottica si è sviluppato il programma di prospezioni archeo-geologiche con l’Università di Meknès iniziato nel 2012, che ha messo in eviden-za, tra i molti siti prospettati, l’importanza della miniera di Aouam.

Le leggende, le fonti medievali4, gli studi fran-cesi condotti tra il 1924 e il 19645 e le prospezioni da noi condotte nella regione concordano nell’in-dicare Aouam come una ricchissima miniera fre-quentata da tempi remoti. Non sono stati rari, in tal senso, rinvenimenti di oggetti riferibili all’epoca preistorica o ad epoche successive (selci lavorate, conchiglie usate come pendenti, gioielli in bronzo) rinvenuti da studiosi locali intorno all’area minera-

3 souville 1966, pp. 275-279; souville 1968, pp. 307-310; Montero ruiz et al. 2012, pp. 113-118.4 Cfr. tra l’altro la leggenda narrata nella alwat Al-Anfas (kattani 2004, pp. 239-240); inoltre El Marekeschi nel XIII sec. menziona la miniera d’argento di Tamdelt, facendo ancora riferimento a Warkennas: «Esiste un miniera di argento non lontana da Miknasa, alla distanza di 3 tappe, al forte Warken-nas» (MerrâkeChi 1893). 5 rosenBerGer 1964, pp. 15-78.

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L’antica miniera di Aouam: un progetto pilota per la valorizzazione dei siti archeominerari

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ne interattive di ultima generazione9.Il progetto di valorizzazione del sito di Aouam

presenta, quindi, anche un forte aspetto socio-eco-nomico in quanto prevede l’avvio di un processo di riqualificazione ambientale del sito attraverso lo sviluppo turistico-culturale e la possibilità di crea-re occupazione10. In tale prospettiva si muove l’im-pegno, fortemente sostenuto dalle autorità locali, di realizzare il parco, il cui fulcro e primo obiettivo è quello di istituire un museo locale per esporre la raccolta archeologica e le macchine minerarie del secolo scorso al fine di creare una linea temporale dell’evoluzione tecnica di estrazione e trasforma-zione dei minerali.

Nella nostra visione del parco, il museo dovreb-be diventare il centro culturale della comunità lo-cale con un ruolo decisivo nello sviluppo sociale attraverso attività d’informazione, formazione sco-lastica e professionale11.

Tuttavia, propedeutico a tale progetto è lo studio del sito, la definizione dei diversi periodi storici, la ricostruzione delle differenti fasi di lavorazione e trasformazione dei minerali in metalli. er tale motivo anche nel progetto del parco archeominera-rio, per il quale è stata siglata una convenzione di collaborazione con le autorità, con le associazioni culturali e con la Compagnia mineraria locale, la prima fase di realizzazione è dedicata alla cono-scenza e studio del territorio attraverso una me-todologia multidisciplinare avanzata che, in ogni caso, non pu prescindere da un preliminare esame delle fonti storiche riferite al sito.

3. Le fonti storiche e i dati archeologici

La storia del sito è riportata da El Bekri (XI seco-lo) nella sua Descrizione dell’Africa Settentriona-le. Il piccolo insediamento di Aouam, conquistato dal sultano Almoravide oussuf Ben Tachine nel 1072, viene ampliato e dotato delle sue singolari mura dal tesoriere di Abd el Moumene, il fondatore degli Almohadi, intorno al 1140 d.C., e poi passato

9 Cfr. rePola, infra.10 Cfr. Manunza, infra.11 Cfr. CeCaluPo – Manfredi – BounajMa, infra.

dopo numerose battaglie al sultano Merinide Abou ahya tra il 1218 e il 1247. Alla ricchezza metallurgica dell’area fa riferi-

mento, invece, Leone l’Africano, geografo, ed esploratore berbero, autore della Descrizione dell’Africa nel X I secolo. Egli evidenzia che, in un’epoca precedente, si estraeva ferro dalla miniera di Maden el Aouam sul fiume Bou Regreg e dalle miniere della stessa regione, per arrivare alle quali, bisognava uscire da Fes, dalla orta del Ferro Bab el Hadid12. L’autore descrive la magnificenza della città, nonostante che al momento della sua visita, fosse già stata abbandonata da quattro secoli. Le notizie di Leone l’Africano, trovano riscontro non solo nell’imponenza dei resti ancora visibili della fortezza e l’estensione dell’area interessata dalle attività di trasformazione, ma anche nelle prime analisi archeometriche eseguite sui campioni di scorie, ceramiche e manufatti metallici13.

articolarmente stimolante risulta, infatti, il dato dell’analisi degli isotopi del piombo, eseguita su un frammento di bronzo di epoca imperiale pro-veniente dagli scavi di olubilis, che suggerisce un riscontro, naturalmente tutto da approfondire e verificare, con i minerali di Aouam e che fa ipotiz-zare che il sito potesse essere stato almeno uno dei bacini di approvvigionamento della celebre città punico-mauritana e poi romana14.

Le prospezioni geo-archeologiche eseguite nel 2014 hanno per altro permesso di documentare la frequenza del sito in epoca preistorica e durante l’Età del Bronzo. Lungo il filone del ignal sono evidenti le tracce d’estrazione e lavorazione del-la galena per ottenere il piombo, risalenti a questo periodo in cui si sovrappongono le più tarde fasi di sfruttamento di epoca islamica quando doveva essere praticata la separazione dell’argento dal piombo.

Un’attività pirometallurgica risalente all’Età del Bronzo è stata documentata anche all’interno dell’area fortificata15. Rimane tuttavia evidente, che la fase di utilizzo industriale della miniera risa-le all’epoca islamica.

12 MassiGnon 1906; nordMan 2009, pp. 289- 309.13 Cfr. ferro – Graziani – sulPizio et al., infra.14 u olubilis cfr. tra l’altro Cesaretti 2008.15 Cfr. dekair – Manfredi, supra.

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LORENZA ILIA MANFREDI

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potrebbero essere presenti alti due accessi sui lati Ovest e Nord della cinta18. A ud-Est, all’interno del tracciato murario, si riconosce la cosiddetta cittadella o acropoli di forma ottagonale con

orientamento nord- ud19.

3.1. L’indagine archeologica del 2014

Durante la campagna di scavo del 2014, l’interesse si è concentrato dall’angolo Nord-Est della cosid-detta cittadella, a ud della cinta muraria, dove le prospezioni avevano individuato la presenza di una grande vasca rettangolare rivestita di malta idrau-lica. Al di sotto della superficie del quadrato AI aperto tra la congiunzione del muro della cittadella e quello di cinta è emersa una struttura quadrango-lare in pietrame e malta grigia di cui non è ancora possibile indicare la funzionalità20.

Nell’angolo ud-Ovest del quadrato il sondaggio ha portato alla luce anche un grande focolare: data la presenza di ceramica da fuoco con forti tracce di bruciato e di scorie, si pu già ipotizzare che esso sia legato alla lavorazione del minerale grezzo. In un vicino strato di crollo sono stati rinvenuti molti frammenti ceramici di diverse tipologie, tra cui si riconoscono almeno tre lucerne in ceramica inve-triata, di cui una quasi integra. er quest’ultima si attendono i risultati delle analisi sulle tracce d’uso.

Durante le prospezioni del 2012-2013, all’inter-no del perimetro della città fortificata, sono state eseguite delle campionatura di ceramica, fornaci e scorie analizzate presso La apienza Università di Roma. Dall’indagine archeometrica è emerso che il frammento di tuyère esaminato non presenta al-cuna struttura vetrificata o parzialmente vetrifica-ta, né segni del contatto con il fuoco, pertanto si evince che sia la porzione terminale da cui veniva immessa l’aria e non la porzione a contatto con la parete della fornace21.

18 Cfr. festuCCia e Merola, infra.19 Cfr. festuCCia, infra.20 Cfr. Manfredi – seGhir – susanna, infra.21 Cfr. sulPizio – ferro – Brunetti et al., infra.

A ud-Est della fortezza si estende un giacimen-to di scorie che si sviluppa in modo disomogeneo per circa 2 km, segnato dalla presenza di martelli litici e mortai che suggeriscono l’esistenza di una zona di lavorazione coeva alla fortezza e costituita dai residui di operazioni differenti: sulla sommità della collina è stata individuata un’area di lavora-zione pirometallurgica caratterizzata dalla presen-za di fornaci per le operazioni di smelting.

Le scorie prodotte durante la pirometallurgia an-davano ad accumularsi quindi sul pendio e nelle depressioni sottostanti. La dimensione delle sco-rie sembra diminuire ma mano che si scende dalla collina fino ad arrivare agli ultimi depositi lungo il corso del piccolo fiume dove le scorie sono ridotte in piccoli pezzi in seguito alla macinazione per l’e-strazione del metallo residuo.

In quest’area nel lato nord della collina è stata documentata una struttura, sconvolta da numerosi scavi clandestini, chiamata Dar oap la casa del sapone connessa con l’uso di acqua, come fanno ipotizzare i molti canali e fognature visibili in su-perficie.

L’insieme delle attività rilevate nell’area sono strettamente legate alla città fortificata di Ighram Aousser la cui struttura muraria è probabilmente databile al periodo almoravide (XI-XII sec. d.C.), quando, di fronte al pericoloso movimento degli Almohadi, gli Almoravidi edificarono una linea di postazioni fortificate sulle pendici dell’Atlante per proteggere gli insediamenti. Tuttavia, la fortezza potrebbe anche risalire al periodo idrisside (ini-zio del IX sec. d.C.), data la rilevante importanza dell’area mineraria sfruttata anche in periodi pre-cedenti16.

La fortezza racchiude una superficie totale di 27,365 ettari e si estende da est ad ovest per ca. 736 metri e in larghezza per ca. 427 metri ed è co-stituita da una cinta muraria alta anche 3,5 metri, con uno spessore medio di ca. 1,85 metri17. ono ancora oggi visibili due porte: ad est, posizionata verso l’attuale centro di M’rirt, al lato della quale si ritrova ancora una scala che poteva portare al cam-mino di ronda sopra le mura, e quella sud, mentre

16 Cfr. festuCCia, infra.17 Cfr. Merola, infra.

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L’antica miniera di Aouam: un progetto pilota per la valorizzazione dei siti archeominerari

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MerrâkeChi 1893 d’aBd el- Wâh’id Mer-râkeChi, Histoire des Almohades, traduit et anno-tée par E. Fagnan, Alger 1893.

MassiGnon 1906 = l. MassiGnon, Le Maroc dans les premieres annees du XVI siecle. Tableau géo-graphie d’après Lèon l’Africain, Alger 1906.

Montero ruiz et al. 2012= i. Montero ruiz – y. BokBot – M. Murillo-Barroso – M. Gener Mo-ret, Metalurgia Pre-Islámica en Marruecos, in « Estudos Arqueol gicos de Oeiras» 19, 2012, pp. 113-118.

nordMan 2009 d. nordMan, Le Maroc dans les premieres annees du XVI siecle. Tableau géo-graphie d’après Louis Massignon, in F. Pouillon (ed.), Léon l’Africain, aris 2009, pp. 289- 309.

rosenBerGer 1964 = B. rosenBerGer, Autour d’une grande mine d’argent du Moyen Age ma-rocain : le Jebel Aouam, in « espéris Talmu-da» 5 , 1964, pp. 15-78.

rosenBerGer 1970 = B. rosenBerGer, Les vieilles exploitations minières et les centres métallurgiques du Maroc : essai de carte historique, «Revue de géographie du Maroc» 17, 1970, pp. 71- 108; 18, 1970, pp. 59-102.

souville 1966 G. souville, Récentes analyses d’objet en métal trouvés au Maroc , in Comptes rendue de la XVIII session du Congres Préhistori-que de France, Ajaccio 1966, pp. 275-279 .

souville 1968 . souville, Analis espectro-graficas de asas de arras de ronce se mpurias, Enserure y Tayadirt, in « Ampurias. Revista de ar-queolog a, prehistoria y etnograf a» 31-32, 1968, pp. 307-310.

4. Conclusioni

Il progetto di creazione del parco di Aouam, di cui le attività fin qui indicate fanno parte per la fase preparatoria di studio del territorio, si inserisce in un più ampio programma sui par-chi archeominerari che si sta costruendo con un partenariato internazionale22.

L’azione progettuale, di cui chi scrive è pro-motore e responsabile scientifico, che presen-ta una forte connotazione di trans-nazionalità per mettere in connessione spazi-miniera’ an-che lontani tra loro, si sviluppa su due filoni principali:

a) la creazione di una luogo virtuale condi-viso del patrimonio minerario conosciuto;

b) la valorizzazione, attraverso tecniche di studio, di analisi, digitalizzazione avanzate, comunicazione e bacini minerari scelti come dimostratori. er questi saranno realizzati pro-getti di riorganizzazione e valorizzazione dei luoghi mediante tecniche d’intervento tradi-zionali, associate all’impiego delle più inno-vative strumentazione per la digitalizzazione, la diagnostica e la musealizzazione, anche at-traverso dispositivi per la realtà aumentata23.

Bibliografia

al kattani 2004 = M.i.j. al kattani, Salwat al Anfas, III, Casablanca 2004.

Ben roMdhane 2008 = k. Ben roMdhane, Exploi-tation des métaux précieux au Maghreb médié-val : l’apport des sources écrites, in a. Canto - P. Cressier (edd.), Minas y metalurgía en al-Andalus y Magreb occidental. Explotación y poblamiento, Madrid 2008, pp. 1-18.

Cesaretti 2008 C. Cesaretti 2008, Gestione e studio delle iscrizioni latine volubilitane: Volubilis data ase epigrafico, Ancona 2008.

22 Al progetto in via di realizzazione hanno aderito, fino ad ora, oltre diversi Istituti del CNR, l’Università uor Orsola Benincasa di Napoli, le Università di Lisbona e Evora, orto-gallo; l’Università di Reims, Francia, la Camera di Commer-cio italiana in Bulgaria e l’Università di Bochum.23 Cfr. rePola, infra.

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AOUAM I

Rapport préliminaire de la première campagne de prospection

et de fouille dans la zone minière du Jebel Aouam

a cura di Lorenza Ilia Manfredi e Silvia Festuccia, Bologna 2016, pp. 17-20

Les prospections et les fouilles de 2014

YOUSSEF BOKBOT* – LORENZA ILIA MANFREDI**

The main purpose of the mission that took place in September 2014 was the beginning of the study and the archaeological excava-tion of Ighram Aousser fortress (dating back to the Almoravid period XI-XII century AD) in the mine of Aouam-Tighza, where had been documented traces of ore processing from prehistoric times to Islamic period. The archaeological campaign was held as part of the collaboration agreement between the ISMA-CNR, La Commune rural El Hammam, La Compagnie Minière de Touissit and t e ssociation de e oppement ura , and a ter t e institutiona agreement or fi e ear co a oration it oroc-can INSAP, that attended to the phases of the excavation in North-East of the citadel within the city walls. The Italian mission was composed of researchers from the National Research Council, the University Suor Orsola Benincasa of Naples, Sapienza Univer-sity of Rome and the Université de Neuchâtel.

Keywords: Ancient Mines, Fortress, Survey, Archaeometry, Museum

* Institut National des Sciences de l’Archéologie et du Patrimoine (INSAP) Maroc. [email protected]

** Istituto di Studi sul Mediterraneo Antico-CNR. [email protected]

L’objectif principal de la mission du mois de Septembre 2014 a été de débuter les fouilles archéologiques de la forteresse islamique de Ighram Aousser dans la mine de Aouam- Tighza. Dans ce site ils sont présentes videntes traces de transformations du minéraux que l’on suppose être datant jusqu’à l’époque romaine.

La mission cofinancée par le CNR et par le Ministère des affaires étrangères Italien s’est déroulée dans le cadre d’un accord de coopération entre l’I MA-CNR, la Commune rurale El

amman, la compagnie minière de Touissit et l’Association AB OR de développement rurale, pour commencer les travaux et entreprendre un projet commun de valorisation de la région.

La mission s’est déroulée dans le cadre d’un accord de coopération de 5 ans avec l’IN A du Maroc, qui a participé aux phases de fouilles archéologiques dans la partie Nord-Est de la

citadelle au sud de la ville fortifiée.Du 10 au 12 septembre 2014, diverses activités

ont été faites par l’équipe engagée dans le domaine des étudiants du Master Erasmus Mundus en «ARC MAT» (Archeological Materials cience) présents à l’Université de Sidi Mohammed Ben Abdellah de Fez au Maroc pour l’ARC MAT

ummer chool, et était accompagnée par le rofesseur Nicola chiavon, directeur du programme ARC MAT.

1. Participants

Dr. Lorenza-Ilia Manfredi I MA-CNR, co-di- recteur de la partie italienne de la Mission, co-directeur du projet de valorisation d’Aouam; rof.

oussef Bokbot IN A , co-directeur de la partie marocain de la mission ; rof. Abdelliah Dekayir, UMI co-directeur de la partie marocain de la

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YOUSSEF BOKBOT – LORENZA ILIA MANFREDI

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l’analyse et la gestion des éléments territoriaux et la restitution des résultats sous forme de cartes thématiques.

our la campagne archéologique à Ighram Aousser, le protocole analytique a été appliquer (par ailleurs déjà expérimenter durant les premières deux années sur des échantillons géologiques provenant de prospection de la superficie et de livres de musées), sous la direction de D. Ferro et suivie pendant la campagne par A. Celauro, sur le matériel provenant des fouilles, pour une meilleure attribution chronologique des techniques de la production métallurgique.

Les données récoltées seront confrontées pas seulement avec celles relatives au contexte régionale marocain, mais aussi avec celles de la voisine éninsule Ibérique et en particulier avec le

ortugal atlantique, où il sera possible de pouvoir appliquer une méthodologie similaire d’analyse grâce à l›accord bilatéral signé en 2013 entre l’I MA-CNR et FCT-Université de Evora.

Enfin, avec la Commune rurale El ammam, la Compagnie Minière de Touissit et l’Association AB OR de développement rurale un « rojet de valorisation de la minière antique d’Aouam (M’rirt-Meknès) est en train d’être mise en place avec le but de contribuer à la promotion socioéconomique du territoire. Le projet a une attention particulière pour le secteur du tourisme durable basé sur la valorisation et le renforcement du patrimoine culturel et naturel en augmentant le dialogue entre le monde de la recherche et de l’entreprise.

Le projet, outre le fait de comprendre les fouilles de la forteresse, a comme objectif la valorisation des biens écologiques et culturels de la région ; la formation de personnels qualifiés dans les zones qui s’occupent de la gestion du patrimoine environnemental et culturel; la création d’un parc archéo-minier pour le développement culturel et touristique de la région.

4. Exploitation de la région de Tighza

Les explorations dans la région de Tighza ont été organisées avec des équipes qualifiées selon les besoins des recherches. Une pour la recherche de filons et des déchets à analyser, et une autre pour la

Mission, responsable de la géophysique; rof. Mabrouk eghir, IN A , spécialiste en archéologie médiévale; Arch. Leopoldo Repola, Univ. uor Orsola Benincasa (Napoli), responsable du relief en 3D avec scanner laser; dr. Fiammetta usanna, Univ. de Neuch tel, responsable des fouilles et le catalogage du matériel archéologique; dr. asquale Merola, IIA-CNR, responsable de la cartographie et de la télédétection; dr. ilvia Festuccia, Univ.

uor Orsola Benincasa (Napoli), archéologue, photographe, collaborateur de l’I MA-CNR; dr. Chiara Cecalupo, collaborateur de l’I MA-CNR spécialiste en muséalisation; dr. Angela Celauro, Univ. apienza di Roma, spécialiste en archéométrie; dr. Alexander Mass, Univ. de Fribourg, spécialiste en archéologie des mines anciennes ; Mme Fatiha OURRI, doctorante à la Faculté des ciences. UMI; Mr Asmae IDOUR, étudiant en Licence Géologie à la Faculté des

ciences, UMI.

2. Support logistique

Mr assan Bounajma Ex. chef de la DEM. CMT. Tighza, co-directeur du projet de valorisation d’Aouam; Mr. Abdellah El hazal, président de l’Association AB OR; Mr Lhoussaine Agda secrétaire de l’Association AB OR; Mr Lourhzal El Moshtapha vice-secrétaire de l’Association AB OR.

3. Le projet

Au cours cette première campagne, l’étude cartographique, sous la responsabilité de . Merola, a été faite pour le forage de la zone ; l’exploration géophysique, sous la responsabilité du prof. A. Dekayir, l’exécution de l’élévation de la forteresse avec le laser scanner qui permet de relever et de rendre avec une extrême précision la structure a l’aide de modelés 3D, sous la responsabilité de L. Repola et la documentation photographique du paysage e du site, sous la responsabilité de . Festuccia.

En même temps, une mise en relief du territoire a été faite à grande échelle et sur la forteresse : un ystem éographique Territoriale ( I ) pour

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Les prospections et les fouilles de 2014

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reconnaissance archéologique.Le premier groupe (composé d’A. Mass et d’A.

Celauro) avait donc comme objectif de trouver des filons antiques d’extraction et de comprendre les modes d’extraction de ceux-ci, les périodes et les outils de travail1.

Les explorations ont été faites au filon du ignal et dans la vallée au sud-est de la ville d’Ighram Aousser. Les résultats de leur recherche ont été très satisfaisants, mettant en lumière une activité minière qui commence déjà dans l’âge du Bronze (certains outils en pierre ont été trouvés) et arrive jusqu’à l’époque Mérinide2.

L’activité minière dans le Moyen-Age a certainement dû arriver à un niveau quasi «industriel». On peut supposer que, dans l’histoire du site, plus de 250.000 tonnes de métaux ont été extraits, en particulier du fer, du plomb et de l’argent de galène.

Le deuxième groupe (composé de F. usanna et du typographe . Merola) a effectué une première exploration dans la zone d’Ighram Aousser afin d’identifier les principaux lieux de recherche archéologique et d’analyse géophysique. Dans cette zone, il y a eu visiblement beaucoup d’écroulements de structures. our ces raisons, ce lieu a été choisi pour mener une enquête qui sera réalisée dans la dernière semaine de septembre3.

our l’enquête géophysique, nous avons identifié une zone terrassée au nord de la citadelle, avec beaucoup de poteries qui ont été retrouvées et qui pourrait être, selon de fortes probabilités une zone de stockage et de travail. Ces analyses ont été effectuées du 10 au 12 septembre et leurs résultats sont encore à l’étude.

Une seconde exploration a été réalisée dans un rayon de 10 mètres en dehors de la ville afin de comprendre comment étaient utilisées les zones externes aux murs, et nous ont permis de constater une bonne fréquentation anthropique à l’est et au sud. Une autre exploration plus approfondie a été réalisée dans les vallées à l’est d’Ighram Aousser, où ont été trouvées les zones d’exploitation qui

1 Cfr. Celauro – Merola – susanna, infra.2 Cfr. infra.3 Cfr. Manfredi – seGhir– susanna, infra.

présente des traces de fours de fusion et de grands cumuls de déchets.

F. Susanna a fait une dernière exploration grâce aux connaissances de M. Loussaine Agda et Lourhzal El Moshtapha, qui ont elle montré les lieux historiques les plus intéressants de la region comme montagne du filon du signal, ebel Aouam et ebel Moullay acob, situés derrière la nouvelle exploitation minière de Sidi Ahmed. Dans ces régions, il semble qu’il y ait d’autres zones antiques d’extraction et de travail.

Nous pouvons donc supposer qu’Ighram Aousser était le centre d’une région parsemée de diverses activités : l’exploitation minière, de la fonte, le moulage et la production de la céramique utilisée pour les activités minières au moins jusqu’à la période médiévale du IX au XII siècle après ésus-Christ.

5. Documentation photographique, Scanlaser et analyse de la maçonnerie de la forteresse

La documentation photographique, effectuée par . Festuccia, a mis l’accent sur la technique de

construction qui caractérise le mur d’enceinte du site d’Aouam, soit d’un point de vu typologique que structurel4.

Lors de la mission ont été prises des photos générales des émergences archéologiques dans le site, dans la zone de la mine moderne et à l’école voisine.

Des photos panoramiques depuis la plus haute colline a Ouest ont étés faites le 15/09/2014. Du haut de la colline, il y a une vue privilégiée qui permet de mieux documenter le paysage qui entoure le site archéologique, ainsi que le lit d’un fleuve bien visible.

De même, ont été photographiés des fragments de céramique choisis selon leur typologie et leur pâte et les objets collectionnés à l›intérieur des bureaux de la mine.

Durant les journées, . Festuccia a effectué des photos de tous les murs, tout en les nominant, en procédant depuis ud jusqu’à Nord, de U M1 à

4 Cfr. festuCCia, infra.

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YOUSSEF BOKBOT – LORENZA ILIA MANFREDI

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ont été retrouvés dans la couche d’écroulement, et appartiennent à différents types, dont la présence d’au moins trois lampes en céramique gla uré, dont une quasiment intacte et qui a été prise pour en analyser le contenu.

7. Projet de muséalisation

L’axe principal du travail, suivi par C. Cecalupo, qui a été fait dans cette première campagne, en prévision de la création du musée et du parc archéologique d’Aouam, s’est basé sur la prise de conscience de la situation sur le terrain et sur la volonté des différents composants impliqués dans le projet7.

Comme première chose, C. Cecalupo a fait l’enregistrement en détail et le catalogage des objets archéologiques et géologiques récupérés dans la zone au fil des ans et conservés dans les bureaux de la mine, qui formeront le premier noyau du futur musée archéo-minier.

En ce qui concerne le projet du parc archéo-minier, elle a pris contact avec les dirigeants de la mine afin de comprendre leurs besoins et leurs souhaits concernant les types de pièces qui seront exposées, les locaux et les aires supposées pour l’exposition.

uite à cela, elle a vérifié, photographié et identifié les machines qui ne sont plus utilisées, mais qui feront partie de la collection du parc, car elles sont une part importante de l’histoire de la mine et de l’évolution technique.

Enfin, elle a présenté aux membres de l’association culturelle de la municipalité rurale, les travaux déjà réalisés ou en cours, qui concernent le site internet du projet et la diffusion des résultats, en recrecueillant de leur part toute suggestion.

7 Cfr. CeCaluPo, infra.

U M20 (dossier U M) afin de mettre en uvre et d’effectuer la scanerizzation laser 3D, produite pour toute la zone5.

La numérisation 3D, sous la responsabilité de L. Repola, est réglée avec l’intention de produire relief continu de toute la zone archéologique territoriale à l’intérieur des murs et le détail d’une cloison sur le côté sud. L’équipement fourni est un scanner Riegl LM Z420i munit d’un appareil photo Nikon D70 avec zoom 14mm. L’analyse 3D du relief s’est déroulée pendant 6 jours et a affecté l’ensemble de la courtine intérieure. Un total 25 analyses ont été effectuées, desquelles les données ont été alignées et vérifiées, les nuages de points 3D seront analysés au laboratoire de l’Université Suor Orsola Benincasa.

6. Les fouilles archéologiques de la forteresse d’Ighram Aousser

Les fouilles archéologiques dans la forteresse d’Ighram Aousser ont débutées dimanche 21 septembre dans la partie Nord/Est de la citadelle, au ud-Est de la forteresse. our les étapes du travail ont participé M. Seghir et F. Susanna6. Le lieu a été choisi afin de comprendre le rapport entre les murs de fortification de la citadelle et ceux du périmètre externe de la forteresse. Les fouilles ont été faites en 5 jours et ont donné tout de suite de bons résultats.

Le cumul de terre qui a été enlevé était constitué de seulement 3 couches, dont une d’abandon et une très épaisse d’écroulement qui recouvraient des structures de grandes dimensions conservées pour une hauteur de 1 à 2 mètres.

Il s’agit d’une série de murs qui forment une tour angulaire externe à la partie des murs de la citadelle réutilisés à l’époque des Almohades comme fondation des murs d’enceinte de la ville fortifiée. Des traces de foyers ont été trouvées, et sont probablement liées au traitement des minéraux à l’état brut dû au fait de la présence de poteries de cuisson avec de grandes traces de brulé et de scories. Beaucoup de fragments de céramique

5 Cfr. rePola, , infra.6 Cfr. Manfredi – seGhir– susanna, , infra.

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AOUAM I

Rapport préliminaire de la première campagne de prospection

et de fouille dans la zone minière du Jebel Aouam

a cura di Lorenza Ilia Manfredi e Silvia Festuccia, Bologna 2016, pp. 21-30

Analisi cartografica e dati da remotodell’area di Aouam

PASQUALE MEROLA

The area of Aouam and Tighza suffers from the absence of any kind of historical and archaeological information, and this is now really worrying, given the important role of the fortress of Ighram Aousser since the ancient times and the degradation processes of the architectural evidence. This systematic work of research will increasing archaeological and historical knowledge of the area and will converge into an organic tool with different layers (GIS). This will be the starting point for further actions of studying, interpreting and valuing of the site.

Keywords: Fortress, Wall, Cartography, Remote Sensing, GIS

Istituto sull’Inquinamento Atmosferico-CNR. [email protected]

1. Introduzione

Questo lavoro, ancora in una fase preliminare, ha come obiettivo lo studio dell’area della fortezza islamica di Ighram Aousser1, al fine di accrescere le informazioni sulla topografia e l’organizzazione urbana e di analizzare le trasformazioni del territo-rio circostante.

Per raggiungere tali obiettivi si è adottata una metodologia, pluridisciplinare e plurimetodolo-gica2, che si basa sulla conoscenza dei dati editi, sull’analisi della cartografia, sull’elaborazione dei

1 Per la storia della fortezza e i confronti con il mondo islam-ico, per l’identificazione dei caratteri architettonici, l’analisi tipologica e costruttiva delle strutture di difesa si rimanda al contributo di festuCCia, infra.2 Riguardo all’approccio metodologico impostato per lo stu-dio interdisciplinare del sito si veda in questo volume i con-tributi di Manfredi.

dati da remoto e sulle attività di survey3.Per la gestione e l’archiviazione dei dati è sta-

to costruito un istema Informativo eografico (GIS4). Il GIS applicato all’area di studio è stato organizzato in maniera tale da rendere dinamico al massimo il rapporto tra la rappresentazione carto-grafica del contesto geografico entro il quale sono mappate le evidenze archeologiche e i relativi dati analitici da registrare, memorizzare e gestire ai fini della conoscenza appropriata del territorio.

3 Per i risultati preliminari dell’attività di ricognizione dell’area di studio si veda in questo volume Celauro – Mero-la – susanna, infra.4 Per i principi generali del GIS si rimanda a jones 1997; Forte 2002; Boffi 2004.

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zate in un arco temporale particolarmente ampio che va dal XVI sec. al XIX sec.

La cartografia ha permesso di rileggere il terri-torio ed osservarlo in modo abbastanza completo, consentendo sia di avere una sintesi del quadro paesaggistico, attraverso l’individuazione dei suoi elementi8 e delle loro interrelazioni, sia di analizza-re i cambiamenti temporali9.

3.1. Informatizzazione delle carte

Le 16 mappe acquisite sono molto disomogenee per la presenza di carte geografiche, corografiche, catastali, rilievi archeologici e semplici disegni; si caratterizzano per diversità della scala di rappre-sentazione, accuratezza delle informazioni e dei dettagli stilistici ed ideologici. Tuttavia l’intero dataset cartografico era privo di un sistema di rife-rimento geografico.

La georeferenziazione10 è stata effettuata trami-te l’identificazione di punti invariati nel tempo ri-conoscibili sia sulla cartografia moderna e/o sulle immagini satellitari sia sulle cartografie storiche.

Successivamente all’assegnazione delle coordi-nate, le carte storiche hanno subito una procedura di trasformazione di proiezione e il risultato è stato la loro proiezione nel sistema di coordinate scelto (proiezione UTM, Zona 30 N, datum WGS84).

Disponendo del dato cartografico inserito in un sistema di coordinate note e in forma digitale, è sta-

Aa, Pieter (1706); Partie occidentale de l’Afrique ou se trouve la Barbarie divisée en royaumes de Maroc (1707); Marocco & North Africa (1719); Algeria, Marocco & Tunis (1800); North-ern Africa (1851); Marocco, Tuatu. Tripolitanien, Fessan. Von GherardRohlfs (1866); Mapa de la parte Norte de Marruecos (1910); Mapa de Impero de Marruecos (1910); Pianta delle Miniere antiche del Marocco dalla preistoria al XIX sec.8 Elementi generali del rilievo e dell’idrografia; lettura delle tipologie vegetazionali e del suolo; lettura degli elementi an-tropici (forte 2002).9 CaMBi – terrenato 1994; Carta – sPaGnoli 2010.10 Georeferenziare un’immagine consiste nell’assegnare a ciascun pixel appartenente ad un’immagine raster una coppia di coordinate spaziali, espresse in un sistema cartografico o geografico. Il procedimento di correzione si basa sull’utilizzo di punti di controllo al suolo (Ground Control Points) aventi coordinate cartografiche note, cioè punti di riferimento pre-cisamente identificabili sull’immagine (incroci stradali, ponti, elementi morfologici) e riscontrabili sulla cartografia di rife-rimento. Questo trasformazione permette di adattare l’imma-gine grezza alle coordinate e di restituire agli oggetti le loro dimensioni reali in scala. (GoMarasCa 2007, pp. 338-344).

2. Area di studio

La fortezza di Ighram Aousser è inserita all’interno del distretto minerario Tighza-Aouam nella regio-ne di Meknès-Tafilalet nel Medio Atlante. L’area è caratterizzata dalla presenza delle alte catene mon-tuose dell’Atlante, scelta sin dall’antichità come luogo d’insediamenti.

L’area archeologica è sita nei pressi del centro di Tighza (33°11’15.01”N, 5°37’25.98”O 1100 m di altitudine) a 6 km a NO dalla città di M’rirt (33°9’58.16”N,5°33’59.22”O 1113 m), a circa 30 km dal città di Khénifra (32°56’22”N 5°40’03”O 860 m) e a 80 km a Sud di Meknès (33°52’51.34”N – 5°32’55.85”O) (Fig. 1).

Testimonianze di attività antiche sono docu-mentate nell’area di Jebel Aouam (33°8’51.06”N, 5°38’21.23”O 1496 m) dove è stato prospettato il filone Nord (importante per il piombo e l’argento), con tracce di estrazione a cielo aperto di epoca an-tica e nell’area della fortezza islamica di Ighram Aousser (33°8’36.46”N, 5°37’18.31”O 1250 m), probabilmente di periodo Almoravide5, dove sono documentate evidenti tracce di trasformazione del minerale6.

La conduzione di uno studio storico-topografico di un’area di notevole estensione ed interesse è stata agevolata dall’utilizzo di un GIS in grado di gestire, di analizzare ed elaborare un elevato nu-mero di dati, anche eterogenei, relativi al territorio in ogni sua componente naturale ed antropica.

ar ografia ori a

Per questo lavoro sono state acquisite su supporto informatico (raster) 16 cartografie storiche7 realiz-

5 Cfr. festuCCia, infra.6 Sono evidenti le tracce di estrazione e trasformazione del minerale a partire dal periodo preistorico. Per le analisi delle scorie e dei materiali provenienti dall’attività di survey si veda ferro – Graziani – sulPizio et al., infra.7 Aphricae Tabula I (1542); Barbariae et Biledulgerid, Nova Descriptio (1570); Mediterranean Sea & North Africa (1573); Marrocco Mercator, Gerard (1630); Fezzae et Marocchi regna Africae celeberrima (1638); Fessae et Marocchi regna (1639); Royaume de Fez divisé en septprovincestire de Sanut (1656); De l’Afrique: Figure LXXIV: Routemaritime de Tetuan a la Mecque; Route de la caravane de Maroc a Quibriche; Route de la caravane de Quibriche a la Mecque (1683); Marocco Van der

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to possibile eseguire tutta una serie di elaborazioni: vettorializzazione, sovrapposizione su basi carto-grafiche moderne, inserimento della cartografia storica in ambiente GIS e in software open source disponibili in rete11 (Fig. 2 e Fig. 3). La scelta di vettorializzare il dato cartografico è stata motivata dalle qualità peculiari di questo formato: a diffe-renza delle immagini raster gli elementi riprodotti come vettori possono essere misurati, modificati, caratterizzati con nuove proprietà, arricchiti di dati ed informazioni, distinti o combinati sulla base dei valori assegnati a ciascun record.

ettura de a cartografia storica

Il risultato della georeferenziazione ha reso so-vrapponibili le carte (layers) dello stesso territorio, permettendo di osservare le corrispondenze e la lo-gica spaziale degli elementi nei diversi periodi e di definire una visione unitaria e sintetica dei caratte-

11 Con il termine open source (codice aperto) si indica un software la cui principale peculiarità non è soltanto la gratuità ma anche quella di essere distribuito nella versione del codice sorgente e quindi nel linguaggio che il programmatore ha usa-to per creare il software stesso.

ri storici e paesaggistici, in cui i diversi aspetti si compenetrano creando un quadro originale.

Sulla base dei dati rilevati dall’analisi delle di-verse cartografie si sono cos estrapolate le infor-mazioni sull’ubicazione degli antichi centri, delle fortezze e degli elementi naturali che caratterizza-vano il paesaggio del Marocco e in particolare la regione di Meknès-Tafilalet.

Al momento dell’elaborazione della sintesi stori-ca si è ritenuto opportuno effettuare la mappatura di tutte le fortezze e le città fortificate presenti sulle 16 mappe, con l’impiego di temi puntiformi, visi-bili a tutte le scale, che permettessero di effettuare un collegamento diretto con le diverse cartografie storiche (Fig. 4). Per indagini compiute su territori relativamente vasti, infatti, non è necessario ripro-durre in dimensioni reali le varie unità territoriali, ma la semplice localizzazione delle unità, qualifi-cate su scala cronologica, risulta essere ampiamen-te sufficiente.

La possibilità di separare i vari livelli cartografi-ci, ognuno caratterizzato da un determinato tema-tismo, e di metterli in relazione tra loro attraverso una serie di combinazioni variabili, ha permesso di procedere alla lettura e all’interpretazione dei

Fig. 1. Area di studio: posizione geografica, fortezza di Ighram Aousser e carta delle elevazioni.

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processi insediativi in senso sia sincronico che diacronico, valutando i dati ottenuti in base alla riorganizzazione del territorio, alla sopravvivenza stessa della città o della singola fortezza e ai cam-biamenti del paesaggio (presenza di corsi d’acqua, aree boschive, etc.), nonché di fornire gli elementi per future elaborazioni di modelli di prevenzione e di tutela del territorio stesso.

Dalla mappatura degli insediamenti di interesse storico-archeologico e delle caratterizzazioni del-la geomorfologia è stata compiuta una valutazio-ne dell’incidenza di tali caratteristiche sulle scel-te insediative effettuate dalle popolazioni locali nell’antichità. La lettura della cartografia ha infatti evidenziato un modello insediativo abbastanza ri-corrente: molti dei siti rilevati sembrano riproporre un modello tipico delle popolazioni fenicio-puni-che, con la preferenza di alture dominanti il terri-torio, in prossimità delle foci dei fiumi e lungo un fiume navigabile.

La scelta del sito della fortezza di Tighza si può e si deve ricondurre a principi strettamente connessi da un lato con gli imprescindibili fattori geomor-fologici e di carattere di difesa, dall’altro con le

specifiche esigenze commerciali ed economiche. La posizione geografica fa ipotizzare un ruolo im-portante del sito nell’ambito delle vie commerciali e delle rotte dei metalli tra il Medio Atlante, la città di Fèz, il centro romano di Volubilis12 e la costa mediterranea del Marocco. Infatti nel Medioevo, la zona di Tighza rappresentava una tappa lungo la strada delle strada delle carovane di cammelli tra Fèz e Marrakech (Fig . 4).

4. Telerilevamento

L’utilizzo della cartografia in campo archeologico può avere il limite di non essere aggiornata ma so-prattutto di avere una scala non adatta per lo studio di aree di piccole dimensioni.

Per superare queste limitazioni, proprio per l’e-sigenza di avere un dettaglio topografico che per-metta una maggiore precisione nel posizionamento delle evidenze archeologiche, a partire della metà

12 Il sito di Volubilis si trova a 400 m d’altezza lungo la riva destra del fiume houman, a 3 km di distanza dalla città di Moulay Idriss (città santa) e a circa 20 km da Meknès.

Fig. 2. GIS: rappresentazione della rete idrica e della viabilità principale della regione di Meknès-Tafilalet.

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ne senza di essa ormai si affronta uno scavo impor-tante [...]».

Le immagini utilizzate per questo progetto di ricerca sono state scelte per sfruttare le migliori caratteristiche in termini di risoluzione spaziale, spettrale e temporale proprie dei diversi senso-ri16. In particolare sono state utilizzate 2 immagi-ni del sensore satellitare WorldView-217, acquisite

16 Le principali immagini ad alta risoluzione utilizzate per questo lavoro sono state: Hyperior EO-1 (2004), immagini Landasat: L1-5 M5s (1985), L4-5 TM (1985, 1987 e 2011) e L7 ETM+, eModis NDVI (2000) e GLS2000 (2000) ed im-magini radar Aster (2011) e GTTED (2010).17 WorldView-2 è un satellite commerciale ad alta risoluzio-ne spaziale in grado di acquisire quattro ulteriori bande muli-spettrali: Coastal, Yellow, Rededge, Near-IR2. Le immagini pancromatiche hanno una risoluzione spaziale di 0,50 m/pixel mentre la multispettrali di 2,00 m/pixel (www.planetek.it tutti

del secolo scorso alla cartografia tradizionale si affiancarono le immagini telerilevate: prima la fotografia aerea13 poi anche il dato satellitare, ra-dar e lidar14. Nel 1970 Castagnoli nella prefazio-ne all’Atlante Aerofotografico delle edi Umane15 scrisse: «oggi non si può concepire uno studio ana-litico di topografia antica senza la fotografia aerea,

13 La fotografia aerea è stata il primo strumento basato sul metodo di previsione ad essere stato applicato ad aree di inter-esse archeologico (PiCCarreta 1987, p. 5).14 Il Telerilevamento è l’insieme di tecniche, strumenti e mezzi interpretativi che permettono l’acquisizione a distanza d’informazioni qualitative e quantitative degli oggetti, senza entrare in contatto con essi. Per i principi generali del telerile-vamento, le caratteristiche dei sensori e le procedure di elab-orazione delle immagini si rimanda a Dessena – Melis 2006; GoMarasCa 2007.15 sChMiedt 1970.

Fig. 3 (a sinistra). Cartografia storica Royaume de Fez divisé en sept provinces tire de Sanut del 1656 inserita in un software open source.

Fig. 4 (sotto). Mappatura delle città e delle fortezze nella regione di Meknès: particolare della carta Royaume de Fez divisé en sept provinces tire de Sanut (a) e dell’immagine satellitare inserita in un software open source (b).

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d’acqua minori. Di particolare rilevanza è la pre-senza, a Nord della fortezza, di un’area umida con la probabile presenza di acqua.

Nell’area fortificata sono presenti diversi ele-menti antropici: una strada asfaltata che taglia in due la fortezza, due serbatoi per l’acqua in cemen-to, due piccoli edifici e una miniera in attività si-tuata a ridosso delle mura settentrionali.

Ancora oggi sono poche le informazioni utili per la ricostruzione della topografia dell’antica fortez-za. Di essa è possibile definirne la forma rettango-lare, il perimetro del circuito murario, la posizio-ne dell’acropoli e di alcune torri. La fortezza era protetta dalla presenza di un importante sistema di difesa costituito da due cinte di mura e da torri qua-drangolari disposte esternamente22. Il primo circu-ito di mura cinge l’intera area urbana, il secondo delimita una piccola collina (detta acropoli) situata lungo il lato meridionale dell’area urbana. La for-tezza occupa una superficie di 27,365 ha (427x736 m) con il lato corto orientato a Nord mentre la co-siddetta acropoli misura 0,57 ha con il perimetro delle mura di circa 270 m (Fig. 1c e Fig. 6b).

La posizione geografica della fortezza fa ipotiz-zare che essa avesse più un ruolo di protezione dei filoni minerari e dei metalli semilavorati stoccati al suo interno che di controllo del territorio con i suoi elementi naturali (sorgenti d’acqua, aree boschive) ed antropiche (strade, rotte commerciali e vie ca-rovaniere).

4.3. L’analisi dei dati telerilevati

In questo paragrafo saranno presentati i risultati preliminari della fotolettura e della fotointerpreta-zione delle immagini multispettrali WordView-2 del 2010 (Pancromatiche con risoluzione spaziale di 0,50 m/pixel e multispettrali di 2,00 m/pixel).

er evidenziare le disomogeneità superficiali presenti sulle immagini, dovute alle variazioni di tessitura, umidità e copertura vegetale indotte in superficie dalla presenza di strutture sottostanti, si sono utilizzate differenti procedure di elaborazione dei dati da remoto23. Le immagini risultanti sono

22 er l’analisi della fortificazione si rimanda al contributo di festuCCia, infra.23 Vedi nota n. 21.

il 19 giugno 2010, e un’immagine del satellite QuickBird18 acquisita il 12 settembre del 2011.

4.1. Il telerilevamento per lo studio dei beni archeologici

Nelle immagini da remoto non tutti gli oggetti rap-presentati vengono immediatamente letti ed identi-ficati ed è per questo motivo che si utilizza la foto-lettura e la fotointerpretazione19.

In questo studio i processi di fotointerpretazione archeologica hanno riguardato le immagini teleri-levate non sottoposte a tecniche di processing20 e le immagini risultanti dall’applicazione di diverse tecniche di elaborazione21 utilizzate per meglio en-fatizzare le minime differenze dei valori dei pixel in termini di colore, tonalità e saturazione. Le ri-cerche archeologiche per mezzo dei dati telerileva-ti devono poggiare su dati raccolti direttamente in situ per mezzo di attività di survey, utili per la di-retta conoscenza dell’area di studio e per accertare l’attendibilità di quanto riconosciuto ed ipotizzato con il lavoro di lettura ed interpretazione archeolo-gica delle immagini da remoto.

4.2. La fortezza islamica di Ighram Aousser

La fortezza di Ighram Aousser, situata al centro di un bassopiano circondato da alture, era protetta da una cinta muraria. Dal punto di vista idrografico l’area è attraversata da alcune fiumare, elemento caratteristico di questo paesaggio, e da altri corsi

i prodotti worldview2).18 Il satellite QuickBird, in orbita dal 2001, riprende vaste aree ad altissima risoluzione spaziale. Le immagini pancro-matiche hanno una risoluzione di 0,61 m/pixel mentre le mul-tispettrali (4 canali, lunghezze d’onda VIS – NIR) hanno una risoluzione spaziale di 2,44 m/pixel (www.telespazio.it/pdf/Scheda_QuickBird_ita_0607.pdf).19 Per i principi e le tecniche del telerilevamento in archeo-logia cfr. PasquinuCCi – TreMent 2000; PiCCarreta – Cerau-do 2000; Wheatley – GillinGs 2000; CaMPana – Forte 2001; ParCak 2009; lasaPonara – Masini 2012.20 Immagini Pancromatiche, True Color Composite (TCC) e in False Color Composite (FCC). 21 Le tecniche utilizzate sono state selezionate sulla base di lavori precedenti (Marsala, Merola 2004; Arpi, Cavalli et al. 2005; Sipontum, Merola et al. 2006): Indici di Vegetazione (Normalized Difference Vegetation Index – NDVI); Principal Composite Analysis; Tasseled Cap, classificazioni supervised.

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Fig. 5. Immagine Worldview-2 Pancromatica (0,50 m/pixel) della fortezza di Ighram Aousser con indicazione delle anomalie individuate sul dato telerilevato.

Fig. 6. Particolare dell’immagine WorldView-2 Pancromatica della fortezza di Ighram Aousser con indicazione di alcune tracce archeologiche.

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immagini telerilevate (Fig. 5) con indicazione del numero dell’anomalia e delle coordinate geogra-fiche:

- n. 3: 33°8’45.07”N – 5°37’38.48”O. La trac-cia lineare di colore chiaro, con orientamento NE-SO, potrebbe essere pertinente alla viabilità antica esterna che collegava il territorio con la fortezza (Fig. 5);

- n. 5: 33°8’42.03”N – 5°37’16.56”O. L’anoma-lia di colore chiaro è visibile sull’immagine teleri-levata con andamento rettilineo e con un orienta-mento NO- E. Essa, identificata come un tratto di viabilità interna, ha una lunghezza di circa 40 m ed una larghezza di 6 m (Fig. 5);

- n. 7: 33°8’28.87”N – 5°37’14.44”O. La trac-cia di colore chiaro rispetto al terreno circostante è stata individuata lungo il lato occidentale della cosiddetta acropoli. Essa è visibile sull’immagine satellitare come una traccia lineare con andamento SO-NE. L’anomalia misura in lunghezza circa 35 m e in larghezza circa 4 m (Fig. 5 e Fig. 6b). Per tipologia e forma potrebbe essere pertinente alla viabilità che collegava l’acropoli con le aree inter-ne della fortezza;

- n. 8: 33°8’27.72”N – 5°37’19.30”O. La trac-cia è stata individuata al di fuori la cinta muraria, a Sud dell’acropoli. Essa è visibile sull’immagi-ne satellitare come una traccia di colore chiaro, dall’andamento lineare con direzione Est-Ovest e misura 42 m di lunghezza e circa 2 m di larghezza. Per tipologia e forma potrebbe essere interpretata come un tratto di viabilità esterna alle mura, oggi non più utilizzata (Fig. 5 e Fig. 6b);

- n. 20: 33°8’46.92”N – 5°37’18.48”O. La trac-cia è stata individuata fuori dalle mura in prossi-mità della porta Nord (n. 4). Essa stata individuata sull’immagine satellitare per il colore chiaro, ri-spetto al terreno circostante. L’anomalia potrebbe essere identificata come un percorso antico che congiungeva alla porta Nord di ingresso alla for-tezza (Fig. 5);

Acropoli. L’area detta “acropoli” è situata all’inter-no del circuito fortificato, su un piccola collina si-tuata a Sud. Sulle immagini telerilevate è possibile riconoscere la fortificazione che protegge la collina su tutti i lati (il lato Sud si appoggia alle mura della fortezza). Essa si caratterizza per il colore chiaro

state interpretate dal punto di vista archeologico e topografico. In particolare si è cercato di attribuire un preciso significato ad ogni singola traccia, con-frontandola con le ipotesi precedentemente formu-late24. I risultati ottenuti dalla fotointerpretazione dei dati telerilevati hanno offerto nuovi elementi sulla topografia dell’area fortificata con l’indivi-duazione e l’identificazione di tracce archeologi-che pertinenti ad edifici, alla viabilità e all’ubica-zione delle porte di accesso alla fortezza (Fig. 5).

Porte e viabilità. Della organizzazione urbanisti-ca della fortezza sono conosciute 2 porte: la prima è sita sul lato Sud (33°8’30.98”N – 5°37’26.82”O, n. 9 nella Fig. 5) e la seconda sul lato Est (33°8’31.89”N – 5°37’6.35”O, n. 6 nelle Fig. 5 e Fig. 6b) con una disposizione classica ad angolo semplice. La fotointerpretazione delle immagini da remoto25 ha consentito di individuare altri possibili punti di accesso alla città: una porta è situata lungo il lato Ovest (33°8’39.31”N – 5°37’33.57”O, n. 2 nelle Fig. 5 e Fig. 6a), un’altra lungo il lato Nord26 (33°8’43.77”N – 5°37’20.01”O, n. 4 nella Fig. 5). Di particolare interesse è la porta sul lato Ovest perché, a differenza della porta a Nord, non era stata individuata. L’identificazione della probabile entrata ad Ovest è ipotizzabile per la presenza di tracce lineari di colore chiaro, attribuibili a possi-bili percorsi antichi, che dal territorio circostante convergono verso un punto del circuito murario identificato come una porta oggi scomparsa. La traccia n.1 (33°8’36.72”N – 5°37’34.70”O, Fig. 5 e Fig. 6a) è stata individuata fuori il perimetro fortificato, lungo il lato occidentale della fortezza: essa è visibile sull’immagine telerilevata come una traccia rettilinea di colore chiaro, con andamento SO-NE. La traccia, misura in lunghezza circa 140 m e in larghezza circa 7 m, è leggibile fino al pe-rimetro difensivo della fortezza. L’assenza di ele-menti riferibili alle mura di difesa fa ipotizzare che in quel punto si aprisse uno dei punti di accesso dell’antica fortezza.

Altre tracce sono state numerate e mappate sulle

24 rosenBerGer 1964.25 In accordo con l’analisi tipologica della fortezza, festuC-Cia, infra.26 rosenBerGer 1964, p. 78.

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documentato la presenza di una grande quantità di materiale fittile (Fig. 5 e Fig. 6b);

- n. 16: 33°8’30.89”N – 5°37’7.42”O e n. 17: 33°8’29.80”N – 5°37’7.95”O. L’interpretazione delle anomalie è risultata problematica: l’area si caratterizza per una forte concentrazione di mate-riale di colore chiaro in superficie dovuto forse alla distruzione delle evidenze archeologiche per mez-zo delle pratiche agricole. In sintesi si potrebbero identificare una serie di strutture ad ambienti di-sposti vicino alle mura orientali (Fig. 5 e Fig. 6b);

- n. 18: 33°8’29.01”N – 5°37’19.90”O. L’ano-malia individuata sulle immagini satellitari ha for-ma quadrangolare. Essa si caratterizza per colore e tonalità differente rispetto al terreno circostante. Per forma e tipologia potrebbe essere pertinente ad un edificio (Fig. 5 e Fig. 6b).

o l io i

Questo lavoro preliminare, incentrato sull’analisi delle immagini telerilevate, ha permesso di rileva-re un cospicuo numero di tracce che consentono di delineare un panorama complessivo della sistema-zione urbanistica e di accrescere le informazioni archeologiche e topografiche dell’area fortificata di Ighram Aousser.

I successivi approfondimenti saranno mirati, ol-tre a nuove verifiche sul terreno di tutte le anomalie rilevate, alla comparazione con i dati emersi dalla ricerca cartografica.

L’analisi spaziale dei dati ha permesso di ave-re una visione sinottica del territorio, di unire ed inserire in ambiente GIS i diversi dati storici, ar-cheologici e topografici con il paesaggio e la sua morfologia che assumono, in questo modo, un ruo-lo fondamentale per la ricostruzione del contesto antico.

Bibliografia

antiCo Gallina 2010 = M. antiCo Gallina, Topo-grafia de ta ia antica a storia isi i e, Milano 2010.

Boffi 2004 = M. Boffi, Scienza dell’informazione geografica introduzione ai , Bologna 2004.

e per il perimetro che delimita un ottagono quasi regolare (Fig. 5 e Fig. 6b). Inoltre sulla sua som-mità, alla quota del piano di calpestio, sono visibili alcune strutture: una grande vasca rettangolare e numerose tracce di colore chiaro che potrebbero far pensare alla presenza di edifici di forma qua-drangolare (33°8’29.47”N – 5°37’16.78”O, n. 19 nelle Fig. 5 e Fig. 6b).

Alcuni problemi d’interpretazione pongono le numerose tracce individuate all’interno dell’area fortificata e nella prima fascia di terreno fuori le mura. In questo rapporto preliminare saranno pre-sentate solo alcune di queste anomalie:

- n. 10: 33°8’40.36”N – 5°37’32.06”O. L’ano-malia individuata sulle immagini telerilevate si caratterizza per colore e tonalità differente rispetto al terreno circostante. Essa, situata sul lato Ovest della fortezza, è di colore chiaro e di forma qua-drangolare e potrebbe essere identificata come un edificio di grande dimensioni (Fig. 5 e Fig. 6a);

- n. 11: 33°8’41.64”N – 5°37’28.55”O. Nell’a-rea situata a Nord-Est della fortezza sono visibili diverse tracce di colore chiaro che potrebbero es-sere pertinenti a strutture di forma quadrangolare. Le diverse tracce individuate sulle immagini fanno ipotizzare che l’area, situata su una zona sopraele-vata rispetto alla fortezza, fosse destinata ad ospi-tare edifici (Fig. 5);

- n. 12: 33°8’41.86”N – 5°37’19.72”O. L’ano-malia, di colore chiaro e di forma quadrangolare, è situata lungo una traccia lineare (n. 5) identificata come un tratto di viabilità antica (Fig. 5);

- n. 13: 33°8’41.37”N – 5°37’15.78”O. La trac-cia di colore chiaro è di forma quadrangolare, de-limita sul terreno una possibile struttura con più ambienti. Essa è situata nella lungo il lato setten-trionale della fortezza, nelle vicinanze del circuito difensivo (Fig. 5);

- n. 14: 33°8’36.39”N – 5°37’13.72”O. La trac-cia è stata individuata nella zona Nord della fortez-za. Essa è di colore chiaro e di forma quadrangola-re. Allo stato attuale delle nostre conoscenze non è possibile stabilire l’origine dell’anomalia (Fig. 5);

- n. 15: 33°8’34.87”N – 5°37’15.57”O. All’in-terno di un campo coltivato è stata individuata una traccia di colore chiaro, di forma quadrangolare. La possibile struttura è situata sul lato Est della cosiddetta acropoli. Le verifiche sul terreno hanno

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PASQUALE MEROLA

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AOUAM I

Rapport préliminaire de la première campagne de prospection

et de fouille dans la zone minière du Jebel Aouam

a cura di Lorenza Ilia Manfredi e Silvia Festuccia, Bologna 2016, pp. 31-44

Les prospections archéométriqueset archéologiques

ANGELA CELAURO* – PASQUALE MEROLA** – FIAMMETTA SUSANNA***

The broadening of the archaeological and topographical knowledge of the mining area of Tighza led to the necessity of executing new surveys, where topographers and archaeologists can work together for the construction of an archaeological map of the area.

e researc as carried out in t o a s t e arc aeo ogica one, or t e identification o structura data and o ects and t e sur-vey for mining and metallurgical structures, during which the sampling of tools and slags for the analyses has been accomplished.

e pro ect i e unctiona to t e reprocessing o data and t e construction o ne cartograp t at i co ect toget er a t e evidences. The results, although preliminary, permit not only to frame the fortress of Ighram Aousser under the chronological point o ie , ut a so to define t e area it in ic t e ancient production acti ities ere organized

Keywords: Fortress, Wall, Slag, Topography, Survey

* Gagnante de bourse Fondation Blanceflor Boncompagni Ludovisi hôte dans le Deutsches Bergbau-Museum Bochum. [email protected]. Mes remerciements sont pour l’AIAr (Associazione Italiana Archeometria) la quelle avec ce fi-

nancement Sportello Giovani 2014, elle a subventionné une grande partie de mes frais de la mission 2014.** Istituto sull’Inquinamento Atmosferico-CNR. [email protected]*** Université de Neuchâtel. [email protected].

1. Introduction

La nécessité d’élargir la connaissance de la région minière de archéologique et topographique Tighza ont forcé le développement d’un projet régional d’enquête pour la construction d’une carte archéologique, confiée à une équipe de topographes et archéologique coordonné par le dr. Lorenza-Ilia Manfredi ISMA- CNR1.

Au cours de la recherche, le recueil des données d’archives éditées, de l’enquête de surface et de la campagne de cartographie des structures visibles a

1 En ce qui concerne l’ensemble de l’approche méthodologique pour l’étude interdisciplinaire, voir le site Manfredi, supra et infra.

permis de commencer la construction d’un projet de SIG. Le projet sera utile pour la reconstruction de toutes les données à la fin d’une nouvelle cartographie qui rassemble les donnes recueillies ou qui seront capturées dans les campagnes ultérieures.

En particulier, les résultats de l’étude archéologique permettent, ainsi que préliminairement, pas seulement l’encadrement chronologiquement de la forteresse Ighram Aousser, mais aussi de définir topographiquement l’area dans laquelle, dans les temps anciens, ont été organisées des activités productives.

L’ensemble des données topographiques acquis au moyen de données de télédétection et des

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de la ville de M’rirt. Il est accessible par la route joignant Azrou à hénifra, ainsi que par la route secondaire qui relie M’rirt à Meknès.

Il est localisé dans la moitié Sud de la carte topographique de M’rirt (feuille Nl-30-VIIlb, 1/50:000).

La région en question est caractérisée par des chaînes de montagnes séparées par des rivières, caractéristique de ce paysage. Le secteur est une zone de hautes collines à reliefs modérés (1220 m d’altitude) au centre de laquelle surgit le Jebel Aouam (1496 m Signal). Les crêtes sont grossièrement orientées NE-SO suivant la direction hercynienne. Ces collines sont limitées par deux vastes plateaux qui sont celui de M’rirt à l’Est et celui de Tanadra et Mçawar au NO (Fig. 1).

La région en question se développe sur une

activités d’enquête ont permis d’étendre les limites au ud et à l’Est de l’organisation productive de la forteresse, au-delà des collines qui entourent la zone fortifiée, où aujourd’hui encore, des anciennes structures et des accumulations des scories et morceaux de métal partiellement travaillés sont visibles2.

2. Le contexte territorial

L’area archéologique de Tighza est localisé dans la partie Nord orientale du Maroc Central, près de la bordure Ouest du Causse moyen-atlasique, à 30 kilomètres au N-O de la ville de hénifra et à 7 km

2 Pour les analyses des scories, voir ferro – Graziani – sulPizio et al., infra.

Fig. 1. Carte géologique et métallogénique de Tighza (Kassou – aissa – Essahlaoui 2011, p. 54).

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superficie d’environ 12.500 km2.Actuellement, à travers les prospections de

surface systématique, nous avons étudié les 40,8% des espaces accessibles (5,1 km2, 510 hectares, Fig. 2)

Bien que l’étude est toujours en cours, il était possible de faire une carte des zones avec le plus élevé incidence archéologique. En regardant la répartition des données recueillies, des zones avec l’absence et des zones avec haute et très haute présence de matériel archéologique peuvent être reconnues dans les domaines examinés (Fig. 3).

3. Les prospections

La nécessité de parvenir à une compréhension organique et intégrale du territoire, à travers l’identification des évidences archéologiques détectées avec le recueil des informations sur les spectres historiques et culturels, a trouvé une réponse adaptée à l’adoption de la méthodologie de recherche diachronique systématique et intensive

Fig. 2. Image satellite : zone int ress par l’activit de l’en u te.

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d’Ighram Aousser : la première a été menée en Avril 2013 et la deuxième en Septembre 2014.

Il a été réalisé en Avril 2013 la première phase de l’exploration non systématique du terrain, afin de vérifier la nature de la région à explorer, l’accessibilité des différentes zones et la viabilité des routes d’accès. Un autre objectif de cette première phase a été la prise de conscience des différents potentiels archéologiques des zones déjà examinées à travers l’étude cartographie et des données télédétectées.

En Septembre 2014, l’enquête a été réalisée intensivement et systématiquement, avec deux équipes qualifiées organisées selon les besoins

de surface3. La prospection4 a été adressée vers une connaissance systématique et complète possible du territoire, enregistrant des témoignages de toutes sortes datant de la fin de l’ ge du Bronze jusqu’au XIII siècle après J. C..

Dans le cadre des activités de la mission ont été menées deux campagnes de prospections différentes qui ont affecté la zone archéologique

3 « La prima regola di una ricognizione archeologica è che il metodo di copertura determina il genere di archeologia che si troverà », Barker 1986, p. 18.4 Pour la méthodologie des prospections archéologiques aMMerMan 1981, pp. 81-82 ; PasquinuCCi – MenChelli 1989 ; CaMBi – terrenato 1994 ; CaMBi 2000, pp. 119-121.

Fig. 3. es vestiges arch ologi ues localis s et cartographi s sur l’image satellite. es lignes color es repr sentent certaines routes prises pendant les reconnaissances.

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3.1. Méthodologie de prospection

La deuxième campagne de prospection en 2014, a été réalisée par une équipe de quatre personnes réparties en deux groupes et conduite avec un temps ensoleillé, alterné à des phases de variabilité qui a affecté la visibilité surtout pendant l’après-midi.

Il a mené une enquête systématique de la zone du projet, pour une couverture uniforme et contrôlée, en procédant sur le terrain pour des lignes parallèles à intervalles réguliers d’environ 5 m, sauf dans les cas où les caractéristiques géomorphologiques et surtout la haute végétation, ont obligé à effectuer

des recherches. Une pour la recherche de filons et l’échantillonnage des scories à analyser, et une autre pour les prospections de type archéologique.

L’immensité de la zone à examiner à imposer, dans la deuxième campagne, un programme d’enquêtes, qui prévoie une division du territoire en différents « domaines d’intérêt ». En particulier l’area de la Forteresse (28,6 he, Fig. 2 et aussi à l’extérieur 24,7 he, Fig. 2), la région de filon du Signal (48,2 he, Fig. 2), la région des collines au

ud et à l’Est du site de Ighram Aousser (385,3 he, Fig. 2).ont été intéressées par des prospections systématiques.

Fig. 4. Carte de la visibilit de la zone S de la forteresse et particulier dans les murs.

Fig. 5. Abattage au feu.

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relèvement des GPS dans le système choisi de coordonnées de référence et dans l’analyse des différents thématismes d’intérêt.

r ce à ces outils, il a été possible d’utiliser sur le terrain une méthode scientifique et précise pour localiser, identifier et sur les appareils cartographes, les différentes données archéologiques en permettant la réalisation, en temps réel, d’une carte archéologique préliminaire de la zone étudiée.

une enquête avec des intervalles de 10 m. Dans d’autres cas, on est passé à réaliser une prospection non systématique, au fin d’explorer les zones accessibles et plus visibles.

Pendant la phase de prospection ont été utilisées : la carte topographique de M’rirt (feuille Nl-30-VIIlb, 1:50000), images satellitaires (WorldView-2 e QuickBird). Particulièrement utile aussi l’emploi d’un tablet 10.1 avec software dédié à l’élaboration cartographique, des images satellitaires et au

Fig. 6. a) puits, b) e ploitation minière à ciel ouvert.

Fig. . ro eur lithi ue (a,c) et abattage au feu (b).

Fig. . nsemble des scories (Signal).

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Fig. . Mortier (forteresse).

Fig. 10. Accumulation de scories dans le Sud de la forteresse.

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Fig. 11. Scories du d p t au sud de la forteresse.Fig. 12. Mortier lytique.Fig. 13. es couches de s diments ui forment les bords du lit.

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Fig. 14. Imagine satellitaire WV2 des aires des prospections.

Fig. 15. Photographies de la zone des scories et des fours à S- de la forteresse.

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objectif de trouver des filons antiques d’extraction et de comprendre les modes d’extraction de ceux-ci, les périodes et les outils de travail.

Les premiers jours ont été consacrés à l’exploration de la zone de ignal, où il a été possible de récupérer des broyeurs lithiques et des mortiers qui suggèrent l’hypothèse que la zone était exploitée à l’époque préhistorique.

La surface du Signal est généralement caractérisée par la présence des évidentes dépressions réparties le long du logement du filon qui sont typiques de l’exploitation minière ancienne.

En outre, l’affleurement rocheux du filon présente des données d’exploitation (par la technique de l’abattage au feu), dont l’utilisation est présente dans des lieux similaires.

En particulier les traces dans une roche de quartzite peuvent être interprétées comme une carrière pour l’extraction de pierre pour la production des outils lithiques à utiliser dans les opérations d’exploitation minière (Fig. 5).

Les terrains d’exploitations sont également reliés par des zones de décharge de résidus du matériel lithique et terrasses pour le traitement des minéraux.

En plus, il y a aussi des traces de l’extraction plus récente (in Fig. 6 l’exploitation minière à ciel ouvert et les puits rectangulaires dont le creusement a été réalisé avec des outils en fer, qui ont laissé des traces sur la pierre).

En raison des caractéristiques des puits (ouverture rectangulaire de côté large non plus d’un mètre) et de l’exploitation minière à ciel ouvert et du type de céramique recueillie, il est possible d’attribuer à la période islamique cette phase d’extraction (Fig. 5 a, b). Actuellement la présence de la terre de remplissage qui bloque la vue de la longueur réelle et de la forme des puits, ne permettent pas de fournir une datation plus précise à cet égard. On peut définitivement affirmer que la zone de ignal a été fréquenté par exploitation de la veine de galène dans au moins deux phases : une documentée pendant l’epoque préhistorique et l’autre pendant le moyen ge.

À 50 mètres environ de l’area de l’abattage au feu, des zones séparation ont été individuées (mis en évidence par la présence de mortiers en pierre et marteaux lytiques in Fig. 7).

3.2. Visibilités des soles

Dans la deuxième campagne de prospection en 2014, la visibilité du terrain de la zone d’intérêt était optimale, par rapport aux mauvaises conditions de la première campagne d’exploration de 2013, conditionnés dans certains cas, par la morphologie du territoire qui a conditionné les activités au sein des dangers posés par la présence des parois abruptes des domaines ruisseaux de la montagne et des bassins versants. urtout à l’intérieur de la forteresse et de la zone en dehors du périmètre des murs la visibilité était optimale pour la plupart du terrain.

Les terrains entourant la forteresse de Ighram Aousser, même s’ils ont souvent cultivés, ont montré des conditions de visibilité discrètes.

Les principaux processus d’agriculture de la terre trouvés dans la zone ont été le labourage (avec une profondeur ne dépassant pas 30 cm) et le labourage léger (avec des profondeurs de 10 à 30 cm), une autre partie de la terre n’était pas cultivée mais utilisée pour le p turage du bétail.

Le résultat a été résumé dans une carte thématique (Fig. 4) dans laquelle ont été rapportés les différents degrés de visibilité du terrain au moment de l’enquête. En ce qui concerne le degré de visibilité ont été identifiés trois niveaux différents : bon (pour le sol labouré ou blanchi avec une végétation basse), moyen (pour la présence de la végétation à l’état initial de la croissance ou des zones avec des buissons), nulle (pour les terres pas investiguées pour des raisons géomorphologiques ou pour la présence de végétation dense).

4. Les résultats obtenus

L’analyse des données de l’enquête sur le terrain a confirmé que la zone d’exploitation minière de Tighza est un territoire habité intensément depuis l’époque préhistorique et protohistorique certifiée par les données recueillies au cours des prospections archéologiques.

Le premier groupe (composé d’Alexander Maass5 et d’Angela Celauro) avait donc comme

5 Université de Freiburg, Allemagne.

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Une troisième area a donné des résultats très importants au -E de la forteresse où a été identifiée une grande zone d’accumulation des scories (Fig. 10), qui est attribuable d’après une première analyse, à la période médiévale, donc peut être contemporaine à la construction de la forteresse.

La surface se distingue par la grande étendue du gisement des scories, qui couvre une superficie à forme d’une « U » avec une longueur d’environ 1500 m en direction E-W et une largeur entre 300 et 1000 m en direction N-S le long du parcours et qui suit le lit sec d’un petit ruisseau (zone totale plus de 0.500 m2). Le dépôt des scories (Figg. 10-11) a été évalué par des chercheurs qui ont travaillé dans la région auparavant, à au moins 150.000 tonnes.

Cette vaste zone de « décharge » se caractérise également par la présence fréquente de marteaux et de mortiers lytiques (Fig. 12). La distribution des scories n’est pas homogène : en effet la zone Est couverte de façon discontinue par des accumulations des scories (Fig. 11), la distribution semble s’expliquer, en raison des différentes opérations effectuées ici.

Cette zone a été interprétée depuis la prospection comme une zone de traitement contemporain à la forteresse et se compose des résidus de différentes opérations. Sur le sommet de la colline a été individué le domaine du traitement pyrométallurgique caractérisé par des amas de roches appartenant à des fours.

Cette zone a été favorite pour les opérations de smelting des fours à cause de l’exposition naturelle aux vents qui ont fourni l’air pour atteindre des températures élevées sans adduction nécessairement forcée au moyen de soufflets et tuyères. Sur la pente a été trouvée également une tuyère pour la véhiculassion du vent dans le four. Ce type de tuyère, des analogies rencontrées dans les zones de traitement comme le Faynan en Jordanie, avait de plus grands diamètres en comparaison avec les normales et plus fréquents tuyères6. Juste dans ce secteur ont également été trouvées des scories adhérant encore à la surface de la pierre des fours, comme une preuve

6 hauPtMann 2007, p. 243; WeisGerBer 2005, p. 4.

Dans le champ cultivé voisin ont été identifiés aussi des scories réparties uniformément sur la pente (cette distribution homogène peut être due à la réorganisation de la terre à des fins agricoles) (Fig. 8).

Dans cette zone, ces scories sont dispersées sur un vaste territoire et semblent appartenir, d’après leur analyse visuelle et leur poids, au type produit lors de la réduction de la galène pour l’obtention du plomb. Ces scories sont de type noir et vitreux, pour ces que la première hypothèse interprétative se réfère à la période plus ancienne de la fusion de la galène dans le signal. De ces traces, il est aussi possible de supposer qu’il existait une phase opérationnelle successive à celle d’exploitation, probablement liée à la séparation de l’argent à partir du plomb (Fig. 8).

Lors des jours suivants, des prospections ont été faites dans la zone de la forteresse et ont permis l’identification des scories des zones qui ne sont pas conformes à l’extension de la structure ancienne.

En fait, une partie des découvertes se retrouve dans les alentours à l’extérieur du mur N-E et dans une zone escarpée à l’intérieur de la forteresse même (les scories retrouvées ici sont similaires à celles de la zone du signal). Des fragments de scories ont également été découverts dans le mortier du ciment utilisé pour la construction de la forteresse. Donc, nous pouvons estimer que la forteresse a joué un rôle défensif ou délimitant, dans une période postérieure à la présence des ateliers de fusion du plomb. En outre, à l’intérieur de la forteresse, il a été identifiée une plate-forme de travail gr ce au léger et particulier changement de pente et pour la présence des scories, des marteaux lithiques et des mortiers sculptés (Fig. 9). Même dans ce cas, l’activité pyrométallurgique peut être attribuée hypothétiquement à une première phase de fonctionnement au cours de l’Âge du Bronze/Age du Fer.

Lors de la prospection, il a été également possible de constater la présence de scories de forge et d’outils en fer.

Les scories de plomb sont plus concentrées dans le secteur à -E de la forteresse, celle de fer, au contraire, sont réparties sur une plus grande surface et elles sont probablement contemporaines à la forteresse (outillage de forge de fer).

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mêmes scories à environ un mètre de sédiments libre, au lieu des fragments de scories. Cela pourra permettre à l’avenir d’avoir une datation relative plus précise. À côté des cumuls de scories, des traces de maçonnerie sont visibles ainsi que des structures de réglages probables.

En conclusion, l’exploration de la zone du point de vue de l’exploitation minière a permis constater une grande exploitation des minéraux, tant du point de vue quantitatif que temporel, vraisemblablement entre la fin de l’ ge du Bronze et le Moyen Age.

Le deuxième groupe (composé de l’archéologue F. Susanna et du topographe P. Merola) a effectué la plupart des explorations avec le groupe archéométrique pour supporter la recherche du point de vue archéologique, en collectant des fragments de poterie dans les cumuls de scories.

De plus, le deuxième groupe a effectué des prospections uniquement archéologiques, dans la zone d’Ighram Aousser afin d’identifier les principaux lieux de recherche archéologique.

En plus de l’échantillonnage de la céramique, qui a eu lieu en divisant la forteresse en 4 parties, il ressort que le site a été bien « utilisé » uniformément entre le XIe siècle jusqu’au XIIIe siècle après J.

supplémentaire de l’emplacement de la zone de production dans cette zone.

Les scories produites au cours de procès pyrométallurgique, se sont accumulées tant sur la pente.

Donc, la première étape de la production des scories massives a été suivie par une phase de déplacement du même vers les pentes, suivie d’une fragmentation pour l’extraction du métal résiduel.

La taille des scories semble diminuer de la colline jusqu’à la fin de la pente, jusqu’à arriver aux derniers dépôts qui suivent le cours de la petite rivière (maintenant égoutté) et qui sont composés de plus de scories en petits morceaux, produits par meulage des scories au fin de l’extraction d’une plus massive quantité du métal résiduel. Cela semble être corroboré par la proximité de ces dépôts précisément avec le cours d’eau, ce qui a facilité la conduite des opérations de séparation. Au

ud de la zone de stockage, où la rivière se penche légèrement, il fut possible d’étudier les couches de sédiments qui forment les bords du lit de la rivière.

Cette stratigraphie (Fig. 13) naturellement exposée a permis d’identifier une couche caractérisée par la présence de fragments des

Fig. 16. Photographies des structures du b timent de ar Savon.

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le « Dar avon », c’est-à-dire la maison du savon. En effet, il s’agit d’un b timent carré en béton rudimentaire en relation avec l’usage de l’eau. Beaucoup des canaux et d’égouts sont déjà visibles après une analyse visuelle superficielle.

Avec le dr. Bounajma géologue de la mine d’Aouam, il a été possible de prospecter une région 2 km au Nord de la mine où les anciens disent qu’il y avait autrefois une production de céramique. Lors de notre « promenade » archéologique, nous avons trouvé un four à potier (Fig. 17) de modeste dimension probablement du moyen- ge, et la structure de l’aire nous fait supposer la présence d’autres fours.

Une dernière exploration a été faite gr ce aux connaissances et l’expertise de Mr. Moustapha Lourhzal et d’Agda El ocien, qui ont montré à l’équipe les lieux historiques (Fig. 18) les plus intéressants de la montagne du filon du signal, de Jebel Aouam et de Jebel Moullay Yacob, derrière la nouvelle exploitation minière de Sidi Ahmed. Dans ces régions, il semble qu’il y ait d’autres zones antiques d’extraction et de travail. Plusieurs puits anciens d’exploitation minière sont au sommet de la colline du signal et Mrs. Agda dit avoir identifié le site entre la colline du signal et Jebel Aouam, ou se trouvait la forteresse de Warkennas, qui dans les textes d’époque islamique est toujours nommée avec celle d’Ighram Aousser. D’ailleurs, les historiens pensent aujourd’hui qu’il s’agissait du même site.

La situation qui se dessine du site d’Aouam apparait comme très compliquée : un arc chronologique millénaire datant de la fin de l’ ge du Bronze jusqu’au XIII siècle après J. C.

Une forteresse qui par sa position topographique et sa typologie de construction ne devait pas avoir eu une fonction défensive, mais de limitation. Un nombre très important de structures dans les alentours qui doivent être étudiées.

Nous pouvons donc pour le moment supposer qu’Ighram Aousser était le centre d›une région parsemée de diverses activités : l’exploitation minière, la fonte, le moulage et la production de la céramique utilisée pour les activités minières au moins jusqu’à la période médiévale du IX au XII siècle après J.C.

Mais si les analyses ont déterminé l’usage de la

C., soit comme lieu de résidence que comme lieu de production de métaux (présence de formes céramiques pour le traitement et la préparation).

Une seconde exploration a été réalisée dans un rayon de 10 mètres en dehors de la ville afin de comprendre comment étaient utilisées les zones extérieures aux murs, et nous ont permis de constater une fréquentation anthropique à l’Est et au ud, liée à la production de métaux.

Une autre exploration plus approfondie a été réalisée dans les vallées à l’Est d’Ighram Aousser, où ont été trouvées les zones d’exploitation présentant des traces de fours de fusion et de grands cumuls des scories (Figg. 14-15).

Il s’agit de la même zone qui a été étudiée par l’équipe archéométrique au S-E de la forteresse. L’analyse archéologique a mis en lumière une série de fours pour la fonte et nous avons trouvé une paroi du four et des tuilières que seront objets d’analyse au laboratoire du centre d’archéométrique de l’ISMN-CNR.

la fin de la prospection, aux alentours du versant Nord de la colline, des scories ont été trouvées, ainsi qu’un ancien b timent (Fig. 16), malheureusement bouleversé par de nombreuses fouilles clandestines.

Les habitants de la région appellent ce b timent

Fig. 1 . Four à potier de la r gion au ord de la forteresse.

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Les fouilles sont devenues indispensables et pour cela, le 22 septembre les travaux d’investigations ont commencé à l’intérieur du site d’Ighram Aousser.

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Fig. 1 . Terrasse naturelle entre le ebel Aouam et la colline du Signal.

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AOUAM I

Rapport préliminaire de la première campagne de prospection

et de fouille dans la zone minière du Jebel Aouam

a cura di Lorenza Ilia Manfredi e Silvia Festuccia, Bologna 2016, pp. 45-55

e ortress o g ram Aousser reliminar Anal sis o t e all tructure

SILVIA FESTUCCIA

The fortress of Ighram Aousser is located in the central Moroccan Meseta. The importance of the site is due to the vast mine sources outside and inside t e ui ding area e isi e remains o t e ortress inc ude numerous segments o t e t ic ortification a , t e entr gates, t e uadrangu ar to ers o di erent dimensions t at once encirc ed t e site, and t e acropo is e construction o t e a structure isi e unti no is pro a data e to t e mora id period centur e pre iminar ana sis o t e ortification a as een t e asis or t e identification o arc itectura eatures and t po og o t e masonr e co ection and c assification o t e data detected o er t e fie d, as een imp emented a so it t e p otograp ic documentation and t e laser scanning.

Keywords: Fortress, Wall, Tower, Entry Gates, Masonry

Università degli Studi Suor Orsola Benincasa, Napoli. [email protected]

1. Introduction

The overall historical and architectural framework of Ighram Aousser’s1 fortress (Fig. 1) and the initial analysis of consistencies and architectural sequences of the impressive external city wall, of the towers and the entry gates of the site, have been one of the aspects of the preliminary survey taken over during the 2014 archaeological expedition in the Aouam2 area.

The preliminary analysis represented the precondition for the identification of architectural types, for the collection and classification of

1 The name of the ancient site could be translated with ‘the old fortress’, Igherem (Igerm) = fortress and Aousser (awssar) = old. rosenBerGer 1964, p. 41.2 Regarding the methodological approach set for the interdisciplinary study of the site see in this volume the contributions of Manfredi, supra et infra.

relevant data not only from the field but also through the photographic documentation, the 3D laser scanning of the fortress’s walls, visible from the surface3.

The circuit of the wall around the rest of the city has been estimated for the moment on the basis of surface traces of foundation stones, segments, existent maps and satellite images. The city walls will be remapped, measured and test excavated during the future campaigns4.

The construction of the city wall is probably datable to the Almoravid period (XI-XII century A.D.) when, during an Almohadian dangerous

3 For the 3D laser scanning of the fortress’s wall see in this volume rePola, infra.4 In 2014 a test excavated, located at south of the fortress between the city wall of the site and the containment wall of the acropolis, was done. See in this volume Manfredi – seGhir – susanna , infra.

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by mountains dominating it South, East and West side.

Except from the areas on the South-West and on the North, the vision line is limited and does not allow a whole settlement eye inspection, excluding the so-called acropolis, which was likely the administrative centre of the settlement.

Thus, the reason for the foundation of the fortress in this region isn’t the orography of the earth but could have been the need to protect the surrounding and the inner settlement mine veins – one of the most important silver vein of the area transits also inside the settlement – from assaults and raids.

The settlement is nowadays cut by a road with a North-East/South-West orientation, an active mine runs along and includes a section of the city wall and a fortification tower on the North – East side.

The visible remains of Ighram Aousser include numerous segments of the thick fortification wall and quadrangular towers of different dimensions that once encircled the town.

The segments of the walls of the fortress that still stand until now extend for an estimated 60 per cent

movement before the invasion, the Almoravids, in order to protect the settlements, built a line of fortified stationing at the slopes of Mount Atlantis.

Even if up to now it is only proved by written sources, open to various toponymic interpretations5, the fortress could date back to the Idrissid period (beginning of the IX century A.D.), given the relevant importance of the mine area also exploited in previous periods.

2. The fortress of Ighram Aousser

The Islamic medieval cities in North Africa are generally located in regions that dominate the surrounding areas6, encircled by a city wall protecting the settlement and its inhabitants. In this case the fortress of Ighram Aousser, adapting to the ground condition, is located in an area surrounded

5 In which is cited a silver mine not far from Meknes and near Fort of Warkennas, rosenBerGer 1964, p. 55; MerrâkeChi 1893, p. 310.6 Just like the fortresses of Tasghimout (allain – Meunié 1951, p. 383) and of Zagora (allain – Meuniè 1956, p. 311).

Fig. 1. View of the external walls of Ighram Aousser, East Gate and towers looking toward the East (photo S. Festuccia).

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of the original city wall. The site, that occupies an area of approximately 27 hectares, measures approximately 736 meters in length from east to west and approximately 427 meters in width from north to south (Fig. 2).

The fortress enclosure wall, approximately 1.85 m. thick, due to serious omissions, is very damaged and discontinuous both along the perimeter of the settlement and on its elevation.

The city wall, recorded from U M 1 to U M 20, is composed by several wide segments of different state of preservation that define the settlement and the acropolis.

The quadrangular towers, which are built outside the enclosure walls, are positioned along the external city wall in an irregular and discontinuous manner. The towers have different dimensions, measuring from 5,50 to 3,80 meters approximately and show various heights, from 1 to 3 meters approximately, depending on their state of preservation. It is likely

that the final tower’s height could have been in origin approximately 8 meters7.

Towers are located in the most exposed spots from where a major control and surveillance of the surrounding areas could have been guaranteed.

The towers, which are stratigraphically linked to the city wall, are particularly well preserved in the portion of wall located South-East of the settlement, where the space between towers measures approximately 16-20 meters (Fig. 3). The elevation in some points still exceeds 3,00 m of height. Like the towers, none of the existing walls and gates extends to their original heights.

On the wall layout two entry gates are distinguishable, the East Gate and the South Gate, whereas the North ate is only partially identifiable. Following Rosenberger’s8 interpretation, the

7 eustaChe 1955.8 rosenBerGer 1964, p. 78.

Fig. 2. Plan of the fortress of Ighram Aousser (graphic elaboration P. Merola, F. Susanna).

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(U M 1 and U M 2); following the track of the walls towards outh-West (in the U M 4 wall segment), two towers are distinguishable, Tower 1 towards U M 3 and Tower 2 showing a large external wall collapse.

roceeding towards south, in the U M 5 wall segment, Tower 3 is visible, heavily damaged.

Two other towers, Tower 4 and Tower 5, are identifiable in a wide portion of the city wall (U M 6). The shorter distance between the towers is another factor that indicates the presence of the entry gates. Following towards South-West we arrive at a portion of wall (U M 7) external to the so called acropolis, from where the whole settlement can be seen.

The acropolis, located in the highest point of the site, has a polygonal shape with a North-South orientation. Extended more in length than in width, it measures 0,59 hectares at the base and 0,22 hectares at the highest part.

It is surrounded by a visible sustaining wall, which has been investigated by the Sounding

North Gate is likely to be an entrance, nearly gone nowadays. An examination of aerial photography suggests the presence of a West Gate, due to the trace of a connection route that interrupts itself orthogonally to the external layout of the fortress, which in that segment is in a very bad state of preservation9.

To the East we can identify the East Gate, the best preserved if we compare it to others belonging to the city wall, which shows the traditional arrangement of the simple angle entry gate (Fig. 4). The East Gate, is located near to the road that led to Fez, the most important administrative and trade centre of northern Morocco back in those days.

In the East Gate a clearly visible impression of a ladder, which led to the rampart, can be noticed. In the structure’s elevation, holes where wooden beams were inserted to hold the floor of a lofted area of the room are still visible (Fig. 5). The East Gate opens between to quite well preserved walls

9 For the aerial photo interpretation see in this volume Merola, supra.

Fig. 3. View of Tower 1 (USM 4) from south-east, showing interlocking stones at the juncture of the tower and wall (photo S. Festuccia).

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this area of the settlement another access to the site existed, the West Gate. Continuing towards North-West can be identify Tower 8 in the portion of wall labelled U M 14, and to the north a poorly evident trace of the likely North Gate.

Moving towards North-East the city wall continues, showing no towers until Tower 9 and Tower 10 located in the segment of U M 20 wall, inside the still ongoing mining area.

Some archaeological emergencies together with fortified Islamic medieval structures have been examined with clarifications, distinctions and simplifications.

The analysis on building techniques used for the external city wall of the settlement has been conducted considering the artefact from a typological and structural point of view and comparing it with other similar structures of the Islamic medieval period discovered in Morocco

South10, right in the conjunction point between the external city wall and the acropolis’ one.

In the high part of the acropolis, to the North-East, a brick keystone has been found right at the quota of the floor level, indicating the possible presence of an underground compartment or of an access gate to the citadel.

oing towards west we find Tower 6 in the U M 8 portion of wall and very damaged Tower 7 in U M 9. outh, near the modern road that crosses the site today, a gate can be recognized, the South Gate11 (opened in U M 12), erected even in this case, where a high frequency of towers can be noticed.

The West portion of the wall is very damaged, and it’s difficult to recognize towers or entry gates, even if, as pointed out before, it is possible that in

10 Cfr, Manfredi – seGhir – susanna, infra.11 outh ate as East ate, has been identified and graphically recorded by rosenBerGer 1964, p. 48, fig. C.

Fig. 4. East Gate, view from outside (photo S. Festuccia).

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of al-Basra20, has been another useful comparison settlement, probably of the Almoravid period, enclosed by stone fortifications, located in the foothills of the Rif Mountains, about 40 kilometres from the Atlantic coast, halfway between Fez and Tangier. The masonry of the fortress’s wall of this settlement is similar to that of Ighram Aousser, roughly hewn facing stone, uneven courses, lime mortar, rubble cores. The substantial difference between the two monumental structures lies in the semicircular shape of the towers21, whereas in Ighram Aousser they result square shaped as the Almoravid fortification features usually are.

20 The first fortification wall could be built when the Idrissids first established the mine site, around 800 AD, the later fortification wall could be edified between the end of tenth and the last half of the eleventh century, during the Almoravid dynasty. BenCo 2004, p. 12.21 BenCo 2004, p. 17.

such as Tasghimout12, Zagora13, Al Basra14, Kasbha Nesrani of Zerhoum15, Zgounder (Siroua)16 and Amergo17 in Spain.

An interesting comparison is represented by the fortress of Tasghimout, located 43 km south of Marrakesh, datable to the Almoravid period. Similarities to Ighram Aousser’s fortress are detectable in the length-wise orientation of the settlement, which runs East-West, the typology of the masonry of the city wall, the quadrangular towers18 and the citadel’s fortification wall erected with quadrangular buttresses19. The Islamic city

12 allain – Meunie 1951.13 allain – Meunie 1956.14 BenCo 2004.15 Localized between Meknes and Fes.16 Silver mine fortifying, XIII century AD. 17 terrasse 1953.18 In the site of Tasghimout and in the fortress of Ighram Aousser some lamps of the Almoravid period have been found. rosenBerGer 1964, p. 39; allen-Meunié 1951, p. 403, Plate XVI.19 Cfr. Manfredi – seGhir – susanna, infra.

Fig. 5. East Gate view of the stairs (photo S. Festuccia).

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classification of an architectural element, which can be conducted following strong parameters when structures, defined in well squared stones, assembled in lines, are found. Nevertheless, when it comes to analyzing parameters, which include irregular parts such as drafts, cut offs and manufacturing scraps, as in our case, this type of study can find a grey area which leads to arbitrary interpretation.

The normal parameters of the typological classification, especially dimensional data and installation and set up of parts, can escape to the univocal definition that usually distinguishes the regular types of walling.

Restricting the analysis to the stones masonry arranged in sub-horizontal courses, the type of material, the shape and dimension of the stones and the percentage of chocks inserted in the wall, the quantity of mortar and its composition, the disposition of the stone material – filling up the core and visible in section – the presence of mineral metal-bearing slags and so on, can be identified as indicator parameters.

In our case parameters are determined by stone elements set up horizontally in an irregular manner in more or less regular courses, at times showing inserted stone chocks and bricks fragments, and lime mortar mixed with rubble scores.

Wall structures, belonging to the external city wall and to the acropolis walls, have the same type of material: the formation mode is artificial and synchronic.

The emerging masonry seems to be datable to the same time space. The set up material corresponds to the – easier to source- one which can be found on the site located near the rocky mountains of the middle Atlas, on the Central Plateau22.

In the stone masonry, arranged in irregular courses, the type of material, the shape and dimension of the stones and the percentage of chocks inserted in the wall, the quantity of mortar and its composition, the disposition of the stone material

22 The Plateau Central is a Paleozoic formation of schist and other formations with a little resistance, called also Central Meseta, consists of a chain of tabular mountains. In this region there are two of the major archaeological sites in Morocco, Volubilis and Sala.

3. Typological and architectural analysis of masonry

The investigation of Ighram Aousser fortress was carried out identifying and classifying the masonry types recorded on site in their possible variations, through interpretation, understanding, chronological listing, also including technological variations and peculiar expedients recognizable in some characteristic parts of the construction.

Major difficulties were caused by the consistent alteration of some areas of the masonry structure due to the extraction of large quantities of material from both the upper courses and the ones at the base of the wall. The quarrying was aimed at the erection of adjacent dwellings and in general was performed for the recycling of elements mostly useful for recent structures.

Some considerations have been done over the relation between internal and external parameters, their specific construction methodologies, selection of materials ad quality of their finish.

Fundamental aspect of the study has been the direct analysis of structures also through photographic documentation and the 3D images developed via laser scanner.

The investigation was initially based on the drafting and gradual fine tuning of a stratigraphic masonry record (U M) which became the essential tool for the examination and classification of masonry architectural techniques.

The study on the procedures of how single elements of a wall result to be assembled can seem, on one side, the richest in terms of information and, on the other, the most difficult if we need to include it in a typological classification.

It is necessary to tackle the problem of the phase definition or of the single construction phases of the city wall, if this is the case, and link a likely historical dating to each of them.

This preliminary analysis has been conducted following two different paths of investigation on masonry, the typological one that analyzes the permanent and distinctive peculiarities, and the architectural – archaeological one, which analyzes material consistence and stratigraphic relations.

One of the most complex aspects related to the historical study of masonry is the typological

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analysis and analytic observation integrate them selves and overlap, with the aim of developing a specific study field on Islamic masonry in a productive and logical mind frame which can be, whenever possible, historically recognizable.

Masonry classification has been conducted defining a preliminary broad division of parameters in two major modalities of installation and set up. Within these two categories, other distinctive parameters have been considered, such as the size of the manufactured stone elements, the width of their spaces the quality of the elements filling the wall surface through an eye based evaluation, the minor or major regularity of the lines of set up that show a sub horizontal or wavy disposition, sometimes with split and/or convergent sections, the presence on plaster on masonry. The two up to now identifiable categories are defined as:

3.1.1. rregu ar masonr it regu ar a ternating courses (Fig. 6).

Irregular sub-horizontal masonry with more or less regular alternating courses of roughly hewn blocky and flat stones, lime mortar, slags, rubble cores. Amongst the external and internal surfaces they result as being the most frequent, both in the city wall and in the acropolis wall (Fig. 2), for example in the East Gate.

The masonry consists of roughly hewn material, such as mainly differently shaped and sized stones and off cuts and flakes, with visible polygonal stones.

The parallelepiped stones are positioned to guarantee good adherence and load distribution and in some cases are positioned with a reduced number of fragments. The lime-based mortar is mixed with inert material of the same type and mineral metal-bearing slags. The stonemasons laid the stones of the wall surface homogeneously with layers of larger stones alternated with smaller ones of different sizes that were deeply implanted in the walls, thus creating punctual connections with the nucleus. Most of the identified structures present homogeneous and undifferentiated texture characterised by the presence of irregular prismatic shaped elements of all sizes, as well as stone chocks or fragments.

filling up the core, the possible correspondences or variations between two or more parameters, can be considered as indicator parameters.

Such a technique sees a manufacturing of the masonry elements, which was finished off on site by medieval workmanships.

Moreover, in the fortress we can notice a frequent aspect, related to the existence of holes for the scaffolding located at a certain height from ground, generally within 3 or 4 meters, only detectable in some residual wall elevations.

This height, superior to the one possible for ground workmanship, leads to the interpretation of this first portion of wall being built with the aid of ladders and movable scaffolding on easels.

Following the tradition of the majority of medieval structures, the scaffolding grew in line with the construction’s development, using different systems to lean on it.

po og o t e masonr

The first wall classification is based on the difference in the manufacturing of the elements and on the lay out; it follows selective, standardized and mainly structural basics. Existing similarities can be found with walls datable to the same period, like the ones of Tasghimout and of Al Basra that were noticed before.

The city wall and the towers were built of locally available stone, primarily a calcite-cemented quartzite sandstone, correspondent to the – easier to source- one which can be found near the site.

The presence of melt slags can also be noticed specially in the core of the masonry due to the abundant quantity of this material coming from the waste areas of metal manufacturing23.

The material does not represent an essential discrimination in the chronological definition of the technique, due to the fact that the same construction site could have used the same building criteria with the current available material.

In this continuous fine tuning of the masonry’s classification system, the procedures of structural

23 For the analysis of the slags and of the materials come from the survey, see in this volume ferro – Graziani – sulPizio et al., infra.

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The stone material that can be seen in the fortress is mainly represented by three sizes of stones, i.e. large stones about 48x27 cm; medium sized stones about 24x16 cm; small stones about 16x9 cm. It is roughly hewn or split into polygonal or long stones of different sizes.

The elements have been positioned and stone wedges or residual masonry fragments inserted using a lime based mortar generally 3 cm thick.

ositioning of the pieces is influenced by variables, such as the size of the stones and the mortar laid in narrow horizontal beds. In addition, the presence of mineral metal-bearing slags can be observed, in particular in the nucleus.

The facing stones at the juncture of the walls and towers interlock, and this can indicate that they were designed and built as a whole as the Al-Basra walls.24

24 BenCo 2004, p. 15, fig. 2.6.

Fig. 6. SM 1, a) rectified photo-graphy of the facing wall, b) relief of the facing all, c) rectified photography of the section, d) relief of the section, photos S. Festuccia, graphic elaborations G. Verde.

3.1.2. Irregular masonry (Fig. 7).

Irregular masonry, roughly hewn facing stone, uneven courses, lime mortar, slags, rubble cores.

In our preliminary study this type of masonry can only be seen in Tower 8 in the South-Western sector connected to U M 14. It is visible thanks to the type of used material, mainly stone, thanks to the dimensions of the elements, the relations between hanging and core and the finishing.

The stone elements are irregular prismatic in shape, the stones are mainly medium-large in size (48x27 cm), and the courses rarely follow a precise regular horizontal line. Only irregular stone fragments were used and laid using a lime mortar generally mixed with inert material derived from the same material and slags.

The simplest method of mounting wall surfaces almost always determines undulating or sloping courses. The stone material is laid alternating large and small elements in order to insert them deeply

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into the wall and thus achieve punctual connections with the nucleus. The stones are positioned to achieve good adherence and correct load distribution using a reduced number of fragments. The rows are laid one on top of the other, following the slope determined by the different height of the pieces, generally reduced in adjacent elements, but constant. However, in some cases the introduction of blocks to offset the difference in height corrected the inclination and made it more horizontal. A partially conserved a sand-silty mortar covering the stones of the façade can be observed.

Fig. . SM 14, a) rectified photograph of the facing wall, b) relief of the facing wall, c) rectified photograph of the section, d) relief of the section, photos S. Festuccia, graphic elaborations G. Verde.

4. Restoration and consolidation

The creation of an archeo-mining park at Aouam will also foresee the restoration and consolidation of the walls. As mentioned, in some areas the walls are severely damaged and prone to collapse due to the removal of some stones from the base of the city wall and age-related decay. It would be appropriate if the wall were restored with the same material used for the original wall. Consolidation methods will be based on injecting compounds into the walls to strengthen them and compensate for the reduced binding power of the mortar. The restoration and consolidation project will be developed in future missions with the help of Italian and Moroccan restorers and technicians.

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e ortress o g ram Aousser reliminar Anal sis o t e all tructure

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AOUAM I

Rapport préliminaire de la première campagne de prospection

et de fouille dans la zone minière du Jebel Aouam

a cura di Lorenza Ilia Manfredi e Silvia Festuccia, Bologna 2016, pp. 57-62

es ouilles de la ille ortifiee d’ g ram Aousser

LORENZA ILIA MANFREDI* – MABROUK SEGHIR** – FIAMMETTA SUSANNA***

is is a report on t e first e ca ations in t e mining site o t e ortified cit o ouam ts isi e structures pro a date ac to t e mora id period and it can e ound in man istorica sources inc uding t e te t o eo ricanus, o descri es its eaut e en a ter our centuries o a andon

e e ca ation as carried out in t e nort eastern part o t e citade , c ose to t e point o intersection et een t e ortified a and t e perimeter one o t e citade e resu ts o tained in s ort sur e s ere surprising and announced great resu ts or t e upcoming ears

Keywords: Wall, Fortress, Archeological Digging, Ancient Mines

* Istituto di Studi sul Mediterraneo Antico-CNR. [email protected]

** Institut National des Sciences de l’Archéologie et du Patrimoine (INSAP) Maroc. [email protected]

*** Université de Neuchâtel. [email protected]

« ader unan est une cit , ui a t difi e de notre temps par un tr sorier du ponti e a du umen, sus a ri e du eu e uragrag, non autre e et ue pour

cognoitre ces ieu estre ort r uentez cause des mines de er e est distante d t as en iron di mi es, entre a ue e et a montagne, a p usieurs grans o s,

o se trou ent et repairent de grans ons et urieu opards andis ue a ami e et ign e du ondateur

ut en estre, cette cit se maintint ass s ien et ci i e ment, estant ort a it e et peup e de e es maisons, temp es et ote eries mais es a itans ne urent gueres repeus d un si dou apast, cause ue a guerre des

arins ut cause de sa ruine, o p usieurs d entre eu prindrent fin, et partie ut r duite en capti it et e reste, pour e dernier et p us seur re uge, se retira en a cit de a a ».

(MarMol 1897, p. 145)

Déjà par la description de Léon l’Africain dans le XVIème siècle, époque dans laquelle la ville est

déjà détruite, il est encore évident sa grandeur et sa richesse. a confirme l’intérêt pour le site qui conserve encore des ruines bien conservées.

Les fouilles archéologiques de 2014 dans la forteresse d’Ighram Aousser ont débuté dans la partie Nord-Est de la citadelle, au Sud-Est de la forteresse (Fig. 1).

Le lieu a été choisi après les prospections superficielles qui ont établi une importante quantité de céramique en bonne pourcentage lié à la production et à l’utilise de foyer, mais aussi une bonne quantité de céramique de production domestique locale (Tab. 1).

En plus, le lieu a été choisi aussi pour comprendre le rapport entre les murs de fortification de la citadelle et ceux du périmètre externe de la forteresse.

Le site a aussi été choisi du fait de la vraisemblable présence de hauts niveaux de stratification.

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LORENZA ILIA MANFREDI – MABROUK SEGHIR – FIAMMETTA SUSANNA

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Fig. 1. Photographie de la forte-resse et le début des fouilles.

Fig. 2. Emplacement des carrés des fouilles.

Fig. 3. Les fouilles du carré AI et photo la section stratigraphique.

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es ouilles de la ille ortifiee d’ g ram Aousser

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Fig. 4. Les fouilles du carré AI et AII.

Fig. 5. Photo de la tour de renforcement et de contrôle externe au mur de la citadelle.

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le but de comprendre la séquence stratigraphique jusqu’au sol vierge.

Ce changement de stratégie nous a amené à croiser un autre carré plus au Sud (AII) qui présente la même séquence stratigraphique de la limite ud-Ouest du carré AI, mais à 1 mètre de la limite Nord, au-dessous de couche cendreuse (US 1), il y avait le mur de la citadelle, plus en arrière par rapport à ce que semblait indiquer des prospections superficielles. Donc la situation que se présenta à nos yeux est assez compliquée, en effet une structure massive en moellon et de mortier gris faible est présente au coin à l’intérieur de l’intersection entre le mur d’enceinte et celui de la citadelle ; mais il n’est pas encore possible de comprendre sa fonction et sa relation avec les autres structures ?

Après le nettoyage de l’angle Sud-Est du carré AII, une anomalie a changé de nouveau notre plan, car il semblait qu’il y avait un espace vide à l’intérieur de USM 100. Les travaux archéologiques soutiennent donc l’extension des fouilles à l’Est de AII et de ce qui semble être une chambre au ud de USM 100.

Un nouveau carré ZZII est ouvert à l’est et la

Les fouilles ont été développées avec la technique des carrés de 5 mètres avec un témoin amovible dans une deuxième phase (Figg. 2-3).

Les premiers jours ont été dédiés au désherbage et à la préparation des carrés d’investigation. Les fouilles se sont déroulées dans le carré AI (Fig. 4) qui a été placé juste au centre de la conjonction entre le mur de la citadelle et celui de l›enceinte de la ville.

La terre qui a été enlevée était constituée de seulement 3 couches, dont une d’abandon (US SUP) de 60 cm composée de terre sableuse avec des pierres irrégulières et une très épaisse couche argileuse jeune d’écroulement (US 2) qui recouvre sur 10 centimètres dans la limite Sud-Est du carré des structures de grandes dimensions conservées à une hauteur de 1 mètre. Au Sud-Ouest du carré se trouvait une couche cendreuse (US 1) visible seulement sur 10 cm de largeur et qui pouvait être selon une première analyse un foyer. la fin des premières de travail, un coin de structure inattendu a été trouvé. Cette découverte a totalement bouleversée nos plans de travail qui prévoyaient une fouille plus profonde et moins étendue dans

Fig. 6. Photo final de l’aire des fouilles vue du nord.

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Fig. . ampe gla ur e de S 2 d’ po ue almohade.

situation commence à se clarifier. L’existence d’une tour de renforcement et de contrôle externe au mur de la citadelle semble évidente. La dernière phase des fouilles a été dédiée à la compréhension du mur de la citadelle à l’Ouest et aux fouilles de l’aire dégagée plus en profondeur (Fig. 5). Á 1,30 mètre de profondeur le sol vierge commence à être mis en lumière. Il est possible aussi de localiser une fosse pas profonde, de nature à définir. Les derniers deux jours ont été dédiés au nettoyage final, la documentation et la couverture de l’aire pour des raisons de sureté, selon les accords avec la population locale et les archéologues de l’INSAP.

Nous pouvons donc supposer que les structures découvertes pendant la campagne de fouilles sont une série de murs qui forment une tour angulaire externe à la partie des murs de la citadelle

réutilisés à l’époque des Almohades comme fondation des murs d’enceinte de la ville fortifiée (Fig. 6).

Depuis l’examen des structures, semble possible que la forteresse peut avoir des phases précédentes remontant à la période Idrisside (début du IXe siècle de notre ère.), cela est confirmé dans l’analyse de la céramique des prospections de la surface datant du Xe siècle après Jésus-Christ (Fig. 7). La céramique est composée en grande partie, de conteneurs de stockage de liquides et des aliments ainsi que dans une bonne mesure des pots pour la cuisson (Tab. 1).

La tour apparue lors de la fouille semble faire partie du circuit de la citadelle, qui fonctionne également comme contrefort structural au point de connexion entre les murs extérieurs et ceux de la

Fig. 7. Tessons de céramique des fouilles 2014.

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Tab. 1. Pourcentage de céramique de surface.

Tab. 2. Pourcentage de céramique de US 2.

citadelle. L’intérieur de la tour en effet est rempli d’un remplissage homogène et stérile (US 4) et de manière à pouvoir être clairement destinés à l’utilisation de renforcement statique de la paroi de la citadelle, mais pourraient également être utilisés comme point de simple observation de la plaine où ils ont été trouvés quelques accumulations de scories.

La technique de maçonnerie apparaît différente à celle du mur d’enceinte pour l’utilisation des blocs de pierre apparemment brut et de un mortier sableuse beaucoup plus incohérentes.

L’U M 101 semble être recouvert d’une courtine successive avec une technique similaire à celle utilisée dans la courtine du mur extérieure (USM 7)1.

Des traces de foyers ont été trouvées et sont probablement liées au traitement des minéraux à l’état brut dû au fait de la présence de poteries de cuisson avec de grandes traces de combustion et de déchets. Beaucoup de fragments de céramique ont été retrouvés dans la couche d’écroulement (US 2), et appartiennent à différents types, composés pour le 55% de céramique commune de cuisine (Tab. 2); l’on constate également une forte présence, plus ou moins constante dans tous les UUSS, de céramique locale, produite au niveau familial pour une utilisation quotidienne (Fig. 7, IO_14_5). La donnée confirme la possible activité liée au foyer effectuée en cette partie de la ville fortifiée. as négligeable l’importante présence d’au moins trois lampes en céramique glaçurée, dont une quasiment intacte et qui a été conservée par la mission pour en analyser le contenu (Fig. 8). L’étude de la céramique de surface relève un bonne quantité de céramique de production d’époque almohade (Fig. 7 IO_2014_1 sup Cittadella), qui témoigne le grande utilise du site dans cette époque2.

Selon une étude préliminaire effectuée sur la céramique, il est évident que malgré l’importance de la zone d’enquête, juste à côté de la citadelle il y a peu de présence de céramiques fines, et une bonne quantité de céramique utilisée pour le stockage et la cuisine, en plus d’une forte présence, plus ou moins constante dans tous les UUSS de céramique locale, produite au niveau familial pour

1 Pour l’étude des structures Cfr. festuCCia, supra. 2 Cfr. Coletti 1993, fig. 3.36.

une utilisation quotidienne3.Il est donc concevable que, immédiatement en

dessous de la citadelle devait exister une zone/quartier productif et de logement qui sont à identifier à l’avenir dans les campagnes d’enquête des prochaines années.

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3 Cfr. sulPizio – ferro – Brunetti et a , in ra.

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AOUAM I

Rapport préliminaire de la première campagne de prospection

et de fouille dans la zone minière du Jebel Aouam

a cura di Lorenza Ilia Manfredi e Silvia Festuccia, Bologna 2016, pp. 63-73

Per una progettazione evolutiva: il virtuale come strumento per la costruzione e la rappresentazione di dati relazionati in contesti in variazione continuaLEOPOLDO REPOLA

Digital technologies have deeply changed the status of objects and places, opening new scenarios in studying and understanding archaeological contexts. This contribution, starting from the 3D digitalization of the mine of Aouam (Morocco), wants to investi-gate the conditions for the development of a detailed research project. This project aimed at testing a methodology of evolutionary design, that can integrate the results of multidisciplinary research on mining contexts with the needs of sustainable use of sites by local populations and strengthening the cultural identity of the miners. To aim at this goal, archaeology, sociology, applied scien-ces, , i e considered as integrated too s o an acti e process and ne er finis ed o strengt ening o t e rea , in ic re ie the analyses mechanisms of musealization and valorisation of the cultural heritage.

Keywords: Evolutive Design, Exhibition Design, Tridimensional Survey, Representation, Technology

Università degli Studi Suor Orsola Benincasa, Napoli. [email protected]

Nel corso della missione dell’Istituto ISMA del CNR svoltasi nel mese di settembre 2014 ad Aou-am, è stata avviata una campagna di digitalizzazio-ne tridimensionale, condotta mediante scanner a tempo di volo Riegl LMS_Z420i munito di foto-camera Nikon D70 con ottica 14 mm (Fig. 1), in dotazione al Centro Interistituzionale Euromedi-terraneo dell’Università Suor Orsola Benincasa di Napoli, con l’intento di produrre un rilievo territo-riale continuo dell’intera area archeologica interna alle mura (Fig. 2), nonché un rilievo di dettaglio, di un setto sul versante Sud (Fig. 3). Le attività di rilievo sono state quindi finalizzate alla produzio-ne di un primo modello generale dell’area e alla verifica dell’efficacia delle procedure di acquisi-zione degli elementi architettonici e delle tracce d’uso del territorio compreso in un range di circa 900 metri oltre le antiche mura di cinta. Comples-sivamente sono state effettuate 25 scansioni i cui

dati sono stati allineati e verificati (Fig. 4); le nu-vole di punti ottenute dal rilievo sono state in parte processate in loco e in parte presso i laboratorio dell’Università Suor Orsola Benincasa. Nello spe-cifico, le attività di ost rocessing sono state fina-lizzate all’eliminazione del rumore1 (Fig. 5), alla verifica di coerenza degli allineamenti realizzati in maniera semiautomatica per mezzo di marker ci-lindrici (da 5 e 10 centimetri di diametro) e piatti di forma circolare (da 5 centimetri di diametro) e al controllo dell’efficacia dei parametri di gestio-ne della macchina con particolare riferimento alla risoluzione della nuvola per densità di punti sulle diverse tipologie di superfici (muraria, di geome-trie e di distanze di presa). Sulla base delle diver-se tipologie di piani rilevati – setto murario esteso

1 er rumore nei modelli numerici reali da scansione 3D si intendono punti o gruppi di punti, generati dallo strumento, non corrispondenti alle geometrie reali dei piani rilevati.

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LEOPOLDO REPOLA

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Fig. 1. Lo strumento Riegl LMS_Z420i durante le fasi di acquisizione.

Fig. 2. Modello in punti del versante est dell’area archeologica.

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Per una progettazione evolutiva.

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(Fig. 6), elementi angolari, lacune, crolli, aperture, strutture a torre (Fig. 7), muri di contenimento, ele-menti affioranti, anomalie altimetriche del terreno – sono stati prodotti tasselli di modelli poligonali texturizzati per la determinazione dei parametri più efficaci per la correzione dei dati di rilievo (Fig. 8).

Tale lavoro di verifica comparata dei risultati, ottenuti dal processamento delle nuvole di punti, è stato pianificato in funzione dei futuri usi dei modelli numerici reali. Tali usi sono stati previsti a partire da un più ampio progetto di impiego dei dati tridimensionali, intesi come un impianto digi-tale di gestione delle informazioni prodotte dai fu-turi contributi afferenti ai diversi ambiti di ricerca e finalizzati allo studio del contesto minerario di Aouam. A partire, infatti, dallo studio di questo e di altri bacini minerari presenti in Europa, indivi-duabili nelle aree di estrazione del Belgio, dell’I-talia, della Germania, della Bulgaria, si propone di sviluppare un progetto di ricerca finalizzato alla produzione di un innovativo sistema di gestione e condivisione di un esteso e diversificato numero di informazioni, capace di supportare sia l’analisi di contesti complessi secondo approcci “intradisci-plinari”, che nuove forme di comunicazione e pro-

mozione che sostanzino inedite forme di sviluppo sostenibile dei territori e delle popolazioni locali. Il progetto intende promuovere approcci multidi-sciplinari allo studio dei luoghi, gestiti attraverso strumenti digitali di archiviazione e restituzione dei dati che permettano una progressiva integrazio-ne delle linee di ricerca e una condivisione delle in-formazioni, da cui far scaturire processi inclusivi di intervento. L’impianto tecnologico-metodologico che si sta progettando vuole utilizzare in maniera attiva i dati, secondo logiche scalari di prossimità dei contesti e di estensione delle condivisioni, se-condo procedure che includano tutte le fasi, dalla costruzione del dato fino agli interventi di trasfor-mazione fisica dei luoghi attraverso interventi per una loro rifunzionalizzazione e valorizzazione.

La coscienza di un legame culturale e sociale transnazionale delle comunità minerarie, la sedi-mentazione storica dei luoghi e delle conoscenze, la trasmissione della realtà dei bacini minerari alle future generazioni, i caratteri ambientali, saranno non più oggetto di intervento, ma strumento di co-struzione di nuove dinamiche di valorizzazione in cui ridefinire i termini stessi delle qualità dei con-testi sociali. L’impianto della ricerca e le nuove

Fig. 3. Modello texturizzato di una porzione del muro di cinta sul versante sud.

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to, le tecnologie per la comunicazione si stanno evolvendo verso piattaforme di gestione dei dati tipo web 3.0, che permettono non solo collegamen-ti di tipo testuale, ma garantiscono schemi di rela-zioni tra i concetti e i significati delle frasi. uesti, a loro volta, imponendo l’archiviazione di un vasto numero di dati, richiedono sistemi complessi in grado di connettere diverse tipologie di informa-zioni e di banche dati, riferibili ai diversi campi disciplinari, secondo logiche che permettano infi-niti schemi di analisi e interpretazione. er la de-finizione del progetto si è inoltre considerato che i sistemi convenzionali di rappresentazione e di fru-izione delle informazioni consentono solitamente relazioni semplici tra i dati, senza alcuna intera-zione complessa tra i possibili schemi di connes-sione interpretativa. uesto vale sia per l’accesso ai dati per lo studio e la comprensione dei luoghi, sia per la fruizione degli stessi per fini museali e di comunicazione diffusa. In tali sistemi, infatti, le informazioni vengono per lo più gestite attraver-so meccanismi passivi di fruizione, considerando

1993; unali 2008; rePola 2008; silver 2006; terzidis 2006; zellner 1999; zevi 1973.

tecnologie saranno gli strumenti di indagine, di registrazione e di potenziamento degli esiti, in ter-mini di rafforzamento delle specificità locali e di condivisione delle stesse in reti di scambio globali. Il mezzo tecnologico, qui usato come tramite di co-noscenza, permetterà la condivisione di esperienze passate e presenti, la possibilità di interagire con esse e di entrare in luoghi altrimenti inaccessibili, oltrepassando anche le barriere architettoniche.

1. Presupposti

I presupposti del progetto si basano su conside-razioni connesse allo sviluppo delle tecnologie digitali, al loro uso passivo; all’impiego parziale dei risultati delle ricerca sul patrimonio culturale, che solo raramente si tramutano in occasioni di sviluppo sociale ed economico; alla mancanza di strategie condivise di utilizzo critico di strumenti digitali, imbrigliati in logiche di carattere esclusi-vamente commerciale e di consumo2. D’altro can-

2 In generale cfr. adorno 1965; adorno 1970; antinuCCi 2004; antinuCCi 2007; aurieMMa 2007; Berenson 1948; CaPone 2011; levy 1995; levy 1997; lynn 1999; Maldonado

Fig. 4. Nuvola di punti dell’area archeologia con individuazione delle posizioni di presa.

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Per una progettazione evolutiva.

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2. Obiettivi

Il progetto propone quindi un ecosistema digitale impiantato su schemi di relazioni complesse defi-niti su più livelli di tipologie di dati. Esso prevede lo sviluppo di un sistema di archiviazione e di una mappa topologica in grado di gestire gli schemi interpretativi, associati alle informazioni, secondo livelli di comprensione e validazione riferibili alle diverse discipline coinvolte nello studio dei luoghi e dei fenomeni.

Associato a questo sarà progettato e verificato un sistema tecnologico di rappresentazione e mu-sealizzazione evoluto capace di restituire in loco, attraverso dispositivi AR e immersivi, sia i dati ca-talogati secondo procedure di tipo relazionale che le strutture di connessione dinamiche degli stessi.

uanto si propone è di realizzare, a un primo li-vello un sistema a supporto di analisi, di pianifi-cazioni e di processi decisionali, cui associare un piattaforma di visualizzazione, riferita alla ricerca e ai sistemi di rappresentazione delle informazioni, entro spazi reali aumentati in cui permettere l’ac-cesso alle informazioni in maniera dinamica.

A tale sistema di gestione delle informazioni

il digitale come mero strumento di organizzazione di testi, immagini e video, associabili a luoghi e ad eventi reali, in tal modo non richiedendo alcuna qualità alle informazioni, se non che il loro caratte-re descrittivo o di “approfondimento”.

Il presupposto strutturale del progetto è che si definisca il virtuale come strumento attivo di po-tenziamento del reale, in ogni sua piega e sviluppo, come una “macchina astratta”3 per la proliferazio-ne dei significati e potenziamento dei valori.

3 er la definizione di macchina astratta si rinvia agli studi di Deleuze e Guattari i quali scrivono: «Il piano di consistenza della Natura è come un’immensa macchina astratta, tuttavia reale e individuale, i cui pezzi sono i concatenamenti o gli individui, ciascuno dei quali raggruppa un’infinità di particelle sotto un’infinità di rapporti più o meno composti. ... La macchina astratta di per sé è destratificata, de territorializzata; non ha forma propria (molto meno sostanza) e non fa alcuna distinzione in sé tra contenuto ed espressione, anche se fuori di sé presiede tale distinzione e la distribuisce in strati, domini e territori. Una macchina astratta in sé non è fisica né corporea, non più di quanto sia semiotica; è diagrammatica (non conosce neppure la distinzione tra l’artificiale e il naturale)» deleuze – Guattari 1987, pp. 376, 587.

Fig. 5. isualizzazione di dettaglio della nuvole per la verifica delle procedure di allineamento.

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del sistema di gestione, in modo che solo alcuni livelli di interazione potranno essere visualizzati.

arà la mappa topologica a definire il livello dei nodi associabili all’allestimento, secondo schemi scalabili funzionali alla rappresentazione. Sistemi software locali di restituzione dei contenuti inte-greranno a loro volta dispositivi hardware – video-proiettori 3D interattivi, stand interattivi olografi-ci, video wall multi touch, etc.- con la piattaforme di gestione dei dati, producendo in tal modo un doppio livello di relazione e variabilità delle infor-mazioni: uno fisico locale l’altro virtuale esteso, il primo riferibile alle attualità dei luoghi, il secondo alla complessità degli spazi digitali.

3. Metodologie

1. er sviluppare un ecosistema digitale basato su schemi di relazione dei dati complessi, è necessa-rio definire nuove metodologie di produzione delle informazioni e di catalogazione secondo procedure essenziali ed elementari. 4 I dati, siano essi testua-li o grafici, dovranno permettere all’interno della loro stessa struttura annotazioni di tipo semantico cui associare un impianto variabile di rappresen-

4 Cfr. Masini 1977.

sarà associato un portale web per la condivisione delle informazioni e la comunicazione delle me-todologie di ricerca, sviluppato secondo procedu-re di accesso differenziate: una protetta, rivolta esclusivamente ai ricercatori, un’altra finalizzata allo scambio delle informazioni tra i gruppi socia-li delle comunità minerarie, una terza in modalità

ublic Access. Tale piattaforma, attraverso archi-tetture relazionali, eseguirà correlazioni tra i livelli di accesso, in modo da verificare ciascun grado di interazione tra le diverse tipologie di fruitori.

Il secondo livello di sviluppo della ricerca pre-vede la verifica di nuove metodologie per la valo-rizzazione dei contesti minerari, rese a mezzo di sistemi integrati hardware e software per la resti-tuzione di contenuti digitali interattivi e immersivi. Le procedure di progetto prevedranno la realiz-zazione di copie digitali 3D dei luoghi, mediante tecniche di rilievo speditive Mobile Laser Scanner, a cui integrare dispositivi tecnologici evoluti per l’exhibition design direttamente collegati ai siste-mi di gestione dei dati.

Tali impianti, progettati per ciascun contesto mi-nerario oggetto della ricerca, permetteranno di re-lazionare i progetti degli allestimenti, le soluzioni formali e d’uso degli spazi, con il complesso dei dati registrati dai diversi gruppi di lavoro.

A loro volta i dati saranno strutturati, per mezzo

Fig. 6. Modello poligonale dell’acropoli e setto sul versante ovest.

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Per una progettazione evolutiva.

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tecnologie e strumenti evoluti, al fine di includere le informazioni digitali e i contenuti multimediali in dinamiche scalari di fruizione.

Nello specifico il progetto intende creare un pa-trimonio digitale “comune”, analizzando i bacini minerari europei intesi come contesti di coesisten-za e di scambio dei numerosi aspetti culturali che compongono le sedimentazioni sociali e i territori e che, seppur connesse alle regioni geografiche di appartenenza, manifestano evidenti similitudini ben oltre i limiti politici delle nazioni europee. I siti minerari includono aspetti culturali, fortemen-te radicati al territorio e alle specificità dei gruppi sociali di riferimento e fenomeni inquadrabili in sistemi di valutazione e analisi macroeconomiche e geopolitiche.

Aspetto innovativo della ricerca sarà quello di sviluppare contemporaneamente metodi di analisi e promozione dei contesti sociali attraverso: pro-cessi innovativi di produzione e registrazione dei dati, strumenti di catalogazione degli stessi atti a gestire l’insieme delle relazioni tra le informazioni afferenti i diversi ambiti disciplinari e infine dispo-sitivi evoluti per la loro restituzione e musealizza-zione in ambienti in realtà aumentata.

tazione valido per le diverse mappe critiche di let-tura. Si individueranno quindi idonei formalismi5 per la rappresentazione della conoscenza basati su eventi da cui far scaturire procedure integrate di restituzione dei dati validi per i diversi dispositivi tecnologici di volta in volta individuati. Ciascuna disciplina dovrà produrre i dati da catalogare se-condo procedure e schemi condivisi, finalizzati alla generazione di informazioni strettamente si-gnificanti ed essenziali, da cui trarre tutti i possibili schemi di relazione e interpretazione.

2. I sistemi di gestione e le procedure di program-mazione saranno realizzate secondo metodologie volte alla produzione di schemi di funzionamento software e hardware mediante mappe di relazione semplici definite per livelli, resi attraverso specifi-ci modelli di interazione che tengano conto delle qualità e degli esiti dello scambio uomo-macchina.

3. I progetti di exhibition design saranno realiz-zati secondo procedure aperte, ossia strettamente legate al riutilizzo dei luoghi, di oggetti e materia-li reperibili in loco. I progetti dovranno integrare tecniche di costruzione tradizionali con soluzioni

5 Mele – sorGente 2012, pp. 19-40, 151-170.

Fig. 7. Nuvola di punti del setto sul versante est del sito archeologico.

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LEOPOLDO REPOLA

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gran parte di essi restano di difficile accesso per-ché strutturati in modo errato o irraggiungibili per questioni tecniche o logistiche.

Ci sono ambiti disciplinari maggiormente svi-luppati, come quello medico, biomedico, astrono-mico, economico, finanziario, statistico, giusto per citarne alcuni, che per la peculiarità stessa della materia fanno largo uso di strutture dati organizza-te in sistemi informatici che diventano poi la base per studi, analisi, ricerche e business intelligence. In contrapposizione a questi settori scientifici e dei propri metodi analitici dello studio dei dati ce ne sono altri, soprattutto quelli a carattere umanistico, che adottano metodi e sistemi di studio differenti in cui la ricerca del dato è più complessa perché non acquisito in modo tale da essere processato successivamente mediante sistemi informatici che ne agevolino le analisi.

Da un punto di vista tecnologico il progetto vuole sviluppare (attraverso il doppio livello di approccio alla generazione, al controllo e all’im-piego delle informazioni connesse allo sviluppo delle ricerche afferenti ai diversi ambiti di studio) delle procedure d’uso delle strumentazioni digitali, siano esse hardware o software, fortemente carat-terizzanti i percorsi di ricerca, con l’obiettivo pri-mario di esperire una loro intradisciplinarietà capa-

Il progetto intende verificare in che modo le tec-nologie digitali hanno mutato la qualità dei dati e dei loro schemi di relazione nel corpo della socie-tà, applicando l’analisi a contesti reali, come quelli minerari, che si caratterizzano per la complessità dei rapporti tra individui provenienti da diverse culture e riproiettandone l’uso in nuove forme di sviluppo che pongano i luoghi e le persone al cen-tro di un scambio condiviso.

4. Attese

uanto si attende è lo sviluppo di un sistema che rafforzi il concetto di intelligenza collettiva in un ecosistema modulato su livelli di scambio tra ti-pologie di dati, in modo da garantire interazioni tra specialisti afferenti alle diverse discipline, ma soprattutto tra gli abitanti dei contesti minerari con gli studiosi. In tal modo si vorrà verificare un pro-cesso di integrazione attiva tra ricercatori, contesti sociali, individui e possibili fruitori finalizzato alla promozione di nuove forme di fruizione inclusive per l’interazione del reale e dei livelli di virtualità.

Il mondo delle ricerca affronta sempre più spes-so le problematiche connesse alla produzione di una grande mole di dati, i quali spesso risultano ridondanti, inconsistenti e disomogenei oltre che

Fig. 8. Modello poligonale del setto sul versante est del sito archeologico.

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Per una progettazione evolutiva.

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tramutandole in contesti di sfruttamento della ma-nodopera. Tale aspetto ha di fatto reso questi posti dei nodi emblematici per la comprensione delle attuali dinamiche di sviluppo e di relazione tra am-biente, società, economia e sviluppo tecnologico, quest’ultimo inteso non solo come variazione de-gli strumenti d’uso, ma come “macchina astratta” di condizionamento dei rapporti tra individui, tra gruppi e tra i corpi estesi delle comunità digita-li. Nel sito di Aouam e nei bacini minerari che si andranno ad individuare, saranno realizzati nuovi protocolli analitici sugli studi socio-antropologi-ci, sui materiali geologici e archeologici, sui dati biologici e ambientali, sugli studi statistici, sulle digitalizzazioni (banca dati online, gestione del catalogo dei rilievi 3D in ambiente GIS, creazio-ne di carte tematiche GIS), sugli interventi di mu-sealizzazione convenzionali ed interattivi, al fine di creare un unico ambiente reale-virtuale in cui far confluire flussi di informazioni digitali e qua-lità contestuali. Nel dettaglio si immagina un si-stema di archiviazione e gestione dei dati definito su una mappa di rappresentazione formale delle informazioni, cui associare schemi di indicizza-zione correlati. In tal modo analisi semantiche di testi (ricerche, comunicazioni, frasi registrate tra la gente, scritte sui muri...), timeline scalari di video

ce di condizionare lo svolgimento degli studi e le possibilità d’uso dei risultati. Tale impianto dovrà garantire uno sviluppo sincronico dei due livelli di approccio immaginando una struttura di gestione dei dati capace di produrre da un lato meccanismi interpretativi di carattere esponenziale, dall’altro percorrere tutti i gradi di fruizione dei contesti mi-nerari; siano essi di tipo relazionale tra individui, fisici dei luoghi, immaginativi per la coesistenza nel progetto di ricerca delle fasi di raccolta dei dati archeologici e di racconto delle storie correlate.

5. Strumenti

Il sistema tecnologico che si andrà a realizzare punterà a evidenziare la specificità delle miniere come luoghi di aggregazione e prossimità. Esse, infatti, da sempre hanno condizionato, articolato, i flussi migratori tra le diverse regioni dell’Europa e nel bacino del Mediterraneo. In età antiche, il valo-re dei materiali estratti rendeva le miniere non solo luoghi di produzione, ma anche luoghi di scambio intorno a cui si formavano estesi villaggi, in alcu-ni casi fortificati come nel caso del sito di Aouam, mentre in epoca più recente la progressiva deloca-lizzazione delle fasi di trasformazione ed uso delle materie prime ha condizionato la loro evoluzione,

Fig. 9. Aouam.

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strumenti digitali e scelte collettive seguiranno un doppio meccanismo generativo il primo in prossi-mità dei contesti, il secondo in estensione per l’in-clusione del virtuale come dinamica di differenzia-zione e variazione6. Lo spazio si definirà ovunque per il suo essere fluido, lasciandosi afferrare solo localmente per l’esclusiva azione delle persone nei luoghi.

i definiscono cos l’attuale per interazione di aspetti reali e il virtuale per la variazione del reale aumentato (Fig. 9).

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6 «Non basta dunque proporre una nuova rappresentazione del movimento, dacché la rappresentazione è già mediazione. Si tratta invece di produrre nell’opera un movimento capace di smuovere lo spirito al di fuori di ogni rappresentazione, e di fare dello stesso movimento un’opera, senza interposizione; di sostituire dei segni diretti a rappresentazioni mediate; di inventare vibrazioni, rotazioni, vortici, gravitazioni, danze o salti che tocchino direttamente lo spirito», in deleuze 1997, p. 16.

(interviste, riprese di luoghi ed eventi, animazioni virtuali, riprese tecniche...), modelli numerici reali da digitalizzazione 3d a gradi di risoluzione (ter-ritori, edifici, scavi archeologici, oggetti, reperti, segni, crolli...), immagini di qualsiasi tipo, potran-no essere rappresentati secondo schemi variabili di connessione tra indici. arti di video, testi e mo-delli digitali apparterranno ad una stessa rappre-sentazione, e quest’ultima, secondo dinamiche di accesso ai dati, varierà componendo contesti fluidi (variabili) di informazioni. La complessità della rappresentazione sarà in tal modo determinata dal-la mappa d’indicizzazione, quest’ultima visualiz-zabile come un sistema di connessione trasversale tra indici. i configurerà una sorta di spazio este-so, in cui a ciascun piano dei contesti disciplinari, composti dai diversi indici come fibre di un feltro (spazio 2,5 d), si assoceranno internamente le “di-mensioni” riferite alle relazioni nel primo livello di indicizzazione disciplinare (spazio 3 D introverso), mentre un secondo livello di relazioni definirà le connessioni tra gli indici afferenti ai diversi spazi disciplinari (spazio a n-1 dimensioni). La variabi-lità propria di quest’ultimo aumenterà questo nuo-vo spazio virtuale in n dimensioni secondo schemi di relazioni complesse che il software di gestione registrerà per ciascuna rappresentazione associata alle diverse mappe topologiche di articolazione delle informazioni e degli eventi.

Le miniere saranno analizzate come luoghi com-plessi, come microcosmi attuali di coesistenza di più culture nella complessità delle restrizioni fisi-che degli spazi e delle opportunità. Saranno rap-portate agli spazi digitali, intesi questi come mondi virtuali di inclusione dei caratteri estesi delle cultu-re contemporanee, nella vertigine della diffusione dei contesti di prossimità e delle attese. ui il pro-getto si darà nelle sue forme evolutive, inteso come processo generativo variabile, all’interno del quale far confluire le mappe topologiche di registrazione e relazione tra i dati, i sistemi tecnologici digita-li basati su logiche computazionali di produzione in cui procedimenti strutturanti definiscono auto-nomamente schemi di visualizzazione a partire da ipotesi configurative , interventi aperti sui conte-

sti fisici in cui coinvolgere le popolazioni locali at-traverso forme di uso del territorio e del patrimonio culturale fortemente “sostenibili”. Informazioni,

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Per una progettazione evolutiva.

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AOUAM I

Rapport préliminaire de la première campagne de prospection

et de fouille dans la zone minière du Jebel Aouam

a cura di Lorenza Ilia Manfredi e Silvia Festuccia, Bologna 2016, pp. 75-79

efini ione di un rotocollo analitico er lo studio arc eometrico di materiali iro metallurgici del sito di Auoam aroccoDANIELA FERRO* – VALERIO GRAZIANI** – ROBERTA SULPIZIO*** – CHIARA LUCARELLI**** – GIORGIO TROJSI***** – COSTANTINO MEUCCI******

e pure arc aeometric definition o istorica and tec no ogica ac ground o e traction tec ni ues and p rometa urgica processing o meta s in orocco o punic mauritanian re uires t e creation o an ana tica protoco co ering e er stage o t e meta urgica process

ese ana sis started in and in o ed t e de e opment o particu ar procedure, in order to o tain resu ts in road spectrum e present or is re ated to t e identification o meta urgica s ags troug di erent ana tica tec ni ues t at a o to in e

stigate t e indi idua p sica c emica eatures o t e materia e data ere o tained petrograp ic ana sis, t in a er in estigation, scanning e ectron microscope coup ed to t e energ dispersion s stem , ra di raction , t ermogra imetric ana sis and meta ograp ic in estigation

e compendium o t e ana tica resu ts, are t e asis or a de e opment o t is procedure or ing it t e open source sot are uantumgis onsidering t e specia input data, it as necessar to a e additiona in ormation re ated to sate ite images, used to define di erent micro areas o interest

Keywords: Archeometallurgy, Slags, Physical Methods, GIS

* Istituto per lo Studio dei Materiali Nanostrutturati-CNR. [email protected]

** Università di Roma Sapienza. [email protected]

*** Università di Roma Sapienza. [email protected]

**** Università di Roma Sapienza. [email protected]

***** Università degli Studi Suor Orsola Benincasa, Napoli. [email protected]

****** Studio Meucci. [email protected]

1. Introduzione

La definizione del quadro storico e tecnologico, che descriva metodi e luoghi delle tecniche estrat-tive, pirometallurgiche e di lavorazione dei metalli nel Marocco di epoca punico-mauritana, richiede per la parte prettamente archeometrica la creazione di un protocollo analitico che riguardi ogni singola fase del processo metallurgico.

La parte essenziale del lavoro è costituita dalla individuazione dei vari materiali impiegati nelle fasi del processo metallurgico, quali minerali, sco-

rie, resti di fornaci, ceramica con tracce di riscal-damento, fondamentali per l’individuazione della provenienza del metallo e, quindi, per la ricostru-zione dei percorsi produttivi e commerciali dei mi-nerali grezzi e dei semilavorati.

Il protocollo analitico prevede un approccio mul-tidisciplinare, che include analisi petrografiche, composizionali, chimico fisiche e strutturali.

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DANIELA FERRO – VALERIO GRAZIANI – ROBERTA SULPIZIO – CHIARA LUCARELLI – GIORGIO TROJSI – COSTANTINO MEUCCI

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2. Materiali e Metodi

All’interno dell’approccio multidisciplinare di ri-cerca, lo studio della produzione metallurgica an-tica in Marocco dal 2011 ha riguardato la messa a punto di una procedura di ricerca per l’ottenimento di risultati sia a largo spettro sia di dettaglio.

Le informazioni storiche e geologiche disponi-bili sullo sfruttamento delle miniere in Marocco sono state già raccolte in un database specifico. Ogni sito minerario è stato localizzato in maniera univoca, consentendo di poter gestire gli elementi del database tramite software I .

Nel presente lavoro si è proceduto ad uno svilup-po di tale procedura operando con il software I open source uantum I ( I ). Considerando i particolarissimi dati di input, è stato necessario dotarsi di informazioni aggiuntive relative ad im-magini satellitari, utilizzate per visualizzare le di-verse micro aree d’interesse. i è passati, quindi, a definire il sistema di riferimento da associare al progetto. cegliendo di utilizzare il modulo open-layers , fornito nel sistema di riferimento W 84/

seudo Mercator (codice E : 3857), si è utiliz-zato lo stesso sistema per tutte le fasi del progetto e per tutti i dati prodotti4. La scelta di tale sistema di riferimento consente anche di poter agevolmente trasformare i dati prodotti in qualsiasi altro sistema di riferimento.

I dati raster sono memorizzati nel formato geore erito, normalmente scelto per questo tipo di informazioni. i è scelto di strutturare i dati vetto-riali del progetto nel formato apefi e, che unisce in sé le due tipologie di informazioni (tabel-lari e geografiche) ed è inoltre il formato più co-munemente utilizzato dalla comunità I a livello mondiale.

Lo studio delle scorie metallurgiche5 prevede l’applicazione di tecniche analitiche differenti che consentono di indagare le singole caratteristiche chimico-fisiche del materiale. A tale scopo si è scelto di impiegare, oltre all’analisi petrografica in strato sottile, l’indagine al microscopio a scan-sione elettronica ( EM) accoppiato al sistema di

4 Biallo 2005.5 renzi – hauPtMann 2007; renzi – rovira 2012.

Ovviamente si rende necessaria una ricerca preli-minare1 per la comprensione della metallurgia che caratterizza l’area di interesse.

Il contesto geologico del Marocco è molto va-rio e presenta giacimenti da cui poter estrarre mol-ti elementi (tra i principali: piombo, zinco, ferro, manganese, rame, stagno e fosforo). Nella zona si-tuata al centro del paese, tra 60 e 120 m dalla co-sta atlantica, nella fascia tra Medio e Alto Atlante, si trovano piombo, fluoro e antimonio. L’Anti-At-lante è ricco di giacimenti di rame e metalli prezio-si come oro (piccole quantità) e argento ma anche stagno e cobalto. L’Alto Atlante è ricco di piombo, zinco, rame, manganese e ferro. Il Rif, geologica-mente in continuità con la pagna meridionale, ha ferro, zinco, antimonio e stagno. La fascia orienta-le ha piombo, zinco e carbone ed è molto simile per composizione alla zona estrattiva dell’Oranese2.

Le informazioni fornite dalle fonti di periodo islamico, unite alla grandissima quantità di mine-rali disponibili anche in epoca moderna, sono state determinanti per impostare le prime prospezioni sul territorio.

Nella prospezione del 2013 la disposizione degli insediamenti dei siti unici del Marocco e l’insie-me dei dati emersi sono stati inseriti in un data ase georeferito ( I )3; l’ottimo risultato raggiunto ha stimolato la prosecuzione dell’applicazione di tale metodo anche ai campioni mineralogici rac-colti durante la prospezione del 2014. ulla base delle considerazioni estrapolate dai primi sondag-gi e dall’acquisizione di nuovi dati di letteratura, nel presente lavoro si pone l’attenzione su dettagli analitici inerenti non solo alle scorie ma all’inte-ro processo metallurgico, dopo un campionamen-to selettivo nei depositi di scorie, nella miniera di Aouam e dentro e fuori la fortezza di Ighram Aou-sser, i cui resti sono stati ampiamente documenta-ti nelle prospezioni del 2012-2013 e con gli scavi preliminari del 2014.

1 tyleCote 1987; PaGès – sChneider 2005; le Carlier – leroy 2007; ChuenPee – Won-in 2014; Giardino 2010; sCott 1991.2 Colin 19363 Cfr. Merola, supra.

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dispersione (ED ), diffrazione di raggi X (XRD), analisi termogravimetrica (T A) ed indagine me-tallografica.

ueste tecniche sono state selezionate perché idonee al rivelamento di caratteri diagnostici con modalità assolutamente indipendenti, permettendo correlazioni univoche tra reperti di una stessa spe-cie, di una stessa provenienza, di una stessa tipolo-gia o altro.

I frammenti di scorie sono stati raccolti in ma-niera selettiva prendendo un campione per ogni gruppo di oggetti rappresentativi di una fase del processo metallurgico. In particolare, sono sta-ti scelti in funzione del dettaglio diagnostico che presentavano (ad esempio: frammenti di pareti di forno con chiare evidenze di trattamenti ad alte temperature e scorie suddivise per colorazione, morfologia superficiale e struttura macroscopica).

articolare attenzione è stata data alla posizione del campione rispetto alla fortezza, alla miniera ed alle colline delle scorie. In particolare, una quantità rilevante di materiale di scarto è stata trovata solo su un versante di una collina prospiciente le sponde di un fiume e collegata in maniera lineare sia con la miniera che con la fortezza, facendo ipotizzare il luogo come predominante tra le fasi del ciclo pro-duttivo.

Nella stessa area, frammenti di una tuyère eolica e frammenti di pareti di fornace costituiscono una ulteriore testimonianza della conduzione di opera-zioni metallurgiche nell’area.

3. Risultati

I dati analitici provenienti dall’applicazione delle tecniche strumentali descritte portano a dati idonei per la classificazione delle scorie in funzione della fase di lavorazione che le ha prodotte. Infatti, le scorie sono la più evidente testimonianza delle atti-vità fusorie. i possono distinguere scorie ottenute dai processi estrattivi da quelle dei processi fusori e della forgia. La tipologia di scoria è determinata dal tipo di minerale, dalla carica della fornace, dal tipo di procedimento e dalla temperatura e atmo-sfera nella fornace.

I dati raccolti devono poi essere confrontati con dati omologhi provenienti dalla letteratura, abbon-

dante in questo settore. Tale operazione richiede una procedura preliminare per omogeneizzare dati provenienti da strumentazioni differenti, anche se basate su uno stesso principio, e uniformare il trat-tamento dei dati analitici per poter costruire un data ase di dati confrontabili, omogeneo e allo stesso tempo suddiviso per classi di materiali.

L’obiettivo finale è quello di fornire uno strumen-to agevole per ottenere risposte ponendo una do-manda ( uer ) specifica. Il data ase dei siti e delle aree circoscritte contiene un campo che indica se un certo elemento diagnostico è presente o meno, o confrontabile con altri. Tramite una selezione è pertanto possibile evidenziare graficamente aree circoscritte dove un’informazione ricavata dalle analisi di laboratorio è presente e quelle dove tale informazione è assente. I software I semplifica-no il processo di interrogazione del dato territoriale in quanto mostrano graficamente il risultato delle uer eseguite (in questo caso avremo una mappa

con dei simboli assegnati, ad indicare il risultato della nostra uer ).

Dall’indagine macroscopica dei campioni è stato possibile distinguere tipologie di scoria in base alla presenza di vetrificazioni, materiale ferroso e con segni di forgiatura. Dalle analisi effettuate sui pri-mi campioni si rileva presenza di piombo (Fig. 1 e Fig. 2) che si pu correlare all’attività estrattiva di una fase storica ancora da definire.

In conclusione l’elaborazione completa delle analisi sulle scorie di Aouam permetterà molte più osservazioni, più prettamente storiche come quella di confermare l’individuazione nell’area di Ighram Aousser di una produzione multi-metallica, non-ché di lavorazioni per forgiatura di manufatti in ferro. li studi archeologici non consentono anco-ra di stabilire con certezza la cronologia della pro-duzione delle scorie ma evidenze emerse durante le ultime prospezioni fanno ipotizzare che l’area di lavoro fosse stata utilizzata durante un periodo cronologico precedente alla costruzione della for-tezza.

Dai primissimi dati sperimentali è stato possibile validare il protocollo analitico, che ha dimostrato di avere una buona flessibilità e adattabilità, con-sentendo di osservare il problema da diversi punti ognuno dei quali pu essere preso come informa-zione per la compilazione del database di riferi-

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DANIELA FERRO – VALERIO GRAZIANI – ROBERTA SULPIZIO – CHIARA LUCARELLI – GIORGIO TROJSI – COSTANTINO MEUCCI

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Fig. 1. Immagine SEM in elettroni retrodiffusi di det-taglio di frammento di scoria con evidenza di grani di piombo (contrasto chiaro).

Fig. 2. Immagine SEM in elettroni retrodiffusi di frammento di scoria con numerosi grani di piombo (contrasto chiaro).

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efini ione di un rotocollo analitico er lo studio arc eometrico di materiali iro metallurgici del sito di Auoam arocco

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mento per l’elaborazione I . Tra i vantaggi del protocollo sperimentale quello della rapidità di ri-sposta a domande archeologiche lo rende applica-bile anche a simile campo di ricerca differenti, pro-ponendosi come strumento di ricerca archeologica.

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AOUAM I

Rapport préliminaire de la première campagne de prospection

et de fouille dans la zone minière du Jebel Aouam

a cura di Lorenza Ilia Manfredi e Silvia Festuccia, Bologna 2016, pp. 81-93

Interpretazioni analitiche su varie tipologie di materiali fittili dal sito di g ram Aousser arocco

ROBERTA SULPIZIO* – DANIELA FERRO** – BRUNO BRUNETTI*** – FIAMMETTA SUSANNA****

The data collected from different instrumental investigations demonstrated the validity of the analytical procedure designed to contri ute to t e identification o meta urgica acti it inside and outside t e a s o t e ortress o g ram ousser, in t e past ome data confirm t e arc aeo ogica pot esis i e ot ers indicate origina pat s or t e determination o t e meta or in t e

mine area n particu ar, t e resu ts o tained on t e ceramic ragments ed to t e identification o a arge c ass o common used items refined itt e doug due to dai unction or ood preparing c aracterizes t e arge group o potter ragments, instead t e group c aracterized more refined od is connected it to a ig er c ass use ese resu ts, connected it t e particu ar arrangement o t e ortress t at presents a residentia and administrati e area, en orce t e arc aeo ogica pot esis a out t e economic importance o t is site

Keywords: Pottery, Composition, Petrography, TGA, SEM-EDS

* Università di Roma Sapienza. mail: [email protected]

** Istituto per lo Studio dei Materiali Nanostrutturati-CNR. mail: [email protected]

*** Istituto per lo Studio dei Materiali Nanostrutturati-CNR. [email protected]

**** Université de Neuchâtel. [email protected]

1. Introduzione

Le prospezioni archeologiche a Meknès per la ri-costruzione dei contesti archeometallurgici punici del Maghreb con lo scopo generale di verificare l’esistenza di un insediamento metallurgico con-nessa allo sfruttamento delle risorse minerarie e di inquadrare il periodo di frequentazione dell’area, hanno indotto una serie di ricerche diversificate per rispondere alle tante problematiche sorte durante il lavoro archeologico. Tra queste alcune sono legate necessariamente ad indagini chimiche e chimico fisiche per comprendere il tipo di attività metallur-gica, individuare i minerali nativi estratti e le aree

specifiche di lavorazione.Ma il termine indagine scientifica è ormai diven-

tato troppo generico se non si esplicita la procedura analitica mirata per lo scopo specifico per cui vie-ne richiesta. Per fornire tali risposte è necessario adottare un approccio multidisciplinare al proble-ma unendo all’analisi delle fonti lo studio dei re-perti, tanto dal punto di vista archeologico quanto da quello scientifico, al fine di ottenere il maggior numero di informazioni possibili1.

È questo il caso del presente studio limitato alla determinazione del materiale ceramico, intenden-

1 CaMPanella – sCarano 2002.

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ROBERTA SULPIZIO – DANIELA FERRO – BRUNO BRUNETTI – FIAMMETTA SUSANNA

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I campioni ottenuti dai singoli frammenti sono stati inglobati in resina epossidica bicomponen-te, quindi tagliati, lucidati e incollati su vetrino, tagliati di nuovo e lucidati fino a raggiungere lo spessore idoneo per l’osservazione al microscopio petrografico. La riduzione in polvere dei campio-ni, come richiesta per le analisi composizionali e termogravimetriche è stata realizzata in mortaio di agata, ovviamente previa pulizia con alcol etilico.

3. Descrizione dei campioni

Dal sito di Ighram Aousser in Marocco è stato raccolto nel corso delle campagne di ricognizio-ne 2012-2013 un campionario comprendente 22 frammenti ceramici, una porzione di parete di for-nace e un frammento di minerale (Fig. 1). I cam-pioni sono stati preliminarmente raggruppati in tre macro categorie: materiale da forno, ceramica da preparazione e ceramica di uso comune (Tab. 1). I dati composizionali ottenuti mediante microanalisi EDS sono espressi in % in ossidi come elaborata dal software dello strumento, in accordo a rapporti stechiometrici.

4. Analisi e risultati

Il frammento di parete di fornace (Fig. 2) si presen-ta di colorazione uniforme, salvo per la superficie frontale che risulta vetrificata e di colore nero (Fig. 3). Macroscopicamente non si distingue la presen-za di particolari minerali o inclusi di altra natura. In sezione sottile è osservabile una prevalenza di quarzo e ossidi di ferro (Figg. 4 A-B). Dall’analisi petrografica4 è risultato che si tratta di una quarzi-te ironstone, così detta per la presenza di ossidi di ferro. In Fig. 5A-B si osserva la presenza di bolle dovute a vetrificazione della roccia.

4 quinn 2013.

do con questo termine, la varietà del materiale ce-ramico che spazia da frammenti fittili di ceramica di uso comune e da preparazione, parti probabili di componenti di fornace fino a materiale combusto. Si tratta di reperti che, tra tutti quelli presenti nelle diverse unità stratigrafiche del sito, sono stati pre-levati nello strato superficiale durante le campagne di ricognizione effettuate. La diversificazione del materiale ceramico induce specifici approcci spe-rimentali con la scelta di opportune metodologie analitiche e di trattamento dati. Per questo ogni ti-pologia di materiale ha subito processi di prepara-zione e di analisi mirati alla definizione sia della sua natura composizionale che della sua possibile fun-zione d’uso. Analisi petrografiche, determinazioni microstrutturali, microanalitiche e termogravime-triche sono state utilizzate per la caratterizzazio-ne di 24 reperti (Fig. 1). Per attribuire a un fram-mento ceramico la propria collocazione all’interno dell’intera catena della produzione metallurgica, in questo lavoro si è intrapresa la strada di considera-re specifici marker diagnostici che consentono di individuare caratteristiche specifiche quali forma2, composizione, morfologia, struttura chimica fisica, etc… che permettono di risalire univocamente alla sua funzione d’uso.

2. Metodologie d’indagine

Nello studio di manufatti ceramici è erroneo adot-tare una procedura codificata poiché ogni cam-pione presenta caratteristiche uniche e pertanto, è necessario di volta in volta scegliere la procedura analitica e di trattamento del campione più adatta in funzione delle caratteristiche chimiche e fisiche del reperto e soprattutto della risposta che l’esame diagnostico deve dare. Ogni frammento ceramico è stato quindi studiato per definirne la funzione d’uso all’interno della catena produttiva della fortezza. A tale scopo sono state impiegate l’analisi petrografi-ca in sezione sottile, l’osservazione al microscopio elettronico a scansione (SEM) accoppiato alla mi-croanalisi elettronica (EDS), la diffrazione a raggi X (XRD) e la termogravimetria (TGA)3.

2 MasCione 2007.3 leGa 2006.

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nter reta ioni analitic e su arie ti ologie di materiali fittili dal sito di g ram Aousser arocco

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a e a escrizione dei campioni

SIGLA MACRO-

CATEGORIA

ANALISI

MINERALE

A

Materiale da forno XRD

PARETE

FORNO B

Materiale da forno SEZ. SOT.; XRD;

SEM-EDS

TUYERE Materiale da forno SEZ.SOT.; TGA

AU 13/1 Ceramica da prepara-

zione

SEM-EDS; TGA

AU 13/2 Ceramica da prepara-

zione

SEZ.SOT.; SEM-

EDS; TGA

AU 13/3 Ceramica di uso

comune

SEM-EDS; TGA

AU 13/4 Ceramica di uso

comune

SEM-EDS; TGA

AU 13/5 Ceramica di uso

comune

SEM-EDS; TGA

AU 13/6 Ceramica di uso

comune

SEM-EDS; TGA

AU 13/7 Ceramica di uso

comune

SEM-EDS; TGA

AU 13/8 Ceramica di uso

comune

SEM-EDS

AU 13/9 Ceramica di uso

comune

SEM-EDS; TGA

AU 13/10 Ceramica di uso

comune

SEM-EDS; TGA

IO 12/26 Ceramica di uso

comune

SEM-EDS; TGA

IO 12/22 Ceramica di uso

comune

SEM-EDS

IO 12/24 Ceramica di uso

comune

SEZ.SOT.; SEM-

EDS

AU 12/200 Ceramica di uso

comune

SEM-EDS; TGA

AU 12/8 A Ceramica di uso

comune

SEM-EDS; TGA

AU 12/8 B Ceramica di uso

comune

SEM-EDS; TGA

AU 12/3 Ceramica di uso

comune

SEZ.SOT.;SEM-

EDS

AU 12/4 Ceramica di uso

comune

SEZ.SOT.; SEM-

EDS; TGA

AU 12/6 Ceramica di uso

comune

SEM-EDS; TGA

AU 12/7 Ceramica di uso

comune

SEM-EDS

IO 12/27 Ceramica di uso

comune

SEZ.SOT.; SEM-

EDS

Lo spettro di diffrazione nella Fig. 6 riporta come minerali maggioritari quarzo, K-feldspati, plagio-clasi (sanidino, albite) e miche (biotite) come mi-

nerali secondari, pirosseni (diopside) poco abbon-danti.

L’analisi SEM-EDS condotta sulla roccia in frat-tura fresca per confrontare la composizione otte-nuta sia mediante analisi petrografica sia mediante diffrazione, rileva una predominanza di Si ed altri elementi in percentuale inferiore: Al, Na, K e Fe (Tab. 2). All’interno dei pori dello strato vetrificato della roccia sono state rinvenute tracce di Pb me-tallico (Fig. 7) sempre assente in ogni determina-zione analitica della matrice. Le due informazio-ni analitiche permettono di ricondurre alle fasi di estrazione o di fusione del metallo nella fornace, come riportato nelle analisi EDS (Tab. 3). Un al-tro particolare emerso dall’analisi SEM-EDS del campione è la presenza di cristalli di biotite (Fig. 8) spesso minerali accessori nelle rocce. La carat-teristica principale delle miche, come la biotite, è la refrattarietà e questo potrebbe indurre a pensare che la scelta di un materiale con tale caratteristica non sia stata casuale, ma ricercata proprio perché in grado di sopportare elevate temperature e cicli di lavorazione ripetuti. Dalle indagini effettuate la parete di forno è risultata essere una uarzite ironstone.

a e a ati espressi in in peso e ementi parete di fornace in frattura fresca

CA

MPI

ON

E

O Na Mg Al Si K Ca Fe Sr

Pare

te fo

rnac

e

54.3 3.1 0.3 8.3 28.2 2.4 0.2 2.0 1.2

L’identificazione è compatibile con la geologia del luogo come riportato da K. Heldursi in Minéralisations et ircu ations p ri graniti ues od isation num ri ue coup e , pp ications au

istrict minier de ig za aroc entra 5 Si può ipotizzare dunque, che la scelta di questo materiale non sia stata casuale: la quarzite essendo costituita

5 heldursi 2009.

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ROBERTA SULPIZIO – DANIELA FERRO – BRUNO BRUNETTI – FIAMMETTA SUSANNA

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prevalentemente da quarzo ha un’elevata tempera-tura di fusione (1500°C-1700°C), quindi si presta-va molto bene alla lavorazione dei metalli perché in grado di sopportare alte temperature e cicli ri-petuti.

a e a ati espressi in in peso e ementi porzione etrificata

CA

MPI

ON

E

O Na Mg Al Si K Ca Ti Fe Pb

Pare

te fo

rnac

e

58.3 1.1 0.8 6.8 21.3 1.2 0.3 0.2 3.0 7.2

Il frammento AU12/4 (Fig. 9) presenta la tipica struttura detta “a sandwich” con uno strato esterno e uno strato interno di colore diverso legati proba-bilmente alla cottura in atmosfere diverse, ossidan-te per il primo, riducente per il secondo (Fig. 10). Inoltre sulla superficie esterna sono presenti resi-dui di un rivestimento di colore rosso più intenso.

er la definizione composizionale di questo fram-mento sono state individuate: analisi petrografica in sezione sottile, analisi composizionale mediante EDS e termogravimetria. Nella fiG. 11 si riporta la sezione sottile del frammento con in evidenza: la matrice disomogenea nel colore da rossiccio a bruno scuro, la presenza di inclusi vi varia natura, quali quarzo, selce (Fig. 12A) e arenaria quarzosa (Fig. 12B).

L’analisi composizionale effettuata mediante EDS (Fig. 13) mostra per il campione una preva-lenza di Si (19.2%) e Al (10.4%), quale componen-te secondario è presente Fe (4.4%). L’analisi EDS del rivestimento presente sul campione AU 12/4 rileva quali componenti principali Si (40.1%) Al (39.9%) e Fe (12.6%). L’elevata percentuale di fer-ro è riconducibile alla presenza come sesqui-ossido che giustifica il colore rosso più intenso rispetto al corpo ceramico (Fig. 14).

L’analisi termica (Fig. 15) sul campione è sta-ta condotta sia sullo strato esterno (rosso) che su quello interno (bruno). Per entrambi gli strati si os-

servano due flessi a parte l’iniziale perdita di mas-sa dovuta alla perdita igroscopica di acqua. Per lo strato interno il primo flesso si ha a 300°C, per lo strato esterno a 200°C, in tutti e due i casi tale per-dita in peso è dovuta all’acqua adsorbita dal cam-pione. Il secondo flesso è per l’interno tra 300°C e 700°C, per l’esterno tra 200°C e 650°C dovuto alla perdita dell’acqua più legata al reticolo cristallino (Fig. 15). La perdita di massa percentuale totale per lo strato interno è di 1.3%; per lo strato esterno invece è 3.7%6. Questo campione, come il reperto AU 13/2 che presentava la stessa stratificazione, mostra una perdita di massa maggiore per lo strato esterno, cioè quello rosso. La maggiore perdita in peso può in tal caso essere collegata alla presenza di osso-idrossidi di ferro che perdono la loro acqua di costituzione7. La stratificazione pu spiegare una modalità di lavorazione, con un cambiamento nelle condizioni della fornace durante la cottura che è iniziata in atmosfera ossidante, ricca di ossigeno ed è terminata in un’atmosfera riducente determinan-do la formazione nello strato interno non di Fe2O3 che impartisce colorazione rossa, ma bensì di FeO che impartisce invece colorazione nera. Tale pecu-liarità potrà in seguito ad altre analisi diventare un marker diagnostico per l’individuazione di prodotti di una stessa bottega.

5. Discussione dei risultati

L’indagine petrografica condotta sulla parete di forno ha mostrato che si tratta di una uarzite ironstone, con un’elevata resistenza al calore. L’aver osservato al EM uno strato vetrificato di soli 5.8 mm induce ad ipotizzare che le temperature a cui esso è stato sottoposto abbiano raggiunto valori elevati ma non per tempi lunghi, altrimenti la ve-trificazione sarebbe stata molto più estesa. Tale informazione congiunta con il rilevamento, me-diante microanalisi EDS, di piombo metallico e considerando che il terreno su cui è stato ritrovato ha una composizione completamente diversa, por-ta a considerare il frammento quale costituente una fornace appositamente realizzata per assemblaggio

6 MoroPoulou 1995; Palavaniel 2001; Palavaniel 2010.7 russo – nodari 2007.

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Nel diagramma ternario8 mostrato in (fiG. 16) si può osservare la distinzione tra gli impasti silicati-ci (triangoli) e calcarei (cerchi), elaborando i dati ottenuti mediante microanalisi EDS. Inoltre, l’ana-lisi composizionale del campione di argilla prele-vata in una località, limitrofa alla fortezza, indicata quale cava di argilla, ha mostrato affinità con gli impasti ceramici silicatici (quadrato). In base a quanto mostrato nel diagramma ternario si possono distinguere due raggruppamenti di impasti su base composizionale: il primo costituito dalla maggio-ranza dei campioni (punti arancio) caratterizzato da impasti di natura silicatica; il secondo raggrup-pamento (punti verdi), più esiguo, di frammenti realizzati impiegando una materia prima diversa, a base calcarea. Quale ulteriore conferma di tale diversificazione, si riportano di seguito i raggrup-pamenti di analisi termiche. In (Fig. 17) si riporta-no i termogrammi relativi ai frammenti con impa-sto a base silicatica. Come visibile dalle curve, la maggioranza dei campioni mostra un andamento simile, con una perdita di massa percentuale totale intorno al 3%. Il campione (AU 12/8) presenta in-vece, un andamento che si discosta dagli altri, con una maggiore perdita di massa percentuale totale (intorno al 7%). Tale osservazione permette di con-siderare che, ad eccezione del campione AU 12/8, la ceramica sia stata sottoposta ad uno stesso pro-cesso di cottura9.

Le curve riportate in (Fig. 18) sono relative ai campioni AU 13/5, AU 12/200 e AU 13/9. In questo secondo caso possiamo ipotizzare che la temperatura di cottura non ha superato per questi campioni, gli 800°C-900°C, tale informazione in-tegrata con quella di una composizione differente dagli altri esemplari ceramici analizzati porterebbe a considerare una tecnologia di produzione diver-sa. I risultati delle analisi termiche hanno contribu-ito ulteriormente a delineare i due raggruppamenti di impasti ceramici già individuati mediante mi-croanalisi EDS.

Il confronto di dati ottenuti con strumentazioni basate su principi diversi, permette di affermare la

8 Nel diagramma ternario sono riportati i rapporti Al2O3/SiO2/CaO che costituiscono i componenti principali i quali hanno consentito di osservare la differenziazione degli impasti.9 ravaGlioli – krajeWski 1989.

di pietre refrattarie per l’estrazione del piombo. Il frammento di tuyère osservato in sezione sot-

tile ha mostrato la presenza di numerose scorie basaltiche. Dato che il basalto è una roccia ca-ratterizzata da un’elevata temperatura di fusione (1500°C-1700°C), si può ipotizzare che l’aggiunta di tale materiale quale smagrante avesse la funzio-ne di aumentare la resistenza meccanica al calore dell’impasto.

Inoltre, non è stata osservata alcuna struttura vetrificata o parzialmente vetrificata, né segni del contatto con il fuoco, pertanto supponiamo che si tratti della porzione terminale da cui veniva im-messa l’aria e non la porzione a contatto con la parete della fornace. Lo studio formale del pezzo avvalora ulteriormente l’ipotesi: se, infatti, fosse stata la parte terminale che si immette nella for-nace, avrebbe dovuto avere una forma più ristret-ta e acuminata e inquinata da residui del processo estrattivo. Il minerale A, caratterizzato dalle analisi di laboratorio formato prevalentemente da quarzo ed ematite, costituisce un ulteriore tassello alle considerazioni archeologiche dello sfruttamento del sito minerario che i dati scientifici confermano essere anche attivo per l’estrazione del ferro. Per i reperti ceramici si è partiti dall’analisi tipologi-ca che ha permesso una prima classificazione dei frammenti quali provenienti da oggetti di uso co-mune. Sui frammenti non sono state rilevate tracce di elementi metallici, quindi non si può sostenere che venissero impiegate nelle fasi di estrazione/lavorazione. Più probabilmente si tratta di oggetti impiegati per preparazione e consumo di cibo por-tando a ipotizzare che nella fortezza fossero pre-senti aree adibite a scopo abitativo.

L’insieme dei dati ottenuti dalle analisi specifi-che condotte sui frammenti di ceramica, permette di rilevare differenziazioni macro/microscopiche che consentono di raggruppare i campioni in base ad elementi in comune. I componenti principali della gran parte dei frammenti sono SiO2 e Al2O3 in elevate percentuali; come componente secondario è sempre presente Fe2O3; il K2O è sempre presen-te, ma in quantitativi non rilevanti. Tre campioni: AU 13/5, AU 13/9 e AU 12/200 presentano una composizione che si differenzia dagli altri, infatti, contengono percentuali di calcio rilevanti per cui si può ipotizzare l’impiego di un’argilla calcarea.

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ROBERTA SULPIZIO – DANIELA FERRO – BRUNO BRUNETTI – FIAMMETTA SUSANNA

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presenza di un gruppo consistente di vasellame ad impasto povero in Ca (Fig. 17) e uno decisamente meno numeroso con impasti ricchi in Ca (Fig. 18).

6. Conclusioni

I dati raccolti con varie indagini strumentali, han-no evidenziato la validità della procedura analitica messa a punto per rispondere a diversificate do-mande archeologiche relative all’individuazione delle attività che si svolgevano dentro e fuori le mura della fortezza di Ighram Aousser.

Alcuni dati hanno confermato le ipotesi arche-ologiche, mentre altri hanno indicato dei percor-si originali per la determinazione dei cicli di la-vorazione nell’area della miniera. In particolare i risultati ottenuti sui frammenti ceramici hanno condotto all’individuazione di una ampia classe di reperti di uso comune, tra i quali è stata individuata una suddivisione basata sul grado di raffinatezza dell’impasto che conduce ad ipotizzare un impie-go diverso per ciascuno. L’ampio gruppo di fram-menti di vasellame, è caratterizzato da un impasto poco raffinato riconducibile ad una funzione di uso quotidiano per la preparazione, invece il gruppo caratterizzato da un impasto più raffinato è legato ad un utilizzo per ceto più elevato. Quest’ultimo dato connesso al particolare assetto della fortez-za che presenta una zona adibita a locali abitativi e amministrativi, rafforza l’ipotesi archeologica dell’importanza del sito con funzioni di estrazio-ne e lavorazione di metalli come centro importante per l’economia locale.

Bibliografia

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Fig. 1 (sopra). Frammenti campagne di ricognizione 2012-2013.

Fig. 2 (a sinistra). Parete di fornace.

Fig. 3. Superficie vetrificata.

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Fig. 4A. Sezione sottile 40x nicol paralleli.

Fig. 4B. Sezione sottile 40x nicol incrociati.

Fig. 5A. Sezione sottile 40 nicol paralleli vetrificazione.

Fig. 5 . Sezione sottile 40 nicol paralleli vetrificazione.

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Fig. 6 (sopra). Spettro di diffrazione del frammento di parete di fornace.

Fig. 7 (a sinistra). immagine SEM in elettroni retrodiffusi dello strato vetrificato. Si osserva la presenza di Pb metalli-co come riportato dalle analisi S in Tab. 2.

Fig. . Immagine S M in elettroni retrodiffusi che eviden-zia la presenza di cristalli di biotite presenti nella roccia.

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Fig. 9. Frammento AU 12/4.

Fig. 10. A 12/4 stratificazione dell’impasto.

Fig. 11. Sezione sottile struttura 40x nicol paralleli.

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Fig. 12A. Incluso di selce 100x nicol paralleli.

Fig. 12B. Incluso di arenaria quarzosa 100x nicol paralleli.

Fig. 13. Spettro EDS impasto campione AU 12/4. Fig. 14. Spettro S rivestimento.

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Fig. 16. Diagramma ternario dei componenti principali.

Fig. 16. Diagramma ternario dei componenti principali.

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Fig. 1 . Termogrammi campioni poveri in Ca.

Fig. 1 . Termogrammi campioni ricchi in Ca.

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AOUAM I

Rapport préliminaire de la première campagne de prospection

et de fouille dans la zone minière du Jebel Aouam

a cura di Lorenza Ilia Manfredi e Silvia Festuccia, Bologna 2016, pp. 95-98

Visual Sociology: il caso studio della miniera marocchina di Jebel Aouam e della retedei siti minerari LUCA MANUNZA

e mining sites represent conte ts o remar a e socio ogica interest, as t e a e common eatures in terms o defining t e physical and social space and the archaeological traces of mining activities.

ctua , mines are eterotopic p aces ere comp e and con icting identities are produced n t is conte t, it as to e considered the mechanisms for building both individual and collective identities and a collective memory at transnational level. An innovative aspect of this research consists of contemporarily developing: the project wants to methodologically integrate the different ‘disci-plinary statutes’ such as Archaeology and Field Survey, a survey tool parallel to the sociological one across social ethnography and visual sociology, able of giving information in several voices thanks to the polysemic nature of the images.

Keywords: Visual Sociology, Ethnography, Mines, Cultural Studies, Identity

Università degli Studi Suor Orsola Benincasa, Napoli. [email protected]

I luoghi di produzione come fabbriche, opifici o sweat-shop sono da tempo frame privilegiato di studi afferenti alle scienze sociali. Fra tutti questi luoghi, che si differenziano tra loro per peculiarità, localizzazione e organizzazione, ce ne sono alcu-ni che - con Michel Foucault - potremmo definire assolutamente differenti, luoghi di lavoro e mo-delli di società sui generis: le miniere. Uno degli elementi rilevanti che ne caratterizzano la storia è l’elemento migratorio.

Le miniere sono difatti luoghi storicamente sago-mati da manodopera che converge in luoghi speci-fici, lavoro migrante che si impianta in unità spa-ziali e temporali peculiari. Le miniere sono dunque luoghi eterotopici, luoghi dell’altrove, complessi, tutt’altro che costanti e che la società legittima ha stabilito a volte di organizzare ai suoi margini1.

1 Cfr. Gieryn 2000, pp. 463- 496.

Un altro elemento che rafforza l’interesse euristi-co del luogo-miniera come eterotopia, è la giustap-posizione di spazi normalmente incompatibili tra loro. Le stesse company town, costruite ai margini dei centri estrattivi, sono esemplificative di tale modello: un luogo che è insieme spazio di lavoro e di vita2.

L’indagine sociologica che si intende condurre è orientata a comprendere le dinamiche sociali che incidono sulle effettive possibilità degli attori di agire sulla propria condotta di vita. Ogni luogo, in quanto spazio di interazioni e conflitti, va inteso come elemento agente, che influisce sulla capacità degli individui di controllare la propria esistenza; esso non è solo cornice o sfondo dell’azione so-ciale, ma produce effetti sulla vita quotidiana delle

2 Sulle company town Cfr. Carlson 2003; Garner 1992; Brat – thoMson 1992.

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LUCA MANUNZA

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tivo sarà quello di muoversi tra questi due metodi quello etnografico e quello dell’uso dell’immagine nella ricerca sociale. Il problema dell’etnografia, come quello della fotografia e della produzione di immagini filmiche sociologiche, è un problema di posizione. Entrambe implicano una posizione cen-trale tra oggetto e ricercatore. Un etnografo, infatti, lavora in prossimità del proprio oggetto a differen-za di altri approcci sociologici o antropologici in chair6. L’etnografia e la sua applicazione alla foto-grafia hanno in questo senso una diretta relazione con lo sguardo7, traducendo l’osservazione in punti di domanda.

Il progetto sui siti minerari intende costituire il banco di prova dell’applicazione di questo ap-proccio alla costruzione di un network informativo avanzato e dinamico, che funga da supporto per la ricerca e per la progettazione di interventi com-plessi e integrati su una serie di siti minerari, scelti nello spazio geografico europeo ed extra-europeo. Nella ricerca, si cercherà di entrare in contatto con i diversi attori sociali e - attraverso i racconti di vita dei minatori -, avere accesso ai micro-cosmi le cui traiettorie di vita8 presentano quelle singolarità che permettono di ricostruire la rete dei legami sociali.

È necessario, però, l’accesso anche ai luoghi materiali; l’osservazione nei luoghi dismessi, nei villaggi minerari a essi connessi che permette al ricercatore di collocare le narrazioni nello spazio. Il materiale prodotto e catalogato sarà classificato

strumento attraverso la costruzione di un sapere sempre più “hard” teso alla sistematizzazione pedagogica dell’esperienza etnografica e visiva, entrambe accomunate comunque dalla restituzione di un aspetto del reale attraverso un risultato di una selezione arbitraria tutt’altro che oggettiva e scientifica. Cfr. faCCioli – losaCCo 2003.6 È noto come autori quali Durkheim e Marcel Mauss per esempio fossero abituati a raccogliere i dati di funzionari coloniali, geografi ecc. per elaborare i loro saggi. Il saggio sul concetto di persona di Mauss per fare un esempio classico usa come materiali di riferimento i testi degli autori classici greci come enofonte ecc.. L’etnografia invece presuppone il superamento di questo ”stare in poltrona” attraverso una relazione cognitiva forte su ciò che sta vedendo.7 Uno degli esempi “da manuale” può essere rappresentato dai lavori dell’etnografo statunitense Philippe Bourgois. Nella sua ricerca l’autore decise di vestire i panni dello spacciatore negli ambienti ispanico-portoghesi di New York ricostruendo le relazioni sociali implicite nella cultura di strada. Cfr. BourGois 2005.8 Bertaux 2003.

persone3. L’indagine sociologica è orientata a comprende-

re le dinamiche sociali che incidono sulle effettive possibilità degli attori di agire sulla propria condot-ta di vita. Ogni luogo, in quanto spazio di interazio-ni e conflitti, va inteso come elemento agente che influisce sulla capacità degli individui di control-lare la propria esistenza; esso non è solo cornice e sfondo per l’azione sociale ma genera effetti sulla vita quotidiana delle persone4. Trasversalmente, attraverso la “produzione di spazio” è possibile, quindi, osservare il configurarsi delle formazioni sociali. In questi termini va inteso lo spazio-minie-ra di Aouam; come luogo di “produzione” e spazio di vita all’interno del quale è possibile leggere le conflittualità e il prender forma delle identità. Il rapporto tra individui e spazio è, dunque, effetto di un processo di reciproca costituzione.

In questo senso, la visual sociology appare, gra-zie alla natura polisemica delle immagini, in grado di fornire informazioni a più voci.

Per far ciò è necessario dar parola a coloro che in questi luoghi lavorano e hanno lavorato e cer-care nei loro racconti quei significati socialmen-te costruiti che riproducono, per dirla con Georg Simmel, “le forme” della società. Quale relazione effettivamente esiste tra pratiche di lavoro e di vita e quanto questa incide sui rapporti di prossimità nelle comunità minerarie? Quanto le pratiche di la-voro “incorporate” producono identità “più o meno solide”? Il focus di questa indagine sociologica sta tutta nella configurazione della presenza nello spazio sociale come “presenza al mondo”.

Da molti anni, l’etnografia visiva, la visual so-ciology, l’antropologia visiva e saperi affini sono in crescita in Italia, come in altri Paesi5. Il tenta-

3 Cfr. Gieryn 2000, pp. 463-496.4 Gieryn 2000, pp. 463-496.5 L’utilizzo di pratiche fotografiche all’interno del metodo sociologico ha sin dalla fine degli anni ettanta riaperto un annoso dibattito academico: come utilizzare e produrre le immagini per far ricerca sociale; in che modo un’immagine pu essere definita come elemento strutturale di una ricerca sociologica e quale deve essere la metodologia affinché la fotografia abbia una sua valenza nel mondo delle scienze sociali. L’utilizzo sempre più marcato di immagini, la possibilità generalizzata di una “tecnologia a portata di tutti” e una intrinseca voglia di auto-rappresentazione ha spinto infatti la sociologia verso il tentativo di legittimizzazione dello

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Visual Sociology: il caso studio della miniera marocchina di Jebel Aouam e della rete dei siti minerari

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per aree geografiche e categorie che comporranno un data base fruibile anche da un pubblico di non specialisti.

Presupposto di tale scelta è che la sociologia vi-suale possa essere, a tutti gli effetti, non un mero approccio conoscitivo (per l’applicabilità delle sue tecniche di indagine a molteplici campi disciplina-ri), ma una metodologia vera e propria, in grado di fornirci informazioni non riscontrabili attraverso altri mezzi. Il punto di forza di tale metodologia e del suo approccio sta nella sua natura soggettiva, ma anche nella restituzione dei significati prodotti da chi interpreta le immagini (espediente utilissi-mo, per esempio, se si pensa a come verrà costruita la piattaforma di restituzione della ricerca).

Un esempio importante è il lavoro del sociologo Eric Margolis che, nel 1994, realizza una ricerca proprio sulle comunità di minatori residenti attor-no alle miniere di carbone del Colorado tra la fine del 1800 e l’inizio del 19009. Studiare le pratiche di vita quotidiana in questo caso significa elaborare e osservare i modi attraverso cui le stesse comuni-tà di riferimento possono riutilizzare le immagini prodotte come veicolo comunicativo della propria esperienza ed è proprio in questo ambito di studi che negli anni a venire si prospetta un’apertura sempre maggiore verso un nuovo scenario: considerare le nuove tecnologie di visione e visualizzazione ele-menti in grado di modificare le relazioni sociali, i processi di costruzione identitaria e di senso.

In questo ribaltamento si fonda l’interconnessio-ne strutturale dell’approccio sociologico alla vi-sualizzazione - che potremmo in definire standard -, con un nuovo modo di interpretare, elaborare e restituire il dato. Entrando più nello specifico, una volta prodotto il dato visuale, ci si propone di tra-sferirlo alle comunità di riferimento (sociali, ma anche scientifiche), attraverso una piattaforma di programmazione integrata che, mediante un siste-ma complesso di nodi sia grado di creare sinergie, collegamenti e interazioni automatiche tra le varie aree geografiche di interesse, le società e gli attori sociali di riferimento, le storie di vita campiona-te ecc.. Per fare ciò, il passaggio fondamentale è la costruzione di una piattaforma multimediale e

9 Cfr. MarGolis 1985 e MarGolis 1994.

multi-nodale avanzata creata ad-hoc per la gestio-ne del dato (in questo caso video, audio e imma-gini). ertanto è fondamentale che tutte le figure scientifiche del progetto costruiscano e condivida-no sinergicamente le rispettive esperienze. La so-ciologia visuale si pone come elemento integrante e fluidificante di un laboratorio complesso, dove le nuove tecnologie applicate alla ricerca - in alcu-ni casi non esclusivamente alla ricerca sociale - si fanno contenitori attivi di saperi utili alla creazione di un vero e proprio patrimonio digitale comune.

È l’esempio del data warehouse, archivio infor-matico solitamente utilizzato e tarato per l’analisi e per il perseguimento di fini decisionali aziendali , che nel caso specifico verrà riprogettato per svilup-pare una piattaforma integrata dei dati di ricerca, raccolti per scopi e finalità differenti da quelli clas-sici dei decision maker. L’architettura del progetto avrà una caratteristica specifica di transnazionalità del dato, mettendo in connessione ‘spazi-miniera’ lontani tra loro (Belgio, Marocco, Italia, Germa-nia) e creando le condizioni per la progettazione di molteplici attività, di ricerca, ma anche di va-lorizzazione e fruizione, con ricadute pratiche in termini di utilizzo e rivivificazione dei contesti e di contestuale beneficio sociale ed economico per le comunità di riferimento.

In pratica, la ricerca sociale intende offrire un contributo innovativo e flessibile alla progettazio-ne integrata di valorizzazione dei contesti minera-ri, assunti come risorsa complessa del territorio e come luoghi di narrazione di dinamiche storiche, sociali, economiche e di trasformazione della re-altà. L’utilizzo di strumenti audio video per la rac-colta e la produzione dei materiali di ricerca, oltre a fornire in fase di elaborazione dati una maggiore precisione rispetto le testimonianze raccolte, costi-tuiranno il cuore di un catalogo multimediale pub-blico che andrà a ricostruire e costituire una delle modalità di diffusione della ricerca.

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LUCA MANUNZA

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Bibliografia

Bertaux 2003 = d. Bertaux, Racconti di vita. La prospettiva etnosociologica, Milano 2003.

BourGois 2005 = P. BourGois, Cercando rispetto. Drug economy e cultura di strada, Roma 2005.

Brat – thoMson 1992 = M. Brat – a thoMson, At the end of shift. Mines and single-industry Towns in Northern Ontario, Toronto 1992.

Carlson 2003 = l. Carlson, Company town of the Pacific ort est, Seattle 2003.

fouCault 2006 = M. fouCault, Utopie. Eterotopie, Napoli 2006.

Garner 1992 = j.s. Garner, The company town: architecture and society in the early industrial age, New York 1992.

Gieryn 2000 = t.f. Gieryn, A Space for Place in Sociology, in «Annual Review of Sociology» 26, 2000, pp. 463-496.

MarGolis 1985 = e. MarGolis, Western coal mining as a way of life: An oral history of the Colorado coal miners of 1914, in «Journal of the west» 1985.

MarGolis 1994 = e. MarGolis, mages in strugg e Photographs of Colorado coal camps 1994, Internal Visual Sociology Association, Colorado 1994.

faCCioli – losaCCo 2003 = P. faCCioli – G. losaCCo, Manuale di sociologia visuale, Milano 2003.

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AOUAM I

Rapport préliminaire de la première campagne de prospection

et de fouille dans la zone minière du Jebel Aouam

a cura di Lorenza-Ilia Manfredi e Silvia Festuccia, Bologna 2016, pp. 99-102

Considerazioni teoriche preliminari per la nascita del museo archeologico e minerario di Aouam (Marocco)CHIARA CECALUPO

For the project of promotion of the ancient mine of Aouam-Tighza, the opening of a local museum seems central. It will be made of t o di erent cores t at i s o t e c rono ogica de e opment o t e mining area first, t e arc aeo ogica co ection, ic i underline the exploitation of local mines since antiquity; second, old mining machines will be compared to modern ones, in order to create a time-line of the technical evolution of mineral processing. This museum will be an important support for the future park, but it will also be, hopefully, the cultural heart of the local commu-nity: thanks to teaching laboratories for kids and professional training for youngs, it will have a strong role in social development for the whole area.

Keywords: Museum Archeology, Mines, Society, Education

Istituto di Studi sul Mediterraneo Antico-CNR. [email protected]

All’interno del “Progetto di musealizzazione e va-lorizzazione della miniera di Aouam (Marocco)”, in un’ottica di valorizzazione onnicomprensiva e di comune accordo con le autorità locali, è previ-sta la nascita di un museo archeologico e minerario che sia di sostegno al sito paesaggistico, ai percor-si della miniera, alle associazioni culturali e alle scuole della comunità.

La necessità di creare un museo locale, specie se di completamento al futuro parco archeo-minera-rio di Aouam-Tighza1, risponde in prima istanza ad una regola fondamentale della museologia con-temporanea, vale a dire alla contiguità ideologico-spaziale tra oggetti e luogo di ritrovamento/appar-tenenza, in modo tale che i reperti trovino naturale completamento nel sito e viceversa. Nessun meto-do più che il rapporto visivo e fisico tra materiali

1 Cfr. Manfredi, supra.

e ambiente può aiutare alla contestualizzazione dei reperti musealizzati, e quindi nella loro compren-sione da parte del visitatore.

Partendo da questo assunto nodale, la creazione di un nuovo museo in una località mineraria anco-ra in funzione come Aouam, pone principalmente due quesiti strettamente connessi, sebbene sembri-no diversi tra loro, che possiamo schematizzare in questo modo:

a) cosa conservare e come esporlo;b) qual è il bacino di destinazione e l’utenza del

museo.La risposta è, invece, difficile da semplificare.

Partendo dall’idea condivisa che ogni allestimen-to è strettamente influenzato dal contesto in cui si trova il museo e dalle sue finalità, ci si rende con-to che l’unico punto fermo dal quale si può par-tire con una certa sicurezza è l’analisi dello stato dell’arte e delle volontà delle autorità locali per

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CHIARA CECALUPO

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le, in concordanza con il grande sviluppo dell’a-rea in epoca almoravide e almohade. A questi, si aggiungano due macine in pietra analogamente databili al XII-XIII secolo e il pesante mortaio con pestello in basalto che, differentemente da quanto recita la didascalia apposta, è da far risa-lire probabilmente all’Età del Bronzo, a ulteriore testimonianza della presenza di attività produttive nell’area nel periodo preistorico, emersa anche dalle ricognizioni.

2. Nucleo secondo: la collezione della miniera

Per quanto riguarda gli oggetti da esporre nel mu-seo minerario, sembra esserci una chiara concor-danza di intenti tra gli addetti della miniera, che sono riusciti ad isolare un gruppo di oggetti per:

a) mostrare l’evoluzione e il cambiamento delle tecniche e delle marche produttrici delle macchine minerarie, tra i quali possiamo isolare lo sviluppo

- dalle lampade a carbone alle lampade moderne:- dalle ruspe più antiche Pelle Emco alle Pelle

Cavo attualmente utilizzate;- delle traverse di ferrovia in legno antiche e mo-

derne, delle quali ne esistono anche più di venti metri, e alle quali si possono collegare concettual-mente vagoni di varie dimensioni;

- di carotaggi cronologicamente diversi tra loro;- di asce, pompe, ventilatori, scale d’epoca e/o

qualsiasi altro oggetto atto ad illustrare il cambia-mento tecnico e scientifico dell’attività mineraria.

b) Dare un’idea di come sia cambiata la vita di un minatore nel corso del tempo, sostenendo l’e-sposizione con

- caschi e abiti dei minatori nella loro evoluzione;- fotografie d’epoca e documenti relativi alla sto-

ria della miniera.Si tratta di materiali appartenenti quasi esclusi-

vamente alla Compagnie Minière de Tiouissit, che quindi non dovrebbero creare problemi di autoriz-zazioni e proprietà. Ma molto di questo materiale, specie i macchinari più grandi, sono attualmente ricoverati nel recinto dell’area estrattiva del Signal e versano in condizioni di conservazione piuttosto precarie, data la ruggine e l’esposizione al caldo e alle intemperie: l’urgenza sarà quella di riuscire

quanto riguarda “le collezioni”, vale a dire i gruppi di oggetti da musealizzare. Il plurale non è casuale: data la duplice caratteristica dell’area di Aouam-Tighza, cioè quella di essere allo stesso tempo im-portante sito storico-archeologico plurimillenario e località mineraria con attività estrattiva ancora in funzione, sembra chiaro come un museo dell’area debba rappresentare entrambe le facce di questa medaglia, costituendosi di un nucleo archeologico ed uno minerario.

Che questo comporti la necessità di separare in due edifici diversi (e si auspica contigui) i due nu-clei sembra trasparire dai progetti delle autorità coinvolte nel progetto2 ma, ad oggi ancora non si è trovato un accordo sulla collocazione del museo. Stilare una lista precisa di ciò che si vuole esporre potrà magari favorire una scelta, specie in conside-razione della mole di alcuni macchinari che neces-sitano di essere allestiti in spazi particolari.

1. Nucleo primo: la collezione archeologica

resso gli uffici della Compagnie Minière de Touissit di Tighza esiste già un piccolo gruppo di oggetti archeologici rinvenuti in passato nell’a-rea della miniera e conservati dal geologo Hassan Bounajma in una sorta di allestimento nei corridoi degli uffici, che consiste in una struttura a griglia nella quale è collocato un gruppo di oggetti per ogni riquadro, dotato di stringate didascalie. La do-nazione di questo primo gruppo di reperti costituirà la nascita della collezione archeologica relativa al territorio di Aouam, che si spera verrà incremen-tata dai ritrovamenti dei futuri scavi e di tutte le ricognizioni dell’équipe italiana.

La cosiddetta Collezione Bounajma consta di 28 oggetti, di cui solo 12 reperti archeologici: per il resto, si tratta di un modellino datato di trémie e di reperti geologici dei vari minerali presenti nell’a-rea (basalto, piriti, malachiti...).

I pezzi archeologici sono anforette (in numero di 3, di cui una invetriata), una brocca, un lateri-zio e tre lucerne tutte databili al periodo medieva-

2 Vale a dire la Compagnie Minière de Touissit, la Commune rurale d’El Hamman, l’Association Abghour Pour le Develop-pement di Tighza.

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Considerazioni teoriche preliminari per la nascita del museo archeologico e minerario di Aouam (Marocco)

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a ripulire i macchinari scelti per l’esposizione (ru-spe, compressori, trasformatori...).

rog a io fi ali

Come vediamo, si tratta di esigenze collegabili a tutte le passate esperienze europee ed italiane di valorizzazione paesaggistica e culturale delle mi-niere, dalle quali si può guardare con interesse per questo lavoro3. Bisognerà essere in grado di coniu-gare le esposizioni archeologiche e quelle tecnico-minerarie con la vita attuale dei minatori e delle loro famiglie, che ancora vivono la miniera come luogo di quotidianità e di lavoro: tenendo conto di questo carattere e dei nuclei di oggetti di cui si dispone al momento, si deve progettare un allesti-mento museografico che non sia unidirezionale ma che riesca ad accogliere tutte gli aspetti dell’area in modo equilibrato e chiaro.

Non esiste un unico modello museografico adat-to alla situazione. Di tutti gli schemi allestitivi progettati e applicati ai vari musei archeo-minerari d’Europa4, spesso molto differenziati nei temi e nei contenuti, non bisogna di certo scegliere un model-lo standardizzato e seguirlo pedissequamente, ma cogliere il meglio da ogni tipologia, per adattarlo al nostro caso.

Per quanto riguarda la parte mineraria del museo, sembra chiaro che si debba progettare un allesti-mento vicino ai musei della tecnica, molto comuni in Europa per ogni branca industriale. In quest’ot-tica si può inserire anche il museo archeologico: l’esposizione dei reperti, attualmente tutti collegati alle attività estrattive e di lavoro svoltesi ad Aou-am fin dalla preistoria, pu essere concepita come la prima tappa dello sviluppo tecnico che porta ai giorni d’oggi.

Ma nel momento in cui la collezione viene arric-chita da materiali atti ad illustrare la vita dei mina-tori antichi e moderni, un allestimento da museo della tecnica deve limitarsi solo alla sua particolare sezione. Tutto ciò che riguarda la vita sociale degli

3 Di questo si tratterà più nel dettaglio nel contributo CeCaluPo – Manfredi – BounajMa, infra; in generale sull’argomento cfr. anche BonavitaCola 2008, pp. 57-64; franCoviCh – zifferero 1999; neGri 2000, pp. 36-40; Pesarini 1993, pp. 123-1274 Si veda Preite 2000, pp. 18-24.

abitanti e dei minatori, necessiterà di un taglio an-tropologico ed emozionale diverso, dal quale parti-re per un allestimento che tenga conto non solo del-la narrazione della storia e delle storie dei minatori, ma anche e sopratutto della necessità di rievocare persone e contesti sociali attraverso contatti emo-tivi: gli oggetti esposti non hanno valore di unicità ma di oggetto “generico”5 che richiama la cultura a cui è appartenuto.

Un museo di questa complessità può avere come punto di riferimento il museo del Parco archeomi-nerario di San Silvestro (LI)6, che ospita, in sedi diverse all’interno del parco, il museo archeologi-co, allestito in modo molto didattico con numerosi ausili tra cui grandi disegni ricostruttivi di notevole accuratezza; il museo dei minatori, con fotografie, testi, video e alcuni effetti personali, collocati nel fabbricato che per anni fungeva da refettorio; l’e-sposizione dei macchinari, disposta in più edifici che ospitano le macchine restaurate nel luogo in cui si trovavano7.

Ma il progetto di museo archeologico e minera-rio ha, per Aouam, anche un’altra finalità rispetto a quella della semplice conservazione di materiali. Come si diceva, questa è ancora una miniera viva e abitata, attorno alla quale ruotano interi nuclei abitativi, associazioni culturali e scuole di vario grado. È proprio a quest’ultimo gruppo sociale di ragazzi delle scuole che vuole rivolgersi il nuovo museo, nell’ottica della valorizzazione di tutto il comprensorio di Aouam-Tighza. Il museo deve in-serirsi nel progetto8 generale della nascita del parco archeo-minerario di Aouam sia come polo attratti-vo degli auspicati flussi turistici, sia (e soprattutto) come punto di riferimento culturale e sociale della popolazione locale. Questo potrà attuarsi:

- dotando il museo di un’aula didattica dedicata ai laboratori per bambini delle scuole di grado in-feriore, destinata a illustrare con i giusti sussidi la storia dell’area in cui vivono e la realtà mineraria in cui lavorano i propri padri;

5 Sull’oggetto “generalità” e l’oggetto “singolarità”, si veda Preite 2000, p.19.6 Per uno sguardo d’insieme sul parco rimando a www.parchivaldicornia.it.7 A tal proposito, si veda franCoviCh 1997.8 Cfr. CeCaluPo – Manfredi – BounajMa, infra.

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CHIARA CECALUPO

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tuttora in uso presso le loro famiglie, paragonare gli strumenti di estrazione medievale con quelli utilizzati dai loro padri a lavoro, significa toccare fisicamente il percorso storico della propria comu-nità, della quale ci si possa sentire veramente ap-partenenti.

Va da sé che la comunicazione del museo con i ragazzi e i bambini delle scuole debba essere total-mente interattiva: un’interazione che significa non abbacinare i piccoli visitatori con nuove tecnolo-gie, spesso una soluzione semplicistica adottata nei musei come passe-partout, ma permettere loro di relazionarsi con tutti i sensi agli oggetti, affinché questi ritrovino nuova vita nel loro ruolo didattico e sociale.

Queste considerazioni di partenza, auspicabil-mente condivise da tutti i partner italiani e locali, permetteranno l’evoluzione di un museo moderno che, assieme al parco archeominerario, possa confi-gurarsi come un’esperienza socio-culturale impor-tante per il Medio Atlante e il Marocco in genere.

Bibliografia

BonavitaCola 2008 = r. BonavitaCola, Scuola e museo come riferimenti per un’identità comunitaria, in G. Molteni (ed.), Il museo e le esperienze educative, Pisa 2008, pp. 57-64.

franCoviCh 1997 = r. franCoviCh (ed.), San Silvestro. Guida al parco archeominerario, Campiglia Marittima 1997.

franCoviCh – zifferero 1999 = r. franCoviCh – a. zifferero, Musei e parchi archeologici, Siena 1999.

neGri 2000 = M. neGri, La musealizzazione del patrimonio minerario, in M. Preite, G. MaCioCCo (edd.), Da miniera a museo. Il recupero dei siti minerari in Europa, Firenze 2000, pp. 36-40

Pesarini 1993 = f. Pesarini, Oltre la forma-museo, in ANMS, Didattica Museale per operatori dei musei scientifici e natura istici, Ferrara 1993, pp. 123-127.

Preite 2000 = M. Preite, Da miniera a museo, in M. Preite, G. MaCioCCo (edd.), Da miniera a museo. Il recupero dei siti minerari in Europa, Firenze 2000, pp. 10-25.

- portando avanti corsi di formazione per ragazzi più grandi e giovani in età da lavoro, per introdurli alla gestione del sito e del museo a livello profes-sionale.

È importante che il museo sia un’istituzione totalmente radicata sul territorio, in nome di una valorizzazione non caduta dall’alto ed imposta da organizzatori stranieri, ma che sappia entrare nel tessuto sociale, basandosi sulle risorse locali, coin-volgendo le categorie più deboli, creando nuove forme occupazionali per quei giovani che non rie-scono più a trovar spazio in un’industria mineraria in ripiegamento: la valorizzazione del bene storico e paesaggistico parte, quindi, dalla valorizzazione delle risorse umane della comunità. La presenza di questa fortissima componente umana nel nostro caso, che allontana Aouam-Tighza dalle esperien-ze europee di rifunzionalizzazione di miniere or-mai abbandonate, rende indispensabile il tener ben presente questo elemento umano fin dalle prime fasi progettuali. Forse per questa ragione, è pos-sibile pensare per Aouam ad un progetto museale più vicino agli eco-musei del nord Europa, musei abitati e aperti alle comunità di riferimento, che ne raccontano la vita e la storia, in cui è la presenza umana a “fare” e “far vivere” il museo.

Il riferimento principale sono ovviamente le scuole, terreno fertile per ogni progetto sociale e culturale, verso le quali la museologia nei paesi di Africa, Asia, Sudamerica, sta lavorando con ottimi risultati9. Non è un caso che la scuola e il museo siano entrambi istituzioni di formazione con uno spiccato senso identitario, che finiscono natural-mente con l’interagire tra loro, per un processo for-mativo ampio e innovativo, che può trovare il giu-sto spazio in quei paesi che non posseggono uno spesso background storico di scienze e allestimenti museali e che ancora mantengono forti identità lo-cali ed etniche. Questa comunione può dar luogo a felici esperienze didattiche attraverso il recupero della propria storia: laboratori che permettono ai bambini di toccare e usare le macine preistoriche per capirne il funzionamento, disegnare i fram-menti fittili conservati in museo per ricostruirne le forme ceramiche e paragonandole alle stoviglie

9 A tal proposito si veda l’operato del ICOM-CC Working Group for Education & Training su www.icom-cc.org.

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AOUAM I

Rapport préliminaire de la première campagne de prospection

et de fouille dans la zone minière du Jebel Aouam

a cura di Lorenza Ilia Manfredi e Silvia Festuccia, Bologna 2016, pp. 103-107

Le projet de développement de la mine de Aouam et la création de son parc minier et archéologique

CHIARA CECALUPO* – LORENZA ILIA MANFREDI** – HASSAN BOUNAJMA***

er important part o t e o started in ouam is t e creation o an arc eao mining par t is i e t e first oroccan par o t is ind, so it i e crucia to promote t is site not on to oroccan pu ic, ut a so to internationa touristsThe aim is to apply well-known European and Italian experiences (here analyzed and compared) for archaeological and mining par s to ouam, it out orgetting oca pecu iarities and needs n t is artic e are discussed programs, t eories, and t e di erent steps t at t e pro ect, orn in strong association it oca institutions, i o o

Keywords: Archeo-Mining Park, Promotion, Development, Tourism, Environment

* Istituto di Studi sul Mediterraneo Antico-CNR. [email protected]

** Istituto di Studi sul Mediterraneo Antico-CNR. [email protected]

*** Ex chef de la division de la Compagnie Minière de Touissit – Co-directeur du projet pour développement de l’an-

cienne mine de Aouam. [email protected]

1. Introduction théorique et compa-rative (par Chiara Cecalupo)

C’est dans la perspective d’une importante valorisation de la zone archéologique et minière d’Aouam-Tighza que s’inscrit le projet de création d’un parc archéo-minier comprenant également la forteresse d’Ighram Aousser (avec ses environs immédiats), les filons miniers et les carrières d’exploitation antiques, auxquelles s’ajoutent les zones modernes d’extraction actuellement en activité. Ce parc pourrait être intégré dans les circuits touristiques marocains, générant ainsi des activités productives parallèles à celles dérivant de l’extraction des mineraux.

Comme on le remarquera rapidement, les parcours thématiques potentiellement exploitables sont nombreux et consistants. C’est justement pour donner une vision globale de ces approches

multiples que sont nécessaires des méthodes de valorisation qu’il n’est possible d’affronter que dans l’hypothèse d’un parc archéologique. La force de ce type de solution réside en effet, dans la possibilité d’offrir au visiteur la véritable dimension du développement chronologique d’un site, lui permettant de toucher du doigt les diverses phases de son histoire et d’établir un contact direct, à échelle 1:1, avec des ruines monumentales antiques, avec le terrain, le paysage, les aires d’exploitation encore en usage.

Ainsi que nous l’avons déjà souligné précédemment en ce qui concerne le futur musée archéo-minier1, la visite associée, des ruines et de la mine représente non seulement la meilleure opportunité de conservation globale in situ, mais

1 Voir la contribution précédente (CeCaluPo) et en général franCoviCh 1997; franCoviCh – zifferero 1999; Preite 2000.

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étaient devenues totalement obsolètes par rapport à la technologie et au développement économique modernes, les systèmes productifs ayant changé, les veines s’étant épuisées et les batailles sociales désormais terminées et passées à l’histoire. S’intéresser au renouvellement fonctionnel d’un site à l’abandon pose des problématiques forcément différentes de celle que l’on se trouve à affronter dans le cas d’Aouam, pour lequel il n’y a jamais eu de cessation de la production (à l’exclusion des contractions et des tensions typiques d’une minière encore en activité), ni d’abandon de la part des habitants ; c’est même exactement le contraire, car la mine d’Aouam est encore fortement active et c’est d’elle que dépendent l’économie et le destin de plusieurs villages, de nombreuses familles. Cette composante sociale très forte et très vive ne doit pas être négligée, dans le projet d’aménagement du parc et il est même souhaitable que la présence anthropique soit le fi rouge qui relie le parcours archéologique au parcours paysager et minier. Ceci est possible en bénéficiant de la collaboration continue des autorités et de la population locale à la vie du parc, qui peut être considéré comme une activité économique parallèle et collatérale à la métallurgie, en mesure d’inscrire Aouam dans les circuits touristiques et culturels et de générer des emplois ainsi que des opportunités de croissance : créant de la sorte une relation étroite entre les personnes et leur histoire.

Un dernier point très important à prendre en considération est la présence de traces anthropiques antiques dans toute la zone d’Aouam-Tighza. Des carrières préhistoriques aux filons préromains, en passant par les impressionnants remparts almohades et les vestiges mobiliers et tout ce qui émergera des futures campagnes de fouilles : nous nous trouvons face à un vaste patrimoine historique et archéologique d’un grand intérêt, qui rapproche ce projet de parc archéo-minier de certaines réalités italiennes (nous en verrons quelques exemples) qui, contrairement à la majorité des parcs européens, sont caractérisées par un important background archéologique devant être valorisé en même temps que la mine. C’est certainement le point le plus intéressant : créer un parc pourvu des instruments didactiques et des parcours permettant de guider le visiteur à travers une histoire millénaire, afin qu’il

également la solution la plus complète sur le plan de l’offre touristique et didactique, celle qui permet d’appréhender le site dans sa globalité, unissant paysage, culture et société.

Le paysage est en effet, un élément qui ne doit pas être sous-évalué. Aucun parc archéologique n’est concevable sans son contexte paysager et un parc archéo-minier encore moins. La présence humaine continue sur le site et les traces qu’elle a laissées sont des conséquences directes de la richesse minière de la zone, au-delà des profondes modifications environnementales survenues suite à une exploitation millénaire, depuis la perforation de la montagne jusqu’à la création de véritables secteurs collinaires formés par l’accumulation des scories dès l’époque préhistorique. Il faut donc accorder une grande attention au rôle du paysage dans la conception du parc archéologique et prendre en considération la nécessité d’expliquer au visiteur du site à la fois le rapport existant entre les constructions humaines et les nécessités environnementales, mais également ce qui représente le défi le plus important et le plus fascinant de la muséologie minière, la « dialectique» entre le « fond » et la « surface »2, c’est-à-dire la création d’un pont entre les galeries d’extraction souterraines et la vie et le travail des mineurs et de leurs familles à la surface, en étroite corrélation avec les activités relevant de la création du musée. Ce sont là les nécessités caractéristiques d’un « écomusée », né pour mettre en relief le lien existant entre l’espace et la communauté qui l’habite depuis des siècles.

Ce rapport intime entre la mine et la population constitue une particularité d’Aouam-Tighza dont il est absolument nécessaire de tenir compte en phase de conception du projet. Cette caractéristique en effet, est extrêmement rare: pensons par exemple, aux mines européennes, comme celles de l’Europe continentale et de l’Angleterre, symboles de la longue saison de modernisation industrielle entre le XIXème et le XXème siècle ; cet important groupe de mines a subi un reconditionnement et une transformation en parc minier après de longues décennies d’abandon total, alors qu’elles

2 BerGeron 2000, p. 8.

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Le projet de développement de la mine de Aouam et la création de son parc minier et archéologique

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soit en mesure de voir et de comprendre les traces laissées par les mineurs dans les galeries les plus antiques et de les distinguer des traces modernes, lui faisant

également appréhender l’évolution des outils depuis la préhistoire jusqu’à nos jours ainsi que la chronologie de l’exploitation des diverses zones et des divers filons au cours de l’histoire.

À partir de ces points fermes, on peut dire que le projet de valorisation conçu pour la mine d’Aouam-Tighza pourrait devenir le premier au Maroc et probablement dans toute l’Afrique du Nord et ouvrir la route à des politiques de valorisation de plus grande envergure dans toute la région.

On peut donc se demander s’il existe des points communs avec des parcs miniers présents en Europe, où l’on constate une tradition bien ancrée et de bonnes compétences : au début des années 20003, on comptait déjà 4 parcs miniers en Angleterre, 6 entre Allemagne, Autriche, Pologne et Slovénie, 3 en Espagne, 2 en France et pas moins de 8 en Italie.

L’exploitation de la majeure partie de ces mines ne remonte pas à des périodes antérieures au XIXème siècle (à l’exclusion de témoignages sporadiques d’activité au XVème siècle4). Les mines européennes refonctionnalisées, en effet, sont nées à la suite des révolutions industrielles et leur activité productive est désormais terminée depuis des décennies; par ailleurs, elles sont liées aux questions sociales des droits et de l’immigration qui ont fortement marqué l’histoire de notre continent: ces caractères ne se retrouvent pas à Aouam, où au contraire, on constate une longue continuité historique et une profonde interrelation entre la mine et les habitants.

Nous pouvons nous baser sur des exemples italiens qui offrent une certaine similitude avec le cas d’Aouam. Les parcs miniers de notre pays se concentrent dans l’arc alpin et dans le centre, et ce sont ces derniers qui présentent des aspects archéologique ; citons les galeries étrusco-romaines qui se trouvent dans le périmètre de l’actuel Parco Museo Minerario di Abbadia San

3 Preite – G. MaCioCCo 2000.4 Comme, par exemple, les mines du Haut-Adige. tasser 2000.

Salvatore (SI)5. Ce parc, comme d’autres cas italiens, présente une exploitation discontinue, avec des interruptions temporaires qui le distinguent de la complexité chronologique du site marocain. L’exemple historique le plus intéressant est celui du Parco Archeominerario di San Silvestro (LI), qu’il est intéressant de considérer avec attention, car il s’agit d’un parc archéologique parvenant à conjuguer paysage, histoire antique et histoire minière moderne de façon didactique et pluridisciplinaire. Les fouilles ont mis au jour des points d’exploitation6 étrusco-romaine (à partir du VIIème siècle av. J.-C.), médiévale, sous la domination des Médicis et contemporaine. Ce parc est inscrit dans le plus vaste circuit des Parchi Val di Cornia et son point fort tient à l’étendue des zones accessibles au public :

a) la Rocca et le village médiéval tout entier, avec un système de panneaux expliquant les ruines architecturelles et fournissant au visiteur un parcours entre les nombreuses zones productives et résidentielles ;

b) les puits d’extraction médiévaux liés au village de la Rocca ;

c) les chantiers antiques et la mine du XIXème siècle ;

d) une partie du système minier de Campiglia avec un petit train qui suit un circuit souterrain spécialement mis en sécurité pour permettre de toucher du doigt la vie des mineurs au travail ;

e) une série de parcours dans la nature avec des contenus variés afin d’apprécier la beauté des paysages de la zone ;

f) des zones gérées par des groupes s’occupant d’archéologie expérimentale, destinés à une approche didactique pour tous les âges.

À côté de ces ressources, on trouve également un musée archéologique pour les pièces de mobilier, l’ex-réfectoire recyclé en musée des mineurs avec des photographies d’époque et des vidéos, les bâtiments et les hangars où se trouvaient les machines les plus imposantes, ainsi que tous les espaces utiles aux visiteurs tels que bookshop et points de restauration.

5 Voir MaCioCCo, 2000 e http://www.parcoamiata.com/6 Guideri 2001, Casini 2001, pp. 5-7.

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manière, les visiteurs pourront entrer directement en contact avec les roches et les minerais des gisements métallifères et observer les traces des activités des mineurs, témoins du dur labeur qu’ils accomplissaient chaque jour.

Le projet prévoit également un endroit où aménager un Musée des Machines d’Exploitation Minière et des Mineurs illustrant l’histoire de la mine à travers des panneaux informatifs rendant compte de l’évolution de la technologie minière depuis l’époque préromaine jusqu’à nos jours. On peut également prévoir un emplacement consacré à des photos et documents d’époque accompagnés d’un documentaire racontant la vie de la mine et l’histoire du site.

Enfin, les visiteurs pourront admirer les ruines de la forteresse islamique et les fouilles qui y sont en acte, qui constituent le cœur du Parc et de sa visite.

La visite peut s’accompagner de parcours et d’activités de randonnée de type naturaliste à prévoir selon divers degré d’accessibilité.

La zone réservée aux visiteurs comprendra une section consacrée aux ateliers didactiques pour les écoles.

P ases de r a isation du pro et

A. Connaissance et étude du territoire : - Acquisition cartographique par télérelèvement;- Relevé territorial à grande échelle;- Relevé territorial ponctuel et systématique géré à

travers un Système Géographique Territorial (GIS). Les procédures principales pour la réalisation d’un GIS sont l’acquisition des données et leur géo-référenciation, l’analyse et la gestion des éléments territoriaux, la restitution des résultats sous forme de cartes thématiques;

- Introduction aux organismes locaux et prise de contact au-delà du réseau déjà actif;

- Missions archéologiques annuelles pour la mise à jour des structures de la forteresse;

- Récolte d’échantillons pour l’analyse aux fins de la conservation et de la protection du site;

- Analyse des matériaux recueillis.

B. Insertion et recueil de données :- Création d’un site web de présentation du projet

comprenant une section réservée à la banque de

Comme on peut le voir, les aspects à valoriser pour la création d’un parc archéo-minier Aouam-Tighza sont multiples et dépendent de divers facteurs : la confrontation avec les expériences européennes et italiennes peut être une excellente base pour définir un projet complet en mesure de valoriser le patrimoine local de la meilleure façon.

2. Le projet de valorisation ( L.I. Manfredi – H. Bounajma)

Le but essentiel de ce projet est de contribuer à la promotion socioéconomique du territoire, avec une attention particulière pour le secteur du tourisme soutenable basé sur la valorisation et le renforcement du patrimoine culturel et naturel, tout en favorisant le dialogue entre le monde de la recherche et celui de l’entreprise.

Création d’un parc archéominier comprenant des itinéraires de visite entre le musée, les galeries d’extraction et la forteresse d’époque islamique de mineurs et de fondeurs, ainsi que des sentiers d’intérêt historique, archéologique, géologique et naturaliste.

Le Musée constituera l’introduction naturelle aux visites successives dans les mines, à la forteresse islamique et aux beautés naturelles et environnementales de la zone. En effet, le musée inclura une section réservée aux aspects historiques et environnementaux de la région, une section géologique avec un échantillonnage explicatif des minerais de la zone, une section consacrée à la forteresse et aux fouilles, cette dernière se basant sur les pièces retrouvées et la reconstruction hypothétique des processus métallurgiques extractifs documentés sur le site. De là, les guides qualifiés, opportunément instruits à travers la formation préalablement organisée, accompagneront les visiteurs à la découverte de l’évolution des techniques de recherche et d’extraction des minerais, des filons à ciel ouvert – témoignant de la méthode utilisés dans l’antiquité – et du fascinant monde souterrain qui s’ouvre à eux tandis qu’ils pénètrent dans une galerie. À ce propos, on peut prévoir une galerie de manière à confronter les techniques extractives antiques avec celles en usage aujourd’hui. De cette

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Le projet de développement de la mine de Aouam et la création de son parc minier et archéologique

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Bibliographie

BerGeron 2000 = L. BerGeron, Introduzione, in M. Preite – G. MaCioCCo (edd.), Da miniera a museo recupero dei siti minerari in uropa, Firenze 2000, pp. 7-9.

Casini 2001 = a. Casini, La miniera del Temperino: percorso didattico, Piombino 2001.

Guideri 2001 = S. Guideri, Rocca n Silvestro: percorso didattico, Piombino 2001.

franCoviCh 1997 = r. franCoviCh (ed.), San i estro uida a parco arc eominerario,

Campiglia Marittima 1997.

franCoviCh – zifferero 1999 = r. franCoviCh – a. zifferero, usei e parc i arc eo ogici, Siena 1999.

Preite 2000 = M. Preite, Da miniera a museo, in M. Preite, G. MaCioCCo (edd.), Da miniera a museo recupero dei siti minerari in uropa, Firenze 2000, pp. 10-25.

tasser 2000 = r. tasser, useo pro incia e delle miniere dell’Alto Adige, in M. Preite – G. MaCioCCo (edd.), a miniera a museo recupero dei siti minerari in Europa, Firenze, 2000, pp. 114-119.

données, avec accès limité; - Étude et réalisation d’un système de catalogage

constituant le support à la fourniture de services pour l’accès aux informations, images et vidéos catalogués;

- Insertion des données recueillies et fichage dans une plateforme GIS.

C. Réélaboration des données :- Création de publications web et papier ainsi

que d’évènements de présentation des phases successives.

D. Formation- Création d’ateliers didactiques d’archéologie

expérimentale pour les écoles primaires, les collèges et les lycées.

- Création d’un cours de formation afin de professionnaliser et favoriser l’insertion de personnel dans le domaine de la protection et de la valorisation environnementale, archéologique, historique et artistique du territoire.

La phase de formation s’adresse directement et prioritairement aux jeunes de Tigza, sous l’aspect de la qualification et de l’insertion professionnelles en tant que « guides touristiques et techniciens spécialisés dans la protection environnementale » ; aux élèves des établissements scolaires du territoire, sur le plan de la connaissance de l’histoire et du milieu naturel de leur territoire;

E. Mise en projetet réalisation du parc archéominier et des itinéraires touristiques diffusion des résultats

- Diagnostic des structures existantes et définition des interventions de consolidation et restauration des monuments et des zones

- Étude et réalisation d’un système de monitorage et de sécurité pour la gestion et la surveillance de la zone archéologique et des monuments

- Projet de muséalisation sur la base des critères les plus modernes et interventions de restauration et conservation des pièces ;

- Création de parcours naturels et touristiques aptes à insérer le parc archéométrique d’Aouam dans les plus vastes circuits touristiques de la région de Meknès ;

- Organisation d’évènements de promotion et diffusion des résultats.

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