Traducation - CEMEA PDLL · Una mattina mi sono alzato O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao...

20
Una mattina mi sono alzato O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao Una mattina mi sono alzato E ho trovato l'invasor O partigiano portami via O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao O partigiano portami via Ché mi sento di morir E se io muoio da partigiano O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao E se io muoio da partigiano Tu mi devi seppellir E seppellire lassù in montagna O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao E seppellire lassù in montagna Sotto l'ombra di un bel fior Tutte le genti che passeranno O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao Tutte le genti che passeranno Mi diranno: che bel fior E quest'è il fiore del partigiano O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao Quest'è il fiore del partigiano Morto per la libertà. Traducation Je me suis réveillé un matin, O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao Je me suis réveillé un matin, Et j'ai trouvé l'envahisseur. Hé ! partisan emmène-moi O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao Hé ! partisan emmène-moi, Car je me sens mourir Et si je meurs en partisan O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao Et si je meurs en partisan, Il faudra que tu m'enterres. Que tu m'enterres sur la montagne O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao Que tu m'enterres sur la montagne, À l'ombre d'une belle fleur Et les gens qui passeront O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao Et les gens qui passeront Me diront « Quelle belle fleur » C'est la fleur du partisan O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao C'est la fleur du partisan Mort pour la liberté

Transcript of Traducation - CEMEA PDLL · Una mattina mi sono alzato O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao...

Page 1: Traducation - CEMEA PDLL · Una mattina mi sono alzato O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao Una mattina mi sono alzato E ho trovato l'invasor O partigiano portami via O

Una mattina mi sono alzatoO bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciaoUna mattina mi sono alzatoE ho trovato l'invasor

O partigiano portami viaO bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciaoO partigiano portami viaChé mi sento di morir

E se io muoio da partigianoO bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciaoE se io muoio da partigianoTu mi devi seppellir

E seppellire lassù in montagnaO bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciaoE seppellire lassù in montagnaSotto l'ombra di un bel fior

Tutte le genti che passerannoO bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciaoTutte le genti che passerannoMi diranno: che bel fior

E quest'è il fiore del partigianoO bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciaoQuest'è il fiore del partigianoMorto per la libertà.

Traducation

Je me suis réveillé un matin,O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciaoJe me suis réveillé un matin,Et j'ai trouvé l'envahisseur.

Hé ! partisan emmène-moiO bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciaoHé ! partisan emmène-moi,Car je me sens mourir

Et si je meurs en partisanO bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciaoEt si je meurs en partisan,Il faudra que tu m'enterres.

Que tu m'enterres sur la montagneO bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciaoQue tu m'enterres sur la montagne,À l'ombre d'une belle fleur

Et les gens qui passerontO bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciaoEt les gens qui passerontMe diront « Quelle belle fleur »

C'est la fleur du partisanO bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciaoC'est la fleur du partisanMort pour la liberté

Page 2: Traducation - CEMEA PDLL · Una mattina mi sono alzato O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao Una mattina mi sono alzato E ho trovato l'invasor O partigiano portami via O
Page 3: Traducation - CEMEA PDLL · Una mattina mi sono alzato O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao Una mattina mi sono alzato E ho trovato l'invasor O partigiano portami via O

La semaine sanglante

Le grand métingue du métropolitain

Merci Patron (les charlots)

La butte rouge

Amsterdam (J.Brel)

A las barricadas

Les joyeux bouchers (B.Vian)

ET la fête continue ( J.Pévert)

Requiem pour un con (Gainsbourg)

La guerre (La Tordue)

L'internationale

La commune

Hegoak

Les cigares

Sans la nommer (G.Moustaki)

La danse des bombes

Il avait un tir bouchon (Gaston Coutet)

En el pozo Maria Luiza

La complainte du P3 (J.Yanne)

Masculin Féminin de Claude Michel

Des Putes de Giédré

Attila Marcel de Benoit Charest

Frangines de Anne Sylvestre

La complainte des filles de joie de GeorgesBrassens

Si un jour de La Femme

Flic de Paris de Jehan Jonaz

Bella Ciao

Page 4: Traducation - CEMEA PDLL · Una mattina mi sono alzato O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao Una mattina mi sono alzato E ho trovato l'invasor O partigiano portami via O

T 'es qu'un flic de Paris, t'es qu'un flic de Paris

T'es la flicaille des gens honnêtesAvec un il dans nos assiettes,Tu fais l'beau aux sorties de l'usineL'air aggripant de Steve Mac Queen

Les pigeons font sur nos toituresC'que tu fais toi sur nos voitures,Autant qu'ils visent les monumentsQue toi t'évites les gouvernants

T 'es qu'un flic de Paris, t'es qu'un flic de Paris

T'as d'l'avancement qui s'croise les brasDans les idées lorsque t'en as,Tu bouches à droite pour le turbin,Tu votes à gauche pour t'faire du bien

Comme une Peau d'Âne qui aurait pas tout,T'es d'la pèlerine et rien en d'ssous,De la baudruche assermentéeGonflée au vent de la société

Bref un flic de Paris, bref un flic de Paris

Dans le panier de la connerieTu vas taper sur les gars quiN'ont pas voulu marcher tout droitEt qu'ton odeur n'impressionne pas

Tu m'diras qu'tu fais ton boulotQu't'es pas payé pour le cerveau,Heureusement qu'on t'paye pas pour çaParce que sinon tu boufferais quoi ?

P't­être les flics de Paris, p't­être les flics deParis

Depuis qu't'as prononcé tes v uxTu as l'esprit qui boite un peu,Moitié par les coups du regret,Moitié par les coups d'beaujolais

Si tu fous tes amis au clouPour un danger qui t'serre le cou,Garde le ridicule qu'on te donne,C'est l'seul au moins qui n'tue personne

Même les flics de Paris, même les flics de Paris

Chez toi, quand on pose des questions,C'est pas à coups d'conversation,Même quand t'interroges le bon DieuY ressort jamais avec des bleus

T'as la manière d'te rendre utileEn uniforme ou en civil,T'as beau bouffer du Gargantua,T'es jamais qu'un larbin de l'Etat

Et un flic de Paris, et un flic de Paris

Enveloppé de ta sépultureOn t'sortira d'la préfecturePour un p'tit coin à concessionsOù on f'ra pousser des bâtons

En attendant tu fais des p'tits,Tu bouches le soleil de ParisPour que continue la synthèseDe cette spécialité française

Qu'est le flic de Paris, qu'est le flic de Paris

Page 5: Traducation - CEMEA PDLL · Una mattina mi sono alzato O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao Una mattina mi sono alzato E ho trovato l'invasor O partigiano portami via O

Bien que ces vaches de bourgeois (bis)Les appell’nt des filles de joi’ (bis)C’est pas tous les jours qu’ell’s rigolent,Parole, parole,C’est pas tous les jours qu’ell’s rigolent.Car, même avec des pieds de grue, (bis)Fair’ les cent pas le long des rues (bis)C’est fatiguant pour les guibolles,Parole, parole,C’est fatiguant pour les guibolles.Non seulement ell’s ont des cors, (bis)Des oeils-de-perdrix, mais encor (bis)C’est fou ce qu’ell’s usent de grolles,Parole, parole,C’est fou ce qu’ell’s usent de grolles.Y’a des clients, y’a des salauds (bis)Qui se trempent jamais dans l’eau. (bis)Faut pourtant qu’elles les cajolent,Parole, parole,Faut pourtant qu’elles les cajolent.

Qu’ell’s leur fassent la courte échell’ (bis)Pour monter au septième ciel. (bis)Les sous, croyez pas qu’ell’s les volent,Parole, parole,Les sous, croyez pas qu’ell’s les volent.Ell’s sont méprisé’s du public, (bis)Ell’s sont bousculé’s par les flics, (bis)Et menacé’s de la vérole,Parole, parole,Et menacé’s de la véroleBien qu’tout’ la vie ell’s fass’nt l’amour, (bis)Qu’ell’s se marient vingt fois par jour, (bis)La noce est jamais pour leur fiole,Parole, parole,La noce est jamais pour leur fiole.Fils de pécore et de minus, (bis)Ris pas de la pauvre Vénus, (bis)La pauvre vieille casserole,Parole, parole,La pauvre vieille casserole.Il s’en fallait de peu, mon cher, (bis)Que cett’ putain ne fût ta mère, (bis)Cette putain dont tu rigoles,Parole, parole,Cette putain dont tu rigoles.

Mon père me dit remets donc ton juponNe touche pas à ce ballon ça c'est pour les garçonsCesse de gémir tu as des occupationsDes fils et des aiguilles des perles et des boutons

Mais moi j'aimerais vraiment pouvoir abandonner monMoulinexDevenir unisexePour savoir cracherFumer toute la journéeMarcher tout en sifflantPorter des pantalons

Maintenant je vis je suis comme un garçonJe porte un gros blouson de cuir, un ceinturonMais il ne faut pas m'approcher quand je sors ma HarleyÀ celui qui m'approche je lui fous une raclée

Mais moi j'aimerais vraiment pouvoir abandonner monMoulinexDevenir unisexePour savoir cracher

Fumer toute la journéeMarcher tout en sifflantPorter des pantalons

Page 6: Traducation - CEMEA PDLL · Una mattina mi sono alzato O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao Una mattina mi sono alzato E ho trovato l'invasor O partigiano portami via O

Sauf des mouchards et des gendarmes,On ne voit plus par les chemins,Que des vieillards tristes en larmes,Des veuves et des orphelins.Paris suinte la misère,Les heureux mêmes sont tremblants.La mode est aux conseils de guerre,Et les pavés sont tout sanglants.

Oui mais !Ça branle dans le manche,Les mauvais jours finiront.Et gare ! à la revancheQuand tous les pauvres s’y mettront.Quand tous les pauvres s’y mettront.

Les journaux de l'ex-préfectureLes flibustiers, les gens tarés,Les parvenus par l'aventure,Les complaisants, les décorésGens de Bourse et de coin de rues,Amants de filles au rebut,Grouillent comme un tas de verrues,Sur les cadavres des vaincus.

Refrain

On traque, on enchaîne, on fusilleTous ceux qu’on ramasse au hasard.La mère à côté de sa fille,L'enfant dans les bras du vieillard.Les châtiments du drapeau rougeSont remplacés par la terreurDe tous les chenapans de bouges,Valets de rois et d'empereurs.

Refrain

Nous voilà rendus aux jésuitesAux Mac-Mahon, aux Dupanloup.Il va pleuvoir des eaux bénites,Les troncs vont faire un argent fou.Dès demain, en réjouissanceEt Saint-Eustache et l’OpéraVont se refaire concurrence,Et le bagne se peuplera.

Refrain

Demain les manons, les lorettesEt les dames des beaux faubourgsPorteront sur leurs collerettesDes chassepots et des tamboursOn mettra tout au tricolore,Les plats du jour et les rubans,Pendant que le héros PandoreFera fusiller nos enfants.

Refrain

Demain les gens de la policeRefleuriront sur le trottoir,Fiers de leurs états de service,Et le pistolet en sautoir.Sans pain, sans travail et sans armes,Nous allons être gouvernésPar des mouchards et des gendarmes,Des sabre-peuple et des curés.

Refrain

Le peuple au collier de misèreSera-t-il donc toujours rivé ?Jusques à quand les gens de guerreTiendront-ils le haut du pavé ?Jusques à quand la Sainte CliqueNous croira-t-elle un vil bétail ?À quand enfin la RépubliqueDe la Justice et du Travail ?

Refrain

Page 7: Traducation - CEMEA PDLL · Una mattina mi sono alzato O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao Una mattina mi sono alzato E ho trovato l'invasor O partigiano portami via O

C'était hier, samedi, jour de paye,Et le soleil se levait sur nos fronts.J'avais déjà vidé plus d'un' bouteille,Si bien qu'j'm'avais jamais trouvé si rond !V'la la bourgeois' qui rappliqu' devant l'zingue.« Feignant ! qu'ell' dit t'as donc lâché l'turbin ?

— Oui, que j'réponds, car je vais au métingue,Au grand métingu' du métropolitain ! »Les citoyens, dans un élan sublime,Étaient venus, guidés par la raison.À la porte, on donnait vingt-cinq centimesPour soutenir les grèves de Vierzon.Bref, à part quat' municipaux6 qui chlinguentEt trois sergots7 déguisés en pékins,

J'ai jamais vu de plus chouette métingueQue le métingu' du métropolitain !Y avait Basly, le mineur indomptable,Camélinat, l'orgueille8 du pays...Ils sont grimpés tous deux sur une table,Pour mettre la question sur le tapis.Mais, tout à coup, on entend du bastringue ;C'est un mouchard qui veut fair' le malin !

II est venu pour troubler le métingue,Le grand métingu' du métropolitain !Moi, j'tomb' dessus et, pendant qu'il proteste,D'un grand coup d'poing j'y renfonc' son chapeau.Il déguerpit sans demander son reste,En faisant signe aux quat' municipaux.A la faveur de c'que j'étais brind'zingue,On m'a conduit jusqu'au poste voisin...

Et c'est comme ça qu'a fini le métingue,Le grand métingu' du métropolitain !MORALEPeuple français, la Bastille est détruite,Mais y a z'encor des cachots pour tes fils !...Souviens-toi des géants de quarante-huiteQu'étaient plus grands qu'ceuss' d'au jour d'aujourd'hui.Car c'est toujours l'pauvre ouverrier qui trinque,Mêm' qu'on l'fourre au violon pour un rien...

C'était tout d'même un bien chouette métingueQue le métingu' du métropolitain !

Sur cette butte là y'avait pas d'gigolettesPas de marlous ni de beaux muscadins.Ah c'était loin du Moulin d'la Galette,Et de Paname qu'est le roi des patelins.C'qu'elle en a bu du bon sang cette terre,Sang d'ouvriers et sang de paysans,Car les bandits qui sont cause des guerresN'en meurent jamais, on n'tue qu'les innocents !

La butte rouge, c'est son nom, l'baptême s'fit unmatinOù tous ceux qui grimpaient roulaient dans leravin.Aujourd'hui y'a des vignes, il y pousse du raisin,Qui boira d'ce vin là, boira l'sang des copains.

Sur cette butte là on n'y f'sait pas la noceComme à Montmartre où l'champagne coule à flots,Mais les pauvr's gars qu'avaient laissé des gossesY f'saient entendre de terribles sanglots ...C'qu'elle en a bu des larmes cette terre,Larmes d'ouvriers et larmes de paysansCar les bandits qui sont cause des guerresNe pleurent jamais, car ce sont des tyrans !

La butte rouge, c'est son nom, l'baptême s'fit unmatinOù tous ceux qui grimpaient roulaient dans leravin.Aujourd'hui y'a des vignes, il y pousse du raisin,Qui boit de ce vin là, boit les larmes descopains.

Sur cette butte là, on y r'fait des vendanges,On y entend des cris et des chansons :Filles et gars doucement qui échangentDes mots d'amour qui donnent le frisson.Peuvent-ils songer, dans leurs folles étreintes,Qu'à cet endroit où s'échangent leurs baisers,J'ai entendu la nuit monter des plaintesEt j'y ai vu des gars au crâne brisé !

La butte rouge, c'est son nom, l'baptême s'fit unmatinOù tous ceux qui grimpaient roulaient dans leravin.Aujourd'hui y'a des vignes, il y pousse du raisin.Mais moi j'y vois des croix portant l'nom descopains

Page 8: Traducation - CEMEA PDLL · Una mattina mi sono alzato O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao Una mattina mi sono alzato E ho trovato l'invasor O partigiano portami via O

Ce fut à l'école, déjà,Qu'on fit de nous des concurrentesOn se regardait chien et chatOn détestait les redoublantesSouffre-douleur ou bien fayotesOn se poussait toujours plus hautOn s'arrachait les bonnes notesOn pleurait devant le tableau

On aurait pu rester franginesÇa nous aurait gagné du tempsAu coude à coude, j'imagineQu'il n'aurait pas fallu longtempsPour qu'on soit toutes aussi bonnesMalgré les pionnesEt les parents

Ensuite, en face des garçonsCommença la grande offensiveOn se fabriquait des façonsDes rendez-vous sur l'autre riveEt grande bringue ou Blanche-NeigeC'était à qui amèneraitTous les boutonneux du collègeÀ l'accompagner sur le quai

On aurait pu rester franginesÇa nous aurait gagné du tempsBras dessus­dessous, j'imagineQu'on aurait, de ces débutantsAvant que la vie les assomme,Pu faire des hommes,Pas des enfants

Un peu plus tard, c'est la beautéQu'on nous érigea en barrièreOn se retrouvait insultéeSi on n'était pas la premièreNos amitiés faisaient sourireFallait nous crêper le chignonEt tout ce qu'on pouvait se direN'était que fadaises ou chiffons

On aurait pu rester franginesÇa nous aurait gagné du tempsMain sur l'épaule, j'imagineQu'on aurait pu, se regardant,Voir qu'on était toutes assez bellesEt même cellesQui ont pas le temps

C'est tout pareil dans nos métiersOn nous oppose et on nous monteEn épingle, pour mieux montrerQu'on se trouve en dehors du comptePour peu qu'on dépasse la têteOn est toujours une exceptionChacune sur notre planète,Ce qu'on a pu tourner en rond!

Si on se retrouvait franginesOn n'aurait pas perdu son tempsUnissant nos voix, j'imagineQu'on en dirait vingt fois autantEt qu'on ferait changer les chosesEt je suppose, aussi, les gens

Et qu'on ferait changer les chosesAllez! On oseIl est grand temps!

Page 9: Traducation - CEMEA PDLL · Una mattina mi sono alzato O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao Una mattina mi sono alzato E ho trovato l'invasor O partigiano portami via O

Les filles qui naissent toutes nues,C'est trop des putes,Les filles qui montrent leurs seins à leur bébé quandelles les allaitent,

C'est trop des putes,Les filles qui enlève leur culotte devant leur gynéco,c'est trop des putes,Les filles qui sont à poil dans leur douche,C'est trop des putes.

Toutes des putes,Toutes des putain,C'est vraiment toutes des putes,Toutes des putes,Toutes des putain,C'est toutes des putes.

Les filles qui se touchent pour mettre des tampons,C'est trop des putes,Les filles qui ne portent rien sous leurs sous-vêtements,C'est trop des putes,Les filles qui se laisse peloter pour une mammographie,C'est trop des putes,Les filles qui sont toutes nues devant le médecin légiste,C'est trop des putes,

Toutes des putes,Toutes des putain,C'est vraiment toutes des putes,Toutes des putes,Toutes des putain,C'est toutes des putes, des putes, des putes, desputes, desputes, des putes.

Ouè toutes des putes,Toutes des putain,C'est vraiment toutes des putes,Toutes des putes,Toutes des putain.

Des putes.

Moi mon homme c'est un vraiC'est un dur, un balaiseJe vois la mort de prèsde dans ses yeux de braiseIl me fait ce que personne n'oseIl couvre mon corps d'équimosesIl m'assomme, il m'poche les yeuxIl m'fait la vie en bleu

Moi mon homme il me bottey'en a pas deux comme luiC'est pas de la gnognotteTrois cent vingt livres et demiesIl me serre si fort dans ses brasque mon souffle repousse pasIl est barbare, il est cruelMon Attila Marcel

J'irais retrouver sa lumièreavec une droite de dieu le pèreet je reste sonnée jusqu'à Paquesau paradis des têtes à claques

Moi mon homme c'est un vraiC'est un dur, un balaiseJe vois la mort de prèsde dans ses yeux de braise

Page 10: Traducation - CEMEA PDLL · Una mattina mi sono alzato O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao Una mattina mi sono alzato E ho trovato l'invasor O partigiano portami via O

Quand on arrive à l´usineLa gaité nous illumineL´idée de faire nos huit heuresNous remplit tous de bonheurD´humeur égale et joyeuseNous courons vers la pointeuseLe temps d´enfiler nos bleusEt nous voilà tous heureuxLa ï ti la la la ï ti la la ï hé

Merci patron merci patronQuel plaisir de travailler pour vousOn est heureux comme des fousMerci patron merci patronCe que vous faites ici basUn jour Dieu vous le rendra

Quand on pense à tout l´argentQu´au fin de mois on vous prendNous avons tous un peu honteD´être aussi près de nos comptes.Tout le monde à la maisonVous adore avec passionVous êtes notre bon angeEt nos chantons vos louangesLa ï ti la la la ï ti la la ï hé

Merci patron merci patronQuel plaisir de travailler pour vousOn est heureux comme des fousMerci patron merci patronCe que vous faites ici basUn jour Dieu vous le rendra

Mais en attendant ce jourPour vous prouver notre amourNous voulons tous vous offrirUn peu de notre plaisirNous allons changer de rôleVous irez limer la tôleEt nous nous occuperonsDe vos ennuis de patronLa ï ti la la la ï ti la la ï hé

Nous serons patron nous serons patronA vous le plaisir de travailler pour nousVous serez heureux comme un fouNous serons patron nous serons patronCe que vous avez fait pour nousNous le referons pour vousLa ï ti la la la ï ti la la ï

Page 11: Traducation - CEMEA PDLL · Una mattina mi sono alzato O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao Una mattina mi sono alzato E ho trovato l'invasor O partigiano portami via O

Dans le port d'AmsterdamY a des marins qui chantentLes rêves qui les hantentAu large d'AmsterdamDans le port d'AmsterdamY a des marins qui dormentComme des oriflammesLe long des berges mornesDans le port d'AmsterdamY a des marins qui meurentPleins de bière et de dramesAux premières lueursMais dans le port d'AmsterdamY a des marins qui naissentDans la chaleur épaisseDes langueurs océanes

Dans le port d'AmsterdamY a des marins qui mangentSur des nappes trop blanchesDes poissons ruisselantsIls vous montrent des dentsA croquer la fortuneA décroisser la luneA bouffer des haubansEt ça sent la morueJusque dans le c ur des fritesQue leurs grosses mains invitentA revenir en plusPuis se lèvent en riantDans un bruit de tempêteReferment leur braguetteEt sortent en rotant

Dans le port d'AmsterdamY a des marins qui dansentEn se frottant la panseSur la panse des femmesEt ils tournent et ils dansentComme des soleils crachésDans le son déchiréD'un accordéon ranceIls se tordent le couPour mieux s'entendre rireJusqu'à ce que tout à coupL'accordéon expireAlors le geste graveAlors le regard fierIls ramènent leur bataveJusqu'en pleine lumière

Dans le port d'AmsterdamY a des marins qui boiventEt qui boivent et reboiventEt qui reboivent encoreIls boivent à la santéDes putains d'AmsterdamDe Hambourg ou d'ailleursEnfin ils boivent aux damesQui leur donnent leur joli corpsQui leur donnent leur vertuPour une pièce en orEt quand ils ont bien buSe plantent le nez au cielSe mouchent dans les étoilesEt ils pissent comme je pleureSur les femmes infidèlesDans le port d'AmsterdamDans le port d'Amsterdam

Page 12: Traducation - CEMEA PDLL · Una mattina mi sono alzato O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao Una mattina mi sono alzato E ho trovato l'invasor O partigiano portami via O

Nel pozu María Luisa / Trailarai larai, trailarai / Nel pozuMaría Luisa / Trailarai larai, trailarai / Morrieron cuatromineros / mirái, mirái Maruxina, mirái / mirái como vengoyo

Traigo la camisa roxa / Trailarai larai, trailarai / Traigo lacamisa roxa / Trailarai larai, trailarai / De sangre d’uncompañeru / Mirái, mirái Maruxina, mirai / mirái comovengo yo

Traigo la cabeza rota / Trailarai larai, trailarai / Traigo lacabeza rota / Trailarai larai, trailarai / Que me la rompióun barrenu / Mirái, mirái Maruxiña, mirái / mirái comovengo yo

Santa Bárbara bendita / Trailarai larai, trailarai / SantaBárbara bendita / Trailarai larai, trailarai / patrona de losmineros / Mirái, mirái Maruxina, mirái / mirái como vengoyo

Traduction :

A la mine María Luisa / Trailarai larai, trailarai / A la mineMaría Luisa / Trailarai larai, trailarai / Quatre mineurs sontmorts / Regarde Maruxina, regarde / Dans quel état jeviens à toi

Je reviens la chemise rouge / Trailarai larai, trailarai / Jereviens la chemise rouge / Trailarai larai, trailarai / Rougedu sang d’un compagnon / Regarde Maruxina, regarde /Dans quel état je viens à toi

Je reviens la tête brisée / Trailarai larai, trailarai / Jereviens la tête brisée / Trailarai larai, trailarai / La têtebrisée par un éclat / Regarde Maruxina, regarde / Dansquel état je viens à toi

Sois bénie Sainte Barbe / Trailarai larai, trailarai / Soitbénie Sainte Barbe / Trailarai larai, trailarai / Patronne desmineurs / Regarde Maruxina, regarde / Dans quel état jeviens à toi

Du début jusqu'à la fin de la semaineJe suis P3 chez CitroënC'est un bon petit boulotAvec cantine et avantages sociauxJe suis copain avec NénesseQu'est délégué du syndicatA la chaîne des boîtes de vitessesJe suis heureux comme un roiD'autant plus que le samediEt le dimanche aussiAvec Maria on va danser la java

Maria c'est la jouvencelleChez qui je vais tous les midisPour faire chauffer ma gamelleDans son petit bain-marieJe l'ai connue l'année dernièreAu bal de la RATPOù c'que travaillait son frèreComme prêtre-ouvrierEt c'soir-là messieurs damesA la salle WagramAvec Maria on a dansé la java

On s'aime tout comme Adam et EveOn va bientôt se marierOn attend la prochaine grèvePour que je sois augmentéMais comme l'a dit mon contremaîtreQuand on est jeune, faut s'dépêcherAinsi un enfant va naîtreQu'on appellera IrénéeIrénée le divin enfantEt le soir sans un motAutour du berceauAvec Maria on ira danser le tango.

Page 13: Traducation - CEMEA PDLL · Una mattina mi sono alzato O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao Una mattina mi sono alzato E ho trovato l'invasor O partigiano portami via O

D'puis quéqu's jours la PoliceSe dépensait en vain.Mais grâce à sa malice,Ell’ triomphe à la fin ;Ell’' vient de mettr' la patteSur un individuDont la noirceur éclateD'façon inattendu'Car au momentD'son « emball'ment » :

Il avait un tir'-bouchonDans la poch' de son veston ;On s'demande où s'arrêt'raL'audace des scélérats ?Ah!Il avait un tir'-bouchon...Afin d'tirer les bouchonsLorsqu'il voulait déboucherDes bouteill's trop bien bouché's...L'co-chon !Il avait un tir'-bouchon !

« Ah ! lui dit l'commissaireD'un p'tit air connaisseur,Du crim' de la GlacièreSeriez-vous l'auteur?Car enfin, sapristoche !Je ne crois pas m'tromper,Vous avez dans votr' pocheUne arme prohibé' !Et l'garnementR'prit cyniqu'ment :

Ça ?... mais c'est un tir'-bouchonQue j'porte dans mon veston!(On s'demande où s'arrêt'raL'audace des scélérats ?)Ah! Ça ?... mais... c'est un tir'-bouchonC'est pour tirer les bouchonsLorsque j'ai-z-à déboucherDes bouteill's trop bien bouché's »L'co-chonIl avait un tir'-bouchon

« N'êt's-vous point lui dit l'juge Ce saboteur endurciQu'a fait tant de grabugeDurant tous ces temps-ci ?Car si de sabotageVous n'vous mêliez null'ment,A quel sinistre usageVous servait c't'instrument ?Et le banditLui répondit :

Ben quoi ?... C'est un tir'-bouchonQue j'porte dans mon veston(On s'demande où s'arrêteraL'audace des scélérats?)Ah! Ben quoi ?... C'est un tir'-bouchon...C'est pour tirer les bouchonsLorsque j'ai-z-à déboucherDes bouteill's trop bien bouché's »L'co-chonIl avait un tir'-bouchon !

« Vous avez dit Lépine Conspiré ! Sans celaCe chos'... cette machine...Ké qu' ça viendrait foutr' là ?Non, ça n'est pas la peineDe m'creuser l'ciboulotCar je tiens (quelle veine !)Un' pièc' du complot »L'conspirateurFit « Et ta s ur ! »

Dans l'troubl' de leur âmeLes juges épatésD'voir un êtr' si infâmeL'ont tout d'suite acquitté,Se disant « Pas possibleD'condamner c'gredin-làSon crime est trop terrible...Fallièr's le graciera ! »Rapport à çaIl s'en tira !

Page 14: Traducation - CEMEA PDLL · Una mattina mi sono alzato O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao Una mattina mi sono alzato E ho trovato l'invasor O partigiano portami via O

Negras tormentas agitan los aires.Nubes oscuras nos impiden ver.Aunque nos espere el dolor y la muerteContra el enemigo nos llama el deber.El bien más preciado es la libertadHay que defenderla con fe y valor.Alza la bandera revolucionariaque del triunfo sin cesar nos lleva en posAlza la bandera revolucionariaque del triunfo sin cesar nos lleva en posEn pie el pueblo obrero, a la batallaHay que derrocar a la reacción.¡ A las barricadas ! ¡ A las barricadas !Por el triunfo de la Confederación.¡ A las barricadas ! ¡ A las barricadas !Por el triunfo de la Confederación.

Traduction française

Des tempêtes noires agitent les airsDes nuages sombres nous empêchent de voir.Même si la mort et la douleur nous attendentLe devoir nous appelle contre l'ennemi.Le bien le plus précieux est la liberté.Il faut la défendre avec foi et courage.Lève le drapeau révolutionnaireQui mène le peuple à l'émancipationDebout peuple ouvrier au combatIl faut vaincre la réaction :Aux barricades ! Aux barricades !Pour le triomphe de la Confédération !Aux barricades ! Aux barricades !Pour le triomphe de la Confédération !

C'est le tango des bouchers de la VilletteC'est le tango des tueurs des abattoirsVenez cueillir la fraise et l'amouretteEt boire du sang avant qu'il soit tout noir

Faut qu' ça saigneFaut qu' les gens ayent à boufferFaut qu' les gros puissent se goinfrerFaut qu' les petits puissent engraisserFaut qu' ça saigneFaut qu' les mandataires aux HallesPuissent s'en fourer plein la dalleDu filet à huit cent ballesFaut qu' ça saigneFaut qu' les peaux se fassent tannerFaut qu' les pieds se fassent panerQue les têtes aillent marinerFaut qu' ça saigneFaut avaler d' la barbaquePour êt'e bien gras quand on claqueEt nourrir des vers comaquesFaut qu' ça saigneBien fort

C'est le tango des joyeux militairesDes gais vainqueurs de partout et d'ailleursC'est le tango des fameux va-t-en guerreC'est le tango de tous les fossoyeurs

Faut qu' ça saigneAppuie sur la baïonnetteFaut qu' ça rentre ou bien qu' ça pèteSinon t'auras une grosse têteFaut qu' ça saigneDémolis en quelques-unsTant pis si c'est des cousinsFais-leur sortir le raisinFaut qu' ça saigneSi c'est pas toi qui les crèvesLes copains prendront la r'lèveEt tu joueras la Vie brèveFaut qu' ça saigneDemain ça sera ton tourDemain ça sera ton jourPus d' bonhomme et pus d'amourTiens ! Voilà du boudin ! Voilà du boudin !Voilà du boudin ! Et la fête continue

Page 15: Traducation - CEMEA PDLL · Una mattina mi sono alzato O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao Una mattina mi sono alzato E ho trovato l'invasor O partigiano portami via O

Debout devant le zincSur le coup de dix heuresUn grand plombier zingueurHabillé en dimanche et pourtant c'est lundiChante pour lui tout seulChante que c'est jeudiQu'il n'ira pas en classeQue la guerre est finieEt le travail aussiQue la vie est si belleEt les filles si joliesEt titubant devant le zincMais guidé par son fil à plombIl s'arrête pile devant le patronTrois paysans passeront et vous paierontPuis disparaît dans le soleilSans régler les consommationsDisparaît dans le soleil tout en continuant sa chanson

Ecoute les orguesElles jouent pour toiIl est terrible cet air làJ'espère que tu aimesC'est assez beau nonC'est le requiem pour un con

Je l'ai composé spécialement pour toiA ta mémoire de scélératC'est un joli thèmeTu ne trouves pasSemblable à toi mêmePauvre con

Voici les orguesQui remettent çaFaut qu't'apprennes par c ur cet air làQue tu n'aies pas mêmeUne hésitationSur le requiem pour un con

Quoi tu me regardesTu n'apprécies pasMais qu'est-ce qu'y a là dedansQui t'plaît pasPour moi c'est idemQue ça t'plaise ou nonJ'te l'rejoue quand mêmePauvre con

Ecoute les orguesElles jouent pour toiIl est terrible cet air làJ'espère que tu aimesC'est assez beau nonC'est le requiem pour un con

Je l'ai composé spécialement pour toiA ta mémoire de scélératSur ta figure blêmeAux murs des prisonsJ'inscrirai moi-même : "Pauvre con"

Page 16: Traducation - CEMEA PDLL · Una mattina mi sono alzato O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao Una mattina mi sono alzato E ho trovato l'invasor O partigiano portami via O

Je voudrais, sans la nommer,Vous parler d'elleComme d'une bien-aimée,D'une infidèle,Une fille bien vivanteQui se réveilleA des lendemains qui chantentSous le soleil.

C'est elle que l'on matraque,Que l'on poursuit que l'on traque.C'est elle qui se soulève,Qui souffre et se met en grève.C'est elle qu'on emprisonne,Qu'on trahit qu'on abandonne,Qui nous donne envie de vivre,Qui donne envie de la suivreJusqu'au bout, jusqu'au bout.

Je voudrais, sans la nommer,Lui rendre hommage,Jolie fleur du mois de maiOu fruit sauvage,Une plante bien plantéeSur ses deux jambesEt qui traîne en libertéOù bon lui semble.

Refrain

Je voudrais, sans la nommer,Vous parler d'elle.Bien-aimée ou mal aimée,Elle est fidèleEt si vous voulezQue je vous la présente,On l'appelleRÉVOLUTION PERMANENTE.

Refrain

Oui barbare je suisOui, j'aime le canonLa mitraille dans l'airAmis, amis dansons!

La danse des bombes, garde à vous!Voici les lionsLe tonnerre de la bataille gronde sur nousAmis chantons!Amis, amis dansons!La danse des bombes, garde à vous!Voici les lionsLe tonnerre de la bataille gronde sur nousAmis chantons!

L'âcre odeur de la poudreQui se mêle à l'encensMa voix frappant la voûteEt l'orgue qui perd ses dents

au Refrain

La nuit est écarlateTrempez-y vos drapeauxx2:Beaux enfants de MontmartreLa victoire ou le tombeau

Oui, barbare je suisOui, j'aime le canonEt mon c ur je le jetteÀ la Révolution

au Refrain

Oui, mon c ur je le jetteÀ la Révolution

Page 17: Traducation - CEMEA PDLL · Una mattina mi sono alzato O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao Una mattina mi sono alzato E ho trovato l'invasor O partigiano portami via O

HuuuuuuuuuuuhHuuuuuuuuuuuhHuuuuuuuuuuuhHuuuuuuuuuuuhHuuuuuuuuuuuhHuuuuuuuuuuuhHuuuuuuuuuuuhHuuuuuuuuuuuh

Hegoak ebaki banizkioNeuria izango zenEz zuen alde egingo

Hegoak ebaki banizkioNeuria izango zenEz zuen alde egingo

Bainan horrelaEz zen gehiagoxoria izango

Bainan horrelaEz zen gehiagoxoria izango

Eta nik,xoria nuen maiteEta nik eta nik,xoria nuen maite

Lala lalalala lala, lala

lala lalalala lalaaaaa

Lala lalalala lala, lala

lala lalalala lalaaaaa

Hu huuuuuuhu huuuuuu

Bainan horrelaEz zen gehiagoxoria izan

Bainan horrelaEz zen gehiagoxoria izango

Eta nik,xoria nuen maiteEta nik eta nik,xoria nuen maite

Lala lalalala lala, lala

lala lalalala lalaaaaa

Lala lalalala lala, lala

lala lalalala lalaaaaa

Hu huuuuuuhu huuuuuu

HuuuuuuuuuuuhHuuuuuuuuuuuhHuuuuuuuuuuuhHuuuuuuuuuuuhHuuuuuuuuuuuhHuuuuuuuuuuuhHuuuuuuuuuuuhHuuuuuuuuuuuh

Page 18: Traducation - CEMEA PDLL · Una mattina mi sono alzato O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao Una mattina mi sono alzato E ho trovato l'invasor O partigiano portami via O

croupissez machines de guerredes tonn' et des tonn' de ferentreposées prêtes à rugirprêtes à rougirla terre

congénère contre congénère une rime en onprévert nous l'a pourtant bien ditquelle conneriela guerre

sournoiseries nucléairessous-marins de poche-révolverbonbons napalm goût chimiquepanoplies de sapeur-paniqueon n'arrête pas l'imaginairepour se faire sauter la caf'tière100 fois d'quoi s'envoyer en l'airde quoi descendre le soleilde quoi éteindrele ciel

c'est moi l'plus fort nananèrequelle patée on vous a mis'des tonn' et des tonn' de ferdans la chairennemie

mais tapez-là cher confrèrevous n'étiez pas mal non pluscette fois c'est la der des deravant la prochaine bien entendules huiles ainsi s'en vont signantdes traités aux petits oignonsaprès avoir saigné à blancse partagent terre et pognontrac' des frontièresbidons

secrets de nos piteux étatsl'argent est roi et marche au pastambourins sous-fifres et tirelires1, 2, 1, 2, 1, 2 et 3à 4 on tiredans l'tas

croupissez machines de guerredans les hangars de la mémoirebasta cessons d'croiser le ferplus de boucheries plus d'abattoirsmaint'nant on va baisser le storelaisser la conn'rie au vestiairey'a plus d'amateurs pour ce sportplus personne sous les bannièrespourquoi pas la belle utopiefaites un bilan, professionnelsun' reconversion réussiefaites-vous la paire faites-vous la belleengagez-vous dans le partiqui déclare la guerre à la guerresortez-vous le nez du kakiil y a des tonnes de choses à faireavec vot' matos et vot' géniepour remettr' en état la terrerangez-tous vos affreux joujouxfaites tourner le calumetet foutez-nousla paix

Page 19: Traducation - CEMEA PDLL · Una mattina mi sono alzato O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao Una mattina mi sono alzato E ho trovato l'invasor O partigiano portami via O

Debout, les damnés de la terreDebout, les forçats de la faimLa raison tonne en son cratère,C'est l'éruption de la faim.Du passé faisons table rase,Foule esclave, debout, deboutLe monde va changer de base,Nous ne sommes rien, soyons tout.

Refrain (répété deux fois)C'est la lutte finale ;Groupons nous et demainL'InternationaleSera le genre humain.

Il n'est pas de sauveurs suprêmesNi Dieu, ni César, ni Tribun,Producteurs, sauvons-nous nous-mêmesDécrétons le salut commun.Pour que le voleur rende gorge,Pour tirer l'esprit du cachot,Soufflons nous-mêmes notre forge,Battons le fer tant qu'il est chaud.

L'État comprime et la Loi triche,L'impôt saigne le malheureux ;Nul devoir ne s'impose au riche ;Le droit du pauvre est un mot creuxC'est assez languir en tutelle,L'Égalité veut d'autres lois ;"Pas de droits sans devoirs, dit-elleÉgaux pas de devoirs sans droits."

Hideux dans leur apothéose,Les rois de la mine et du railOnt-ils jamais fait autre choseQue dévaliser le travail ?Dans les coffres-forts de la banqueCe qu'il a crée s'est fondu,En décrétant qu'on le lui rende,Le peuple ne veut que son dû.

Les rois nous saoulaient de fumée,Paix entre nous, guerre aux TyransAppliquons la grève aux armées,Crosse en l'air et rompons les rangs !S'ils s'obstinent ces cannibalesA faire de nous des héros,Ils sauront bientôt que nos ballesSont pour nos propres généraux.

Ouvriers, paysans, nous sommesLe grand parti des travailleurs,La terre n'appartient qu'aux hommes,L'oisif ira loger ailleurs.Combien de nos chairs se repaissent !Mais si les corbeaux, les vautours,Un de ces matins disparaissent,Le soleil brillera toujours.

Page 20: Traducation - CEMEA PDLL · Una mattina mi sono alzato O bella ciao, bella ciao, bella ciao ciao ciao Una mattina mi sono alzato E ho trovato l'invasor O partigiano portami via O

Il y a cent ans commun communeComme un espoir mis en chantierIls se levèrent pour la CommuneEn écoutant chanter PottierIl y a cent ans commun communeComme une étoile au firmamentIls faisaient vivre la CommuneEn écoutant chanter Clément

C'étaient des ferronniersAux enseignes fragilesC'étaient des menuisiersAux cent coups de rabotsPour défendre ParisIls se firent mobilesC'étaient des forgeronsDevenus des moblots

Il y a cent ans commun communeComme artisans et ouvriersIls se battaient pour la CommuneEn écoutant chanter PottierIl y a cent ans commun communeComme ouvriers et artisansIls se battaient pour la CommuneEn écoutant chanter Clément

Devenus des soldatsAux consciences civilesC'étaient des fédérésQui plantaient un drapeauDisputant l'avenirAux pavés de la villeC'étaient des forgeronsDevenus des héros

Il y a cent ans commun communeComme un espoir mis au charnierIls voyaient mourir la CommuneAh ! Laissez-moi chanter PottierIl y a cent ans commun communeComme une étoile au firmamentIls s'éteignaient pour la CommuneÉcoute bien chanter Clément

Quand les cigares y chang’ront d’bouchesQuand les stars elles chang’ront de mainsQuand la bonne soupe elle chang’ra d'louchesQui qui sera dans le bottin ?

Quand les gibus y chang’ront d’têtesQuand les bagouses elles chang’ront d’doigtsQuand l’homard y chang’ra d’fourchettesLes employés, on s’ra les rois

Y faudra plus nous négligerC’est nous qu’on s’ra les pédégés

Remarquez, même en RockfellerJ’rest’rai quand même fils d’ouvrierQu’un employé à bas salaireC’est une chose à pas oublierOui mais

Mais quand nos c urs chang’ront d’chaumièresQue les s’crétaires chang’ront d’genouxQu’les sofas y chang’ront d’derrièresQui c’est-y qui chang’ra d’biniou ?

Quand les Rolls chang’ront d’cartes grisesQuand Maxim’s y chang’ra d’clientsQuand les smokings chang’ront d’valisesAlors là, dis, les gentlemen

Y faudra plus nous négligerC’est nous qu’on s’ra les pédégés

Quand les cigares y chang’ront d’bouchesQuand les stars elles chang’ront de mainsQuand la bonne soupe elle chang’ra d'louchesQui qui sera dans le bottin ?

Quand les gibus y chang’ront d’têtesQuand les bagouses elles chang’ront d’doigtsQuand l’homard y chang’ra d’fourchettesLes employés, on s’ra les rois

Y faudra plus nous négligerC’est nous qu’on s’ra les pédégésLes pédégés