DOSSIER DE PRESSE GUY CARLIER - Karavane · 2013-05-10 · Ouest France. Lundi 21 Février 2011 Guy...

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DOSSIER DE PRESSE GUY CARLIER « Ici et maintenant »

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DOSSIER DE PRESSE

GUY CARLIER

« Ici et maintenant »

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LE MOT DE GUY CARLIER 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La  vie, pour  se  faire pardonner de m'avoir  volé ma  silhouette de  jeune homme,  a exaucé jusqu'ici presque tous mes rêves de gosse. J'ai retrouvé mes idoles, Johnny pour qui j'ai écrit une chanson, et j’ai épousé la fille de Frédéric Dard que je n’ai pas eu le temps de connaitre. J'ai fait de la radio, et sur de grandes antennes ; j’ai écrit des livres, j'ai fait de la télévision, je m'y suis même un peu perdu...   

 Il me reste un dernier rêve que François Rollin ‐encore une idole‐ m’a aidé à réaliser. 

Monter sur une scène, aller à  la rencontre d’un public de chair et d’os pour y faire  le con comme je le faisais devant l’armoire à glace de ma chambre d’enfant. Sauf qu’entre temps, il y a eu ma vie et  il y a eu vos vies. Alors,  je vais vous parler de tout ça on va en rire, en pleurer, échanger, partager, en un mot s'aimer, ici et maintenant.  

 

Et  puisque  la  vie  exauce  ce  dernier  rêve,  je  lui  pardonne  de  m’avoir  volé  ma silhouette de jeune homme…    

GUY CARLIER 

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LE MOT DU METTEUR EN SCENE:  FRANCOIS ROLLIN 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Si on me demande de définir Guy Carlier en un mot... je commence par me débattre en arguant que ce genre d'exercice est  toujours  très  réducteur... et puis,  si on  insiste,  je lâche un mot : "charismatique". Le charisme, nous dit le dictionnaire, c'est la "qualité d'une personne qui séduit, influence, voire fascine les autres par ses discours". Exactement ce que fait Guy sur les planches, comme il le faisait à la radio ou à la télévision. Que le propos soit tendre  ou  mordant,  tragique  ou  hilarant,  acide  ou  émouvant,  on  est  toujours  séduit, fasciné, scotché. Pas de mystère : c'est ça, le charisme. J'adore ça. J'ai un nouvel ami, il est génial, il est beau, et, bonne nouvelle, j'accepte de le partager avec vous. 

François ROLLIN 

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VSD n° 1707 du 12 au 18 mai 2010

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Interview Guy Carlier à propos de son spectacle dans le journal municipal de Florange

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La Montagne du Jeudi 27 janvier 2011

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La Montagne du Samedi 29 janvier 2011

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Ouest France. Lundi 21 Février 2011

Guy Carlier, « diable» au cœur tendre a séduit le public 

 

 

L'office municipal culturel a eu la main heureuse en invitant Guy Carlier pour une soirée très appréciée. 

 

Samedi  soir,  les  420  spectateurs  du  Palais  des  Congrès  attendaient Guy  Carlier,  l'acerbe chroniqueur de radio. C'est une autre facette de son talent qu'ils ont découverte. D'entrée, il a  réussi à faire passer  son  trac de  l'autre côté de  la  rampe, en  inversant  les  rôles d'un spectacle  qu'il  avait  envisagé  d'intituler  «  one  man  gros  »  et  qui  est  devenu  «  ici  et maintenant  »,  une  profonde  réflexion  sur  la  vie  et  ses  injustices,  non  dénuée d'autodérision.  Après  « de  grossières  diversions»  et  quelques  coups  de  griffes  gentils  à Loudéac  « pour  évacuer  le  trac »,  il  a  laissé  flotter  tout  au  long de  la  soirée un parfum d'émotion, d'espoir. Avec en filigrane le pesant boulet de l'obésité à traîner. Qui lui a noirci la vie, qui  l'a contraint à la solitude, qui  lui a néanmoins appris à manier  l'humour, qui  l'a obligé un temps à « passer de l'autre côté du miroir », qui l'a embarqué dans « la bétaillère ». Un lieu fermé, malsain, où il a rencontré toutes sortes de gens qu'il lacère à belles dents, des artistes  fats et  inintelligents, des politiques  sans  scrupule. Mais  il en  ressort. Comme libéré, poussant des cris d'injustices et réussissant à les faire répéter par toute la salle. Avec cette volonté de passer du noir d'un tunnel de voie  ferrée aux  lumineux arpèges d'espoir s'envolant  avec  les  notes  éthérées  de  la  trompette  de Miles  Davis,  comme  un  « doigt d'honneur à la mort ». Sous la carapace de l'humour corrosif, le public a découvert un grand bonhomme tendre, fragile, chaleureux, humain quoi! 

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VENDREDI 4 MAI 2012w w w . l e p a r i s i e n . f r / 9 5

n5 juin 1949.NaissancedeGuyCarlieràArgenteuil.n1969. Naissancedesonfilsaîné,Stéphane,devenuécrivain.n1979­1989.DébutechezTollensàSaint-Ouen-l’Aumône,avantdedevenirdirecteur financierdeplusieursentreprises,dontcelledupèredeBernard-HenriLévy,spécialiséedansl’exploitationdeboisexotiques.1986. NaissancedesonfilsRaphaël,devenumusicien.1989. Vitdesaplumeetécritdeschansons,comme«Yapasquelesgrandsquirêvent»pourMelody.RepéréparJean-LucDelarue,aveclequel ilcollaboresurEurope1.

n1994. Delaruel’embauchepourlacréationde«Çasediscute»(France2).n1995.PremièreschroniquesradiosouslepseudonymedeMonsieurLeTallecchezLaurentRuquiersurFranceInter.n2000.RejointStéphaneBerndans«leFouduroi», sur FranceInter.n2004. Intègre«Onnepeutpasplaireàtout lemonde»,deMarc-OlivierFogiel, surFrance3.EpinglesestêtesdeTurc,commelesanimatricesEvelyneThomasouCaroleRousseau,quiaintentécontre luidesprocédures judiciaires.n2005. EcritpourJohnnyHallyday«Cequinetuepasnousrendplus

fort» (album«Mavérité»).n2006.Epousele25novembre2006JoséphineDard, la filledel’écrivainFrédéricDard, l’auteurde«SanAntonio».ChroniquesdanslamatinaledeFranceInterjusqu’en2007.n2007. ChroniqueursurFrance2,dansl’émissionsur lecinéma«Jourdefête»etdans«France2Foot».NaissancedesonfilsAntoine.n2009.Rejoint l’équipedeMarc-OlivierFogieldanslamatinaled’Europe1jusqu’au24juin2011.n2011.Lancesonpremierone-man-show,«Icietmaintenant». Jusqu’en2011, ilaécritdenombreusesbiographies,dontcelledeJohnny.

VENDREDI 18MAI 2012 - 20H30ESPACE SARAHBERNHARDT

82, Bd. P.Vaillant CouturierTarifs : 11 € (réduit) - 16 € (plein)

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MAURANEEn concert

C HIFFRE

9,6MILLIARDS D’EUROS

c’est le montant du contratde quatre ans signéentre la SNCF et le StifHier,la SNCFet le Stif,l’autoritéqui régulelestransports en Ile-de-France,ont signé un contrat de quatre ansde 9,6 Mds€, dont 2,6 Mds€d’investissement. Selon GuillaumePepy, président de la SNCF,l’entreprise accorde une « prioritéabsolue à l’Ile-de-France, quireprésente 70 % des voyageursde la SNCF ». Parmi les nouveautés,l’embauche de 170 agents mobileschargés d’informer et d’aiderles trois millions d’usagersquotidiens des RER et transiliens.

L ’humoriste Guy Carlier sedonne en spectacle sur sesterresd’origine.Cesoir, ilarpen-tera la scène du centre culturell’Imprévu de Saint-Ouen-l’Au-

mône. Et, à guichets fermés, le 15 mai,celle duFiguier blanc, àArgenteuil, oùil a longtemps vécu. Dans son one-man-show«Icietmaintenant»,misenscène par François Rollin, il évoqueavec tendresse et drôlerie les grandsmoments de son existence pour vivreavec son public « une rencontreunique,unéterneléphémère».Cesdeuxrendez-vousdansleVal-d’Oisesont-ils importantspourvous ?GUY CARLIER. Ces deux soiréesm’inspirent même une émotion trèsparticulière !Carsi j’ai vécutrente-cinqans à Argenteuil, jusqu’en 2002, c’estprécisément à Saint-Ouen-l’Aumône—et je feraiunedédicace spécialeà lasalle — que j’ai pris mon envol et faitmes premiers pas professionnels, audébut des années 1980. Fraîchementdiplôméd’uneécoledecommerce, j’aieffectuémonpremiervraijob,unposted’attaché à la direction financière deTollens, le fabricant de peintures, danslazoneindustrielleduVert-Galant.Ducoup, pour la première fois, j’ai quittéArgenteuil pour un petit appartementà Pontoise, aux Louvrais, décrochégrâce au 1 % patronal. J’ai beaucoup de souvenirs de cette période, où j’ai-maismepromener le longde l’Oiseendirection d’Auvers… J’aimais aussibeaucoup voir des films au cinéma deCergy-Préfecture, comme les « Ren-contres du troisième type » de Spiel-berg.Et joueràArgenteuil…Je réalise vraiment mon dernier rêve

d’enfant. Rendez-vous compte : jouerau Figuier blanc, juste en face de monancien collège Paul-Vaillant-Coutu-rier, danscette sallequi abritait, quandj’étais jeune, l’ex-grand cinéma le Lu-tetia ! Vous imaginez, saluer enfin lasalled’ungrand«BonsoirArgenteuil» !Quelbonheur ! J’enai rêvédepuis toutgamin, lorsque, devant la glace, je meprenais pour un artiste, devant un pu-blic imaginaire (rires).Quelsétaientvos lieuxpréférésenville ?Quandj’étaisgosse,cepubsurlaDalle,qui imitait ceux des Champs-Elysées,où l’on pouvait déguster une bellecoupe de glace coiffée d’un petit para-pluie ! Ado, je me précipitais le di-manche dans une salle de rock trèsbranchée, la Porte-Saint-Germain,templedurockanglaisdanslesannées1964-1965. A l’époque, Alain Cham-fort jouait aux claviers, avec songroupe, les Murators, dont la chan-teuse,Séverine(quideviendraplustardmapetiteamie),aensuitegagnél’Euro-

visionenreprésentantMonacoavecsachanson«Unbanc,unarbre,unerue»,en1971 !Enclassede2de,Martine,diteToutoune, ma fiancée de l’époque,était tombéeamoureusedeChamfort.Un jour lors d’une émission à la radio,j’ai alors, endirect, demandé la vérité àAlain sur cette affaire. Il m’a répondune pas se souvenir de cet épisode !(Rires.) J’aimais aussi sortir en disco-thèque au Centaure, à Soisy-sous-Montmorency. Mais tous ces endroitsontdisparu.Commentvoyez-vousvotrevilleaujourd’hui ?Je regrette qu’elle soit dénigrée. LesvieuxArgenteuillais que j’y croisene lareconnaissent plus. Ma grand-mère,

une Espagnole, y est arrivée dans lesannées 1930-1940, une époque oùl’on se faisait un devoir d’intégrer lamain-d’œuvre étrangère dans cettefière cité industrielle et ouvrière, quiétait la ceinture rouge de Paris. Filsd’immigrés, de marchands d’aspergesoudebourgeois, nousportions tous lemême uniforme et partions tous avecles mêmes colonies de vacances.C’était cela,Argenteuil !Depuis lesdé-clarations de Nicolas Sarkozy sur laDalle en 2005, la ville est stigmatiséepoursaviolence.Cen’estpasellequiachangé, mais le monde ! J’ai vraimentenvie de m’investir pour cette ville. J’yréfléchis d’ailleurs en ce moment trèssérieusement.Jevoudraisluirendreunpeudecequ’ellem’adonné.

PROPOS RECUEILLIS PARBÉNÉDICTE AGOUDETSÉ

nCe soir, centre culturel l’Imprévu, 23, ruedu Général-Leclerc, Saint-Ouen-l’Aumône.Tél. 01.34.21.25.70. Entrée : de 9 € à 18 €.Puis le 15 mai au Figuier blanc,à Argenteuil (complet).

SAINT­OUEN­L’AUMÔNE ­ARGENTEUIL

Guy Carlier « réaliseson rêve d’enfant »Le chroniqueur et humoriste Guy Carlier, qui a longtemps vécu dans le Val-d’Oise, est cesoir sur scène à Saint-Ouen-l’Aumône, en attendant d’aller à Argenteuil. Souvenirs.

AVIGNON, LE 10 JUILLET 2011. Avec « Ici et maintenant », son one­man­show mis en scène par François Rollin, Guy Carlier s’est notamment produit au Off du Festival d’Avignon.Mais ses deux dates dans le Val­d’Oise lui inspirent « une émotion particulière ». (LP/DELPHINE GOLDSZTEJN.)

A deux jours du second tourde l’élection présidentielle, lesparoisses de l’Hautil (Vauréal,Jouy-le-Moutier et Neuville-sur-Oise) invitent lescatholiques à la prière. Ce soirà 22 heures, une messe seracélébrée à l’église Sainte-Claire de Vauréal (place del’Abbé-Pierre) par le pèreAmaury Cariot, pour prierpour le pays. Elle sera suivied’une prière toute la nuit pourceux qui le veulent. Pasquestion pour l’église dedonner de consignes de vote,mais elle invite à porter dans laprière les candidats àl’élection. La paroisse deVauréal rejoint le mouvementinitié par le sitewww.messespourlafrance.fr.

INSOLITE

Une prièreavant le secondtour à Vauréal !

(LP/

P.L.

)

BIO EXPRESS

J’ai vraiment envie dem’investir pour Argenteuil.[…] Je voudrais lui rendreun peu de ce qu’elle m’adonné

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E lle a dû quitter l’aventure. Domi-nique Magloire, sélectionnéedès le premier numéro de « The

Voice », l’émission de TF 1, le 25 fé-vrier, en chantant « Ma gueule » deJohnny Hallyday et coachée par Flo-rent Pagny, a été éliminée sa-medi soir en demi-finale.Les rêves de finale de lachanteuse, domici-liée à Montmagny,ont été stoppés netpar les téléspecta-teurs et son parrain,qui lui ont préférécette fois StephanRizon.Issue d’une familled’artistes, Dominiquea toujours aimé chanter.Après des études aucollège de Saint-Brice-sous-Forêt, puis aulycée de Gonesse,elle s’est inscrite àla chorale d’Ar-nouville. Elle aenchaîné avec leconservatoire deBoulogne (Hauts-de-Seine).

Elle participera à la tournéeDans le métier depuis vingt ans, entant que choriste, Dominique Ma-gloire a commencé à travailler avecJean-Jacques Debout dans la co-

médie musicale « Paul et Virginie ».Voici quelques semaines, à l’issue dela première émission, elle s’étonnait,à 42 ans, d’être abordée au centrecommercialMyplacedeSarcelles, oùdes fans luiavaientdéjàdemandédesautographes ! Une première dans sapourtant longue carrière, qui ne de-

vrait pas rester unique vu son joliparcours dans l’émission.Dominique Magloire a au-jourd’hui envie de… gloire, àtravers une carrière en solo etun premier CD. En attendant,bien qu’éliminée, elle partici-pera à la tournée de « The

Voice », qui regroupera les huitderniers qualifiés de l’émis-

sion. Elle retrouvera Au-de Henneville, la chan-

teuse de Montigny-lès-Cormeilles, qui,elle, s’est bien quali-fiée pour l’émissionfinale de samedi pro-chain. La favorite deLouisBertignacada-vantage convaincu lepublic et son coach

que la jeune Ruby, avec une interpré-tation de « Crazy », de Seal.

D.P.

MONTMAGNY

Dominique a quitté« The Voice »

Dominique Magloire. (BUREAU 233.)

Pendantuneheure trente, ven-dredi soir, les blagues de GuyCarlier ont fusé au centreculturel l’Imprévu de Saint-Ouen-l’Aumône. « En ces

temps de crise, ici, ce n’est pas Saint-Ouen-l’Aumône, mais plutôt Saint-Ouen-la-Charité », plaisante l’humo-risteendémarrantsonone-man-show,« Icietmaintenant».Dudébutà la fin,GuyCarliern’acesséde dire son bonheur de retrouver laville où il a exercé son premier job en1976, comme attaché à la directionfinancière chez les peintures Tollens.Fanfaron, il taquine même gentimentle sénateur-maire (PS), Alain Richard :« On m’a demandé des renseigne-ments pour lui sur le spectacle, car,paraît-il, il voulait venir ce soir. Est-cequ’il y a du sexe ? Sinon, Monsieur lemairesomnole ! »

« François Rollin, mon metteur enscène m’a prévenu, confie-t-il : Ce n’estpasparceque tuesgrosque tuasbesoind’être lourd. » Résultat, une soiréepleine d’anecdotes tendres et pudi-ques sur son enfance et ses premièresamoursàArgenteuil.Lechagrin,aprèsune déconvenue amoureuse qu’ilcriait sous le pont de chemin de fer, etd’autres épisodes plus graves.Mais

aussi pleines de facéties et d’humourparfois grinçant envers autrui, lorsqu’ilégratigne gaiement « la bétaillère despeople et des politiques ». Ceux que,somme toute, « il vaut mieux ne pasconnaîtreendehorsdeleurschansonsou de leur œuvre ». Pour rire, il s’inter-roge sur la coiffure actuelle de MichelFugain. Décrit, rigolard, le chanteurFranck Michael en « sex-toy pour ma-mies ». Livre ses réflexions : «LucFerryest à Jules ce que Carole Rousseau està Jean-Jacques ». Ou, perplexe : « Quedire de Poutou, ce révolutionnaire, quiporte le nom d’un travesti de chez Mi-chou ?»Maisl’humoristesaitaussirirede lui-même et de « ses 240 kg » d’au-

trefois. « Il faut sauver la Grèce ! Per-sonnellement, j’ai sauvé lamienne. »Dans la salle, de nombreuses an-ciennes connaissances exultent. Aupremier rang, Jean-Jacques, dit Bo-bosse, 54 ans, est très ému. « C’estGuitou qui m’a embauché chez Tol-lensen1976commeagentd’entretien,se souvient-il. A l’époque, il roulait en2 CV, mais il avait aussi une vieillevoiture, une Floride ou une Caravelle.Et c’est lui qui m’a donné monsurnom. Je ne l’avais pas revu depuis1988. »Emotion aussi, plus tard, dans la logede l’artiste. Martine, la soixantaine,échange avec lui des souvenirs des

colos du temps d’Argenteuil. « Tu tesouviens de ce mono ? Et d’Argen-tières ? » Un avant-goût des retrou-vailles de Guy Carlier, mardi 15 mai,avec sa ville natale et de cœur, Argen-teuil, où il a vécu durant trente-cinqans. Il y jouera, face à son ancien col-lègePaul-Vaillant-Couturier, aucentreculturel du Figuier-Blanc. Si vousvoulez le voir, dépêchez-vous, c’estpresquecomplet.

BÉNÉDICTE AGOUDETSÉnGuy Carlier sera le mardi 15 mai,à 20 h 30, au centre culturel du Figuier-Blanc, 16-18, rue Grégoire-Collas,à Argenteuil. Réservations au01.34.23.58.00. Tarif : de 12 € à 22 €.

SAINT­OUEN­L’AUMÔNE

La première étape nostalgiquede Guy Carlier

SAINT­OUEN­L’AUMÔNE, VENDREDI SOIR. Guy Carlier a enchaîné les anecdotes et les blagues taquines, se moquant de la nouvellecoiffure de Michel Fugain. Dans le public, attentifs et émus, ses amis d’enfance et anciens collègues, dont Jean­Jacques (à droite),qui doit à l’humoriste son surnom de Bobosse. (LP/B.A.)

L’union locale des anciens combat­tants d’Enghien-les-Bains commé-more demain le 8 mai 1945. Lesjeeps du Vexin seront de la partie.Après un défilé vers 11 heures, leshommes en tenue d’époque, dansleurs jeeps de reconnaissance et decombat, leurs Dodge ambulance etde transport de troupe, se retrouve-ront face à la jetée du lac, où un posteavancé de campagne et un de com-mandement de la Seconde Guerremondiale seront reconstitués.nCette exposition se déroulera à partirde 10 heures et jusqu’à 18 heures.

VIVRE DANSLE VAL­D’OISE

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Les jeeps débarquentpour l’Armistice

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GOUSSAINVILLE

La ville lanceune aideaux projets jeunes

LIRE AUSSICULTURE, LOISIRS Page 45

Adolescent, après desdéceptions amoureuses,il criait son chagrin sousle pont de chemin de ferà Argenteuil

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SarregueminesJeudi 24 Mai 2012 SRG 21

ConcertsConcerts folk avec les duos

ReG et Rue Royale, à 21 h,au Terminus. Entrée avecparticipation financière libre.

Poésie et chansons fran-çaises avec France Weberet Raphaël De Maio, à 20 h, à la salle Arpège del’institut Sainte-Chré-tienne. Entrée libre.

ExpositionsA fleur d’eau, par Michel

Loup, de 10 h à 18 h, au jardin des Faïenciers.

Schneider : les maîtres du verre, au musée de la Faïence.

Sur la vie du barreau de Sarreguemines, de 8 h à 12 h et de 14 h à 18 h, dans la salle des pas perdus, au tribunal de grande instance.

A UJOURD’HUI

Aujourd’huiau ForumMen in black 3 (3D) à

19 h 45.Sur la route à 20 h.Je te promets à 20 h.Moonrise Kingdom à 20 h.De rouille et d’os à 20 h.Dark Shadows à 20 h.American Pie 4 à 20 h.Le prénom à 20 h.

CINÉMAS

Le Républicain LorrainRédaction-publicité, 9 rue

Poincaré, Sarreguemi-nes : ouvert de 8 h 45 à 12 h et de 14 h à 18 h, tél.03 87 98 52 10 ; fax rédac-tion 03 87 98 80 84 ; fax publicité 03 87 98 80 87 ;mail : [email protected]

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L’échec n’est pas digéré.S’exprimer sur le sujet estdifficile pour Yannick Szc-

zepaniak et Aurélie Muller. Enl’espace de deux semaines, lelutteur et la nageuse licenciés àSarreguemines ont vu leur rêveolympique s’envoler.

Pour Yannick Szczepaniak, laroute vers Londres s’est arrêtéeà Helsinki le 6 mai, lors dudernier tournoi de qualification.Il ne vivra pas ses troisièmes JOd’affilée. Plus de quinze joursont passé mais à l’autre bout dufil, sa voix masque difficilementsa déception. « Ça me hanteencore, admet-il. Il y a cet échec,et aussi l’impression d’avoirrempilé pour quatre ans en2008, je ne vais pas dire pourrien, mais bon… »

Un échef frustrant

Quatre ans d’efforts, d’entraî-nements intensifs mal récom-pensés. C’est également le caspour Aurélie Muller, qui a vécuses premiers JO à Pékin en 2008.Son titre de vice-championnedu monde en eau libre sur 5 kml’an passé à Shanghai incitait àl’optimisme. La température dulac de Pierrelatte, dans laDrôme, en a décidé autrement.La nageuse n’a pas supporté les16 petits degrés de l’eau lors desa course qualificative samedidernier. Elle a dû abandonner.« Pour l’instant, ce n’est pas sim-ple… », avoue-t-elle de retour àSarreguemines, très affectée.

L’échec est d’autant plus frus-trant que la Sarralbigeoise n’apas pu lutter avec ses vraiesarmes. « Comment supporter lefroid, c’est quelque chose quel’on ne maîtrise pas. Aurélie nes’est pas fait battre parce que sesadversaires étaient supérieuresou parce qu’elle n’avait pas lesqualités physiques, mais àcause du milieu dans lequel ellea nagé. Les nageurs ne sont pastous égaux dans une eau trèschaude ou très froide », expli-

que son entraîneur, OlivierAntoine.

La tête à Rio 2016 ?

16°C, c’est la températureminimale pour lancer unecourse en eau libre. Le coachsarregueminois, et égalementde l’équipe de France, est déçude ne pas avoir été entendu lejour de la course, quand il pré-conisait de décaler le départ dumatin à l’après-midi. « Les con-

ditions n’étaient pas dignesd’une présélection olympique.Sur 48 nageuses au départ, il y aeu 28 abandons ! » Dont, mal-heureusement, celui d’Aurélie.Son premier en compétition. Lecoup est rude, mais elle essaiede s’en relever. Elle a déjàreplongé dans le bain du centrenautique. « Ça me fait du bien,car je deviendrai folle si j’avaisfait une pause. Ce sport, jel’aime toujours. »

Yannick Szczepaniak s’est lui

aussi remis à la tâche, profes-sionnelle et sportive, à Paris.« Ça ne sert à rien de se lamen-ter. Autant s’y remettre tout desuite pour ne pas se laisser aller,pour rebondir », explique-t-il.« Dans cette période difficile,j’ai eu la chance d’être entouréde ma famille, d’avoir monpetit. Ça permet d’avoir autrechose en tête », ajoute-t-il. Pourle lutteur, le prochain objectifest le championnat de Francepar équipes avec son club deSarreguemines. Il ne regarde pasplus loin pour l’instant. A 32ans, il sait qu’il ne retentera passa chance pour aller aux JO deRio, en 2016.

Un objectif que peut, au con-traire, envisager Aurélie Muller.« En eau libre, l’expérience estimportante. En 2016, elle aura26 ans. Ça fait partie des objec-tifs à long terme, explique Oli-vier Antoine. Mais Rio, on enparlait bien avant Londres, dèsque la ville brésilienne a étédésignée pour organiser les JO.C’est là-bas qu’elle a obtenu sonpremier titre mondial, en2006. » Un signe, peut-être. Enattendant, la nageuse pourra serefaire une santé l’an prochainlors des championnats dumonde. Et pourquoi pas danstrois semaines, lors des qualifi-cations pour les championnatsd’Europe. La course aura lieu…à Pierrelatte. « J’essaie de ne pastrop y penser », lâche-t-elle.

Pascal MITTELBERGER.

SPORTS privés des jeux olympiques

Londres : l’espoir s’évaporeLa nageuse Aurélie Muller et le lutteur Yannick Szczepaniak n’ont pas réussi à se qualifier pour les JO de Londres.La déception des deux sportifs sarregueminois est à la hauteur des efforts consentis pendant des mois : énorme.

Pour Yannick Szczepaniak comme Aurélie Muller, le rêve londonien s’est interrompuen ce mois de mai. Photos RL

Une menteuse pro. Payéepour raconter des craques. C’estainsi que se définit, dans unrire, l’auteur pour la jeunesseChristine Beigel. Une présenta-tion qui n’entame en rienl’admiration des élèves desixième du collège Himmels-berg à Sarreguemines. « On n’apas l’habitude de rencontrer desauteurs », s’exclame Paul, ravi.

Avec ses camarades, il a parti-cipé au concours Mosel’lireorganisé par le conseil général.Vendeur de rêves, le roman pouradolescents de Christine Beigel,faisait partie de la sélection2012. Les collégiens du Him-melsberg ont adoré l’histoire etpris part au concours avecenthousiasme. « On devaitécrire une interview du person-nage qu’on a préféré », expliqueMarine.

Pas de suspense. Les journa-listes d’un jour ont choisi Mar-cus, le héros. « C’était le plusintéressant, » confie Tifanie,« parce qu’il a la pression àcause de son mensonge. »

Le concours Mosel’lire estpartagé en six catégories, de lamaternelle à la troisième. Lesplus petits s’attellent à des créa-tions graphiques tandis queleurs aînés exercent leur plume.Les cinq meilleurs de chaque

catégorie sont départagés parun jury final.

Une rencontre appréciée

Les collégiens ont préparé leurrendez-vous avec soin. Ils inter-rogent Christine Beigel sur sonprocessus de création, s’intéres-sent à son parcours, la ques-tionnent sur ses préférences enlittérature.

« C’était vraiment une beller e n c o n t r e , u n v é r i t a b l eéchange, » sourit Christine Bei-gel. « Cela me permet aussid’avoir un retour de mes lec-teurs, de voir si ce que j’écris lestouche. »

Julien Lesot n’a pas perdu unemiette de l’échange. Pour le res-ponsable de l’action culturelle àla Casc, ces rencontres sontessentielles : « Ce sont desmoments rares, privilégiés, quimarquent les enfants. On a lachance d’évoluer dans unestructure qui nous permet de lesfavoriser. » Une autre rencontreest prévue en fin de semaineavec l’écrivain Julien Guérif.

Les résultats du concoursseront connus en juin. Les élè-ves du Himmelsberg saurontalors si le Vendeur de rêves leura porté chance.

VIE SCOLAIRE himmelsberg

Les élèves de sixième du collège Himmelsberg de Sarregueminesont rencontré l’écrivain Christine Beigel à la médiathèque.

Ils ont pu échanger avec elle pendant plus d’une heure. Photo RL

Rencontre avecun auteur jeunesse

Casqués, ils ont enfourchéleurs montures à deux roues. Apeine le temps de faire l’appel,et ils s’élancent sur la piste.Feux rouges, panneaux stop,ronds-points et priorités àdroite, ils veillent à la signalisa-tion.

Cela fait plus de 30 ans que laCasc organise une formation àla sécurité routière à vélo, pro-posée aux classes de CM1 etCM2 des 26 communes del’agglomération sarreguemi-noise. La formation se dérouleen deux étapes. Dès le mois dejanvier, des policiers intervien-nent dans les classes de la villetandis que les gendarmes sechargent des environs. Ils y dis-pensent des cours pratiques surle comportement à vélo et lasécurité routière, à l’aide devidéos.

La Casc accueille1 300 élèves par an

Ces cours sont validés par untest de connaissances, qui com-porte une grille de mots croiséset des panneaux à identifier. Apartir d’images de carrefours, lesélèves doivent aussi choisir lebon chemin pour un cyclisteconfronté à différentes situa-tions.

Durant les mois d’avril et demai, tous ces apprentis cyclistes(environ 1 300 par an) ont ren-dez-vous dans les bâtiments dela Casc pour participer aux troisateliers pratiques.

Une formation complète

Une première épreuve permetde tester la maniabilité etl’aisance à vélo. Quelquescônes à éviter sans poser pied àterre, quelques virages serrés ànégocier, un parcours à respec-ter et les élèves sont prêts àpasser au deuxième atelier.

Le stand mécanique est unenouveauté. Un agent des servi-ces techniques de la Cascaccueille les classes autour d’unvélo, de pièces détachées etd’outils de première nécessité.Objectif : apprendre à entreteniret à effectuer des réparationssimples. « Ca éveille l’intérêt. Engénéral les élèves savent rouler,mais rarement s’occuper de leurmatériel », explique le respon-sable, Pascal Muller.

Enfin, les élèves sont autori-sés à rejoindre le dernier atelier.Une jolie piste bordée de pelou-ses, avec des panneaux et feuxde signalisation implantés à desendroits clés.

Sensibiliseret sécuriser

« Soyez attentifs aux règles etne faites pas la course », pré-vient le gendarme VincentTousch avant de donner ledépart. « L’épreuve sur piste per-met d’appliquer les enseigne-ments théoriques et de vérifier sitout le monde a compris »,explique le gendarme en sui-vant les cyclistes des yeux.

Feuilles de notes individuellesà la main, il est attentif auxdécisions des enfants. Il inter-vient pour corriger les erreurs.« N’oubliez pas de mettre le braspour tourner ! ». Chaqueépreuve donne lieu à une note.L’addition des scores permetd’établir un classement. « Lescinq meilleurs élèves de chaqueécole se retrouveront pour unefinale le 6 juin », explique Frédé-rique Houver, qui supervise

l’opération à la Casc. Les cinqcyclistes les plus assidus serontqualifiés pour la finale départe-mentale.

Si la perspective d’un con-cours motive, le but premiern’est pas la compétition.« Avant tout, il s’agit de sensibi-liser les élèves le plus tôt possi-ble à la sécurité routière »,affirme Frédérique Houver. Carun cycliste averti devient aussiun piéton attentif.

ÉDUCATION prévention routière

Ça roule pour les petits cyclistes

Au programmeLes Matinales à 9 h 30 et à 10 h 30 : rediffusion de l’émission de mercredi 23 mai.La Mosaïque à partir de 12 h 30 avec rediffusion toutes les heures :Invités : Valérie Liebgott, Vincent Manzi et Sébastien Marshal parleront de la fondation Schengen pour la Paix.Journal : trois événements pour la paix réunis au forum international de la Schengen Peace Foundation ; élections législatives, Angèle Dufflo portera les couleurs du PS dans la cinquième circons-cription de la Moselle ; la mine au cœur des étoiles avec le nouveau planétarium de Petite-Rosselle ; un mar-ché aux puces pour la bonne cause à Blies-Guersviller ; 65 maquettistes se réunissent à Neufgrange pour une exposi-tion de modèles réduits ; le club Sarreguemines Jump reçoit le championnat de Moselle CSO poney.A table : Cyril Durand, chef au restaurant Autour de à Saint-Avold prépare un filet de rouget lardé.Lache isch gesund : la blague du jour.Emissions également visibles sur www.mosaïk.tv.

MOSAÏK

Chaqueannée,environ1 300 élèvesdes écolesprimairesde Sarre-guemineset desalentoursbénéficientde laformationd’éducationroutièreà vélo.Photo

Thierry NICOLAS

La scène du Casino de Sarreguemines accueille un trioclassique, ce vendredi 25 mai, à 20 h 30. La formation,composée de Juliette Boubel au piano, Julie Tutin au saxo-phone et Arnaud Tutin à l’euphonium, interprétera des piècesoriginales ainsi que des transcriptions et de la musiquetraditionnelle. Amenée à accompagner des concours natio-naux et internationaux, férue de danses traditionnelles,Juliette Boubel pratiquement également de la vielle à roue(instrument à cordes frottées par une roue en bois) dans lerépertoire baroque et la chanson. Julie Tutin quant à elle faitactuellement partie de l’Orchestre d’harmonie municipale deMetz et enseigne en région Lorraine tout en se produisant enconcert, en France ou à l’étranger. Arnaud Tutin a étéeuphonium solo de l’Orchestre militaire de la région TerreNord Est de 2001 à 2006, puis invité à se produire au seind’orchestres prestigieux, Il enseigne au conservatoire à rayon-nement régional de Metz Métropole.

Tarif : 10 €. Billetterie à l’office de tourismede Sarreguemines, 2 rue du Maire-Massing,tél. 03 87 98 65 06.

Trio classiqueau Casino

Juliette Boubel au piano. Photo RL

Au programme aujourd’huiLes informations locales à 7 h, 9 h, 12 h, 14 h, 16 h et 18 h.Les moments forts de la journée :A 8 h 10 et 10 h 50 : les pronostics hippiques avec Greg.A 09 h 35 : tous au jardin avec Pascal Garbe sur Les plantes vivaces (rediffusion à 19 h 05).10 h – 13 h : avec Nadia et Kévin.A 11 h 05 : l’astuce du jour avec Nadia.A 12 h 05 : bien-être et santé avec Christiane Barbi-che, le psoriasis.A 19 h 30 : l’association à l’affiche : Rémelfing en musique.Grille des programmes com-plète sur www.radiomelo-die.com.

RADIOMÉLODIE

SOS animauxUn perroquet, Gris du Gabon, a faussé compagnie à ses proprié-

taires le dimanche 20 mai en fin d’après-midi, entre Rémelfing etNeufgrange. Le volatile répond au nom de Salsa. Renseignementsau 06 30 70 30 28 ou 06 21 01 90 07.

Centre nautiqueCe lundi de Pentecôte, 28 mai le centre nautique sera ouvert de 9

h à 18 h, et l’espace détente sera ouvert de 9 h à 13 h. Depuis lejeudi 24 mai, les bassins extérieurs sont ouverts.

ConfirmationCe samedi 26 mai, à 18 h 30, en l’église Saint-Nicolas, 28 jeunes

de la communauté de paroisses Saints-Pierre et Paul recevront lesacrement de la confirmation par l’évêque Mgr Pierre Raffin.

Rendez-vous aux jardinsA l’occasion des journées Rendez-vous aux jardins, l’entrée au

moulin de la Blies sera gratuite les 1er, 2 et 3 juin, de 10 h à 18 h.

EN BREF

A v e c G u y C a r l i e r , ç adégraisse. Au propre comme aufiguré. S’il manie l’autodérision,c’est surtout le monde du showbizz parisien qu’il éreinte. Dansce one-man-show de 90 minu-tes sans mi-temps, ni tempsmort, on ne s’ennuie pas. Lestrois premières minutes sem-blent laborieuses. Mais ces troisminutes sont synonymes deround d’observation. Le tempspour l’humoriste de se poser,d’expliquer comment il estarrivé sur les planches, de lais-ser parler son metteur en scèneFrançois Rollin, et de compren-dre l’utilité de la petite lumièrerouge. Prête à s’allumer lorsqueCarlier prononcera des insani-tés.

Dans ce spectacle intitulé Iciet maintenant, le décor estsobre. Sur les trois cubes dispo-sés sur scène et une table, Car-lier règle ses comptes. Le proposest corrosif mais jamais vul-gaire. Le texte évoque des épi-sodes de la vie avec ses joies,ses interrogations et ses blessu-res et fait part de rencontresétonnantes à la radio ou à latélévision, évoque un échange

décalé avec Boutros Boutros-Ghali. Certains animateurs deTF1 n’échappent pas à une criti-que en règle tels que NikosAliagas, Carole Rousseau, Ben-jamin Castaldi…

Humour et poésie

Longuement, Guy Carliertacle ensuite ce qu’il appelle« la bétaillère des people et despolitiques ». Ceux qu’« il vautmieux ne pas connaître endehors de leurs chansons ou deleur œuvre ». Il s’interroge surles implants capillaires deFugain, décrit Franck Michael en« sex-toy pour mamies », ose lacomparaison entre « Luc Ferryqui est à Jules ce que CaroleRousseau est à Jean-Jacques »,se désole du révolutionnairePoutou « qui porte le nom d’untravesti de chez Michou ». Unhumour léger, jamais trop lourdcar il sait mieux que quiconquequ’on ne peut pas plaire à toutle monde. Le public apprécieavant de participer à l’épisodedu train qui passe. Après lecoup de trompette de l’humo-riste et à son invitation, les

spectateurs hurlent le gros motattendu pour se libérer.

En fin de spectacle, place augentleman Guy Carlier. « Aunom de la profession et deshumoristes, je vous prie d’accep-ter des excuses qui ne vous ontjamais été faites ». Il fait allu-sion à Elie Semoun qui s’étaitproduit dans la même salle en

janvier 2005 en présentant lapremière de son nouveau spec-tacle. La salle lui avait réservéun accueil mitigé. Le lende-main, dans une émission deStéphane Bern, Semoun avaitcritiqué le public de Sarreguemi-nes en le qualifiant de « zom-bies ». Invité de la même émis-sion, Carlier a eu vent de cette

affaire et n’a pas du tout appré-cié le point de vue de Semoun.« J’ai pu vérifier ce soir qu’ilavait tort. » Applaudissementsdans la salle qui visiblement n’apas oublié cet épisode. Guy Car-lier terminera sur une note poé-tique en adressant au public cebeau message : « Bonheur,cadeau, partage ». Rideau.

CULTURE one-man-show à la salle des fêtes

Guy Carlier : franche rigolade

Du bagout,de l’humourcorrosifet décapant,Carlierétaitdansson élément.Photo

Thierry NICOLAS

Stagiaire_com
Texte surligné
Page 17: DOSSIER DE PRESSE GUY CARLIER - Karavane · 2013-05-10 · Ouest France. Lundi 21 Février 2011 Guy Carlier, « diable» au cœur tendre a séduit le public L'office municipal culturel
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Culture24heures | Lundi 2 avril 2012 29

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ThéâtreHier soir à Vevey,le comédien a offertun moment «d’éternitééphémère» à un publictouché. Critique

Guy Carlier aime quand le public ales yeux mouillés de larmes. Maispas trop longtemps. Alors quand,en conclusion, il émeut en parlantde son père de substitution, Fré-déric Dard, il n’hésite pas à balan-cer une grosse vanne bien sentiepour contrebalancer. La méthodelui sied, il l’a appliquée pendantune heure trente, hier soir à Ve-vey: «Le spectacle, c’est un doigtd’honneur à la mort.»

Dans Ici et maintenant, le chro-niqueur télé et radio mêle histoirepersonnelle et rencontres profes-sionnelles. Il revient sur la «bé-taillère», cette masse de peopledont il a fait partie. Sert des remar-ques acerbes, piquantes et ironi-ques pour ne pas décevoir lesspectateurs venus voir ce Guy Car-lier-là. Et quand il jure en être des-cendu, il promet aussi de ne ja-mais y remonter. Cette demi-heure de spectacle pourrait bienservir d’épilogue à un moment devie dont il n’est pas forcémentfier, lorsqu’il n’était «qu’un mômede 50 ans rentrant le soir s’ense-velir sous des kilos de bouffe».

Sous sa bonhomie, Guy Carlierpasse du tendre au glauque, dudoux au cru. Il appelle un chat unchat et n’hésite pas à évoquer lesyndic de Vevey pour justifier lepassage «cul» du spectacle. On nesait pas comment a réagi l’inté-ressé, mais le public a, lui, beau-coup ri. Armé d’un sens aigu del’autodérision, le comédien désa-morce le sujet «poids» dès la pre-mière scène. Puis cite l’avertisse-ment de son metteur en scène,François Rollin: «C’est pas parceque t’es gros que t’as le droitd’être lourd.»

En grand conteur, Guy Carlierparvient à faire de ses momentsde vie de touchantes scènes. Lalarme finale au coin de l’œil, on aenvie de lui dire de ne pas avoirpeur des émotions, et qu’on es-père le retrouver dans un specta-cle où il se mettra complètement ànu, sans se dissimuler derrièredes personnalités «nuisibles» et«inutiles». Céline Rochat

GuyCarliervanneetémeut

Terminée au cinéma,l’histoire d’amourentre le magicien etses fans se poursuitdans les studiostransformés en parcd’attractions

Tristan de Bourbon Londres

La société de production améri-caine Warner Bros n’a pas lésinésur les moyens pour ravir les fansde Harry Potter. L’ouverture aupublic des studios de Leavesden– à 30 kilomètres de Londres –,qui ont abrité la quasi intégralitédes tournages des huit films, nelaisse rien au hasard. La navettechargée d’acheminer les visiteursjusqu’aux 14 000 m2 de hangarsporte les couleurs de la saga. A ladescente du bus, la musique dufilm retentit. Enfants, et mêmecertains parents, trépignent. Atous il tarde de percer les secretsde la confection du mythe.

Elevés à l’état de demi-dieux,Harry Potter (Daniel Radcliffe),Hermione (Emma Watson) etRon (Rupert Grint), version pa-pier glacé, sont prêts à accueillirquelque 5000 visiteurs par jour.Gigantesques, leurs portraits pui-sés tout au long de l’épopée or-nent l’entrée du studio. Dans uncourt-métrage, ce sont eux en-core qui prennent la parole.Ainsi l’ex-élève brillante, stu-dieuse et déterminée de Poud-lard détaille cet antre londoniende Harry Potter qui fut «notremaison pendant dix ans» alorsque d’autres évoquent «leur fa-mille géante» composée deséquipes de tournage.

Ces présentations faites aux«Moldus» (êtres humains dépour-vus de pouvoirs magiques), le tourcommence. Une fois la lourdeporte poussée, l’itinéraire dé-marre dans le hall de l’école desorcellerie de Poudlard, construitil y a onze ans. Tout y est: les ta-bles dressées avec les assiettes, lescouverts et les timbales en métal,la majestueuse cheminée et lesgargouilles. Il n’en fallait pas da-vantage pour que le souvenir desrepas turbulents remonte à la sur-face. «On peut entasser dans cettesalle vingt-deux bus à deux éta-ges», assure l’un des guides, alorsque les enfants s’approchent, unpeu intimidés, des mannequinsvêtus des costumes des profes-seurs de l’école.

Tous les détails y sontPassé le hall, place à l’envers dudécor: une découverte qui plairaégalement aux fans moins avertis.Les visiteurs se rendent en effetcompte que les murs du grandhall ne sont composés que de plâ-tre peint et que leur imposantesolidité est feinte: ils sont tenuspar des échafaudages. Juste unpeu plus loin, perruques, barbeset moustaches s’alignent sur unetable de maquillage alors que desdizaines de costumes pendentdans un dressing à côté duquelsont collées des photos d’acteurslors des séances d’essayage.

Viennent ensuite les lieux ré-currents et, parmi tant d’autres, lasublime allée de Diagon et ses mi-nuscules magasins de magie, ledortoir des garçons avec le lit deHarry Potter, ses vêtements repo-sant sur une chaise comme s’il

s’était absenté pour un instant.Autre incontournable: la salle despotions et ses centaines de potsremplis d’ingrédients qui vont jus-qu’à tromper Rupert Grint, qui aprêté ses traits au meilleur ami deHarry Potter: «C’est tellementbien fait que j’ai dû me retenirpour ne pas aller jouer unescène!»

Vol à balaiSi, mis bout à bout, les huit longs-métrages durent dix-neuf heureset douze minutes, la visite de l’en-vers du décor est estimée entredeux et trois heures. Animationscomprises. Incités à retrouver lesdix-huit vifs d’or répartis le longdu parcours, à remplir un ques-tionnaire ou encore à enfourcherle balai magique pour survolerLondres, les enfants n’auront pasune minute. Et les parents en se-ront sans doute quittes pour ache-ter entre une et quatre photos decette folle course (entre 18 et30 francs). Au final, ceux qui pen-saient avoir pu échapper à la pot-termania pourraient même avoirenvie de visionner l’intégralité dela saga tournée entre 2001 et 2011.

Londres, LeavesdenEn train jusqu’à Watford JunctionBillets à réserver sur le site(adultes: 40 fr., enfants: 31 fr.)www.wbstudiotour.co.uk

Cinéma

HarryPotterdévoilesescoulissesaux«Moldus»

Plateauxdetournageetdécors,dont lehalldePoudlard,sontaccessiblesdepuissamediaupublicdans labanlieue londonienne. LDD

UEclairage Excellente femmed’affaires, la multimillionnaireJ. K. Rowling a toujours refusé decéder les droits numériques deHarry Potter. S’opposant à ladistribution de ses ouvrages surles plates-formes de ventetraditionnelles, elle a lancé le sitewww.pottermore.com, quidispose d’une boutique de venteen ligne. Actuellement, seules lesversions anglaises des sept livresde la série sont disponibles enformat numérique ou en version

audio. Chacun des trois premierslivres coûte 5,95 euros, les quatresuivants 8,34 euros, et uneréduction de 10% est accordée àl’achat de toute la collection. Leslivres audio sont plus coûteux:entre 21,46 et 39,36 euros. Jamaisà court d’idées, J. K. Rowlingentend aussi étendre l’offrelinguistique en proposant bientôtdes traductions en plusieurslangues, dont le français etl’allemand. Mais le site ne selimitera pas à cette plate-forme

commerciale. Sur la paged’accueil, l’auteur annonce dansune vidéo qu’elle proposera «uneexpérience de lecture en lignecomme aucune autre» et qu’elle«partagera des informationssupplémentaires et inédites surle monde de Harry Potter».Censé devenir un lieu d’échangeentre les fans du célèbre apprentimagicien, le site ne fonctionnepour le moment qu’en versiontrès réduite et reste surtoutréservé aux anglophones.

Il y aunevieaprès lecinéma

Détaillée, la visite dure entre deux et trois heures. LDD

450En millions, le nombre d’exem-plaires de Harry Potter vendusen librairie dans le monde

6,2En milliard de francs, lesrecettes engendrées parles huit films Harry Potter

CinémaLa 26e édition du Festivalinternational de Fribourga couronné Never too Late

Premier film, il rafle le Regardd’or (30 000 fr.) lors de sa pre-mière diffusion internationale àFribourg! Autant dire que le road-movie d’Ido Fluk Never too Late afrappé fort en racontant la quêtede repères d’un jeune hommerentré au pays, en Israël. Placéepour la première fois sous la direc-tion artistique de Thierry Jobin,cette 26e édition du Festival inter-national de films de Fribourg(30 000 entrées) a encore saluédu Talent Tape Award la copro-duction de Historias que so existemquando lembradas. Quant au Prixspécial du jury, il a été attribué auJordanien Yahya Al-Abdallah pourThe Last Friday. 24

www.fiff.ch

Regardd’orisraélien

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Culture24heures | Jeudi 29 mars 2012 35

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Une femme nue dont la partie laplus charnue repose sur un livreapparaît. Un clin d’œil à Guitry?qui déclara un jour à un fâcheux:«J’ai lu votre manuscrit d’un der-rière distrait.» Lionel Chiuch

Genève, PalexpoDu me 25 au di 29 avriltlj (9 h 30-19 h), ve (9 h 30-21 h 30)Rens.: 022 761 11 11www.salondulivre.ch

Le Maroc sera l’hôte d’honneur,les salons africain, de l’étudiant etde la formation seront aussi de lapartie alors que l’exposition «Gus-tave Courbet sur les sentiers del’exil» permettra de voir desœuvres qui n’ont pas encore étéexposées en Suisse.

Tout cela tient un peu del’exercice imposé, malgré la belleénergie revendiquée. Pendant cetemps, le diaporama continue.

pétille, impatiente de dévoiler seschoix et ses envies. Il est questiond’«outil à la puissance épatante»,d’«identité culturelle romande»,de «convivialité», de «succès».

Surtout, Isabelle Falconnierparle de son désir de faire rayon-ner les lettres romandes et d’ins-crire «la manifestation dans le cir-cuit des grands salons». Au fur et àmesure des interlocuteurs qui dé-filent, l‘événement prend forme.

tures qui sont annoncées à Ge-nève du 25 au 29 avril. Doté d’unn o u v e a u p r i x l i t t é r a i r e(10 000 francs) pour un romanfrancophone et d’un sondage surles habitudes de lecture, le pro-gramme de l’édition 2012 estconnu depuis hier.

Après le passage éclair de Pa-trick Ferla en 2011, c’est une autrejournaliste, Isabelle Falconnier,qui hérite de la «présidence». Elle

EvénementA un mois de la 26e édition,la nouvelle présidente,Isabelle Falconnier, nedoute pas de son succès

Sur l’écran, les images tournenten boucle. Rousseau, Eicher etDjian, Frédéric Beigbeder, desdessins rigolos de Mix et Remix…Cinq parmi les quelque 500 signa-

qui a coulé pour me dire qu’elleest passée du rire aux larmes.»

En gagnant les planches, GuyCarlier, 62 ans, réalise un rêved’enfant, l’un des derniers restésinsatisfaits. «Ça me trottait dans latête depuis longtemps. Maisavant, je n’aurais pas pu tenir surune scène.» Avant, c’est quand ilpesait près de 240 kilos, résultatd’une longue maladie appeléeboulimie. Guéri depuis cinq ans, ila inclus le sujet dans son specta-cle. «Je ne serais pas honnête si jene pratiquais pas l’autodérision.»

Détendu, l’homme au poignettatoué du prénom de son épouserevient sur sa dernière décennie.Se souvient de ce soir où Isabelle

Huppert lui glisse à l’oreille: «Nesoyez pas trop méchant avec moi,j’ai peur de vous!» La réplique luifait prendre conscience de la cari-cature qu’il est devenu. «J’allu-mais le néant, les tartuffes. Je n’al-lais pas flinguer Isabelle Hup-pert.» La remise en question estinstantanée. «C’est cette imageque je donne?» Le chroniqueurquitte les plateaux TV avec unepromesse: «Je ne ferai plus jamaisça à la télé.»

Besoin d’être aiméEnfant, Guy Carlier vit avec unbeau-père qui le déteste. A l’école,il fait «le con pour faire marrer lescopains». Le reste du temps, il se

cloître dans sa chambre et dévoredes livres qu’il vole au supermar-ché du quartier, manque d’argentoblige. Il lit tout ce qui lui passesous la main: Pagnol, Montherlant,Bernanos… Lorsqu’il découvreFrédéric Dard, alias San Antonio, iltrouve un père de substitution.«C’est lui qui, à travers ses bou-quins, a répondu à toutes mesquestions. Sur les humains, les va-leurs. J’ai grandi avec lui.» Plus ilavance dans l’œuvre, plus GuyCarlier l’admire et le respecte. En2006, il rencontre Joséphine, fillede son écrivain fétiche. Coup defoudre immédiat. Hasard? Destin?Main de Dieu? Guy Carlier hésite.«Le destin, pour le coup. Mais

Guy Carlier laissetomber le masquedans son solo Ici etmaintenant. Intense

Céline Rochat

Assis sur le canapé de FrédéricDard, Guy Carlier se raconte l’œilbrillant, le sourire bienveillant.Dans le jardin de cette magnifiqueferme nichée au cœur de la cam-pagne fribourgeoise résonnent lescris de son fils, Antoine. Aux petitssoins, son épouse, Joséphine, fillede l’écrivain français, lui porte undeuxième café. Remerciementsgentils. Mais où est donc passé leflingueur acerbe de la télé? «Jejouais un personnage pour uneémission du dimanche soir où ilfallait être choc et basique. Cer-tains n’ont pas compris que c’étaitun rôle. Dans la vie, j’aime lesgens. Je suis un gentil.»

C’est un des principaux aspectsde sa personnalité qu’il donne àconnaître dans son premier spec-tacle, Ici et maintenant. Ecrit avecFrançois Rollin, ce seul en scène àvoir dimanche à Vevey oscille en-tre humour, ironie et passagesémouvants. Voire dramatiques.«Ma plus belle récompense, c’estquand une spectatrice vient mevoir avec les traces de son Rimmel

Rencontre

«Jesuisunhommegentil»Guy Carlier, 62 ans, a laissé derrière lui la méchanceté gratuite. Il se révèle touchant et doux dans un spectacle qui a séduit la critique française. GÉRALDBOSSHARD

FestivalDu grognard Lou Reedaux surbranchés Gossipen passant par le ska desSpecials, le rendez-vousnyonnais livre un menubigarré mais cohérent

La chose est acquise depuis quel-ques années: le «petit frère» du Pa-léo n’a plus peur de son illustrefrangin. Le rendez-vous lacustres’est solidement installé dans lepaysage des festivals romands,dont il occupe la 4e place en ter-mes d’affluence mais la premièresur le calendrier. La 22e édition duCaribana prendra ses aises dumercredi 6 au dimanche 10 juin àCrans-près-Céligny. A l’image deson budget (1,95 million de francs,dont 800 000 pour l’artistique),son succès reste stable, tablantsur 32 000 spectateurs en qua-tre soirs.

Hier, en conférence de presse,le voile a été levé sur une program-mation déflorée au compte-gouttesdepuis le début de l’année. Au jeudu buzz, Caribana avait déjà abattuses plus belles cartes: Lou Reed,patron du Velvet Underground,inspirateur de Bowie et méchantloup solitaire rejoint récemmentsur disque par la meute Metallica(ve 8 juin). Gossip, trio fort ten-dance porté par la chanteuse BethDitto, lesbienne féministe, ex-punkdésormais gravure de mode pourmagazines urbains (me 6). Et Kasa-bian, gang star en Angleterre pourses quatre albums revitalisant lafusion rock et clubbing (je 7).

Entre la légende new-yorkaiseet ses rejetons les plus tendance,Caribana remplit son panier degroupes aux styles variés – commeà son habitude, mais avec une per-tinence dont toutes ses anciennesprogrammations ne pouvaient sevanter. Le soir d’ouverture joueainsi la carte de l’audace, localeavec les Rambling Wheels, fran-çaise avec Pony Pony Run Run, ita-lienne avec le duo synthétique desCyborgs. Jeudi propose un cadordu rap américain, Everlast, ex-House Of Pain à l’aise dans sa ver-sion solo et bluesy. Belle brochettede jeunes plantes rock avec LouLesage et Marina & The Diamonds.Après Revolver, trio rock de Paris,les quatre DJ de Gorillaz Sound Sys-tem, adoubés par Damon Albarn etsa troupe, remixent les tubes et lesvisuels du groupe anglais.

Vendredi se décline entre jeu-nes pousses (Lucy Rose, StephenMarley, Haight Ashbury, The Minu-tes) et vétérans: The Specials, pion-niers ska, joueront après DropkickMurphy, ferrailleurs de Boston éle-vés aux airs irlandais. Le lende-main, Keziah Jones côtoie CharlieWinston, Grand Corps Malade ren-contre le DJ set de 2manydjs, la popacoustique de Raphelson celle deFoy Vance. Un invité surprise detaille sera annoncé dans quelquesjours. François Barras

Crans-près-Céligny,du me 6 (17 h 30) au di 10 juin (12 h)Loc: Fnac, Manor Nyon et surwww.ticketic.ch.www.caribana.ch

Caribanaoselakermessepop

Lou Reed, une des têtesd’affiche de Caribana. S. NEMETH

LalittératureromandeseramiseenvaleurauSalondulivre

d’ordinaire je crois plutôt au ha-sard et à la nécessité.»

Aujourd’hui, dans la fermedont Joséphine a hérité, Guy Car-lier ne se sent pas encore chez lui.«Je n’ouvre pas les placards. Et ilm’a fallu du temps pour dormirdans la chambre du maître. C’estchez Frédéric Dard», dit-il enmontrant l’étage supérieur. Posésur un guéridon à côté du canapé,un exemplaire de Des yeux pourpleurer. L’esprit de ce beau-pèrequ’il n’a pas rencontré demeure…

Guy Carlier a débarqué dans lemonde du spectacle à plus de40 ans. Sa vie? «Elle a été ludique,douloureuse parfois.» Le futur, ille devine dans l’écriture. Mais leprésent, c’est Ici et maintenant. «Jeregrette de ne pas pouvoir plaire àtout le monde. Mais que ceux quidisent ne pas m’aimer viennentme voir jouer. Ils donneront leurverdict ensuite.»

En mai, Guy Carlier passera surle billard. Comme pour balayer lesdégâts d’une maladie qui n’a quetrop duré. Comme pour redessi-ner cet homme nouveau. «J’ai be-soin de clore ce chapitre. Mainte-nant que la guerre est finie, il fautreconstruire.»

Vevey, La Grenette au Théâtre.Dimanche 1er avril (17 h).Rens.: 021 921 60 37.www.theatregrenette.ch

URevue de presse Créé aufestival d’Avignon l’été passé, lespectacle de Guy Carlier, Ici etmaintenant, a séduit la critique.Morceaux choisis.«Guy Carlier se révèle uncaptivant conteur (…). Desraccourcis opportuns, un artconsommé du contre-pied etune bonne dose d’autodérisionlui évitent de tomber dans lepathos.» (Le Canard enchaîné)«Allez plutôt vous laisser

surprendre par ce spectaclecourt et mélancolique.» (ParisMatch)«Impeccablement mis en scènepar François Rollin, Guy Carlierse révèle sensible et généreux.»(Télérama)«Touchant et loin despolémiques d’avant, l’hommede télé tombe le masque sur lesplanches. La découverte d’unvrai Guy Carlier sans la grosseartillerie.» (Evene.fr)

Lacritiqueapplaudit1949 Naît le 5 juin à Argenteuil.1984 Licencié en scienceséconomiques et études compta-bles, il travaille pour le SaoudienAdnan Kashoggi.1989 Signe le tube de Melody Y apas que les grands qui rêvent.2000 Le Fou du roi (France Inter).2004 On ne peut pas plaire à toutle monde, avec Fogiel.2005 Ecrit Ce qui ne tue pas nousrend plus fort, pour Hallyday.2007 Naissance d’Antoine.

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