DELLA REPUBBLICA

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Num. 107 I8W > Ir u j v ■*■■' ■' ^*^ Jlf - t ^ft^ Domenica 20 Maggio J ì CONDIZIONI DELL'. ASSOCI AZIONE Il Monitore Romano uscirà ogni giorno, non eccettuali i festivi. ' / prezzi vengono fissati À Roma per trimestre 2 50 Alle Province (franco ) ..... 2 80 AH'Estero franco fino ai Confini. 2 80 GIORNALE OFFICIALE DELLA REPUBBLICA AVVERTENZE Le lettere e i pieghi dovranno es sere diretti affrancati alta Direzione del Monitore Romano, In Roma nella Tipografìa Salviucci fri'Piazza de'Santi XII Apostoli. OSSERVAZIONI METEOROLOGICHE FATTE NELLA SPECOLA DEL COLLEGIO ROMANO ALL' ALTEZZA DI ÌIETRI 48^7 SUL LIVELLÒ DEL MARE L. L.i-.J' -JJ- L L- i ■__■ J-J J * ' - " -_-■-_ .^ _. _.L : .—--._*„*„ ■> * 1 s ? ' 4 ^ (iiOHNii ;; DKM,' OS9RKVAZLONB I - 19 Maggio Ore t antim, )> 3 pomer. » 9 pomer. , Harometro rifatto alla Temperai, di Q 0 tt ( . Poli. 28 lin., 0,0 j) 27 )> 10,9 » ^r » 11,8 ' Tertnomctro K, «ter. ai iVord 4 12, 9' •+■ 17,4 4 13, 4 Igrometro a capello 11' 60 41 Direzione del vento Cafra a. OF. ESE. f. m. Stato del cielo Ser. nuv. sp. Ser, nuv. sp. Nuvoloso. Ottervasiòni fatte ad ore diverse i Dallo 9 pom. del 18 Maggio, fino'alle 9 pom. del 10 detto * Tcmporat. mass. H 18,3 Temperai mini ^ U.l. ì 1 tr 'fi r^,BOMA20 Màggio. PARTE OFFICIALE ii . * ' ) , f M J ^ r 4 L J F ì > SEDUTA DEL 19 MAGGIO j ( Ore 42 pom, ) \ * * Dopo una lettera in guisa di preambolo dei rinviato francese Lesseps, i tre Commissarj scel ti dall' Assemblea Romana riferirono il seguente progetto di una convenzione proposta dal det to inviato. 1. Gli Stati Romani reclamano la protezio ne fraterna della Repubblica Francese. % Le popolazioni romane hanno il diritto pronunciarsi liberamente sulla forma del lo ro governo. 5. Roma accoglierà Tarmala francese come un'armata di fratelli. Il servizio della Cillà si fa unitamente colle truppe romane, e le autori civili e militari romane funzioneranno a secon F da delle loro attribuzioni legali. Queste proposizioni recate pìY Assemblea eb bero dopo breve discussione la seguente risposta adottata all' unanimità. REPUBBLICA ROMANA IN NOME DI DIO E DEL POPOLO L'Assemblea col rincrescimento di non po ter ammettere il progetto dell' Invialo straordi nario del Governo Francese, affida al Triumvirato esprimere i motivi, e di proseguire quelli uf ficj che riescano a stabilire i migliori rapporti fra le due Repubbliche. Roma li 19 Maggio 1849. Il Presidente G. L. BONAPÀRTE. FÀBUETTI / Segretarj PENNACCHI ZAMBIANCHI J Gocctu. Riportiamo testualmente i documenti che hanno dato luogo alla precedente deliberazióne. n i i Messieurs Ics Commissaìres. L Vous aviez, selon nous, quatre Puissances cn. nemies: l'uno d'elles dont.los inleutions n'onl point étò comprises; co qui a : ameno un fait d'armes, sur le quel il faut jeler un voile nvant d'entror cu con fércncc. Depuis uion arrivéo, j'm éló, jour et nuit, en rapport nvoc vòtro Triumvirat. Trois proposilion.s Avaienl olà óinisos par moi, et ojantéló presque re poussécs par une loUre do Monsicur Mazzini, qui dóelarail, quo dans son opinion paiMicnliiìrLMues prò posilions lui seinhiaicnl dillìriles'à accepler, fai pre parò Ics niodilìcatuins possihles,'ot, d'iipros le prn jel ici aunexé, Muusieur Mazzini me demumlnit. du me rL'ndro au Triuujvirat pour in'enlendro aveo lui. J'a» rópondu verhaliMiicnt à Monsieur Aecursi porteur du messale, quo je recevrais chcz nuii Messieurs les Memhres de la Députalion. J'ai bien vouiu vous donnei* amicalemcnt, Mes sieurs les Membres, communicalion des dépòches n. 1 et 2, quo j'ai dpnnécs domis trois jours n mon Gouvornemcnt, et dans Ics que les j'ai fait connaUre la viu'iié Ielle quo je 1'avais ennstalée. Vous m'avez déc/aré quo mes inforinatious ótaient éxuctes. Dos ce niomeni, ngissant lant en inoii noni, qu'aa non» (\u Génùral Oudinot do 'Roggio, Commandant en Chef le Corps d'éSpédilion francaise de la Mediter ranée, j 1 entra dans ino caraelóre oflÌLicl de Ministre ì ^ r . iMónipolentiairc de la République francaise , appuyé do son drapeau qui flotte au balcon de mon nùtcl. jfe reste ici cn permanencc dispose a recevoir, revélu de mon uniforme, tous ceux qui se présonteront of ficiellemont de la part de l'Assemblée, ou du Trium virat. Toutes lo Communications réciproques auront lieu par écrit, et seront signòes collectivcment soit par le Triumvirat, soit par les Conamissaires délógués par l'Assemblée Nationale. La gravilo tìo la silimtion cxìgo une prompto solution, que j'allendrai jusqu , à minuit. Selon l'usa ge, il est convénable qu' un piquet d'honneur soit place à ma porle, avec dtss ordonnances à cbeval pour l'échango do, nos plis respeetifs. Fait à Homo, à l'Hotel d'Allemagno, Via Con dotti, ei communiqUé à Messieurs les Membres de la Dòputation par le doublé originai, dont l'autre dou blé reste éntro rios mains, en présonce de Monsieur de Cerando, Cha'ncelier l'Ambassado de Franco, qui prendo aCte,' et de Monsieur de la Tour d'Au vergne, Secrétaire de Légation, attaché à ma mission. 19 Mai, deùx beùres. N, lì.' Messieurs Ics Commissaires m'ont décla ré, qu'ìls n'ont jus'qu' à ce moment d'nutro mandai de TAssemblée, quo pour enfondro et référer. Ku foi de (juoì les signalures sont apposées. FERO. DE LESSEPS. t r j ■, - HENRI DA. LA TOUR D'AUVERGNE pour Mon siewr DE CERANDO, et par autorisation, ED. LESME , secrétaire particuìier de Monsieur le MiniHn, T - | 7*. 5. Messieurs les Commissaires de l'Assem blèe Nationale apnt reconnu verbalement, à la sira p!c leeturo faito par moi des dépòches précitées, Ìoxactiludo des infnrmaiions que j'ai données, n'ont pas jugé à propos de lu consiater par leur signature, se rest'rvani de le l'aire,' s'il y a lieu, lorsquc les dépéolics Itfur seront conimuniquées par copie ccrtiRéo, communication que je ne pourrai pas iaire avant la conclusion de laconvention. FERO. DE LESSEPS. PROJET DE MONSIÉUU DE LESSEPS. En consóquence de la suspension rèciproque de tonte hostiltiò entro l'arméo francaise et la Ville de il Romo , Monsieur lo General de division Oudinot de .Reggio, Commandant en Chef le Corps expédilionnai re francais de la Mediterranée, et Monsieur Ferdi nand de Lesseps , Envoyò extraordinaire et Ministre Plenipotenliairc de la République Francaise, en mis sion à Home, d'uno pari, et les Membres do la Commission de I ? Assumb(ée Coustituante Romaiue d f au tre part, eie. .Proposìt ions annexées à la Note du dìx ncuf Mai mi! hnit cent quaranle ncuf, remise par Monsieur de Lossops, Ministre Plenipotentiairo de Franco en mission , à Messieurs les Membres de la Députalion de T Assemblée Nationale do Rome. Art 1. Les Etals Bomaius réelament la protcciion fraliTtielle de la République Frangaise ; Art. 2. Les populations romaines ont le droit de so prononcer librement sur la forme de leur gouvor nement ; Art. 3. Rome accuillera l'Armèe Francaise Gom mo uno armée de frères : le service mililaire do la Villo so fera conjointement avec les Troupes Romai nes , et les Autorités civiles et militaires Romaines fonctìonneront suivant leurs attribuì ions légales. FERO, DE LESSEPS. Segue la ietterà aìla qnafo allude il riferito documento. Monsieur. Vous nous dcjnandez quelques notes sur l'état actucl de la RépuWjquc Bomaine. Je vais vous Ics . v fournir avec colte .franchise qui ia été pour moi dans vingt années de vie polìtique , une règie inviolable. Nous n'avons rien à cacher, rien à déguiser. Nous avons été , en ces derniers temps, étrangement ca lomnics cn Europe ; mais nous avons toujours dit h. ceux auprés des quels on nous calomniait, venez et voyez. Vous ètes maintenant ici, Monsieur, pour riiìer la rèalité des accusations : faitesle. Votre mis sion pcut s' accomplir avec une liberté pleine et en lièrc, Nous l'avons saluòc avec joie; car elio est nolre garantie. La Franco ne nous conteste sans doute pas lo droit de nous gouverner comme nous V entendons , le droit de tirer, pour ainsi dire , des entrailles du pays la pensée qui règie sa vie , et d' en fairo la base de nos institulions. La Franco no peut que nous di ro: » Enreconnaissant votre indépcndenccjc'estle voeu » libre et spontanó de la majorité que je veux re » connaìtre. Lièo aux puissances europèennes, et » cherchant la paix , s'il était vrai qu' une mino )) rité s' imposait chez vous aux tendencos nationa » Ics , s* il était vrai que la forme actuelle de » tre gouvernement ne fùt que la pensée capricieust* » d* une faction substituée à la pensée commune , » je no pourrais pas voir avec indifforence quo la » paix de V Europe fùt mise conlinuellement en dan » ger par les emportemens et V anarchie qui doivent » nécessairementearaetériser le regno d'uno faction. » Nous réconnaissons ce droit à la Franco , car' nous croyons à la solidariéte des Nations pour le bien. Mais nous disons , que si jamais il y cut un gourcrjiemcni issu du voou de In majorìlé et main tcnu par elle , ce gouvernement e' est le nòtre. La République e' est implantée chez nous pal la volonté d' une Assemblée issue du suffrago uni verse! : elio a été partout acceptée avec enlhousiasme : elle iT a rencoutré d'opposition nulle part. Et remarquez bien , Monsieur, que jamais l'op posilion ne fùt si facile , si peu dangereuse , je di rai memo, si provoquée , non par ses actos , mais par Ics circonstances excoptionnellcment défavorables' dans lesquelles elle s' est trouvée placée à son début. Le pays sortait d'uno longue anarchie de pou voirs, inbérente à Porganisation intime du Gouverne ment déchu. Los agilations inséparnhl^v do tonte gran de transformation, et fomenlées en memi; unùps par fes crises.de /a questìon italicnno et par (cs effort$ du parti retrogrado, l'avait jété dans une excitatiou fébrile qui le rendait accessible à tonte tentativo hardie, à tout appel aux intòrèts et aux passions. Nous n'avions pas d'arméo, pas de puissance repres sive. Conséquence des dilapidations antèrieurqs, nos fiuances ótaient appauvrics, épuisées. La questioni rvììgitìuso matììòc par àcs mains htibiìcs et intercssèes, pouvait servir de pretexte aupròs d'une populaliou donée d' inslincts et d'aspirations magmfiquos, mais peu éclairéc. Et cependanl, aussìtòt Io principe répubHcnm proclamò, un premier fait iuconteslable so produisit: ì'ordre. L'bistoire du gouvernement papal so délaille par scs émeules; il n'y a pas cu une senio émeuto sous la république. L'assassinàt de M.r 'Rossi, fait déplorabìo, mais isole, cxcòs individue! répoussé, condamnó .par tout le moude , ..provoqué . peutètro par uno conduito imprudente, et dont la suurce est restéo ignorée, fui suivi de Ì'ordre le plus complot. La crise lìnanciérc atteiguit son apogèo ;. il y cut un instant dans le quel le papier de la républi que ne pu(, par suite do manoeuvres indignós , s'' escompter qu' a Ai ou 42 póur coni, V attilude des Gouvernemens Italiens et Europóeus dqvint de plus i en plus hostile. Diflicultés materìelles et isolément polìtique , le peuple supporta tout avec calme. Ilavait ibi dans V avénir qui sortirait du nouveau principe) proclamò. jPar suite do mcnaces obscures, mais surtout du manque d' habiludes politiques, un ccrlain nombro! d' électeurs n' avait pas contribué à la formation de P Assemblée. Et ce fait paraissait affaiblir l'expres mn du' yoeu general. UH sécond fait caracténstiqucj

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Num. 107 I8W >

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Domenica 20 Maggio J ì

CONDIZIONI DELL'. ASSOCI AZIONE Il Monitore Romano uscirà ogni giorno,

non eccettuali i festivi. ' ­ / prezzi vengono fissati

À Roma per trimestre 2 50 Alle Province (franco ) . . . . . 2 80 AH'Estero franco fino ai Confini. 2 80

GIORNALE OFFICIALE

DELLA REPUBBLICA

AVVERTENZE

Le lettere e i pieghi dovranno es­sere diretti affrancati alta Direzione del Monitore Romano, In Roma nella Tipografìa Salviucci fri'Piazza de'Santi XII Apostoli.

OSSERVAZIONI METEOROLOGICHE FATTE NELLA SPECOLA DEL COLLEGIO ROMANO ALL' ALTEZZA DI ÌIETRI 48^7 SUL LIVELLÒ DEL MARE L . L . i - . J ' - J J - L L- i ■__■ J-J J * ' - " - _ - ■ - _ .^ _ . _.L : .—--._*„*„ ■> * ■ 1

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Poli. 28 lin., 0,0 j) 27 )> 10,9 » ^ r » 11,8

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4­ 12, 9' •+■ 17,4 4­ 13, 4

Igrometro a capello

11' 60 41

Direzione del vento

Cafra a. O F . E­S­E.

f. m.

Stato del cielo

Ser. nuv. sp. Ser, nuv. sp. Nuvoloso.

Ottervasiòni fatte ad ore diverse i

Dallo 9 pom. del 18 Maggio, fino'alle 9 pom. del 10 detto *

Tcmporat. mass. H­ 18,3 Temperai mini■ ^ U . l . ì 1 tr

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( Ore 42 pom, ) \ • * * ■

Dopo una lettera in guisa di preambolo dei­

rinviato francese Lesseps, i tre Commissarj scel­

ti dall' Assemblea Romana riferirono il seguente progetto di una convenzione proposta dal det­

to inviato. 1. Gli Stati Romani reclamano la protezio­

ne fraterna della Repubblica Francese. % Le popolazioni romane hanno il diritto

dì pronunciarsi liberamente sulla forma del lo­

ro governo. 5. Roma accoglierà Tarmala francese come

un 'armata di fratelli. Il servizio della Cillà si fa­

rà unitamente colle truppe romane, e le autori­

tà civili e militari romane funzioneranno a secon­■ ■

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da delle loro attribuzioni legali. Queste proposizioni recate pìY Assemblea eb­

bero dopo breve discussione la seguente risposta adottata all' unanimità.

REPUBBLICA ROMANA

IN NOME DI DIO E DEL POPOLO L'Assemblea col rincrescimento di non po­

ter ammettere il progetto dell' Invialo straordi­

nario del Governo Francese, affida al Triumvirato dì esprimere i motivi, e di proseguire quelli uf­

ficj che riescano a stabilire i migliori rapporti fra le due Repubbliche.

Roma li 19 Maggio 1849 . Il Presidente G. L. BONAPÀRTE.

FÀBUETTI / Segretarj

PENNACCHI — ZAMBIANCHI J

Gocctu.

Riportiamo testualmente i documenti che hanno dato luogo alla precedente deliberazióne.

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Messieurs Ics Commissaìres. L

Vous aviez, selon nous, quatre Puissances cn­. nemies: l'uno d'elles dont.los inleutions n'onl point étò comprises; co qui a: ameno un fait d'armes, sur le quel il faut jeler un voile nvant d'entror cu con­fércncc. Depuis uion arrivéo, j 'm éló, jour et nuit, en rapport nvoc vòtro Triumvirat. Trois proposilion.s Avaienl olà óinisos par moi, et ojantéló presque re­poussécs par une loUre do Monsicur Mazzini, qui dóelarail, quo dans son opinion paiMicnliiìrLMues prò­posilions lui seinhiaicnl dillìriles'à accepler, fai pre­parò Ics niodilìcatuins possihles,'ot, d'iipros le prn­jel ici aunexé, Muusieur Mazzini me demumlnit. du me rL'ndro au Triuujvirat pour in'enlendro aveo lui. J'a» rópondu verhaliMiicnt à Monsieur Aecursi porteur du messale, quo je recevrais chc­z nuii Messieurs les Memhres de la Députalion.

J'ai bien vouiu vous donnei* amicalemcnt, Mes­sieurs les Membres, communicalion des dépòches n. 1 et 2, quo j 'ai dpnnécs domis trois jours n mon Gouvornemcnt, et dans Ics que les j 'ai fait connaUre la viu'iié Ielle quo je 1'avais ennstalée. Vous m'avez déc/aré quo mes inforinatious ótaient éxuctes.

Dos ce niomeni, ngissant lant en inoii noni, qu'aa non» (\u Génùral Oudinot do 'Roggio, Commandant en Chef le Corps d'éSpédilion francaise de la Mediter­ranée, j 1 entra dans ino LÌ caraelóre oflÌL­icl de Ministre

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iMónipolentiairc de la République francaise , appuyé do son drapeau qui flotte au balcon de mon nùtcl. jfe reste ici cn permanencc dispose a recevoir, revélu de mon uniforme, tous ceux qui se présonteront of­ficiellemont de la part de l'Assemblée, ou du Trium­virat. Toutes lo Communications réciproques auront lieu par écrit, et seront signòes collectivcment soit par le Triumvirat, soit par les Conamissaires délógués par l'Assemblée Nationale.

La gravilo tìo la silimtion cxìgo une prompto solution, que j'allendrai jusqu,à minuit. Selon l'usa­ge, il est convénable qu' un piquet d'honneur soit place à ma porle, avec dtss ordonnances à cbeval pour l'échango do, nos plis respeetifs.

Fait à Homo, à l'Hotel d'Allemagno, Via Con­dotti, ei communiqUé à Messieurs les Membres de la Dòputation par le doublé originai, dont l'autre dou­blé reste éntro rios mains, en présonce de Monsieur de Cerando, Cha'ncelier dò l'Ambassado de Franco, qui prendo aCte,' et de Monsieur de la Tour d'Au­vergne, Secrétaire de Légation, attaché à ma mission.

19 Mai, deùx beùres. N, lì.' Messieurs Ics Commissaires m'ont décla­

ré, qu'ìls n'ont jus'qu' à ce moment d'nutro mandai de TAssemblée, quo pour enfondro et référer.

Ku foi de (juoì les signalures sont apposées. FERO. DE LESSEPS.

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HENRI DA. LA TOUR D'AUVERGNE pour Mon­siewr DE CERANDO, et par autorisation, ED. LESME , secrétaire particuìier de Monsieur le MiniHn,

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7*. 5. Messieurs les Commissaires de l'Assem­blèe Nationale apnt reconnu verbalement, à la sira­p!c leeturo faito par moi des dépòches précitées, Ì­oxactiludo des ­infnrmaiions que j 'a i données, n'ont pas jugé à propos de lu consiater par leur signature, se rest'rvani ­de le l'aire,' s'il y a lieu, lorsquc les dépéolics Itfur seront conimuniquées par copie ccrtiRéo, communication que je ne pourrai pas iaire avant la conclusion de la­convention.

FERO. DE LESSEPS.

PROJET DE MONSIÉUU DE LESSEPS. En consóquence de la suspension rèciproque de

tonte hostiltiò entro l'arméo francaise et la Ville de i l

Romo , Monsieur lo General de division Oudinot de .Reggio, Commandant en Chef le Corps expédilionnai­re francais de la Mediterranée, et Monsieur Ferdi­nand de Lesseps , Envoyò extraordinaire et Ministre Plenipotenliairc de la République Francaise, en mis­sion à Home, d'uno pari,­ et les Membres do la Commission de I?Assumb(ée Coustituante Romaiue dfau­tre part, eie.

.Proposìt ions annexées à la Note du dìx ncuf Mai mi! hnit cent quaranle ncuf, remise par Monsieur de Lossops, Ministre Plenipotentiairo de Franco en mission , à Messieurs les Membres de la Députalion de T Assemblée Nationale do Rome.

Art­ 1. Les Etals Bomaius réelament la protcciion fraliTtielle de la République Frangaise ;

Art. 2. Les populations romaines ont le droit de so prononcer librement sur la forme de leur gouvor­nement ;

Art. 3. Rome accuillera l'Armèe Francaise Gom­mo uno armée de frères : le service mililaire do la Villo so fera conjointement avec les Troupes Romai­nes , et les Autorités civiles et militaires Romaines fonctìonneront suivant leurs attribuì ions légales.

FERO, DE LESSEPS.

Segue la ietterà aìla qnafo allude il riferito documento.

Monsieur. Vous nous dcjnandez quelques notes sur l'état

actucl de la RépuWjquc Bomaine. Je vais vous Ics

. v

fournir avec colte .franchise qui ia été pour moi dans vingt années de vie polìtique , une règie inviolable. Nous n'avons rien à cacher, rien à déguiser. Nous avons été , en ces derniers temps, étrangement ca­lomnics cn Europe ; mais nous avons toujours dit h. ceux auprés des quels on nous calomniait, venez et voyez. Vous ètes maintenant ici, Monsieur, pour vé­riiìer la rèalité des accusations : faites­le. Votre mis­sion pcut s' accomplir avec une liberté pleine et en­lièrc, Nous l'avons saluòc avec joie; car elio est nolre garantie.

La Franco ne nous conteste sans doute pas lo droit de nous gouverner comme nous V entendons , le droit de tirer, pour ainsi dire , des entrailles du pays la pensée qui règie sa vie , et d' en fairo la base de nos institulions. La Franco no peut que nous di­ro: » Enreconnaissant votre indépcndenccjc'estle voeu » libre et spontanó de la majorité que je veux re­» connaìtre. Lièo aux puissances europèennes, et » cherchant la paix , s'il était vrai qu' une mino­)) rité s' imposait chez vous aux tendencos nationa­» Ics , s* il était vrai que la forme actuelle de vò­» tre gouvernement ne fùt que la pensée capricieust* » d* une faction substituée à la pensée commune , » je no pourrais pas voir avec indifforence quo la » paix de V Europe fùt mise conlinuellement en dan­» ger par les emportemens et V anarchie qui doivent » nécessairementearaetériser le regno d'uno faction. »

Nous réconnaissons ce droit à la Franco , car' nous croyons à la solidariéte des Nations pour le bien. Mais nous disons , que si jamais il y cut un gourcrjiemcni issu du voou de In majorìlé et main­tcnu par elle , ce gouvernement e' est le nòtre.

La République e' est implantée chez nous pal­la volonté d' une Assemblée issue du suffrago uni­verse! : elio a été partout acceptée avec enlhousiasme : elle iT a rencoutré d'opposition nulle part.

Et remarquez bien , Monsieur, que jamais l'op­posilion ne fùt si facile , si peu dangereuse , je di­rai memo, si provoquée , non par ses actos , mais par Ics circonstances excoptionnellcment défavorables' dans lesquelles elle s' est trouvée placée à son début.

Le pays sortait d'uno longue anarchie de pou­voirs, inbérente à Porganisation intime du Gouverne­ment déchu. Los agilations inséparnhl^v do tonte gran­de transformation, et fomenlées en memi; unùps par fes crises.de /a questìon italicnno et par (cs effort$ du parti retrogrado, l'avait jété dans une excitatiou fébrile qui le rendait accessible à tonte tentativo­hardie, à tout appel aux intòrèts et aux passions. Nous n'avions pas d'arméo, pas de puissance repres­sive. Conséquence des dilapidations antèrieurqs, nos fiuances ótaient appauvrics, épuisées. La questioni rvììgitìuso matììòc par àcs mains htibiìcs et intercssèes, pouvait servir de pretexte aupròs d'une populaliou donée d' inslincts et d'aspirations magmfiquos, mais peu éclairéc.

Et cependanl, aussìtòt Io principe répubHcnm proclamò, un premier fait iuconteslable so produisit: ì'ordre. L'bistoire du gouvernement papal so délaille par scs émeules; il n'y a pas cu une senio émeuto sous la république. L'assassinàt de M.r 'Rossi, fait déplorabìo, mais isole, cxcòs individue! répoussé, condamnó .par tout le moude , ..provoqué . peut­ètro par uno conduito imprudente, et dont la suurce est restéo ignorée, fui suivi de Ì'ordre le plus complot.

La crise lìnanciérc atteiguit son apogèo ;. il y cut un instant dans le quel le papier de la républi­que ne pu(, par suite do manoeuvres indignós , s ' ' escompter qu' a Ai ou 42 póur coni, V attilude des Gouvernemens Italiens et Europóeus dqvint de plus i en plus hostile. Diflicultés materìelles et isolément polìtique , le peuple supporta tout avec calme. Ilavait ibi dans V avénir qui sortirait du nouveau principe) proclamò.

jPar suite do mcnaces obscures, mais surtout du manque d' habiludes politiques, un ccrlain nombro! d' électeurs n' avait pas contribué à la formation de P Assemblée. Et ce fait paraissait affaiblir l'expres­mn du' yoeu general. UH sécond fait caracténstiqucj

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vital viLUi, j r i u t I U U U M * ­ 4 I U t i u n a u i a i i i ^ * ^ ±1 x^^utu^/^w ui doutcs qui aììraient pu prévaloir. Il y cut, peu teitìps afatit 1' instalìatioo du Triumvirat, réelectì

vìnt répondre d' una manière irréfutablo aux de

teitìps afànt P installatioo du Triumvirat, réeiection des.Municipaiilés. Tout le monde vota. Par tout et toujburs­," V élément luumcjpal répvesente V élmucnt conservaleur de 1' Etàt. Chez nous , on redoula un instant qu'il ne reprcsenUM un éloment retrograde, Eh bien! L'ora gè avail celate, P intcrvcnlion elait iniliée; on aurait dit quo la République n' avail plus quo quelques jours a \ivre ; et co fui ce moment quo les Municipalitès eboisirent pour fairc ade d' adbésion spontaneo à la formo choisic. Pendant lo premiere quhizaine de ce mois, aux adresses des Cerclcs, et des commendemens de la Garde Nationale , vìnrcnl se joindre, deus ou trois cxceptècs, cclles de toutes Ics Municipalitès. J' ai cu P honneur , Monsieur , do vous en U'ansmcUrc la liste. Ellcs proclameront tou­tes un dévouement explicilc à la République, et uno profondo conviction que Ics deux pouvoirs réunìs sur une seule téle soni incompatiblcs. Ceci, je le rèpetc, constitue un fait décisif. C'est une seconde éprouve legale complétanl la premiere do la manière la plus absolue , et constatant notre droit.

Aujourdhui , au milieu do la crise, en face do P invasion Francaise , Autrichiennc et Napolitaino , nos linanccs se sont ameliorécs ; notre credit se ró­iait■; notre papier s'escompto a 15 OjO ) notre armée grossit ebaque jour; et Ics populations cntiòrcs sont prétos ix so soùlcvcr dcrrióro elio. Vous voyez Rome, Monsieur ; et vous connaisscz la lutto héroiquo que soùtient Bologne. J'écris seul, dans la nuit 9 ou mi­lieu du calmo le plus profond. La garnisoU a quitte la villo hier soir. Et avant P arrivéo de nouvelles troupes à minuit , nos povtes , nos muraillcs et nos barricades etnicnt, sur un simple mot passe de bou­che en bouebo , garnics , sans bruit , sans forfante­ne , par le peuple en armes.

Il y a au fond du cccur de ce peuple une déci­sion bien arrclée : la dèebèance du pouvoir tcmporcl investi dans io Pape ; la baine du Gouvernement des prètres , sous ­quclquc formo, miligée , de tournée , qu'il puissc se presentor. Jo dis la baino non dés homraos, mais du Gouvernement. Envcrs Ics indivi­­dus, nòtre peuple s' est toujours , Dìcu merci, dépuis V avénement do la République , montré gònéreux ; mais V idée sculo du Gouvernement clérical , du Boi­pontife, le fait fremir. Il tuttora avec acharne­mont contro tout projòt de restauration. Il so jetera dans le sebisme plutòt quo de la subir.

Lorsquc les deux questions se posérent dévant l'Assemblée , il se irouva quelques membro timides qui jugércnt la proclamation de la forme Bepubli­quaine prematurée , dangereuse vis­a­vis de 1' orga­nisation européenne actuelle : pas un seni pour voler contro la déchéancc. Droito et gauche se confondi­rept II n' y cut qu' une seule voix pour cricr ; lo pouvoir tcmporcl de la Papauté est à jamais abolì.

Avec un tei peuple quo iaire ? ya­i­il un Gou­vernement libre qui puissc s' arroger sans crime et conlradiction le droit do lui imposer un ré tour au passe? —

Lo rè tour au passe , songoz­y bien, Monsieur, e' est le désordro organisé ; e'est la lutto des socie­tés secrètes à recommencer ; e* est 1* anarchie jetée au sein de P Italie ; e' est la réaclion, Ja vengeanco inoculée au coeur d'un peuple qui no demando qu' à oublier : e* est un brandon de guerre en pcrmanenco au coeur de P Europe : c'est le programmo des par­tis extrèmes rcmplacant le gouvernement d' ordro ré­publicain dont nous somincs ajourdhui les organes.

Ce n'est pas la Franco qui peut vouloir cela : ce n' est pas son Gouvernement; co n'est pas un neveu de Napoléon. Co n'est pas , sur tout , en pré­sonce du doublé cnvahisscment dos Napolilains et des Autriclncns. Il y aurait aujourd'bui dans la poursuito (V un desscin hostile quelque chosc qui rappclerait le concert hideux de 1772 contro la Pologne.

Il y aurait au veste impossibilitò de réalisation: car co ne serait quo sur des monccaux de cadavres, et sur Ics mines de nos viìles, que le drapeau tombe par la volonté du peuple pourrait se réléver,

J' aurai P honneur de vous preseutei*, Monsieur, quelques autres considcrations sur la quesiion domain ou après demain.

Rome 16 Mai.

PARTE NON OFFICIALE

I nemici della Repubblica colgono i momenti più gravi per istigare il popolo a qualche atlo d'improntitudine, a qualche eccesso che dia pre­testo a calunniare il suo carattere abituale.

Ieri uno straniero prese a parlare ad un croc­chio di popolani, accusandoli di papalini, e pre­dicendo che sarebbero in breve tornati ai confes­sionali.

Alcuni de' presenti, quasi per dare una men­tita di fatto all' agente provocatore, entrarono nel­la chiesa di S. Carlo, e s'impadronirono di al­cuni confessionali per farne un falò.

Il Governo, avvisato di questo, fece pervent

re una parola al nostro Ciceruaccbio, invitandolo ad impedire un atto irriverente e indecoroso alla maestà della religione e del popolo.

Bastò questo, perchè il popolo smettesse,'© se ne andasse a casa sua.

Si stanno facendo accurate indagini per isco­prire l'autore del disordine.

Il sig. O, Barrai, che ha dimenticate tante cosa^ si ricorderebbe almeno di queste parole da lui pro­ferite il 31 gennaro 1848 ?

)) Dopo il diritto assoluto di tutti gli stati Italiani dì scegliere quella forma di governo che ad essi con­viene in tutta la pienezza della loro indipendenza, e la dichiarazione formale della Francia che intende di mantenere questa indipendenza, v'ha un'altra questió­ne . . . . la necessità dell1 indipendenza d' Italia . . . . »

Ora noi chiediamo al sig. Barrot, in oggi Pre­sidente dui Consiglio: » come inlcnde egli di conci­liare il diritto assoluto che avea Roma, giusta la sua propria confessione, di scegliere quella forma di Go­verno che più le convenisse, con un' intervento della Francia fatto procisamente nello intento di violentare l'indipendenza del Popolo'Romano ? »

Se il sig. Barrot ha perduto la memoria, si tro­verft senza dubbio qualcuno nell* Assemblea che po­trà averla per lui. Il discorso del 31 gennaro è in realtà meritevole d1 essere ricordalo è confutato in questi momenti. {National.)

^ ^ ^ i ^ - V r - t a . , " " ^

COMMISSARIATO DEL RIONE III.0 COLONNA. Ecco la terza noia di quelli che portarono argenti

alla zecca. 151 Annibali Marcello . . 152 Amici Anna . . . . 153 Amici Pietro . . . . 154 Boncori Domenico . . 155 Bolloli Gioacchiuo . .

Brogi Giuseppe . . . Brancadoro Gio. Battista Bolloni Giovanni. . .

Chììog.

156 157 158 159 160 161 162 103

Bagnoli Antonio Cecchini Loreto . . . . Centamori Dott. Settimio .

r

Cappello Agostino . . . Cantoni Paolo . . . .

164 Ciccolini Francesco Maria. 165 CasUllini iratcUi. . . . 166 Colsi Angelo . . . . . 167 Capjccioni Francesco . .. 168 Corazzini Filippo 169 De Santis Giuseppe. . 170 Ducrò Filippo . . . . 171 Del Frale Ignazio . . , . 172 Ferriori Giulio . 173 Faberi Francesco . . . 174 Freschi Francesco . . 175 Galles Carlo e Filippo. . 176 Giungi Tommaso. . . .

Galassini Domenico. . . Garroni Salvatore . . . Guglielmi Giuseppe Maria Guarani Gio. Battista . . Lulgioni Paolo e Filippo . Leonardi Sante . . . Landò Coriolano. . . . Lorcnziai Pietro. . . . Lunghini Leone . . . , Manari Antonio . . . . Marchesini Luigi. . . . Ratti Virginio . . . ,

7 17' 178 179 180 181. 182 183 184 185 186 187 188 189 190 191 192 193 104 195 196 197

Buggeri Pietro Semoraro Raffaele e Niccola. Salvioni Michele. , . . , Servi Luigi Salandri Giuseppe . . Sarmicnlo fratelli . . . . Tanlongo Domenico. . Viviani Aldobrandino . . . Urbani D. Sante

0 7260 0 1000 0 9190 0 1680 0 3930 0 2270 0 2370 0 5170 1 1170 1 9970 0 2340 0 3430 0 7220 0 1330 0 5880 0 0720 0 5430 0 2730 1 2800 0 2690 0 0210 0 5600 0 3730 0 3310 3 9350 0 1630 0 2400 0 0890 0 4840 0 2230 5 5970 0 3820 0 3120 0 3290 0 1580 0 2980 1 9996 0 4710 0 4380 0 7280 0 8860 0 1120 0 1210 1 0810 0 7340 0 2040 0 1280

Terza Nola di coloro che hanno generosamente offerta argenti) danaro, ed altro con dichiarazione espressa di non volerne rimborso lasciandoli a beneficio dei poveri del Rione.

Antonini Luigi se. 10 in due boni della Repubblica. Carra Andrea un bono da se. 2. Polelli Luigi un bono da se. 5. Picchiorri Gio. Battista in argento Ghilog. 0 5540. Liuzzi Doli. Innocenzo bono di se. 5. Sncll Augusto bono di se. 10 36.

22 Luìgionì Filippo boni dì se. 30. 23 Spada Giuseppe se. 4, de'quali se. 3 21 in oro,

il resto in moneta e pìccoli biglietli.

16 17 18 19 20 21

©<®©'

PIEMONTE TORINO 14 Maggio.

La Gazzetta Piemontese pubblica un decreto rea­le con cui viene ordinato che, (ino a che il Parlamen­to non abbia volala la logge d7 unione di Mcnlone e

Roccabruna, questi comuni saranno sottoposti airim mediata giurisdizióne dell1 intetìdeifSa di'ViMa.

— 11 foglio ùffioiaie contiene U Solita fila di no mi e di promozioni. Si direbbe P ifidice doli' opera pubblicata aniii sono col titolo: Dm famiglie nobili in Piemonte.

— Dicesi che il generale Chrzanowski abbia chie­sta ed ottenuta la sita dimissione da generale in ca­po dell'armata. Egli era oggi in Torino.

— H generalo Bus, che nelP ultima campagna ebbe lodo meritatissima per aver dimostrato in difli­cili circostanze intrepidezza e desiderio di vincere, e per aver mantenuta la maggior disciplina nelle sue truppe, fu rimosso dal suo posto di generale di divi­sione, e mandato in Prussia con missione particolare. Siamo ora accertali che venne nominato il marchese Scatti.

— Una circolare del ministero proibisce agli im­piegati di gudrra ed agli ufficiali dell'esercito di far parte dei circoli e dì ogni società politica.

— Il giornale della provincia di Cuneo 'narra co­me nei dintorni di questa città vi succedano frequen­ti aggressioni ed omicidi, e domanda giustamente al­le autorità perchè si provveda con sicurezza di mezzi.

— In Vernante il 7 maggio si sciolsero pubbli­che preghiere ai morti per la causa italiana. Assiste* va al pio rito molto popolo, il municipio e la guar­dia nazionale.

— In Lericì i soldati della divisione lombarda ebbero accoglienza oltremodo affettuosa. Partendosi da quella cillà i prodi ed infelici militi dimostrarono e più sentirono in cuore la riconoscenza. Ci duole di non potere riprodurre3 per difello di spazio, le parole d'af­fetlo che a nome dei compagni Lonibardi uno di quel gagliardo è libdrò pbpoló hd dif­Utto agli abitanti di Lerici. ( Concordia. )

■— Una circolare del ministro dell'interno toglie alcuni dubbi sollevatisi presso alcuni consigli comu­nali nella revìsiontì delle liste cletiof&U pét P inscri­zione dei militari.

— La corto di Cassazione <l convocata per ve­nerdì prossimo per la decisione a prendere sul ricorso del general RamoHno. ( Opinióne. )

i

AtESSANbRtA 14 Maggio. Giovedì il generale austriaco Thour prese allog­

gio all'Albergo dell'Universo, e nel dopo prtìnzo an­dò a visitare l'Ospedale, i Quartieri e la Cittadella.

Venerdì verso le olio anlimeridiano passò in ri­vista tutta (a guarnigione alemanna sulla piazza d'ar­mi. II generale De Sonnaz passò puro in rivista stil­la piazza reale io truppe piemontesi. La rivista del generalo Do Sonnaz credesi stata comandala, od al­meno concertata col generalo Degcnfuld per noti las­ciare la cittadella nelle mani dei piemontesi, tiielUrD gli austriaci andavano da questa alla piazza d'armi.

— Si ò dato mano in questi giorni ad un pic­colo lavoro di fortiiicazione avanzala nella parte di Porta Savona. Tali operazioni ci sono inesplicabili, at­teso tutte quelle altre operazioni che fanno crederò ad una paco o già segretamente sottoscritta, o pros­sima a couchiudersì.

— Da alcune lettere particolari ricaviamo che 11 governo austriaco non ottiene che difficilmente nuovi coscrìlti; e che tra questi vi sono i giovini malattici e deboli, mentre i forti e robusti si rifuggiano con­tinuamente nelle Alpi. A Monza sonosi tradotte iuol­to vetture imperiali da Verona. In questa città non vi è più alloggio essendosi rifuggiti molli nobili e ric­chi Viennesi. A Vicenza gli ospedali zoppi di feriti re­duci dagli allaccili contro i Veneziani, e la febbre ti­foidea che vi fa strage. In tutta la Lombardia gran­di imprecazioni conlro i Piemontesi. Commercio affat­to nullo e molli fallimenti. (Avvenire. (

PARMA 11 Maggio, 11 Governatore Sturmer ha pubblicato un avviso

col quale si dà tempo ai soldati parmensi cho sono in Piemonte, per far valere i proprii liloli, sino al 31 corrente.

— In un supplemento della gazzetta di Parma si descrive un grande incendio accaduto in quella città il giorno 8. ( Riforma­ )

STATI ESTERI F R A N C I A DISPACCIO

COMUNICATO ALL'ASSEMBLEA FRANCESE NELLA TORNATA DEE­ 1 0 , DAL MINISTRO DEGLI AFFALU ESTERI.

Corpo della spedizione del Mediterraneo. Dispaccio 1. Quarlicr generalo di Palo, 4 Maggio i849,

» Sig. Ministro , » Com1 ebbi l'onore dì accennarvi, mi sono mos­

so in marcia verso Roma il 28 aprile p. p. Due po­derosi motivi mi avevano impegnato a prendere que­sto delcrrainaziono.

« 1. Civitavecchia è un punto senza azione sugli Stati Romani. L'accoglienza amichevole ch'era stala fatta alle nostre truppe rimarrebbe in qualche modo com­pressa entro lo mura della Città; e prolraendovi il no­stro soggiorno , io mi esponevo a vedere la questìo­

ne romana risoluta senza che la Francia ottenesse in questa gran questiono quella parte che lo si competè.

» 2. Dietro notizie raccolte alle più sicure sor­genti io sperava di entrare in Roma senza impiegare la forza.

Lo cose sono accadute altrimenti, sig. Ministro. Le nostre truppe, arrivate il 30 innanzi le mura di Roma, sono siate ricevuto, a colpi di mitraglia; odio sono slato obbligato, dopo aver fatto un forte rico­noscimento sulla Città, nel difetto d'un materiale ne­cessario per fare un regolare assedio, di non esporre inutilmente i riostri bravi soldati contro avversar] ap­pianali dietro salde muraglie.

Io ho fissalo ìl mio Quarlier generale a Palo. Gli avamposti, sono più vicini a Roma.

La terza Brigata sbarca in questo momento a Ci­vitavecchia; noi andiamo a riprendere roffensiva, o, fra pochissimi giorni, siatene certo, gli anarcbislt che spargono il terrore in Roma saranno energicamente puniti.

Non si può rimproverare ai nostri soldati che un eccesso di bravura. Tultavolta non e mìo intendimento dì compromettere il loro ardorb in una guerra di barricato.

Non siate pertanto in modo alcuno inquieto sul risultato definitivo.

Monsignor Valentini, designato dal Papa a Go­vernatore di Civitavecchia, mi si ò presentato appor­tatore d'una lettera del Papa, o d'una del cardinale Antonelli. Io non ho celato a questo Prelato la riserva ch'io mi era imposta, e quanto utile od esscnzial cosa si fosse, nelP interesso del Santo Padre, dì la­sciarmi giudico di ciò che fosso possibile. Monsig. Va­lentin! sembrò apprezzare le considerazioni ch'io gli Im sviluppato , e se ne riparte oggi per Gaeta.

Ho scritto al sig. di Rajneval impegnandolo a fare ogni sforzo a Gaeta per mantenere la mia libertà di azione. Ciò è vieppiù necessario, in quanto che a Gae­ta sono oltremodo illusi sulle disposizioni delle popo­lazioni. Io non pretendo di dire che queste disposi­zioni sieno favorevoli all'attualo ordine di coso, cho il despolismo all' ombra della bandiera rossa esercita col mezzo d' una fazione composta di anarchisli d'ogni paese: ma le simpatie per l'antico governo sono lun* gi dall' essere sì calde , come si suppone.

Si ama Pio Nono, ma si rifugge gencralissima­wento dal Governo clericale.

Le truppe Napoletano, comandale dal Re in per­sona, sono entrate negli Stati Romani. Vuoisi esser destinati ad occupare la Provincia di Velletri.

Gli Austriaci sono ancora a Massa, almeno cosi vengo assicurato. La Città di Ancona ó stala messa in istalo d'assedio dai Triumviri di Roma; questi si­gnori impongono balzelli sulla popolazione pel soldo di 60,000 soldati ; ma la verità si è cho non no han­no più di 20,000, fra i quali 6, ad 8,000 al più, tanto Genovesi che Lombardi, ponno esser considerati Como soldati agguerriti.

Sono ec. Firmato — Gcn. OUDINOT DI REGGIO.

P, 5. Il P. Ventura, spaventato dalla situazione di Roma, ha abbandonato quella città. Passando per Palo, ha chiesto di vedermi per parte dei Triumviri Mazzini, Armellini e Saffi. L'avcano incaricato di dir­mi che la giornata del 30 non poteva essere che un malinteso; ch'era forse tuttora possibile di conciliare le cose, se io acconsentiva a farvi una nuova dichia­razione, che stahilisso in un modo netto e preciso, cho la Francia non imporrebbe alcun Governo agli Stati Romani.

Io ho risposto al P. Ventura che credevo d'aver fatto conoscere a sufficienza il pensiero del mio Go­verno ; pensiero tutto liberalo, clic dopo l'accaduto io aveva certamente il diritto di mostrarmi severo ;. ma che no usava sì poco, eh' io era ancora pronto ad en­trare in Roma da amico, come intermediario fra l'a­narchia e il despolismo cho minacciano (e popoiaztonì.

Ho aggiunto che, così operando, io erodeva di agi­re nel vero interesse del Popolo Romano. Il Ministro ha dato lettura di altro dispaccio della slessa

data inserito al precedente. » Non ho niente di particolare da aggiungere ai

ragguagli che ho l'onore di trasmettervi. La situazio­ne é senza dubbio complicata; ma io rimango con­vinto che anderà a rischiararsi sotto la protezione del­la bandiera francese. Era impossibile di non spiegarlo qui nelle attuali circostanze, poichò la lotta, a cui proudiamo parte., ó quella della civiltà contro la bar­barie. »

ALTRO DISPACCIO LETTO DAL MINISTRO DELLA GUERRA

Campo di l'alo 4 Maggio. » Sig. Ministro,

a Dal 22 Aprilo, giorno in cui il Corpo spedi­zionario del Mediterraneo ha fatto vela per Civitavec­chia fino al 28, io vi ho tenuto in corrente delle mìe operazioni; esso, come sapete, ban tutte ottenuto un pieno successo. Gli uomini i più eminenti dichiarava­no, che il nostro subitaneo ad impreveduto arrivo a Civitavecchia avrebbe prodotto sbigoUimonto o terrore.

JSgli era mestieri, ci si diceva da ogni parte, non lasciarsi aumentare in Roma i mezzi dì repressione e di difesa, all' oggetto di evitare Io spargimento del sangue,

I ■

Officiali intelligentissimi, eh* io aveva inviali ini quésta Capitale per studiarvi l'opinione pubblica, di­chiaravano unanimemente per parte loro,, una rico­gnizione sopra dì Roma era necessaria, e basterebbe per sorprendere immediatamente lutti i preparativi di resistenza.

Una pronta determinazione era dunque imperio­samente prescritta. Il 28 aprile il corpo spedizionario parte da Civitavecchia; accampa il 29 a Castel di Gui­do ; fin là nessuna ostilità. Volendo conoscere al più presto possibire le disposizioni dello truppe della Re­pubblica Romana, ho prescritto al capitano Oudinot, mio Officiale d'ordinanza, di recarsi fino agli avatn­posli con alcuni cacciatori a cavallo. Egli incomrolli a circa tre leghe dal nostro campo.

Le parole pacifiche di qucslo officiale vengono accolte da una scarica, che fa cadere dì sella uno dei nostri cacciatori'. Questo ò un fatto isolato, né ci toglie intieramcnlo la speranza di conciliazione. Noi continuiamo a marciare senza incontrare il ne­mico. Prendiamo le posizioni sulla collina che domina l'entrata della cillà dalla parto di porta Portese col­l'intento di fato un'ultimo appello alla concordia. Ma la bandiera rossa sventola su tulli i forti, oltraggianti vociferazioni assordano l'aria, e la testa della nostra colonna è assalila da un fuoco il più vivo. Malgrado gravi ostacoli, la brigala Molière occupa le alture a destra e sinistra della strada. La fanteria e l'Arti­glieria rispondono vigorosamente al foco della città; ma il nemico sta dietro ai bastioni, mentre i nostri soldati sono allo scoperto.

Per fare una diversione io prescrivo alla bri­gata Levaillant di faro un movimento aggressivo per una strada a sinistra che conduco alla porta Ange­lica. Il valoroso oUìciale eh' erasi offerto por guidare questa truppa invece dì prendere il camino cho vi conduce al coperto dei bastioni, segue una via che vi mena più direltamrnle, ma esposto al fuoco del nemico. Lo slancio dei nostri soldati non si ò punto rallentato, o sebbene la vìa prosegua parallelamente a meno di 200 metri di disianza dai bastioni, essi vi s' impegnarono con gran lemerità.

Nel medesimo istante i Colonnelli Mèrula e Boutin del 20. e 33. di linea, facenti parte della brigala Molière , si slanciano con un cento d' uomini del loro reggimento sulla Porta Portese: giungono fino ai piedi del bastione: profittando d'un ripiego del ter­reno , sì mettono all'imboscata; ma i lavori di re­cente accumulali non permettono il risultato di que­sta ardita impresa. Dal principio dell1 azione, alcuni battagfioni nemici avendo tentato di scendere nella pianura son forzati di ritirarsi in tutta fretta dietro i ripari.

Non era fgià un'assedio che noi volcvauio fare, ma una forte ricognizione, fissa non poteva essere eseguila più gloriosamente. Ho dunque fallo sospeu­. dere il comballimento, ed ho passato la notlo nel laogo istesso ove ora staio incomincialo, senza cho alcun soldato dei nemici abbia osato ritornarvi,

Il 1, e 2. di Maggio, il corpo spedizionario ri­mase in posizione a Castel di Guido. Ilo ricevuto l'avviso dell'arrivo a Civitavecchia della 3 brigata.

Per facilitare il concentramento, io ho fissata la 1. Rrigaia a Palidoro, la 2. al Quarlicr generale a Palo; Vi stabilisco un deposito principale, d'onde io sono in facile rapporto, por le vio di terra e di mare, colla mia baso di operazione.

Non vi ù quasi alcun insulto a temersi, poichò dopo il 3, ed al momento incui vi scrivo, non ab­biamo vislo un sol nemico.

Io non terminerò questo rapporto, sig. Ministro, senza rendere allo truppe di ogni arma del Corpo spe­dizionario del Medilorraneo, questa giustizia, che il loro morale e la loro energia sono ammirabili.

Questa giornata del 30 aprile ò una delle più brillanti a cui lo iruppo francesi abbiati proso parie dopo lo nostre grandi guerre. So noi abbiamo avuto qualche perdila sensibile, noi abbiamo cagionalo al nemico un danno nnmericainonto considerevole.

Jo sono stalo energicainenlo secondato dagli offì­ziali Generali Regnault di Saint­Jcan­d'Angèly, Levail­lant e Mollièrot come eziandio dai capi del servizio di Artiglieria e del Genio, dal tenente Colonnello Lar­cher9 e dal Comandante Gourg. Offiziali, sotto­offizia­li , e soldati tulli ban fatto il loro dovere.

Avrò l'onore di darvi in dettaglio i nomi di co­loro cho si sono parlìcolarmenlc distìnti.

Gradito ce. ( Firmato come sopra. )

( Dal Monitcur. ) .

IMPERO AUSTRIACO VIENNA 7 Maggio.

Correva voce a Vienna d'un fatto d' armi av­venuto presso Parendorf in cui avrebbe molto sof­ferto la divisione Deutsohmeister granatieri,

— L'aiutante­generale russo Berg, capo dello stato maggiore di Paske.wisch nella guerra di Polo­nia , giunto a Vienna con due generali, ebbe varie conferenze col prìncipe Sclnvarzemberg, e col mi­nistro della guerra , poi ritornò a Varsavia.

— Terzy, cupo della città di Pestìi sotto Win­disebratz, e VojtitBchek, segretario del fu commis­sario Babarzy, furono arrestati dagli ungheresi ; e condotti al loro campo,

il Wanderèr cPoggi ,ha quanto segue in data di Presbufgo 6 maggio. , ''

Se Pajuto straniero f'aP quale, a dirla fra noi', qui nessuno più crede) non viene al più presto, cioè entro oggi o domani, fa nostra città; sarà espbì­sta a tutti gfi orrori d*un bombardamento. Oggi do­po pranzo si diceva che gli avamposti magiari fos­sero à Wieaelburg.

I Magiari danno poca tregua alle nostro trup­pe; sembra che sì" sieno proposti dì prender Presf nurgo innanzi che giunga l'ajuto russo. Ciò si con­ferma dalla circostanza che il quarlier generale da Galburg fu trasportato qui.

— II comandante supremo si trova ancora al­l'armata principale, la quale noi non abbiamo an­cora veduta. Da quanto sento, questa, nel caso estremo, cioè pegifiore, si ritirerà sino a Pràaburgó coprirà il confine, leverà il ponte di barca, e por­rà la città in istato dì difesa ; dobbiamo attenderci l'attacco dalle due sponde del Danubio.

In Raab e Hocbstrass devono essere entrati gli ungheresi. La Posta di colà, di Neutra, delle città delle miniere e di Buda non è arrivata. La voce che essi fossero entrati a Schutt­Szomereiu merita conferma.

ALTJU DEGLI 8. Alla Borsa dì oggi correva voce che gli avanr­

posti ungheresi fossero a Zinkendorf, e che nei din­torni di Ordenburg avesse avuto luogo una battaglia, dei cui resultati nulla si conosceva dì preciso.

(Lloyd.) — Sì legge nella Gazz. Universale d'Àugsloourg: „ È positivo che l'Imperatore dì Russia ha

messo preventivamente 100,000 uomini di truppe alia disposizione del nostro Sovrano il quale, come vien dichiarato in una nota venuta da Pietroburgo, può disporre di tutta l'Armata Russa. L'Impera­tore di Russia, offrendo questo corpo ausiliare al suo alleato, ha detto che non combatteva nell'in­surrezione ungarica che i nemici del suo proprio impero, e che in conseguenza s'incaricava del man­tenimento dì questa armata. Vedete che non m'in­gannava; dicendovi ultimamente che il movimento in Ungheria si era fatto del tutto polacco, e che ai trattava di fare una grande diversione in Polo­nia. Questa supposizione è confermata dai giornali d'oggi; gli emissarìi di Kossuth inondano la Galizia orientale. Il Lloyd dice: Kossuth ha, è vero, il suo posto in questo moto, ma non lo dirige: questo moto tende a tutt' altro che alla indipendenza del­la Ungheria, tende alla insurrezione della Polonia. Le sue fila s' estendono in ogni direzione dall'Est all'Ovest, dal Sud al Nord. Non è una guerra au­striaca, bensì una guerra europea. „

— Troviamo nel foglio Costituzionale di Boe­mia in data Bucharest, ao aprile, un Documento di grande importanza:

Esso e una lettera del generale Bem a Fuad Eifendi colla quale egli dimanda la restituzione di 8 casse pubbliche che gli Austrìaci avrebbero por­tate al di là delle frontiere dicendo che secondo l'uso della guerra esse sono del vincitore.

Fra quelle casse vi è pure la cassa di rispar­mio di 'Jrlermanstaàt; e il governo Ungherese ha ìl diritto di reclamare il danaro privato dei Tran­silvanesi.

Bem pregò dunque il governo turco di seque­strare questi danari.

Gli Austriaci avrebbero lievi della scuola militare, e Fuad Effendi a. restituire alle

Poi aggiunge il generale uicipio di Hermanstadt contro l'intervento Russo.

La stessa protesta è già stata fatta a Bucharest presso i Consoli francese, inglese ec.

La stessa gazzetta vuole poi sapere da buona fonte che il generale Bem ha un carteggio animato coi Consoli francese e inglese a Bucharest.

(F. G.)

condotto seco gli al­Bem prega dunque madri i loro figliuoli.

una protesta del mu­

NOTIZIE DEL MATTINO — ^ - e ^ ^ ,

l

V Assemblea nella seduta di jeri non ha fatto cho confermare unammemente la sua prima delibera­zione di non mai transigere col suo dovere e col­1' onor suo.

Nò altro poteva fare: giacché le condizioni, per quanto possano sembrare più gravi e più complicate, sono però sempre le stesse, rispetto al nostro fermo proposilo di rosistoro alla violenza, o salvare la Pa­tria, cioè il sacro principio cho abbiamo Uberamen­te e legiltimamentc inaugurato, llifcrimmo nel Moni­tore di jeri le prime istruzioni date dal Ministero Barrot al Comandante della spedizione francese in Italia. Fra i passi più notabili, che spiegano ad evi­denza l'inlcndimcnlo secreto di quel Gabinetto, ri­poniamo i seguenti :

)) Il dovere ci prescrìve.... di attuare negli sta­ti romani il ristabilimento di un ordine regolare di cose, conforme agli interessi e ai legittimi diritti del­le popolazioni. »

„ Ovunque voi vi troverete , fino al momento in cui un governo regolare sarà sostituito a quello

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che al presente si aggrava sugli Stati della Chiesa, vói potrete, secondo che vi paja necessario o con­veniente , o mantenere le Autorità , civiH , fincliè esse 'acconsentano a limitarsi ad.un'azione munici­pale e; di polizia, e non vi suscìtqrarjno qualsiasi pericpÌo( od imbarazzo reale , ovvero favoreggiqre il ristabilimento di quell^ che erano in funzione, od anche stabilirne delle nuove; evitando, per quanto è possìbile, d'intervenire direttamente in questi cangiamenti , limitandovi a provocare , e ad inco­raggiare 1* espressione dei voti della parte onesta della popolazione: „

» Voi non dovete arrestarvi alla resistenza che vi fosse fatta per parie d'un Governo che nessuno in europa ha riconosciuto, e che si manliene in Roma contro il voto dell'immensa maggioranza della popo­lazione. »

Dietro queste istruzioni, l'armata francese di­chiarò nell'approdare a Civitavecchia.

» Il Governatore sarà conservato in tutte le sue attribuzioni.... » e nòli'ordine del giorno del 20 avea detto: « Egli ci confida la bandiera di Francia per piantarla sul territorio romano come una splendida testimonianza delle nostre simpatie ecc. ecc. »

Da questi passi e da altri risulla, che il Gabi­netto francese niega la legittimila del Govèrno della Repubblica, distingue le autorità civili e militari dal Potere dal quale emanano : si crede in diritto di con­servarle, mutarle, e crearne di nuove, protestando sempre di rispettare il libero voto delle popolazioni, in nome della libertà e della simpatia della Repub­blica francese per le popolazioni romane.

E in nome di questi sentimenti fraterni e lusin­ghieri l'armala di spedizione fu accolla a Civilavec­ctia, dove seguirono i fatti che tulli sanno, e che noi ci crediamo dispensati dal rammentare.

Ora che cosa conteneva di diverso il progetto proposto alla discussione dell'Assemblea? Anche qui si tratta di Roma, di Stati romani, di popolazioni romano, di autorità civili e militari, non di Gover­no, non di Repubblica, non di Assemblea. Anche qui si tratta di servizio promiscuo, coni1 era stato promes­so a Civitavecchia, e del diritto che ha il popolo di pronunciarsi intorno alla propria forma di governo, quasi non si fosse già pronuncialo abbastanza quando proclamò la decadenza del papa e la forma repub­blicana^

L'Assemblea non poteva illudersi intorno alla natura e all' intendimento di tali proposizioni, che non avevano nulla di nuovo, nulla che si riferisse àH" ultimo voto dell'Assemblea Nazionale di Francia.

Perciò l'Assemblea non poteva mutar linguaggio, e senza chiuder l'adito ad altre proposizioni, sopra basi più'eque, incaricò il Triumvirato di manifestare al Proponente 'il proprio rincrescimento, per non po­ter accettarne il progetto. ' '

II' Popolo affollatissimo applaudi verso la mezza riotto alla risoluzione de* suoi Rappresentanti, e s'ap­parecchiò a tutte le conseguenze che ne possono emergere.

Le quali conseguenze noi non possiamo suppor­re sfavorevoli a noi. L'Inviato straordinario che chio­se la conferenza, ha l'incarico di appurare i fatti, e d'informare il Governo della Repubblica francese intorno alle vere condizioni def nostro paese. Egli ebbe soli'occhio le note che il Triumvirato, richieslo, s'affrettò a sòltoporgli: egli vide ed esaminò le innu­merabili adesioni doi Municipj, dei Comuni, dei Cir­coli, della Guardia Nazionale della Repubblica; ade­sioni tanto più elficaci e importanti, in quanto fu­rono emesse sotto la pressione del pericolo, nel mo­mento dell'invasione, quando la gloriosa resistenza di Roma si poteva più presto sperare, che prevedere. Istrutto da questi fatti, e illuminato da questi irre­fragabili documenti, il nuovo Inviato di Francia s'af­

frettò a trasmettere al suo Governo non solo le noto de' Triumviri, ma eziandio le sue proprie osservazio­ni in proposito.

Questi fatti che devono giugner nuovi e inaspet­tati al Governo francege , non possono non modifi­care la natura della sua intervenzione nel [territorio Romano : non possono non persuadere una nuova po­litica più conforme alle nuove informazioni ufficial­mente trasmessegli.

Gli ù perciò che avevamo il diritto di attender l'effetto di questa missione leale e benevola prima di enlrare In trattative sopra una base riconosciuta per falsa. Quello che v' ò di più certo, reale e le­gittimo negli stati romani, è il Govaruo attuale sor­to dal voto liberamente espresso dal popolo. Pre­scindere da questo , affettando di riconoscere le au­torità civili che ne derivano , poteva sembrare op­portuno a Civitavecchia , un mese fa , ma non può ammettersi in Roma , dopo i falli che seguirono nel­l'assemblea di Francia , e nel territorio romano; dopo aver niegata qualunque complicità tra l'Austria, o la Francia ; dopo aver inalberato , all' ombra d' un armistizio ammesso da una parte e dall' altra , la gloriosa bandiera della Repubblica francese, accanto alla nostra.

"'^■cs^r — T ^ ^ V ^

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Siamo pregati ad inserire la seguente dichiarazione, che accogliamo con gioja come onorevole a Venezia, e chi la rappresenta fra noi.

Cittadino Direttore dell' Italia del popolo. La lettera che avete pubblicata nel Num. 29 del

vostro giornale come scritta dal Governo provvisorio di Venezia al feld­marescinllo Radetzky, e falsa.

Date, vi prego, a questa dichiarazione la piena pubblicità, e credete alla sincera mia stima.

Roma 20 Moggio 1849. L1 Inviato di Venezia

G. R. CASTELLANI.

BOLOGNA. Dopo otto giorni dì gloriosa prolesta, dì magna­

nima lotta, la infelice Rologna ha veduto imporsi l'on­ta d'una capitolazione papale ed austriaca. Come i nostri Iesi ed invilii, all'amputazione d'un membro gridano: viva la Repubblica, così gridiamo noi pure, col dolore nell'anima, coli'indignazione nel cuore.

Bologna sarà od è occupata dallo straniero, Ro­logna è forse in forza altrui: ma resta più fortemente congiunta alla causa per cui ha comballuto e sofferto. Noi abbiamo detto che fa Repubblica Romana sarà 1' Ungheria dell' Italia: ora Bologna avrebbe corso la sorte di Buda : ma questa e quella saranno sgombre fra poco dell'orde prepotenti che le invasero per breve intervallo.

Se un braccio è mortificalo, il cuore batte, e la mente provvedo a ristabilire quando che sia tutto il corpo nella prima salute ed integrità.

VIVA LA REPUBBLICA.

FERRARA 16 Maggio. Alle ore 4 e 3 quarti antim. d'oggi un Maggio­

re ed un Ufficiale austriaco armati di sciablò e pisto­le, sorliti dalla fortezza con una scorta di 60 uomini ed un calesse, rasentandole mura della Cillà si porta­rono a casa del Preside Majr, violentandone persino la stanza ove dormiva sua moglie, ma fortunalamenle egli non vi era, che trovavasi in Castello. — Ritirati­si delusi in Fortezza, intimarono alla Città di procla­mare il Governo Ponlilìcio, sotlo la solita minaccia di bombardamenlo, ma il Municipio ed il Popolo non volle a nessun costo aderirvi. — Tenlarono l'animo del­

1'Arcivescovo il quale rispose che cotne rappresentaiv te ecclesiastico del Ponlelìco non voleva imbarazzarsi in affari politici, che in ogni caso egli aveva bisogno di un mandato dolio stesso Pio IX. — Scornati quin­di dalla fermezza dell'Arcivescovo e del Popolo, man* darono ad occupare i posli principali che furono ab­bandonati dalla Civica con disprezzo al loro presen­tarsi. Intanto noi abbiamo gli stemmi repubblicani, il presidio tedesco, non abbiamo Municipio, non Go­verno, nò sappiamo cho avverrà di noi.— Al Preside Mayr riuscì a tempo di evadere mercè le cure del Po­polo indignato per Pinfame attentato, dì cui crediamo non siavi esempio nella storia.

CIRCOLO NAZIONALE FERRARESE Cittadini Triumviri!

Eccovi un rapido ma circostanziato cenno dì quan­to accadde oggi in questa Città.

Stamane alle 4 antim. un picchetto di Austriaci, con alla testa due Ufficiali s guidato da due Carabi­nieri che disertarono la nostra bandiera, recavasi alla casa del Preside Mayr per impadronirsi di lui; per­quisiva l'abitazione con modi brutali, e metteva quel" la famiglia in terribile agitazione. Noi trovava essen­do esso al Castello; non faceva altro tentativo per aver­lo nelle mani, ond'ebbe il campo di porsi in salvo in Argenta, crediamo.

Poco stante il Comandante del Forte intimava al Municipio d'instaurare il Governo Papale, minaccian­do il bombardamento della Città sul mezzodì un ca­so negativo. Il Magistrato rispondeva non stare in lui il dichiarare, nò volere tale instauramenfo; facesselo il Comandante, se il volesse> per la forza eh' ei te­neva. Intanto manifestavasi altamente il pensiero di tutta la Città, che non si acconsentirebbe mai al cle­ricale dominio, né si darebbe la più piccola apparen­za d'adesione, nemmeno sotto P influsso della forza, e chi lo volesse imporre lo mettesse esso in seggio colla forza.

Visto queste opposizioni il Comandante del Forte faceva insinuare al Card. Arcivescovo di prendere es­so lo redini del Governo in nome di Pio IX, e si eb­be risposta contraria, mancando esso di speciale man­dalo. Faceva poscia altrettanto e collo stesso esito in­verso la vecchia Consulta di Legazione; talché, im­barazzato di si forma ed unanime approvazione, de­terminavasi alle cinque pomeridiane di spedire staffet­ta a Monsignor Redi ni ed al Generale Austriaco in Ca­stelfranco per più precise istruzioni. Alte 4 pomerid. aveva già fatto occupare dalle sue truppe la gran Guardia, ed il Castello. Gli altri posti sono tuli'ora in mano della Nazionale. La Città è tranquilla, e pa­ga dell' operalo. Siamo trepidanti pel domani: però l 'onore ò e sarà sempre salvo.

Questo si sappia da tulta Italia o fuori ben an­co. Salute e Fratellanza.

Ferrara 16 Maggio 1849, ore i l pomeridiane. Per la Direzione

ANTONIO Avv. DE­LUCAS. • MANFREDINI Consigliere.

€. Salmuzzi Segretario,

TOSCANA Sappiamo da fonte sicura, così dicono' varii gior­

nali italiani, che l'Austria vuole l'abdicazione del gran duca di Toscana , con una reggenza composta della granduchessa e di un commissario austriaco: aggiungesi che il granduca protestò contro.

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TRADUZIONE 4 7.13.

Alla signora la signora Anna Moria-

Dall'L H. Tribunalo provinciale della Bassa Austria, come aiiiorilà incaricala cibila liquidazio­ne dolio eredità di Sua Altezza1 la signora"vetiova Alessandrina Principessa Dh'lriebslein iìoskun Lie­elio nata Conlessa di Schouwalofl; Uama dulia Cro­q* sulla la e di florte di Sua Maestà l'Imperatrice Maria Anna, Jeftmla nella cillà di Vienna nqmuio cfvico 329 il 10 novembre 1817 viene notificalo:

' Che la Sua Altezza la dufunta signora Ales­sandrina Principessa DielricMcin Uotìknn Lieslio .§. ­19 del suo ttislamunto fatto in iscrilto il 25 aprile'JS43, e poi giudizialmente pubblicalo II 13 novembre 1847 , ha legala la somma di franchi ­1000, dico mille, alla sua cameriera Anna Rj'orin:

, Chq ̂ dopo non esser riuscito di darne no­tizia di questo legato alla signora Anna Morino­gataria, la dì cui dimora prima dovea esser stala in Roma, o di rimetlerlo a lei o riceverne quie­tanza, il sig. Cfiusoppe Conte di Dietiichshun Hos­kan Lesile Cornuoduloro dell'I. R Ordine austriaco di Leopoldo ed I. R* tiiamberlano erede universale istituito testamontualmonte da Sua Altezza Ales­sandrina Principessa Dielrichslcin Roskan Leslie ha consegnalo nello mani di questo I. R. Tribunalo provinciale della Bqssa Anslria il dì %7 marzo 1849 il detto legato nella somma di Uormi 400 moneta di convenziono :

Che, in seguilo di ciò In somma di Gorini 400, moneta di convenziono depositata per garunliro il legalo destinalo da Sua Altezza Alessandrina Prin­

cipessa Dictriehalein Roskan Leslie alla signora Anna Morin ò slato posto in legalo custodia sub N. depositorum 45560, inserendo nei libri dei de­poSiiU la disposizione leslatuontaria colla annota­zione , che la somma depositata possa esser riscossa dalla signora Anna ftlorin,diètro la giustilìcazione delta sua persona e previa intelligenza del &ig. ere­do universale:

* Clie questo Tribunale, ignorando la dimora del­la signora Anna Morin, mediarne il presente edillur rende noia ladetta disposiziono, onde la menlovata Anna ftJorin in via legale faccia valere i suoi drilli su questa somma legala e che nel caso contrario se ne disporrà dopo decorso il termine legale dì prescrizione 'a sccomla delle luggi.

Vienna li 13 Aprile 1349, Falla collazione coli'esemplare originale, che

si conserva nello I. R. Registratura dell'I. R. Tri­bunale provinciale della basso Austria si ò Irovala perfeltamenle coofonne*

Vienna il 20 Aprilo ÌB49, (L, S.) (Segnato) WeUgdn,

Per traduzione fedele. Ruma il 15 Aprile i949, Giuseppe ìValdz interprete giurato­

cesi a pubblica notizia per tulli gli effetti di ra giono. ­ Roma li io Maggio 1849.

Luigi Uìlbrat NoU Coli in Roma,

ANNUNZI G1UDIZIAUJ

A richiesta del cittadino Achille Del Nero,­51ercoledi 23 corrente, alle ore 9 anlimeridiane, nella casa posta io Roma via Laurina n. 2? ,̂ col­V opera dtd soHoscrilto Nolajoh, avrà lungo la com­pilazione doir Inventario dei beni lasciali da An­gelo Del Nero padio delTIstante morlo intestalo in Roma nel decorso mese di Aprile­ Tnltociò dada­

Tribunale di Commercio di Civitavecchia Ad istanza del Capitano Sanie Capecchi, co*

mandanlo il Mistico di Bandiera Toscana, denomi­nalo la Provvidenza, an­oralo nel porto di Civi­tavecchia , rappresentalo dal Proo. Benedetlo filasi. ­Si cilano i possessori di Polizo all'ordine dello infrascritte merci e chiunque altro di ragiono a comparire nella udienza qui appiè doslinala^ed at­tcsorhò la bocca di Fiumicino Irovasi, occupala oslihnento dalle armi francesi, le quali non por­mattono l'ingresso a qualsiasi Bastimento per lo che non puole Tislanle rimouiare 11 Tevere e con­durre in Roma por farne la consegna ai citati lo merci caricale in Livorno. Per questi ed altri mo" tivi senlirsi prefiggerò un termina a dichiarare se intendono che l'Manlo debba retrocedere e ricon­durre le respeltive merci in Livorno ovvero di scaricaro in Civitavecchia e qualora prescelgano questa seconda ipotesi nominare persone che ri­ceva le respeltive merci e ne paghi il convenuto nolo: qual termine ìnulilmonle decorso venga r i ­stante autorizzato a farne la discarica in Civitavec­chia presso il Depositario del Tribunale a tulio spese, danno e rischio doi citali, non che a fare la vendita all'Asta di (anta parie di ciascuna mer­ce quanto basii al pagamento del nolo e spese, e si emHni h senlmua estRuibilo provvisoviament? non ostante appello con la condanna alle spese. ­Si permeile di citare con abbreviazione di Imui­ne ritenuta la urgenza, per V udienza di martedì 22 corrente mese allo oro dodici meridiane,

i '

CiTitavecchio li 15 Maggio J849. Barili Presidente.

Num. 186 pnni zìngo con marca L, M­ ­ Sei barili slagno con marca L. M, ­ Due casso Ìndaco con marca L. M. ­ Un'1 botte vetriolo con innic» 0 ( 0 ­ Una parlila vallonea ­ Dodici sacca l'imunlo con marca S. ­ Siìssnulotlo ballo mecaro con mar­ca S. ­ affisso li (8, Maggio 1849.

P. Monomi Curs. Civ, di Roma,

B O H S A D I H O AI A UKL m t8 MAGGIO ÌÒÌ9.

Napoli , / . ' , , . , • , . . . , 96 ­« Livorno , . , f . » . ■ ' . . . • ^ 3£i F i r e n z e . . , , , , ; , , , . t , . 18.35 Venezia ,, . . ­ H 30 Milano . ­. *B 3» Ancona ­ , , . . . ­ 100 —­Rologna 100 IO Genova 22 6f; Londra . , . , < . > . , . . . 577 — Parigi 22 SO Marsiglia . , , 22 70 Lione . ■ " ­*; Augusta j * . < . 56 7£j Vienna .' . / V .

AZIONI DELLA SOCIETÀ' «I ASSICURAZIONI ool diviilurtilo dal primo Gonnajo ed interessi' dal primo luglio 1848.

Di garanzia di . . ■ Se. m 25 Se. Ut,SO Effettivo di , . . . Se. 500 — Se, 515 —

FONDI PUHHLICI Consolidalo Romano al 5 per conto godimento

del primo semestre 4849 . . . . . Se. 85 — •

E - ri - ROMA. NELLA TIPOGRAFIA SALVIUCCI IN PIAZZA DE' SS. XII. APOSTOLI,