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Archives Alinari Hommage à Italo Calvino Istituto Italiano di Cultura Paris

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ArchivesAlinari

Hommage àItalo Calvino

Istituto Italiano di CulturaParis

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Archives AlinariHommage à Italo Calvino

Istituto Italiano di Cultura Paris

direzione/direction Fabio Gambaro

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Istituto Italiano di Cultura Paris5 aprile / avril – 4 maggio / mai 2018

esposizione organizzata da / exposition organisée par Istituto Italiano di Cultura de Parisdirettore / directeur Fabio Gambaro

in collaborazione con / avec la collaboration de Fratelli Alinari. Fondazione per la Storia della Fotografia et les Rencontres d’Arles

curatore / commissaire d’exposition Christophe Berthoud

coordinamento del progetto / coordination du projet Gabriella de Polo organizzazione / organisation Aurélie Cadier et Sandro Cappelli traduzioni / traductions Jérôme Nicolas

editing Anaïs Nectoux si ringraziano / remerciements Claudio et Gabriella de Polo Esther Singer Calvino

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Fabio Gambaro

Claudio de Polo

Alinari : un passé conjugué au présentAlinari: il passato dialoga con il presente

Le monde se lit à l’enversIl mondo si legge all’incontrario Laura Di Nicola

La syntaxe du mondeLa sintassi del mondo Christophe Berthoud

Histoire de la forêt qui se vengeDeux histoires où on se cherche pour s’y perdreHistoire de l’indécis

Didascalie / Légendes

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Alinari e Calvino. L’immagine e la parola. La memoria della fotografia e l’invenzione della narrazione. Il più antico archivio fotografico italiano e l’intelligenza di uno dei nostri migliori scrittori del Novecento. Da questo felice connubio è nata la mostra Gli Archivi Alinari e la sintassi del mondo. Omaggio a Italo Calvino. Un’esposizione che per noi dell’Istituto Italiano di Cultura di Parigi ha un significato tutto particolare per via dello storico legame che ci lega all’autore del Barone rampante e di Se una notte d’inverno un viaggiatore. La nostra biblioteca, infatti, è stata intitolata nel 1998 allo scrittore su iniziativa di Pietro Corsi, che all’epoca dirigeva l’Istituto, e sui suoi scaffali è conservato il fondo costituito dall’insieme delle traduzioni delle opere di Calvino pubblicate ai quattro angoli del pianeta, alle quali è poi venuto ad aggiungersi un ricco e variegato corpus saggistico. Questo fondo – avviato nel 1995 dall’allora direttore Paolo Fabbri grazie al decisivo contributo della moglie dello scrittore Esther Singer Calvino – raccoglie oggi oltre 850 volumi.

La memoria di Calvino è dunque particolarmente viva tra le mura dell’Hôtel de Galliffet. E lo sarà ancor di più grazie a questa esposizione, in cui la sofisticata macchina narrativa messa a punto dal romanziere nelle pagine del Castello dei destini incrociati trova nelle fotografie degli Archivi Alinari un inesauribile universo visivo dove dispiegare tutte le sue potenzialità. Nel romanzo, come nella mostra, le infinite possibilità combinatorie dei tarocchi costituiscono il principio generativo di una pluralità di narrazioni. Dalla parola

all’immagine, l’invenzione si trasforma e rinasce. Lungo questa linea di fuga, le foto provenienti dagli Archivi Alinari, scelte da Christophe Berthoud e organizzate in sequenze ispirate ai racconti calviniani, rivelano a poco a poco un caleidoscopio di suggestive corrispondenze, altrettante tappe di un viaggio ricco di emozioni, dove la parola lascia all’immagine il compito di continuare la sua avventura.

Negli spazi espositivi dell’Istituto, questo dialogo tra scrittura e fotografia si rivela oltremodo felice e proficuo. Da un lato, con il loro fascino carico di echi lontani e desueti, le immagini conferiscono alle sequenze narrative di Calvino un alone d’impreviste valenze. Dall’altro, le parole del romanziere stregato dai tarocchi invitano a guardare da un altro punto di vista le foto provenienti da un tempo remoto. Lo scambio tra testo e immagine fa così emergere un ricco ventaglio di significati nascosti e d’inedite prospettive. E contemporaneamente, oltre a sottolineare tutta la ricchezza di un patrimonio fotografico senza uguali, invita a lasciarsi andare al gioco della scoperta felice. Che poi per Calvino era uno degli scopi della letteratura.

Fabio GambaroDirettore dell’Istituto Italiano di Cultura di Parigi

Alinari et Calvino. L’image et la parole. La mémoire de la photographie et l’invention de la narration. Les plus anciennes archives photographiques italiennes et l’intelligence d’une des grandes figures de la littérature italienne du xxe siècle. C’est de cette heureuse union qu’est née l’exposition Les Archives Alinari et la syntaxe du monde. Hommage à Italo Calvino. Une exposition qui a une résonance très particulière pour nous, qui représentons l’Institut culturel italien de Paris, en raison du lien historique qui nous attache à l’auteur du Baron perché et de Si par une nuit d’hiver un voyageur. Notre bibliothèque lui est en effet dédiée depuis 1998, à l’initiative de Pietro Corsi, qui dirigeait l’Institut à cette époque. C’est là, sur ces rayonnages, qu’est conservé le fonds rassemblant l’ensemble des traductions des œuvres de Calvino publiées aux quatre coins de la planète, auquel s’est ensuite ajouté un corpus d’essais, aussi riche que varié. Ce fonds – inauguré en 1995 par Paolo Fabbri, le directeur de l’époque, grâce à la contribution décisive d’Esther Singer Calvino, la femme de l’écrivain – compte aujourd’hui huit cent cinquante volumes.

La mémoire d’Italo Calvino est donc bien vivante entre les murs de l’Hôtel de Galliffet. Et elle le sera encore davantage grâce à cette exposition. La machine narrative sophistiquée mise au point par le romancier dans les pages du Château des destins croisés trouve dans les photographies des Archives Alinari un univers visuel inépuisable, au sein duquel déployer toutes ses potentialités. Dans le roman

comme dans l’exposition, les possibilités combinatoires infinies des cartes de tarot constituent le principe générateur d’une pluralité de récits. De la parole à l’image, l’invention se transforme et renaît. Le long de cette ligne de fuite, les photos provenant des Archives Alinari, choisies par Christophe Berthoud et organisées en séquences inspirées des récits calviniens, révèlent progressivement un kaléidoscope de correspondances suggestives. Autant d’étapes d’un voyage riche en émotions où la parole laisse à l’image le soin de prolonger l’aventure.

Dans les espaces d’exposition de l’Institut, ce dialogue entre écriture et photographie se révèle extrêmement heureux et fructueux. D’un côté, dotées d’un charme empreint d’échos lointains et désuets, les images confèrent aux séquences narratives de Calvino un halo de significations inattendues. De l’autre, les mots du romancier fasciné par les tarots invitent à examiner avec un autre regard ces photos provenant d’une époque lointaine. L’échange entre le texte et l’image fait ainsi apparaître un riche éventail de significations cachées et de perspectives inédites. En même temps, en mettant en lumière toute la richesse d’un patrimoine photographique sans pareil, il nous invite à nous abandonner au jeu de la découverte heureuse. Ce qui était d’ailleurs, pour Calvino, l’un des buts de la littérature.

Fabio GambaroDirecteur de l’Institut culturel italien de Paris

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Je ne crois pas qu’il puisse y avoir de meilleure manière de célébrer l’activité des Alinari que cette extraordinaire et intrigante exposition conçue par Christophe Berthoud – que je remercie vivement ici – et présentée à l’Institut culturel italien de Paris, siège prestigieux d’une bibliothèque dédiée à Italo Calvino. L’utilisation de la structure narrative combinatoire proposée par Italo Calvino dans les récits du Château des destins croisés pour revisiter le monde figuratif des archives Alinari est un choix audacieux. Cette clé de lecture insolite et fascinante permettra au visiteur de naviguer au cœur de l’un des patrimoines photographiques les plus importants de l’histoire. Une histoire faite d’images = photographies représentant la mémoire visuelle collective, dont les Alinari sont les auteurs et encore aujourd’hui les gardiens, chargés de valoriser et de présenter au grand public leur richesse exceptionnelle et le « vertige » de significations que ces images révèlent. Des images qui sont de véritables icônes visuelles d’une esthétique sans références chronologiques, qui devient – aujourd’hui comme hier – la syntaxe de la narration et de l’imaginaire.

Je remercie pour leur soutien les Rencontres de la photographie d’Arles, en les personnes de François Hébel et de Sam Stourdzé, en appelant de mes vœux la réalisation de nombreux autres projets communs.

Je désire enfin remercier l’Institut culturel italien et son directeur, Fabio Gambaro. Son sens aigu de la culture italienne et européenne nous a guidés dans la réalisation de cette exposition, qu’il a su comprendre et enrichir, en formulant des propositions pour l’intégrer dans un programme stimulant.

Claudio de PoloPrésident de Fratelli Alinari. Fondation pour l’Histoire de la photographie

Non credo che vi possa essere miglior modo di celebrare a Parigi, all’Istituto Italiano di Cultura – che ospita nella sua prestigiosa sede la biblioteca dedicata a Italo Calvino - l’attività degli Alinari se non con questa straordinaria e intrigante mostra, curata da Christophe Berthoud, che ringrazio vivamente. La sua scelta di utilizzare la struttura narrativa combinatoria proposta da Italo Calvino nei racconti del Castello dei destini incrociati per rivisitare il mondo figurativo degli archivi Alinari, offre infatti un’insolita e affascinante chiave di lettura attraverso la quale poter navigare all’interno di uno dei più importanti patrimoni fotografici della storia. Una storia fatta di immagini = fotografie che rappresentano la memoria visiva collettiva, di cui gli Alinari sono gli autori e ancora oggi i custodi, con il compito di valorizzare e rendere fruibile al grande pubblico la straordinaria ricchezza e ‘vertigine’ di significati a cui queste immagini rimandano. Vere e proprie icone visive di un’estetica senza riferimenti cronologici che ieri come oggi diventa sintassi della narrazione e dell’immaginario.

Ringrazio les Rencontres de la Photographie d’Arles, nelle persone di François Hébel e di Sam Stourdzé, per il loro appoggio, con l’auspicio di realizzare molti altri progetti comuni.

Desidero, infine, ringraziare l’Istituto Italiano di Cultura e il suo direttore. L’altissimo senso della cultura italiana ed europea di Fabio Gambaro ci hanno indirizzato nella realizzazione di questa mostra, che lui ha saputo capire ed arricchire, inserendola in modo propositivo in uno stimolante palinsesto.

Claudio de PoloPresidente di Fratelli Alinari. Fondazione per la Storia della Fotografia

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Alinari : un passé conjugué au présent

L’atelier photographique Fratelli Alinari voit le jour à Florence en 1852 sous la forme d’une entreprise familiale, qui sera transformée en société par actions en 1920. Il est soutenu aujourd’hui par une Fondation. Cette continuité fait d’Alinari la plus ancienne firme photographique au monde après avoir été l’atelier le plus florissant d’Italie.

Sa renommée est d’abord liée à la reproduction de qualité des oeuvres d’art. Très rapidement son rayonnement commercial prend assise sur le patrimoine culturel italien dans son ensemble, à travers des campagnes de prises de vue qui répertorient les vestiges de l’Antiquité, les édifices médiévaux, les fresques, la statuaire mais aussi les costumes traditionnels, les sites, les villes, les villages pittoresques et leurs habitants...

Dotée depuis ses débuts d’un studio de portrait avec pignon sur rue, la maison Alinari réalise également des commandes pour l’industrie, les institutions religieuses, des laboratoires scientifiques. La somme des images produites sous l’ère des Alinari offre ainsi une vision kaléidoscopique de l’art, de la société italienne et de ses mutations dans le dernier tiers du 19e et le premier quart du 20e siècle.

Lieu vivant et lieu de mémoire, Alinari continue à jouer un rôle majeur dans le paysage photographique, comme éditeur de beaux livres, comme musée de la photographie et détenteur de fonds photographiques, acquis depuis les années 1930, et enfin comme agence de diffusion d’images en ligne, couvrant plus d’un siècle d’histoire et tous les domaines de la photo.

Alinari: il passato dialoga con il presente

La Fratelli Alinari, che nasce a Firenze nel 1852 come uno stabilimento fotografico a conduzione familiare e nel 1920 diviene una società per azioni, oggi è anche affiancata da una Fondazione. Questa continuità fa di Alinari, in passato il più florido atelier italiano, oggi la più antica azienda fotografica al mondo.

La sua fama è stata dapprima legata alla raffinata riproduzione di opere d’arte, poi, molto rapidamente la sua produzione commerciale si è estesa al patrimonio culturale italiano nel suo insieme, attraverso campagne fotografiche che hanno immortalato le vestigia antiche del paese, gli edifici medievali, gli affreschi, la scultura, ma anche i costumi tradizionali, i paesaggi, le città, i paesi pittoreschi e i loro abitanti…

Fin dall’avvio dell’attività, lo Stabilimento Alinari si è dotato di uno studio di posa con affaccio sulla strada ed ha anche eseguito campagne fotografiche su commissione per le industrie, le istituzioni religiose, i laboratori scientifici. La grandissima quantità di immagini prodotte negli anni da Alinari offre una visione caleidoscopica dell’arte e della società italiane e dei loro cambiamenti tra la fine dell’Ottocento e il primo quarto del Novecento.

Luogo della vita e della memoria, Alinari continua oggi a rivestire un ruolo di primo piano nel mondo della fotografia, come editore di ottimi volumi, come museo della fotografia e archivio che conserva numerosi e importanti fondi fotografici acquisiti a partire dagli anni Trenta, e anche, infine, come archivio digitale on-line che copre con le proprie immagini oltre un secolo di storia e tutti i campi dell’attività fotografica.

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Il mondo si legge all’incontrarioLaura Di Nicola

Si può, con un mazzo di tarocchi, costruire un castello di narrazioni? È quel che fa Italo Calvino nel suo Castello dei destini incrociati, un libro (una trilogia incompiuta che comprende Il castello, La taverna e il solo progettato Il motel) che, nella sua veste definitiva, esce in Italia, per Einaudi, nel 1973 e in Francia nel 19811. L’idea di utilizzare i tarocchi come una macchina narrativa combinatoria nasce in occasione di un seminario sulle strutture del racconto, tenuto da Paolo Fabbri nel luglio 1968 da cui Calvino ricava «che il significato d’ogni singola carta dipende dal posto che essa ha nella successione di carte che la precedono e la seguono» e da qui sviluppa con la curiosità, e il divertimento intellettuale, l’interpretazione dei tarocchi secondo un’«iconologia immaginaria».2

Nei cinque anni parigini, dal 1968 al 1973, che segnano la gestazione dell’opera, Calvino si dedica contestualmente allo studio sull’utopia, al lavoro su Fourier, su Ariosto, alla riflessione sulla narrativa come processo combinatorio (La macchina spasmodica, 1969) e alla pubblicazione di Dall’opaco (1971) e delle Città invisibili (1972): scritture diverse di un laboratorio calviniano fortemente sperimentale.

L’opera, come recita la quarta di copertina del libro, è un «visibilio di storie straordinarie e avventurose», che «per un gioco di prestigio o incantesimo» vengono estratte da un mazzo di tarocchi. Un incantesimo che grava sul Castello e sulla Taverna muove, infatti, l’azione narrativa: i personaggi hanno perso la favella, sono muti, sospesi, e si raccontano attraverso i dettagli iconici delle carte, e la loro disposizione sul tavolo. Nella tessitura dei molteplici fili che tramano e intarsiano l’ordito dei racconti si svela quanti «paradossi l’immaginazione può scomporre e ricomporre». Il “gioco” combinatorio, metodo per affrontare l’infinita potenzialità del narrabile, del possibile, si declina, in chiave dialettica, nel rapporto fra ordine e disordine, fra unicità e molteplicità, fra immaginazione e reale, fra segno e emblema, fra scrittura e figura, fra geometria e fantasia.

La scelta delle sedici “storie” – quattordici racconti, sette nel Castello e sette nella Taverna, introdotti da un testo iniziale - ricavate dal succedersi, più o meno rapido delle carte, implica, nella polisemia dei tarocchi e delle sue possibili e stratificate interpretazioni iconologiche, il senso della perdita della stessa narrazione nella confusione del pulviscolo delle storie possibili. Ne viene fuori un testo icastico, visivo, segnico, un «racconto pittografico» e al tempo stesso fabulatorio, un «cruciverba fatto di figure anziché di lettere», che si può leggere in direzioni diverse, da destra a sinistra, dall’alto al basso. Nella casualità dell’ordine delle carte, nelle possibilità del suo rimescolamento, si incastrano e si susseguono le storie e in esse gli incroci dei destini individuali, le loro relazioni, connessioni che, nella vertigine dell’infinito, vanno a convergere nell’angoscia del «centro d’un orizzonte vuoto» (p. 39).

L’ostinazione a cercare un ordine diventa, allora, per l’autore, un esercizio di rigore morale, una regola nel caos di un mondo che «si legge all’incontrario» (p. 34), dalla sua scomposizione, dalla fine. Di fronte alla perdita della parola dei narratori, sarà Macbeth, in conclusione, a dire in modo apocalittico «non vedo l’ora che si sfasci la sintassi del Mondo, che si sfascino le carte del gioco, i fogli dell’in-folio, i frantumi di specchio del disastro» (p. 120). Ma da qui, rimischiando il mazzo, si può ricominciare da capo per rileggere le narrazioni del castello, dalla fine, all’incontrario.

1 Italo Calvino, Il castello dei destini incrociati, Torino, Einaudi, 1973. Questa edizione oltre al Castello comprende La taverna dei destini incrociati e un’importante Nota dell’autore (in essa è presentata l’idea di una trilogia mancata, con un terzo testo, Il motel dei destini incrociati rimasto allo stadio progettuale). Una prima versione era già uscita in Italo Calvino, Il castello dei destini incrociati, in Tarocchi. Il mazzo visconteo di Bergamo e New York, analisi di Sergio Samek Ludovici, testo di Italo Calvino, Parma, Franco Maria Ricci, 1969. L’edizione francese Le château des destins croisés, tradotta da Jean Thibaudeau e dall’autore stesso, esce nelle Éditions du Seuil nel 1981. Le citazioni tratte dalla prima edizione, sono indicate con il numero di pagina nel testo.2 Id., Nota, ivi, p. 124.

Le monde se lit à l’enversLaura Di Nicola

Peut-on, avec un jeu de tarot, construire un château de narrations ? C’est ce qu’a fait Italo Calvino dans Le Château des destins croisés, premier livre d’une trilogie inachevée comprenant Le Château, La Taverne et Le Motel (ce dernier étant resté à l’état de projet), dont la version définitive est sortie en Italie chez Einaudi en 1973 et en France aux éditions du Seuil en 19811. L’idée d’utiliser le tarot comme une machine narrative combinatoire a vu le jour à l’occasion d’un séminaire sur les structures du récit que Paolo Fabbri a tenu en juillet 1968, et qui a inspiré à Calvino le principe selon lequel « la signification de chaque carte dépend de la place qu’elle prend relativement aux autres cartes qui la précèdent et qui la suivent ». À partir de là, l’écrivain développe, avec une curiosité et un plaisir intellectuels, une interprétation des cartes selon une « iconologie imaginaire »2.

Pendant ses cinq années parisiennes, de 1968 à 1973, qui couvrent la gestation de l’œuvre, Calvino se consacre en même temps à son étude sur l’utopie, à ses travaux sur Fourier et sur l’Arioste, à ses réflexions sur le récit comme processus combinatoire (La macchina spasmodica, 1969) et à la publication de Dall’opaco (1971) et des Città invisibili (1972) : différentes écritures d’un laboratoire calvinien fortement expérimental.

Comme l’annonce la quatrième de couverture, ce livre est une « multitude d’histoires extraordinaires et aventureuses », extraites « par un tour de passe-passe digne d’un magicien » d’un jeu de tarot. Effectivement, un enchantement qui pèse sur le Château et sur la Taverne enclenche l’action narrative : les personnages ont perdu la parole, ils sont muets, comme figés, et ils se racontent à travers les détails imagés des cartes et leur disposition sur la table. La texture des multiples fils qui ourdissent et marquettent la chaîne des récits révèle combien « de paradoxes l’imagination peut décomposer et recomposer ». Le « jeu » combinatoire – une méthode pour affronter l’infinie potentialité du narrable, du possible – se décline, de manière dialectique, dans le rapport entre ordre et désordre, unique et multiple,

imagination et réel, signe et emblème, écriture et figure, géométrie et fantaisie.

Le choix des seize « histoires » – quatorze récits, sept dans le Château et sept dans la Taverne, introduits par un texte inaugural – tirées de la succession plus ou moins rapide des cartes, implique, dans la polysémie des tarots et de ses interprétations iconologiques possibles et stratifiées, le sentiment de la perte de la narration dans la confusion de la myriade d’histoires possibles. Il en découle un texte efficace, visuel, « signique », un « récit pictographique » et, en même temps, fabulateur ; des « mots croisés faits de figures au lieu de lettres, où en plus chaque séquence peut se lire dans les deux sens », de droite à gauche et de haut en bas. Dans l’ordre fortuit des cartes, dans les possibilités de leur nouveau mélange, les histoires s’emboîtent et se succèdent et, en elles, les croisements des destins individuels, leurs relations et leurs connexions, qui convergent dans l’angoisse du « centre d’un horizon vide », dans le vertige de l’infini.

L’obstination avec laquelle il cherche un ordre devient alors, pour l’auteur, un exercice de rigueur morale, une règle dans le chaos d’un monde qui « se lit à l’envers », depuis sa décomposition, depuis la fin. Face à la perte de la parole des narrateurs, c’est Macbeth qui déclare en conclusion, sur un ton apocalyptique : « Je […] souhaite que se casse la syntaxe du Monde : que se mêlent les cartes, les feuilles de l’in-folio, les fragments de ce miroir du désastre. » Mais alors, en mélangeant les cartes, on peut recommencer depuis le début pour relire les narrations du château, à partir de la fin, à l’envers.

1 Italo Calvino, Il castello dei destini incrociati, Einaudi, Turin, 1973. Outre Il castello, cette édition comprend La taverna dei des-tini incrociati et une importante Nota de l’auteur présentant l’idée d’une trilogie manquée, avec un troisième texte, Il motel dei destini incrociati, resté à l’état de projet. Une première version était déjà parue dans Italo Calvino, Il castello dei destini incrociati, in Taroc-chi. Il mazzo visconteo di Bergamo e New York, analyse de Sergio Samek Ludovici, texte d’Italo Calvino, Parme, Franco Maria Ricci, 1969. L’édition française, Le Château des destins croisés, traduite par Jean Thibaudeau et par l’auteur, est parue aux éditions du Seuil en 1981.2 Id., Nota, ibid., p. 124.

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La syntaxe du mondeChristophe Berthoud

Comment rendre compte plastiquement de l’aspect kaléidoscopique des archives Alinari, de leur richesse foisonnante ?

L’option choisie pour répondre à la carte blanche qui m’a été offerte par les Rencontres d’Arles et la Fratelli Alinari, Fondation pour l’Histoire de la Photographie, a été d’organiser les photographies sélectionnées à l’aide d’un système combinatoire inspiré du dispositif mis en œuvre par Italo Calvino dans son recueil de récits Le château des destins croisés.

C’est pour moi un grand honneur et un défi ambitieux que la possibilité qui m’est offerte d’adapter ce projet à l’Institut culturel italien à Paris, dans ces très belles salles de l’Hôtel de Galliffet chargées d’histoire(s), qui contribuent en quelque sorte à évoquer l’atmosphère du Château des destins croisés.

Le principe narratif est le suivant : des voyageurs égarés trouvent refuge dans un château, puis une taverne. Mystérieusement privés de l’usage de la parole, ils n’ont d’autre possibilité pour raconter leur histoire respective que de s’aider des lames d’un jeu de tarot étalé sur la table. Les récits de Calvino progressent ainsi parallèlement aux cartes reproduites en marge de son texte, selon une lecture toute personnelle des arcanes.

Adepte des jeux littéraires de l’Oulipo dont il est, à partir de 1973, l’un des membres éminents avec Georges Perec et Raymond Queneau, Italo Calvino s’impose une règle : « disposer les cartes selon un ordre qui contînt et commandât la pluralité des récits ». Ce plan est publié dans son livre sous la forme d’un tableau composé des 78 lames de tarot qu’il compare à une table des matières, à une grille de mots croisés faite de figures au lieu de lettres, ou encore à un labyrinthe, un puzzle.

Le pari a été de prolonger le jeu dans l’espace de l’exposition, en interprétant la règle instaurée par Calvino, conformément à la démarche oulipienne qui consiste à inventer une proposition neuve à partir d’une forme connue. Je me suis attaché au second texte, « La taverne des destins croisés ». Ma lecture et la sélection des images ont été de pair. Au mur, les photographies s’ordonnent selon un système de mots clés que tout archiviste ou utilisateur des moteurs de recherche connaît (« cavalier », « château+racines », « intersection », etc.) et se substituent à la narration littéraire. Le résultat peut s’apparenter parfois à un rébus, voire un story board, sans être tout à fait assimilable à l’une ou l’autre de ces formes.

C’est une illustration sans texte, la mise en écho photographique d’un récit lui-même inspiré par des emblèmes. Ce principe d’organisation une fois adopté, le choix aurait pu être de montrer les suites de photographies uniquement. Chez les Oulipiens, deux conceptions de la contrainte créatrice coexistent : l’invisibilité de la règle qui a donné sa forme spécifique à l’oeuvre (Raymond Queneau en était partisan) ou, à l’inverse, la révélation de cette règle au public. Italo Calvino partageait cette seconde conception. Suivant son exemple, j’ai choisi de ne pas « faire disparaître entièrement l’échafaudage après emploi » : subsistent les combinaisons de cartes, les extraits du texte, les titres des histoires. Le chantier mental est encore en place, il offre au spectateur une possibilité de vérification autant qu’une invitation à poursuivre intuitivement le dispositif.

Restituer quelque chose de l’écriture de Calvino à travers un dépôt de mémoire et de formes aussi riche que celui des archives Alinari, c’est tenter de montrer que ce fonds est aussi un gisement d’imaginaire et qu’il nous parle toujours au présent, pas uniquement au passé comme objet d’étude historique.

La sintassi del mondoChristophe Berthoud

Come rendere giustizia attraverso una mostra all’aspetto caleidoscopico degli Archivi Alinari, alla loro enorme ricchezza?

I Rencontres d’Arles e la Fratelli Alinari. Fondazione per la Storia della Fotografia mi hanno dato carta bianca e l’opzione che ho scelto è stata quella di organizzare le fotografie selezionate servendomi di un sistema combinatorio, ispirato al dispositivo utilizzato da Italo Calvino nella sua raccolta di racconti Il castello dei destini incrociati.

È un grande onore ed una sfida ambiziosa la possibilità che mi è stata offerta, di ambientare questo progetto presso l’Istituto Italiano di Cultura di Parigi.

Le belle sale dell’Hôtel de Gallifet, così piene di Storia (e di storie), contribuiscono in qualche modo ad evocare l’atmosfera de Il castello dei destini incrociati.

Il principio narrativo è il seguente: alcuni viaggiatori smarriti trovano rifugio in un castello, poi in una taverna. Misteriosamente privati dell’uso della parola, non hanno altra possibilità che raccontare le proprie storie attraverso le lame di un mazzo di tarocchi steso sul tavolo. I racconti di Calvino procedono così in parallelo con le carte riprodotte a margine del testo, secondo una lettura molto personale degli arcani.

Appassionato dei giochi letterari dell’Oulipo, del quale, dal 1973, è uno dei principali membri insieme a Georges Perec e Raymond Queneau, Italo Calvino s’impone una regola: “disporre le carte in un ordine che contenesse e comandasse la pluralità dei racconti”. Quest’ordine è espressamente reso noto nel libro attraverso una tavola composta dalle 78 lame dei tarocchi che egli paragona a una tavola dei mestieri, a uno schema di parole crociate con le figure al posto delle lettere, o ancora a un labirinto, un puzzle.

La scommessa è stata quella di protrarre il gioco nello spazio della mostra, interpretando la regola di Calvino, conformemente all’approccio oulipiano che consiste nell’inventare una nuova proposizione a partire da una forma conosciuta. Mi sono legato al secondo testo di Calvino, La taverna dei destini incrociati. La mia lettura e la selezione di immagini vanno di pari passo. Al muro, le fotografie si ordinano secondo un sistema di parole chiave che tutti gli archivisti o utilizzatori di motori di ricerca conoscono (“cavaliere”, “castello+radice”, “intersezione”, ecc.) e si sostituiscono alla narrazione letteraria. Il risultato può apparire come un rebus, addirittura come uno storyboard, senza essere veramente assimilabile a nessuna di queste due forme. È un’illustrazione senza testo, l’eco fotografica di un racconto ispirato anch’esso da emblemi.

Una volta adottato questo principio di organizzazione, la scelta avrebbe potuto essere quella di mostrare unicamente le serie di fotografie. Nella teoria oulipiana coesistono due concezioni del “vincolo creatore”: l’invisibilità della regola che dà all’opera la sua forma specifica (Raymond Queneau è stato il maggior sostenitore di questa posizione) o, al contrario, la rivelazione di tale regola al pubblico. Italo Calvino preferisce questa seconda concezione. Seguendo il suo esempio, ho scelto di non “far scomparire completamente l’impalcatura dopo il lavoro”: restano così le combinazioni delle carte, i brani estratti dal testo, i titoli delle storie. Il cantiere mentale è ancora in opera e offre allo spettatore una possibilità di verifica tanto quanto un invito a ricercare intuitivamente il dispositivo.

Restituire un’idea della scrittura di Calvino attraverso un deposito di memoria e di forme così ricco come quello degli Archivi Alinari significa tentare di dimostrare che essi sono anche un giacimento d’immaginari, che ci parlano al presente e non solo al passato in quanto oggetto di studi storici.

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STORIA DELLA FORESTA CHE SI VENDICA

HISTOIRE DE LA FÔRET QUI SE VENGE

Il filo della storia è ingarbugliato non solo perché è difficile combinare una carta con l’altra ma anche perché ogni nuova carta che il giovane cerca di mettere in fila con le altre ci sono dieci mani che s’allungano per portargliela via e infilarla in un’altra storia che ciascuno sta mettendo su, e a un certo punto le carte gli scappano da tutte le parti e lui deve tenerle ferme con le mani, con gli avambracci, coi gomiti, e cosi le nasconde anche a chi cerca di capire la storia che sta raccontando lui.

Le fil de l’histoire s’est embrouillé d’abord parce qu’il est difficile de combiner une carte avec une autre, mais aussi parce qu’à chaque nouvelle carte que le jeune homme essaie de disposer auprès des autres, dix mains s’allongent pour la lui prendre et la placer dans une autre histoire que chacun veut exposer, et à un certain point les cartes lui échappent de tous côtés, il doit les retenir avec ses mains, ses avant-bras, ses coudes, et de la sorte il les cache même à qui voudrait comprendre l’histoire qu’il est, lui, en train de raconter.

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deux histoires

où on se cherche

pour s’y perdre

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DUE STORIE IN CUI SI CERCA E CI SI PERDE

DEUX HISTOIRES OÙ ON SE CHERCHE POUR S’Y PERDRE

Gli avventori della taverna si dànno spintoni intorno al tavolo che s’è andato coprendo di carte, sforzandosi di tirar fuori le loro storie dalla mischia dei tarocchi, e quanto più le storie diventano confuse e sgangherate tanto più le carte sparpagliate vanno trovando il loro posto in un mosaico ordinato. È solo il risultato del caso, questo disegno, oppure qualcuno di noi lo sta pazientemente mettendo insieme?

Les clients de la taverne s’envoient des coups autour de la table peu à peu recouverte de cartes, ils s’efforcent de sortir de cette mêlée confuse les tarots de leur propre histoire, et plus les histoires deviennent embrouillées et tirées par les cheveux plus les cartes ainsi éparpillées trouvent leur place dans une mosaïque bien rangée. Est-ce seulement le fait du hasard, ce dessin, ou bien l’un d’entre nous n’en construit-il pas avec patience l’assemblage ?

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histoirede l’indécis

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STORIA DELL’INDECISO

HISTOIRE DE L’INDÉCIS

Uno di noi gira una carta, la tira su, la guarda come se si guardasse in uno specchietto. […] Trovata quella carta, al giovane, in tutte le altre carte che gli vengono sottomano, sembra di riconoscere un senso speciale, e le va mettendo in fila sul tavolo, come se seguisse un filo dall’una all’altra.

L’un de nous retourne une carte et la prend, il la regarde comme s’il se regardait dans un petit miroir. […] Ayant trouvé ce tarot, c’est comme si le jeune homme reconnaissait dans toutes les autres cartes qui lui tombent sous la main un sens spécial, et les dispose en ligne sur la table comme si de l’une à l’autre il suivait un fil.

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p. 1Firenze. Studio dello scultore Lorenzo Bartolini / Florence. Atelier du sculpteur Lorenzo Bartolini, 1856-57

p. 2L’archivio dei negativi / Les archives de négatifs, 1899

p. 8La sala di posa / La salle de pose, 1899

p. 10Le vasche per il lavaggio delle stampe / Les cuves pour le lavage des tirages, 1899

p. 16La facciata dello Stabilimento Alinari in via Nazionale 8 / La façade de l’Établissement Alinari via Nazionale 8, 1899

p. 19STORIA DELLA FORESTA CHE SI VENDICA / HISTOIRE DE LA FÔRET QUI SE VENGE

Ritratto di giovane donna / Portrait de jeune femme, 1905 ca.

Principe di Savoia in costume per le nozze d’argento di re Umberto / Prince de Savoie en costume d’apparat pour les noces d’argent du roi Umberto, 1894

San Rossore, Pisa. Pineta della Tenuta Reale / San Rossore, Pise. Pinède du domaine royal, 1863

Pio XII / Pie XII, 1940

Fabbrica Automobili Florentia. Un modello di inizio Novecento / Fabbrica Automobili Florentia. Un modèle du début du XXe siecle1908

Bambini sui trampoli / Enfants sur des échasses, 1890 ca.

Firenze. Stabilimento fisioterapico Ettore Gabbrielli / Florence. Institut de physiothérapie Ettore Gabbrielli, 1905

Fabbrica Automobili Florentia. L’interno dell’officina / Fabbrica Automobili Florentia. Intérieur de l’usine, 1905

Pisa. La Torre pendente / Pise. La tour penchée, 1860 ca.

Firenze. Scala della Torre di Palazzo Vecchio e veduta della Cattedrale / Florence. Escalier de la tour du Palazzo Vecchio et vue sur la cathédrale, 1900 ca.

p. 29DUE STORIE IN CUI SI CERCA E CI SI PERDE / DEUX HISTOIRES OÙ ON SE CHERCHE POUR S’Y PERDRE

Domenico Morelli, 1895 ca.

Collegio della Badia Fiesolana. Gabinetto di Fisica / Collège de la Badia Fiesolana. Cabinet de physique, 1908

Arte della Ceramica / Art de la céramique, 27 marzo 1900

Lo studio dello scultore americano William Couper / Atelier du sculpteur américain William Couper, 1890 ca.

Caprarola (Viterbo), Villa Farnese. Scalone e lucernario visti dal basso / Caprarola (Viterbe) , Villa Farnese. Escalier monumental et lanterne, vus de dessous 1932

Firenze, Esposizione di Storia della Scienza. Termoscopio ad aria (secondo la definizione di Galileo Galilei) oggi conservato al Museo della Scienza di Firenze / Florence. Exposition sur l’histoire de la science. Thermoscope à air (d’après la définition de Galilée) aujourd’hui conservé au Musée de la Science à Florence, 1929

Nettuno (Roma). Il Castello di Torre Astura / Nettuno (Rome). Château de Torre Astura, 1920 ca.

Ritratto di anziano / Portrait de vieillard, 1891

Roma, Palazzo Vaticano. La Scala Regia / Rome, palais du Vatican. L’escalier royal, 1895 ca.

Firenze. Studio di nuvoli / Florence. Étude des nuages / Florence. Study of clouds, 1900 ca

Firenze. Istituto della Quiete / Florence. Institut « La Quiete », 1906

p. 39STORIA DELL’INDECISO /HISTOIRE DE L’INDÉCIS

Fontana / Fontaine, 1900

Candelabro / Chandelier, 1902

Firenze, Museo Nazionale del Bargello. Il Flabello di Tournus, ventaglio liturgico del IX secolo / Florence, Musée national du Bargello. Le Flabellum de Tournus, éventail liturgique du IXe siècle, 1902

Firenze, Museo della Specola. Il telescopio di Galileo Galilei / Florence, Musée de la Specola. Le télescope de Galilée, 1908

Firenze. La carovana indiana Hagenbeck / Florence. La caravane indienne Hagenbeckn, 1907

Eleonora Duse nella “Francesca da Rimini” di Gabriele D’Annunzio / Eleonora Duse dans la « Francesca da Rimini » de Gabriele d’Annunzio, 1901

Ritratto femminile / Portrait de femme, 1865 ca.

Roma, Musei Vaticani. Biga con cavalli / Rome, Musée Vatican. Bige et chevaux, 1895 ca.

Firenze. Costa Scarpuccia e via de’ Bardi / Florence. Costa Scarpuccia et via de’ Bardi, 1920 ca.

Napoli. Il giuoco del cappelletto / Naples. Le jeu du chapeau, 1895 ca.

Firenze. Panorama con la cupola della chiesa di San Frediano in Cestello / Florence. Panorama avec la coupole de l’église San Frediano à Cestello, 1920 ca.

Subiaco (Roma), Sacro Speco. La Scala Santa / Subiaco (Rome), Sainte Grotte. Le saint escalier, 1920 ca.

Ritratto di due donne / Portrait de deux femmes, 1875

Messina. Venditore di quartare / Messine. Vendeur de jarres, 1895 ca.

Pompei. Via Stabiana / Pompéi. Via Stabiana, 1895 ca.

Firenze. Globo aerostatico, guidato dall’aeronauta Julhes (ascensione del 19 marzo 1884) / Florence. Ballon aérostatique, piloté par l’aéronaute Julhes (ascension du 19 mars 1884), 1884

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grafica / conception graphiqueFrancesco Armitti / Solimena

Nessuna parte di questo volume può essere riprodotta o trasmessa in qualsiasi forma o con qualsiasi mezzo elettronico, meccanico o altro senza l’autorizzazione scritta dei proprietari dei diritti e dell’editore.Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite ou transmise sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit (électronique, mécanique, ou autre) sans l’autorisation écrite préalable des ayants droit et de l’éditeur.

Per i testi: © i rispettivi autori / pour les textes : © les auteurs respectifs

Per le foto / pour les photos :Archivi e Raccolte Museali Fratelli Alinari, Firenze

Per le citazioni di Italo Calvino:Il castello dei destini incrociati, Torino, Einaudi, 1973 /Pour les citations d’Italo Calvino :Le château des destins croisés, traduit de l’italien par Jean Thibaudeau et l’auteur, Éditions du Seuil, 1976

Grâce à l’aimable autorisation d’Esther Singer Calvino

© 2018 Istituto Italiano di Cultura de Paris

Imprimé à Rome, mars 2018