”Syng mig disse smukke sonetter”.

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Syng mig disse smukke sonetter” Plejadedigterne og petrarkismen i 1500-tallets Frankrig.

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 ”Syng mig disse smukke sonetter”

Plejadedigterne og petrarkismen i 1500-tallets Frankrig.

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Bembo, 1525

Perciò che se io volessi dire che la fiorentina lingua piú regolata si vede essere, piú vaga, piú pura che la provenzale, i miei due Toschi vi porrei dinanzi, il Boccaccio e il Petrarca senza piú, come che molti ve n'avesse degli altri, i quali due tale fatta l'hanno, quale essendo non ha da pentirsi.

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Il Petrarchista dialogo di M. Nicolò Franco, 1539

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Franco, pistole vulgari

”Il Petrarcha commentato. Il Petrarca Sconcacato [i.e. Bruttar di merda]. Il Petrarca imbrodolato. Il Petrarca tutto rubbato. Il Petrarca Temporale, et il Petrarca Spirituale”.

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La Pléiade

Pierre de Ronsard

1524-1585

Joachim du Bellay

1522-1560

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« Quand je seroy' si heureux de choisirMaistresse selon mon désir, Saiz tu quelle je la prendroye » 

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« Qu'el' seust par cueur tout cela qu'a chanté

Petrarcque en amour tant vanté,Ou la Rose par Meun décritte »

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Jean Clouet: ”Mand med Petrarchino”, 1530.

Windsor Castle

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Joachim du Bellay1522-1560

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J. Du Bellay, La Deffence, I, IV

”Sonne moy ces beaux sonnetz, non moins docte, que plaisante Invention Italienne, conforme de Nom à l’ode. (…)Pour le Sonnet donques tu as Petrarque, et quelques modernes Italiens”

”Syng mig disse sonetter, en ikke mindre lærd end behagelig italiensk opfindelse, hvis navn svarer til oden (…) For Sonetten har du Petrarca og nogle andre moderne italienere”.

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Sébillet, Art poétique, p. 282

Si je fay moins pour moy en traduisant anciens auteurs qu’en cérchant inventions nouvelles, je ne suy toutefois tant à reprendre que celuy qui se vante d’avoir trouvé, ce qu’il ha mot à mot traduit dés autres

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Du Bellay, 2de préface de l’Olive, p. 293

Si, par la lecture dess bons livres, je me suis imprimé quelques traictz en la fantaisie, qui après, venant à exposer mes petites conceptions selon les occasions, qui m’en sont données, me coulent beaucoup plus facilement en la plume, qu’ilz ne me reviennent en la memoire: doibt-on pour ceste raison les appeler pieces rapportées?

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Je ne veulx fueilleter les exemplaires Grecs,

Je ne veulx retracer les beaux traicts d'un *Horace,

Et moins veulx-je imiter d'un *Petrarque la grace,

Ou la voix d'un *Ronsard, pour chanter mes regrets

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J'ay oublié l'art de Petrarquizer,Je veulx d'Amour franchement deviser,Sans vous flatter, & sans me deguizer"

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 De voz beautez, ce n'est que tout fin or,Perles, crystal, marbre, ivoyre encor,En tout l'honneur de l'indique thresor,

fleurs, lis, œillets & roses:De voz doulceurs ce n'est que sucre &

miel,De voz rigueurs n'est qu'aloës & fiel, De voz esprits, c'est tout ce que le ciel

tient de graces encloses" Mais quant à moy, qui plus terrestre suis,Et n'ayme rien, que ce qu'aymer je puis,Le plus siubtil, qu'en amour je poursuis,S'appelle jouissance.

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Si toutefois Petrarque vous plaist mieux,Je reprendray mojn chant melodieux, Et

voleray jusqu'au sejour des Dieux D'une æle mieux guidee:La dans le sein de leurs divinitezJe choisiray cent mille nouveautez,Dont je peindray vos plus grandes

beautezSur la plus belle idée.

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Ronsard

L’inconstance me plaît ; les hommes sont bien lourds /

Qui de nouvelle amour ne se laissent surprendre

Qui veut opiniâtre une seule prétendre N’est digne que Vénus lui fasse de bons

tours.