Patricia Petibon Venice Baroque...

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MARDI 18 MAI – 20H Georg Friedrich Haendel (1685-1759) Concerto grosso en sol majeur op. 6 n° 1 Alessandro Stradella (1639-1682) San Giovanni Battista : « Queste lagrime e sospiri » Alessandro Scarlatti (1660-1725) Griselda : « Se il mio dolor t’offende » Antonio Vivaldi (1678-1741) Concerto pour flûte traversière en fa majeur op. 10 n° 1 « La Tempesta di mare » RV 433 Allegro Largo Presto Georg Friedrich Haendel Giulio Cesare : « Piangerò la sorte mia » Ariodante : « Neghittosi, or voi che fate » entracte Georg Friedrich Haendel Alcina : « Ah ! Mio cor » Antonio Vivaldi Concerto pour violon en mi bémol majeur op. 8 n° 5 « La Tempesta di mare » RV 253 Allegro Largo Allegro Venice Baroque Orchestra | Patricia Petibon | Mardi 18 mai

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MARDI 18 MAI – 20H

Georg Friedrich Haendel (1685-1759)Concerto grosso en sol majeur op. 6 n° 1

Alessandro Stradella (1639-1682)San Giovanni Battista : « Queste lagrime e sospiri »

Alessandro Scarlatti (1660-1725)Griselda : « Se il mio dolor t’offende »

Antonio Vivaldi (1678-1741)Concerto pour flûte traversière en fa majeur op. 10 n° 1 « La Tempesta di mare » RV 433 Allegro

Largo

Presto

Georg Friedrich HaendelGiulio Cesare : « Piangerò la sorte mia »Ariodante : « Neghittosi, or voi che fate »

entracte

Georg Friedrich HaendelAlcina : « Ah ! Mio cor »

Antonio VivaldiConcerto pour violon en mi bémol majeur op. 8 n° 5 « La Tempesta di mare » RV 253Allegro

Largo

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Georg Friedrich HaendelAlcina : « Tornami a vagheggiar »

Antonio VivaldiConcerto en sol mineur RV 157Allegro

Largo

Allegro

Alessandro ScarlattiSedecia re di Gerusalemme : « Caldo Sangue »

Antonio Sartorio (1630-1680)Giulio Cesare in Egitto : « Quando voglio »

Venice Baroque OrchestraAndrea Marcon, directionPatricia Petibon, sopranoMichele Favaro, flûte traversièreGianpiero Zanocco, violon

Coproduction Céleste Productions - Les Grandes Voix, Salle Pleyel.

Fin du concert vers 22h.

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MARDI 18 MAI

Un baroque européen aux couleurs italiennes

« Il Caro Sassone »

Si Haendel naquit à Halle, le 23 février 1685, et finit ses jours à Londres, le 14 avril 1759, on oublie bien souvent que l’Italie l’accueillit plus de trois années durant, entre 1707 et 1710. Ce séjour, destiné à parachever son « apprentissage » et à confirmer sa réputation internationale, tant de virtuose du clavier que de compositeur, fut particulièrement riche en rencontres déterminantes qui orientèrent le cours de sa carrière. Cette période fut également fertile en travaux de composition qui lui permirent alors d’acquérir ce stile cantabile qu’il magnifiera par la suite dans son abondante œuvre vocale et instrumentale. Arrivé à Londres en 1711, il n’a de cesse de chercher le succès en composant en particulier des opéras italiens, adaptant styles et formes aux exigences changeantes du public anglais.

Giulio Cesare, créé en 1724, est sans doute l’opéra de Haendel le plus célèbre et le plus fréquemment représenté de nos jours. Pour sa création, le compositeur avait réuni une troupe impressionnante de virtuoses, parmi lesquels le castrat Senesino, la soprano Durastante et, comme prima donna, la fameuse Francesca Cuzzoni, à l’intention de laquelle il composera sa célèbre aria « Piangerò la sorte mia ».

Alcina et Ariodante furent tous deux créés en 1735, et sont inspirés de deux épisodes de l’Orlando furioso de l’Arioste. Alcina connut un grand succès, avant tout en raison de ses arie, taillés sur mesure pour le célèbre castrat Carestini et la prima donna Anna Maria Strada del Pò, à qui fut confié le rôle d’Alcina, empli de redoutables colorature.

Ariodante fut destiné aux mêmes interprètes. Il revêt pourtant un caractère particulier. C’est un opéra héroïque qui subit l’influence de la tragédie lyrique française (avec l’introduction de divertissements et de ballets), mais dont les vingt-huit arie à l’invention sans cesse renouvelée rappellent la dette italienne du compositeur.

En Angleterre, Haendel s’est également illustré comme compositeur de musique instrumentale. Il a fait imprimer par l’éditeur londonien John Walsh deux opus de concerti grossi : l’Opus 3 en 1734, puis, en 1740, les douze Grands Concertos op. 6. Le compositeur a de toute évidence supervisé leur impression : un soin extrême a été apporté à leur gravure, Haendel a précisé les dates de composition de chacun des concertos (le premier fut achevé le 29 septembre 1739), mentionné avec précision peu conventionnelle pour l’époque l’orchestration et l’ornementation. La minutie de cette publication démontre combien Haendel considérait ces compositions parmi ses créations les plus abouties.

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Il Prete rosso

Ordonné prêtre à Venise en 1703, Don Antonio Vivaldi demeura durant la majeure partie de sa vie le Maestro di violin delle figliole de l’Ospedale della Pietà. Il fut élevé en 1729 au titre de Maestro di Concerti, assurant la composition de très nombreuses œuvres instrumentales et vocales. Il était également responsable de leurs exécutions que toutes les chroniques de l’époque estiment prodigieuses. Il abandonna sa charge à la Pietà en 1738, quoiqu’il conserve des contacts avec cette institution jusqu’en 1740. Cette même année, il quitte Venise pour des raisons encore mystérieuses, et se rend à Vienne, où il meurt dans la pauvreté en 1741. L’histoire moderne ne rendit grâce à son talent que fort récemment. En effet, Vivaldi, à l’instar de Pergolèse, fut sans doute plus célèbre après sa mort que de son vivant. Et l’un des principaux responsables de sa renommée posthume en France fut le fameux Président de Brosses. Dans une lettre datée du 29 août 1739 (mais diffusée après 1750), il écrit à son sujet :

« C’est un Vecchio qui a une furie de composition prodigieuse. Je l’ai ouï se faire fort de composer un concerto, avec toutes ses parties, plus promptement qu’un copiste ne le pouvait copier. J’ai trouvé, à mon grand étonnement, qu’il n’est pas aussi estimé qu’il le mérite en ce pays-ci [l’Italie], où tout est de mode, où l’on entend ses ouvrages depuis longtemps, et où la musique de l’année précédente n’est plus de recette… ».

Cette célébrité fut également redevable à l’intense diffusion de ses œuvres dans toute l’Europe, en particulier grâce aux imprimeurs hollandais (Étienne Roger et Le Cène à Amsterdam) et anglais. Ainsi, ses concertos pour violon op. 8 (Il Cimento dell’a armonia e dell’ inventione) furent publiés pour la première fois à Amsterdam vers 1725, et ses six concertos pour flûte op. 10 furent imprimés dans la même cité vers 1730.

Trois maîtres à redécouvrir

L’œuvre abondante et variée d’Alessandro Scarlatti (1660-1725) est aujourd’hui en grande partie à redécouvrir. Cet auteur que la postérité a quelque peu négligé au profit de son fils Domenico était pourtant considéré par ses contemporains comme l’un des plus importants de son époque. Ainsi, Sébastien de Brossard écrivait à son sujet vers 1725 dans son Catalogue : « Tout cela est du plus excellent moderne, le nom seul de l’auteur en est une preuve convaincante puisqu’il passe dans toute l’Italie et même dans toute l’Europe pour le musicien le plus accompli qui ait fleuri sur la fin du dernier siècle et au commencement de celui-cy. » Quittant sa Sicile natale en 1672, Alessandro Scarlatti vint étudier à Rome où il aurait rencontré Carissimi dans les dernières années de sa vie. Dans la Ville éternelle, il obtint diverses charges de maître de chapelle, dans des églises mais également auprès de la reine Christine de Suède. En 1684, il fut nommé maître de la Chapelle Royale de Naples, à laquelle il resta attaché dix-huit ans. Il séjourna et œuvra également à Florence (entre 1708 et 1710) et à Venise, mais partagea toute sa carrière après 1703 entre Rome, où le Pape le fit chevalier en 1715, et Naples, où il mourut le 22 octobre 1725. L’ultime chef-d’œuvre destiné à la scène de ce maître incontesté de l’école napolitaine d’opéra est Griselda, créée en janvier 1721 au Teatro Capranica à Rome.

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Alessandro Stradella (1644-1682), musicien romain au destin tragique (il fut poignardé au terme d’une existence aventureuse), n’en fut pas moins un compositeur d’opéra et d’oratorios particulièrement apprécié. Son San Giovanni Battista, créé à Rome en 1675, illustre une situation transitoire entre l’historia sacra des initiateurs du genre (Carissimi, Mazzochi, Rossi) et l’avenir belcantiste de l’oratorio.

Antonio Sartorio (1620-1681) comptait, quant à lui, parmi les auteurs vénitiens les plus prisés de toute l’Europe du XVIIe siècle. Cinquante ans avant Haendel, il occupa la fonction de maître de chapelle à la cour de Hanovre avant de terminer sa brillante carrière dans la Sérénissime République. Ses opéras vénitiens, parmi lesquels Giulio Cesare in Egitto (créé au Teatro San Salvatore le 17 décembre 1676), illustrent l’évolution de l’esthétique théâtrale vénitienne, qui se détourne du stile rappresentativo des origines pour mieux cultiver les formes lyriques qui s’épanouiront pleinement au siècle suivant.

Denis Morrier

MARDI 18 MAI

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Ces larmes et ces soupirs

que tu vois

ne désirent, ô mon grand Roi,

ne désirent qu’un peu de pitié.

Si ma douleur t’outrage

Vois mes traits souriants,

Vois donc mes lèvres rire

Et la joie dans mon sein !

Je veux donner des gages

De mon amour constant

En changeant mon martyre

En un calme serein.

Je pleurerai mon sort

si funeste et si cruel,

tant que j’aurai un souffle de vie.

Mais quand je serai morte,

mon spectre harcèlera le tyran

et le tourmentera nuit et jour.

Je pleurerai mon sort

si funeste et si cruel,

tant que j’aurai un souffle de vie.

Alessandro Stradella (1639-1682)

San Giovanni Battista

Oratorio en deux parties sur un livret de l’abbé Ansaldi

Création :

Rome, San Giovanni dei Fiorentini, 1675.

Air de Salomé : « Queste lagrime, e sospiri »

Queste lagrime, e sospiri

Che tu miri

Braman solo, o mio gran re,

Braman pur poca mercè.

Air de Griselda (III, 3) : « Se il mio dolor t’offende »

Se il mio dolor t’offende,

Eccomi lieta in viso,

Ecco su i labbri il riso,

Ecco la gioia in sen!

Prova darò più bella

Del mio costante amore,

Cangiando il mio dolore

In placido seren.

Air de Cléopâtre (III, 3) : « Piangerò la sorte mia »

Piangerò la sorte mia,

sì crudele e tanto ria,

finchè vita in petto avrò.

Ma poi morta d’ogn’intorno

il tiranno et notte e giorno

fatta spettro agiterò.

Piangerò la sorte mia,

sì crudele e tanto ria,

finchè vita in petto avrò.

Alessandro Stradella

San Giovanni Battista

Oratorio en deux parties sur un livret de l’abbé Ansaldi.

Création : Rome, San Giovanni dei Fiorentini, 1675.

Alessandro Scarlatti

Griselda

Dramma per musica en trois actes sur un livret de Francesco Maria Ruspoli d’après Apostolo Zeno.

Création : Rome, Teatro Capranica, janvier 1721.

Georg Friedrich Haendel

Giulio Cesare in Egitto

Dramma per musica en trois actes sur un livret de Niccolò Francesco Haym d’après Giacomo Francesco Bussani.

Création : Londres, King’s Theatre, Haymarket, 20 février 1724.

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MARDI 18 MAI

Cieux insolents, que faites-vous maintenant ?

Déversez désormais vos foudres

sur la tête de ce traître.

Massacrez cet ingrat,

ce cruel qui m’a abusée.

L’impiété impunie

rirait bien

de voir la foudre tomber au hasard

sur un temple ou sur un rocher.

Ah, mon cœur, on t’a raillé !

Ô ciel ! étoiles ! dieu de l’Amour !

Traître, je t’aime tant !

Et tu peux m’abandonner dans les larmes !

Ô dieux, pourquoi ?

Mais que fait Alcina gémissante ?

Je suis reine, il est temps encore.

Reste ou meurs, souffre toujours

Ou reviens à moi.

Ah, mon cœur, etc.

Ah, reviens me séduire,

Cette âme fidèle,

Ô bien-aimée,

Ne veut aimer que toi.

Je t’ai déjà donné mon cœur,

Mon amour sera fidèle ;

Air de Dalinda (III, 2) : « Neghittosi, or voi che date ? »

Neghittosi, or voi che fate?

Fulminate,

Cieli ! omai sul capo all’empio!

Fate scempio dell’ingrato,

Del crudel, che m’ha tradita;

L’impunita empietà

Riderà

Nel veder poi fulminato

Qualche scoglio, o qualche tempio.

Air d’Alcina (II, 8) : « Ah ! mio cor ! »

Ah! mio cor! schernito sei!

Stelle, Dei! Nume d’amore!

Traditore! t’amo tanto;

Puoi lasciarmi sola in pianto,

Oh Dei ! perché?

Ma, che fa gemendo Alcina?

Son reina, è tempo ancora:

Resti, o mora, peni sempre,

O torni a me.

Ah ! mio cor, ecc.

Air de Morgana (I, 15) : « Tornami a vagheggiar »

Tornami a vagheggiar,

Te solo vuol amar

Quest’anima fedel,

Caro mio bene.

Già ti donai il mio cor,

Fido sarà il mio amor;

Ariodante

Dramma per musica en trois actes sur un livret d’auteur inconnu d’après Antonio Salvi.

Création : Londres, Royal Theatre, Covent Garden, 8 janvier 1735.

Alcina

Dramma per musica en trois actes sur un livret d’auteur inconnu d’après Antonio Fanzaglia.

Création : Londres, Royal Theatre, Covent Garden, 16 avril 1735.

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Jamais ne te serai cruel,

Chère espérance mienne.

Ah, reviens, etc.

Sang bouillonnant

qui baignes ma poitrine

et qui témoignes

de mon amour filial,

va, fuis loin de moi,

car je meurs et reste exsangue.

Peut-être qu’un jour tu te relèveras

pour tirer vengeance

de la main qui me transperce ;

et la vigueur qui déjà m’abandonne,

sang bouillonnant,

s’avèrera plus forte en toi.

Mai ti sarò crudel,

Cara mia speme.

Tornami, ecc.

Air d’Ismaël : « Caldo sangue»

Caldo sangue,

che bagnando il sen mi vai,

e d’amore

fai gran fede al genitore,

fuggi pur, fuggi da me,

ch’io già moro, e resto esangue.

Forse un dì risorgerai

per vendetta

della man che mi saetta;

e il vigor, che in me già langue,

caldo sangue,

passerà più saldo in te.

Alessandro Scarlatti

Sedecia, re di Gerusalemme

Oratorio en deux parties sur un livret de Filippo Ortensio Fabbri.

Création : Urbino, 1705.

Quand je veux, d’un caprice

je sais blesser ceux qui me contemplent,

et chacun de mes mépris est si cinglant

que celui qui ne soupire pas a bien du cœur.

Quand je veux, d’un sourire,

je sais séduire ceux qui me regardent,

et au mouvement de mon visage

il n’est pas de sein qui ne s’enflamme.

Air de Cléopâtre (I, 13) : « Quando voglio »

Quando voglio, con un vezzo

so piagar chi mi rimira,

ed al brio d’un mio disprezzo

ha un gran cor chi non sospira.

Quando voglio, con un riso

saettar so chi mi guarda,

ed al moto del mio viso

non v’è seno che non arda.

Antonio Sartorio

Giulio Cesare in Egitto

Dramma per musica en trois actes sur un livret de Giacomo Francesco Bussani.

Création : Venise, Teatro San Salvatore, 17 décembre 1676.

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Patricia Petibon

Patricia Petibon est considérée comme

l’une des sopranos françaises les plus

talentueuses de sa génération. Licenciée

en musicologie, elle a étudié au

Conservatoire de Paris (CNSMDP) avec

Rachel Yakar. Elle en est sortie avec un

premier prix de chant en 1995. Patricia

Petibon a fait des débuts très remarqués

dans la production d’Hippolyte et Aricie

de Rameau qui a ouvert la saison

1996/1997 à l’Opéra de Paris. Dans le

répertoire baroque, on l’a entendue avec

William Christie et Les Arts Florissants

dans les rôles de Phani et Zima dans

Les Indes galantes à l’Opéra de Paris en

2000, et avec Marc Minkowski dans le

rôle de Dalinda dans Ariodante de

Haendel. Elle a participé à la réouverture

du Théâtre du Châtelet en 1999 avec

Orphée et Eurydice de Gluck sous la

direction de Sir John Eliot Gardiner et

dans une mise en scène de Robert

Wilson. L’Opéra du Rhin l’a invitée pour

sa première Blondchen dans

L’Enlèvement au sérail, un rôle avec

lequel elle a fait ses débuts à l’Opéra de

Zurich en 2003. Elle a abordé ensuite

avec succès Olympia des Contes

d’Hoffmann dans une nouvelle

production de l’Opéra de Nancy, un rôle

avec lequel elle a effectué ses débuts à

la Staatsoper de Vienne en mars 2000.

Puis elle a abordé Norina de Don

Pasquale, Serpetta de La Finta

Giardiniera, Zerbinetta d’Ariane à Naxos

et Sœur Constance de Dialogues des

carmélites pour l’Opéra du Rhin. On l’a

également applaudie dans Manon pour

ses débuts à l’Opéra Bastille en 1999,

dans le rôle-titre de Lakmé et dans celui

d’Ophélie dans Hamlet d’Ambroise

Thomas au Théâtre du Capitole de

Toulouse. En décembre 2002, elle a

chanté Sophie dans Le Chevalier à la

rose à l’Opéra de Lyon. En 2005 et 2006,

Patricia Petibon a interprété avec succès

le rôle de Giunia dans Lucio Silla au

Theater an der Wien avec Nikolaus

Harnoncourt. C’est également sous sa

direction qu’on a pu l’entendre en

Mademoiselle Silberklang dans Der

Schauspieldirektor de Mozart à

Salzbourg et au Musikverein de Vienne,

dans Armida et Orlando Paladino de

Haydn à Vienne et à la Styriarte de Graz,

ainsi que dans la Schuldigkeit des ersten

Gebots de Mozart au Theater an der

Wien. En 2006, Patricia Petibon a

incarné sa première Susanna dans Les

Noces de Figaro à Nancy. Elle a chanté

Olympia à l’Opéra Bastille et L’Enfant et

les sortilèges avec l’Orchestre

Philharmonique de Radio France.

En 2007, elle a interprété le rôle de

Ginevra dans Ariodante de Haendel au

Grand Théâtre de Genève. Parmi les

grands moments de 2008, citons les

rôles de Camille dans Zampa à l’Opéra-

Comique de Paris sous la direction de

William Christie ainsi que Sœur

Constance (Dialogues des carmélites)

et la Duchesse Carolina dans Luisa

Fernanda au Theater an der Wien.

Durant la saison 2008/2009, elle a

chanté dans de nouvelles productions

des Contes d’Hoffmann à Genève,

d’Alcina (rôle de Morgana) à La Scala de

Milan, de Mitridate (Aspasia) au Theater

an der Wien ainsi que de Così fan tutte

(Despina) au Festival de Salzbourg.

Elle a également interprété en version

de concert la Cunégonde du Candide

de Bernstein à Vienne et à Brême.

Parmi ses projets pour 2010 figurent ses

débuts en Lulu à Genève, suivis d’autres

représentations de l’opéra de Berg à

Barcelone et au Festival de Salzbourg.

Patricia Petibon se produit

régulièrement en récital ; elle apparaît

au Festival de Salzbourg dans des airs de

Mozart aux côtés du ténor Michael

Schade et de l’acteur autrichien Tobias

Moretti. En 2007/2008, Patricia Petibon

a interprété la Schuldigkeit des ersten

Gebots de Mozart à Salzbourg avec

Nikolaus Harnoncourt et a chanté des

airs de Mozart avec le Freiburger

Barockorchester au Musikverein de

Vienne. Elle se consacre également au

lied, et donne notamment des récitals au

Konzerthaus de Vienne, au Luxembourg,

à Strasbourg et au Japon. En 2008, elle

fait une tournée de récitals au Japon et

chante, avec le Concentus Musicus de

Vienne sous la direction de Nikolaus

Harnoncourt, un programme d’airs de

Haydn et de Mozart à Vienne et au

Luxembourg. L’année 2008 s’est

terminée avec un concert Gluck, Mozart

et Haydn à la Galerie des Glaces à

Versailles avec le Concerto Köln. En juin

2009, on a pu l’entendre dans des airs

de Haendel avec l’Ensemble Amarillis au

Théâtre des Champs-Élysées. En 2010,

elle se produit dans Carmina Burana de

Carl Orff sous la direction de Daniel

Harding à Munich et Il Sogno di Scipione

de Mozart avec Harnoncourt à Vienne.

Elle donne aussi des récitals à Vienne,

Genève, Aix-en-Provence et Londres.

Parmi ses enregistrements figurent

Armida et Orlando Paladino de Haydn

avec Nikolaus Harnoncourt,

L’Enlèvement au sérail, Werther ainsi

qu’un récital d’airs baroques français.

Les Grandes Voix reçoivent Patricia

Petibon en récital depuis plusieurs

années, notamment avec l’ensemble

Amarillis au Théâtre des Champs-

Élysées, et l’accueilleront à nouveau,

pour un récital Mozart avec Il Giardino

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Armonico, le 13 décembre 2010.

En 2008, Patricia Petibon a signé un

contrat d’enregistrement exclusif avec

Deutsche Grammophon. Son premier

album, Amoureuses, enregistré avec le

Concerto Köln et Daniel Harding autour

de Mozart, Haydn et Gluck, sort à

l’automne de la même année et est

nommé « meilleur disque d’opéra »

par le BBC Music Magazine en 2009.

2010 voit la sortie de son dernier

enregistrement, Rosso, un album d’airs

baroques italiens accompagnés par le

Venice Baroque Orchestra sous la

direction d’Andrea Marcon.

Andrea Marcon

Chef d’orchestre, organiste et

claveciniste, Andrea Marcon est un

spécialiste majeur des périodes

baroque et classique. Né à Trévise,

il obtient un diplôme en musique

ancienne à la Schola Cantorum de Bâle

après des études d’orgue et de clavecin

avec Jean-Claude Zehnder. Il remporte

ensuite le premier prix du Concours

d’orgue à Innsbruck en 1986 et, en

1991, le premier prix de clavecin à

Bologne. En 1997, il fonde le Venice

Baroque Orchestra (VBO) et il a depuis

dirigé cet ensemble avec succès. Son

engagement dans la redécouverte de

chefs-d’œuvre de l’opéra baroque

mène à la première production

moderne de L’Orione de Francesco

Cavalli (1998), de Siroe de Haendel

(2000) et, au Théâtre Malibran de

Venise, de L’Olimpiade de Cimarosa

(2001). En avril 2004, il dirige le VBO

dans la première nord-américaine de

Siroe à la Brooklyn Academy of Music.

Il a dirigé l’Orchestre de la Radio de

Cologne, l’Orchestre Symphonique de

Lucerne, l’Orchestre de l’État de

Grenade et la Kammerakademie de

Potsdam dans des œuvres de Bach,

Boccherini, Haydn, Manuel Garciá,

Mozart ou Beethoven. En 2006, il

dirige les premières d’Atenaide de

Vivaldi à Sienne et de L’Olimpiade de

Galuppi à Venise. Il a récemment réuni

pour la première fois les violonistes

Viktoria Mullova et Giuliano

Carmignola pour des interprétations

de concertos baroques en Espagne et

en Autriche. En 2004/2005, Andrea

Marcon dirige le VBO pour la première

d’Andromeda liberata au Festival de

Musique de Venise. Par la suite, des

concerts sont donnés à Boston, New

York, Amsterdam, Londres, Utrecht,

Rotterdam, Tenerife, Tokyo et Osaka.

Il dirige également le VBO en tournée

avec les sœurs Labèque aux États-Unis

et avec Giuliano Carmignola en Europe

et au Japon. En solo, il donne des

récitals d’orgue au Danemark, en

Allemagne et au Japon, et se produit

au clavecin avec Giuliano Carmignola à

Rotterdam et Schwetzingen. Pour ses

enregistrements en tant qu’organiste,

il reçoit quatre fois le Prix de la

Critique de Disque Allemande. Ses

enregistrements en tant que chef

reçoivent également de nombreux

honneurs, dont un Diapason d’or, un

Choc du Monde de la Musique, le Prix

Vivaldi de la Fondation Cini et un Prix

Echo. Pour Sony Classical, il enregistre

sept albums entre 1999 et 2003, à la

direction du VBO avec Giuliano

Carmignola et avec la mezzo-soprano

Angelika Kirchschlager, et comme

claveciniste avec Giuliano Carmignola

et Anner Bylsma. Andrea Marcon et le

VBO enregistrent désormais

exclusivement pour Deutsche

Grammophon : Andromeda liberata,

des concertos baroques avec Giuliano

Carmignola, des symphonies et

concertos pour cordes de Vivaldi ainsi

que des motets de Vivaldi avec la

soprano Simone Kermes. Andrea

Marcon est professeur de clavecin,

d’orgue et d’interprétation à la Schola

Cantorum Basiliensis. De 1983 à 1997,

il a été claveciniste et organiste

fondateur des Sonatori de la Gioiosa

Marca, ensemble de musique ancienne

basé à Trévise. Il a également fondé et

été le directeur artistique du Festival

international d’orgue « Città di

Treviso », grâce auquel il a aidé à

restaurer les orgues historiques de la

ville.

Venice Baroque Orchestra

Fondé en 1997, le Venice Baroque

Orchestra est reconnu comme l’un des

meilleurs ensembles européens sur

instruments d’époque. Dirigé par Andrea

Marcon, claveciniste et spécialiste de la

période baroque, l’orchestre reçoit

régulièrement d’excellentes critiques

pour ses concerts et ses productions

lyriques en Amérique du Nord, en

Europe, en Amérique du Sud et au

Japon. Au cours de la saison 2009/2010,

il poursuit sa collaboration avec la

mezzo-soprano Magdalena Kožená avec

une tournée d’airs de Vivaldi qui le mène

à Vienne, Prague, Barcelone, Madrid,

Amsterdam, Paris et Munich. Le Venice

Baroque Orchestra donne également des

concerts en Suisse, en France et aux

États-Unis avec le violoniste Giuliano

Carmignola, en Italie et en Pologne avec

la mezzo-soprano Romina Basso.

L’orchestre donne la première

représentation contemporaine de La

Clementina de Boccherini, à Bilbao et

Madrid. Au cours de la saison

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MARDI 18 MAI

2008/2009, l’orchestre interprète

Andromeda liberata au Festival

d’Ambronay, Orlando furioso à Rome, des

concertos pour deux violons de Vivaldi

avec Viktoria Mullova et Giuliano

Carmignola à Paris, et effectue des

tournées en Corée, en Chine, au Japon,

en France, en Allemagne ainsi qu’aux

États-Unis. Il donne également l’oratorio

de Vivaldi Juditha triumphans au

Concertgebouw d’Amsterdam, au

Festspielhaus de Baden-Baden et au

Théâtre des Champs-Élysées à Paris.

Au cours de la saison 2007/2008, il a

notamment effectué une tournée en

Amérique du Sud avec Giuliano

Carmignola et une tournée en Espagne

et en Italie avec la mezzo-soprano

Romina Basso. Il a également donné le

Stabat Mater de Pergolèse au

Musikverein de Vienne avec Anna

Netrebko et Andreas Scholl. La mezzo-

soprano Magdalena Kožená collabore

avec l’orchestre en novembre pour un

programme d’airs de Haendel à Paris,

Londres, Amsterdam, Rotterdam,

Francfort, Munich et Bruxelles. En

2006/2007, l’orchestre a interprété la

recréation de L’Olimpiade de Galuppi au

Théâtre Malibran dans le cadre du

Festival de Musique de Venise. Avec les

violonistes Viktoria Mullova et Giuliano

Carmignola, il a donné une série de

concerts en Espagne et en Autriche.

Avec le second, il a effectué une tournée

qui l’a conduit au Carnegie Hall de New

York, au Disney Hall, ainsi qu’à Boston,

Washington DC, Chicago et Kansas City.

Entre autres temps forts, on peut citer

L’Orfeo de Monteverdi à Crémone et des

participations aux festivals de Halle,

Schwetzingen, Dortmund, Nuremberg,

Ludwigsbourg et Salzbourg. Ils ont

achevé leur saison à Cortone au Festival

du Soleil de Toscane avec Cecilia Bartoli.

Consacrant une grande partie de son

temps à la redécouverte d’œuvres

baroques, Andrea Marcon a dirigé

l’orchestre dans des rééditions

modernes d’opéras tels L’Orione de

Francesco Cavalli, Atenaide de Vivaldi,

La Morte d’Adone et Il Trionfo della

poesia e della musica de Benedetto

Marcello. À La Fenice de Venise,

l’ensemble s’est produit dans Siroe de

Haendel (2000), puis dans L’Olimpiade

de Cimarosa (2001). En avril 2004, il a

présenté pour la première fois aux États-

Unis Siroe à la Brooklyn Academy of

Music de New York. En 2004, le Venice

Baroque Orchestra a donné en première

mondiale Andromeda liberata au Festival

de Musique de Venise, une sérénade

vénitienne composée en partie par

Vivaldi et récemment redécouverte.

En 2003, il signe un contrat d’exclusivité

avec Deutsche Grammophon et

enregistre Andromeda liberata (2004)

et Concerto Veneziano (2005) – une

collection de concertos italiens pour violon

avec Giuliano Carmignola – suivis en 2006

par des concertos et sinfonias pour cordes

de Vivaldi et un album consacré à des

concertos de Vivaldi, portés au disque

pour la première fois, toujours avec

Giuliano Carmignola. Peu après, paraît un

enregistrement de motets de Vivaldi avec

la soprano Simone Kermes, d’airs de

Haendel avec Magdalena Kožená, et de

concertos de Vivaldi pour deux violons

avec Viktoria Mullova et Giuliano

Carmignola. Leur album le plus récent

réunit des airs de Vivaldi interprétés par

Magdalena Kožená. La discographie du

Venice Baroque Orchestra parue chez

Sony Classical comprend Les Quatre

Saisons, deux albums de concertos de

Vivaldi jamais enregistrés auparavant, des

concertos pour violon de Locatelli et une

collection d’airs de Bach avec Angelika

Kirchschlager. Les concerts de l’ensemble

ont été filmés et enregistrés par de

nombreuses télévisions et radios.

Le Venice Baroque Orchestra est soutenu

par la Fondazione Cassamarca de Trévise.

Clavecin et direction

Andrea Marcon

Flûte traversière

Michele Favaro

Violons I

Luca Mares

Massimiliano Tieppo

Giuseppe Cabrio

Nicola Mansutti

Violons II

Giorgio Baldan

Gianpiero Zanocco

Massimiliano Simonetto

Giorgia Simbula

Altos

Alessandra Di Vincenzo

Meri Skejic

Violoncelles

Daniele Bovo

Giuseppe Barutti

Violone

Alessandro Sbrogiò

Luth

Ivano Zanenghi

Percussions

Joel Grare

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Les partenaires média de la Salle Pleyel

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Salle Pleyel

Président : Laurent Bayle

Notes de programme

Éditeur : Hugues de Saint Simon

Rédacteur en chef : Pascal Huynh

Rédactrice : Gaëlle Plasseraud

Correctrice : Angèle Leroy

Maquettiste : Bénédicte Sørensen

Stagiaires : Géraldine Bussy et Caroline Déodat

MARDI 5 OctOBRe, 20H

Gypsy Songs

Airs tsiganes de Arturo Marquez,

Fernando Obradors, Xavier Montsalvatge,

Giuseppe Verdi, Amilcare Ponchielli,

Gaetano Donizetti, Federico chueca,

Francisco Asenjo Barbieri, Heitor Villa

Lobos, Nikolaï Rimski-Korsakov,

Georges Bizet

Elina Garança, mezzo-soprano Latvian National Orchestra

Karel Mark Chichon, direction

Coproduction Céleste Productions - Les Grandes Voix,

UMCMP et Salle Pleyel.

VeNDReDI 5 NOVeMBRe, 20H

Extraits de Tosca de Giacomo Puccini,

Porgy & Bess de George Gershwin,

Faust de charles Gounod,

Otello de Giuseppe Verdi,

L’Opéra de quat’sous de Kurt Weill...

Bryn Terfel, baryton-basse

Orchestre de la Radio de Munich

Gareth Jones, direction

Coproduction Céleste Productions - Les Grandes Voix, UMCMP.

MARDI 30 NOVeMBRe, 20H

Giovanni Battista Pergolesi

Stabat Mater

The English Concert

Harry Bicket, direction

Anna Caterina Antonacci, soprano

Sara Mingardo, contralto

Coproduction Céleste Productions - Les Grandes Voix,

Salle Pleyel.

MARDI 15 MARS, 20H

Ludwig van Beethoven

Ouverture de Coriolan

Richard Wagner

Prélude de Parsifal

Prélude et Mort d’Isolde

Richard Strauss

Quatre Derniers Lieder

Maurice Ravel

La Valse

Orchestre National de Lille

Jean-Claude Casadesus, direction

Anne Schwanewilms, soprano

Coproduction Céleste Productions - Les Grandes Voix,

Orchestre National de Lille et Salle Pleyel.

MARDI 29 MARS, 20H

Roberto Alagna, ténor

Lang Lang, piano

Programme communiqué ultérieurement.

Coproduction Céleste Productions - Les Grandes Voix,

Salle Pleyel.

MARDI 26 AVRIL, 20H

Œuvres de Giovanni Battista Pergolesi

English Chamber Orchestra

Anna Netrebko, soprano

Céleste Productions - Les Grandes Voix.

Les Grandes Voix à la Salle PleyelSAISON 2010 | 2011