Le Matin - 19 Dicembre 1935

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LE TEMPS DU 19 DECEMBRE 1935 24· jour de la lune lever 1 h. coucher IL h. 55. Soleil, lever 7 h. 41, coucher 15 Il. 53. = Mauvais temps. S.-E. à S.-O. modéré a E= assez fort, frais, neige et pluie. Baromètre en = baisse. Paris, nuit, +1°; jour, || Dépression sera entrée Manche, –12 à 15" = Hausse +10" Italie, moindre Allemagne. == PRONOSTICS D'AVIATION. Parls, 7 h. = S.-E.-S.-0. 3 o6 m. Pluie ou neige. Paris-Stras- bourg Brouillards. G & (8 lianes) Il est facile de forpiller telle ou telle formule de conciliation m bUer; que le peuple 'français veut la) paix = 52e ANNEE. 18.900 JEUDI 19 DECEMBRE W 125 CENTIMES -19 Décembre 1935 Sir Samuel Hoare a CE COUP DETHEATRE MARQUE LAVIOLENCE DUCONFLIT POLITIQUE QUI DIVISE ACTUELLEMENT L'ANGLETERRE LE CONSEIL DELAS.D.N. S'EST AJOURNÉ A DEMAIN Parvenue tard dans la soirée, l'annonce de la démission de Sir Samuel Hoare, chef du Fo- reign Office, a causé, à Paris, une stupéfaction au moins égale à celle qu'elle a provoquée à 'Londres et à Genève, bien que personne ne s'illusionnât sur les difficultés qu'avait à surmonter le gouvernement britanntque pour prendre une nette'position sur le projet de conciliation franco-anglais, destiné à fournir une base de discussion pour régler le conflit italo-éthiopien. Point n'est nécessaire d'épilo- guer sur les raisons qui ont mo- tivé le retrait du chef de la poli- tique extérieure britannique. Les dépêches de Londres sont expli- cite à ce sujet. Mieux vaut tenter'de prévoir' les répercus- sions que cette' démission peut entraîner, tant sur le plan de l'orientation de la politique étrangère du cabinet Baldwin, que sur les chances qui demeu- rent au plan Laval-Hoare d'être adopté par le conseil de la So- ciété des nations. Sacrifiant son ministres, M Stanley Baldwin a agi sous la pression d'une opinion publique, dont l'action, qu'il ne convient pas de juger, s'est exercée bru- talement et sans nuances pour le respect strict du covenant de Genève; s'en tenant à la lettre et en méconnaissant l'esprit. Bien forts ont être les motifs qui ont déterminé le chef du ca- binet conservateur à se priver du concours d'un collaborateur de valeur, précieux et désinté- ressé, qui avait su comprendre le prix de la collaboration franco- britannique et l'intérêt d'une action conjuguée des deûx pays pour mettre fin un état de choses capable d'engendrer les pires complications. Désormais, le cabinet britan- nique, quel que soit le successeur de, Sir Samuel Hèare, se canton- 1 nera dans une politiqtce étroite, limitée; -parties obligations du Covenant. Il se peut que, ce faisant, il consolide sa position intérieure mais on peut craindre ou'U n'en soit pas de même à l'extérieur une certaine sou- plesse diplomatique étant plus aue jamais nécessaire au milieu des difficultés de toutes sortes que crée le développement de la campagne italienne en Afri- que orientale. Les sanctionnistes triom- phent. À Genève, on ne tardera pas à voir reprendre l'offensive antiitalienne qu'avait un peu calmée l'annonce d'une discus- sion possible sur des données nouvelles. M. Pierre Laval aura tort à faire, privé qu'il vo être d'un soutien dont il était le premier à mesurer le prix. Le sort du projet de conciliation parait-fort compromis à moins d'un redressement imprévisible de dernière heure, et nul doute que le prand conseil fasciste ne soit impressionné par les nou- velles de Londres au moment l'Italie s'apprête à adresser à Genève une réponse sur le pro- jet dont elle a été saisie. Les craintes qu'ont éprouvées les conservateurs anglais vont avoir, non seulement pour eux mais encore pour d'autres, des conséquences qu'ils ne soupçon- nent pas. Les éléments de l'In- téricationale qui mènent dans le monde la ronde sanctionniste jubilent. Nul doute que M. Pier- re Laval n'ait à en tenir compte lorsque, le 27, il devra à la Chambre répondre à ses inter- pellateurs. La journée d'aujourd'hui per- mettra de se faire une opinion sur les chances qui restent de voir le forum genevois faire oeuvre de sagesse. Ces chances sont minces. i Depuis ces dernières années. le monde entier a eu les yeux fixés sur l'Angleterre, sur qui chacun fondait ses espoirs pour la paix. L'Angleterre, aujourd'hui,.don- ne au monde une nouvelle dé- monstration de ses intentions, C'est sur les suites de celles-ci qu'elle sera jugée. L'Académie française récompense les familles nombreuses '{Voir en deuxièmepage.) Un complot communiste aurait été déjoué à Traunstein dans les Alpes bavaroises Strasbourg, 18 décembre., Té- légr. Matin. Le Kurier de Colmar publie une information sensation- nelle qu'il dit tenir de bonne source. Voici cette information la police de Traunstein vient d'arrêter une centaine de personnes appartenant à l'Internationale communiste. Cinq 1 d'entre elles ont été fusillées. Il s'agirait d'un attentat qui aurait échoué. Il n'est pas possible d'obte- nir de détails sur cette affaire. [La localité de Traunstein, dont il est question dans cette information, se trouve bavaroises, le chancelier Hitler tire chaque lois «u'Hprend du repos.j La démission du ministre des affaires étrangères de Grande-Bretagne SIR SAMUEL HOARE M. STANLEY BALDWIN [DU CORRESPONDANT PARTICULIER DU « MATIN »] LONDRES, 18 décembre. Par tétéphone. Sir Samuel Hoare a démissionné ce soir. LA JOURNÉE A GENÈVE [DE L'ENVOYÉ SPÉCIAL DU « MATIN GENÈVE, 18 décembre. Par téléphone. H est évident que le succès possible du plan de conciliation établi à Paris par M. Pierre Laval et Sir Samuel Hoare dépendait avant toute chose de son acceptation par les deux principaux intéressés, c'est-à-dire l'Italie et l'Ethiopie, sans compter bien entendu la Société des nations. Cette dernière ne s'est pas prononcée cet après-midi, puis- que ni le gouvernement de Rome ni celui d'Addis-Abeba n'ont fait connaître d'une façon suffisam- ment nette leur attitude. M. Mussolini, on l'espère du moins ici, indiquera son point de vue à l'issue du conseil fas- ciste qui se tient cette nuit à Rome et le message qu'il enver- ra à la France et à la Grande- Bretagne. auteurs du plan, ne sera vraisemblablement connu que demain matin. Pour ce qui est de l'Ethiopie, la situation est infiniment plus compliquée. On s'attend main- tenant, à la suite des déclara- tions qui ont été faites aujour- d'hui au conseil de la Société des nations par M. Wolde Ma- riam, ministre d'Abyssinie à Paris, à un rejet motivé des suggestions Laval-Hoare. En ef- fet, tout fait prévoir ce refus la déclaration du gouvernement éthiopien, dont il a été donné communication cet après-midi, et les télégrammes en prove- nance d'Addis-Abeba. Mais il y a plus. C'est le fait La nouvelle, communiquée par l'agence officielle britanni- que à 21 h. 40, a causé une stupéfaction profonde jusque dans ces milieux sanctionnistes qui, depuis cinq jours, récla- maient à cor et à cri le sacri- fice dû' ministre des affaires étrangères.. Et voilà que M. Baldwin a sacrifié le chef du Foreign Of- fice, après avoir dit avant-hier que le cabinet tout entier pre- nait la responsabilité de la for- mule de Paris, après l'avoir ré- pété encore hier, à l'issue d'un conseil de cabinet pas une voix dissidente ne s'était fait entendre. Alors, comment expliquer la situation. le coup de théâtre et les conséquences d'un mouve- ment qui s'est produit à l'exté- rieur et non à l'intérieur du cabinet ? La pire confusion ré- gnait, cette nuit, dans les cou- loirs de la Chambre des com- munes et dans les' salles de ré- daction de Londres. Il semble- rait que le gouvernement natio- nal ait été profondément ému par le tollé général provoqué par la publication des proposi- tions de conciliation Laval- Hoare. Le chœur des protestations des sanctionnistes travaillistes a été enflé par l'indignation de ceux qui se réclament unique- ment de l'aspect moral du pro- blème, c'est-â-Jiire par les Egli- ses et par la masse de l'opinion publique. Les universités elles- mêmes ont fait entendre leur voix aujourd'hui. Elles ont fait savoir aux députés, qu'ils soient conservateurs, libéraux ou tra- vaillistes, que les conditions mises en avant par la France et l'Angleterre comme base de paix étaient absolument in- compatibles avec la lettre ou l'esprit du Covenant de la S. D. N. que le gouvernement na- tional s'était engagé à honorer. Devant cette condamnation grossissante, les ministres libé- raux nationaux, dont Sir John Simon, allaient informer M. Baldwin qu'ils ne pourraient plus rester dans le gouverne- ment national. Le mouvement de révolte contre le plan de Paris aurait également gagné certains conservateurs. Leurs craintes quant à l'effondrement d'un système de sécurité col- lective en Europe si l'Angleterre donnait sa bénédiction aux propositions Laval-Hoare, se- raient partagées par Sir Austen Chamberlain lui-même. Et, cette nuit, nous assis- tons au crescendo de cette cla- méur nationale la démission de Sir Samuel Hoare. Le chef du Foreign Office a préféré sans doute se sacrifier pour pré- server le gouvernement d'union sacrée. que M. Wolde Mariam a déclaré au conseil, ce soir, que son gou- vernement ne veut présenter de réponse qu'après étude des pro- positions par la Société des na- tions. Nous tournons dans un cercle vicieux. Ne pouvant faire autre- ment. le conseil s'est ajourné à une séance ultérieure, l'attitude des deux gouvernements inté- ressés n'étant pas encore con- nue. Comment sortir de cette si- tuation qui parait de plus en plus devoir empêcher le plan Laval-Hoare d'être pris pour base d'une négociation ulté- rieure ? Il semble bien qu'il n'y ait pas d'issue possible en dehors de l'abandon pur et simple des sug- gestions de Paris. Après en avoir conféré dès leur arrivée ce matin à Genève, MM. Pierre Laval et Eden ce dernier agissant selon les ins- tructions qui lui furent données hier à Londres à l'issue du conseil de cabinet se sont trouvés dans l'obligation de je- ter du lest au cours de la séance du conseil. D'autre part, une tentative pour ressusciter le comité des Cinq, présidé par M. de Madariaga et dont faisait partie M. Beck, ministre des affaires étrangères de Pologne, ne paraît pas avoir réussi. Ces deux derniers délégués ont conféré longuement avec le président du conseil français au cours de la matinée A ROME Legrand conseil fasciste a entendu un rapport. surles propositions de conciliation dePdris [DU CORRESPONDANT PARTICULIER DU MATIN ROME, 18 décembre. Par'téléphone.- ,.Le grand'conseil fasciste a tenu, cette nuit, sa séance prévue. Réunis à 22 heures au palais de Venise, sous la présidence de M. Mussolini, les membres du conseil ont longuement étudié la situation, particulièrement sous l'angle du conflit africain. I1s ont écouté un rapport du chef du gouvernement sur le détail des propositions conciliatrices de Paris. Plus que de coutume, cette séance du grand conseil avait soulevé l'intérêt de la foule romaine. Des milliers de spectateurs massés sur la place de Venise avaient salué, peu avant l'heure fixée pour la réunion, l'arrivée de l'historique étendard fasciste qui précéda les légions de la marche sur Rome et qui venait d'être amené sous escorte du siège du parti pour être hissé au balcon du palais sous le feu des projecteurs. Grande journée nationale en Italie Tandis que la reine fait don à la patrie de son anneau nuptial M.Mussolini inaugure la troisième ville créée dans les marais Pantins asséchés [DU CORRESPONDANT particulier du « Matin »] Rome. 18 décembre. Par télé- phone. Un mois très exactement La reine d'Italie !it devant un microphone un message demandant à toutes les épouses du royaume de faire don de leur alliance à la patrie après l'entrée en vigueur des sanc- tions genevoises. l'Italie a de nou- veau pavoisé ce matin. C'était en effet la grande jour- née de fête nationale, au cours de laquelle toutes les femmes italien- nes ont fait don à la patrie de leur anneau nuptial, suivant le haut exemple donné par la reine Hélène. Celle-ci fut la première à faire le geste symbolique de patriotis- me. Arrivée au pied de l'autel de la patrie repose le Soldat in- connu italien, elle monta lentement les marches de marbre blanc, ac- compagnée par le secrétaire du parti fasciste et toutes les autori- tés municinales. Après avoir jeté dans l'urne les deux bagues d'or du couple royal, la souveraine prononça quelques paroles émues En montant au sacrarium du Vittoriano, dit-elle, avec les jiè- res mèris et épouses de notre chère Italie, pour déposer sur l'autel du 'héros inconnu notre bagué nup- tiale, symbole de- nos premières joies et ç^raos'- extrêmes renoncia- tions, ew'signe de profond dévoue- ment à la patrie, nous nous incli- nons jusqu'à terre pour unir nos esprits à ceua de nos glorieux morts de la grande guerres, et nous invoquons avec ces derniers et de- vant Dieu la victoire. A vous, jeu- nes fils d'Italie qui en défendez les droits sacrés et qui ouvrez de nou- velles voies à la marchè lumineuse glorieux drapeau, aux officiers et Répétons inlassablement que le premier devoir de la S. D. N., quand le malheur veut qu'une guerre ait éclaté, êst de faire cesser cette. guerre le plus tôt possible. On ne fait pas cesser une guerre en la prolongeant et en risquant de l'étendre. C'est ce qui adviendra pour la guerre éthiopienne, si la S. D. N. rejette le plan Hoare-Laval. Et l'Ethiopie, ainsi que la%S. D. N. et la paix géné- rale, ont tout à y perdre. Le plan Hoare-Laval peut n'être pas p arfait mais il a le mérite d'exister et d'offrir une chance d'arrêter l'effusion du sang. Si d'autres ont, un meilleur plan, qu'ils l'apportent Il est bien de penser aux guerres futures pour les éviter, mais il est encore mieux de s'occuper des guerres présentes pour y mettre un terme. On ne sait si la guerre, selon une formule qui a cours, est « indi- visible ». Mais on sait bien que la guerre est extensible. A tout prix, il con- vient que la présente guerre ne le soit pas. M. EDOUARD HERRIOT DONNE SA DEMISSION DEPRÉSIDENT DUPARTI RADICAL SOCIALISTE (Voir enDernière Heure.) de la patrie, nous souhaitons le triomphe de la civilisation de Ro- me dans cette Afrique que vous avez rachetée. Notre salut va au soldats des forces de terre, de mer et de l'air aux Chemises noires aus ouvriers et aux askaris fidèle Bon Noël. (Voir la suite en Dernière Heure.) L'ambassadeur et l'ambassadrice d'ItaGe ont accompli hier au fascio de Paris le geste symbolique du « don des alliances » à la patrie Ce fut, hier, au siège du fascio de Paris, 12; rue Sédillot, où, en signe de fidélité à la patrie et au régime, les fascistes apportent leurs offrandes, depuis l'application des premières sanctions, la « journée des alliances ». Devant l'effigie, ornée d'emblè- mes aux couleurs italiennes et fas- cistes, de Nicola Bonservizi, fon- dateur du fascio parisien, tombé pour la cause fasciste, s'amonce- laient déjà les objets d'or et d'ar- gent, apportés les jours précédents par les patriotes italiens, et unf urne avait été spécialement dispo- sée pour recevoir les anneaux nup- tiaux, don suprême que les fidèles font à leur pays. (Voir la suite en deuxième pare, 1" col.) M. RENES élu président de la République tchécoslovaque PAR 340 VOIX SUR 440 VOTANTS M. et Mme BENES PRAGUE, 18 décembre. (Dép. Sud-Est). M. Benès a été élu président de la République par 340 voix sur 440 votants, dé- putés et sénateurs. Le professeur Nemec, qui avait cependant retiré sa candidature, a obtenu 24 voix. Il y a 76 bul- letins blancs. Aussitôt après que résul- tat des élections eut été pro- clamé, M. Benès, président de la Républi.que, a prêté ser- ment à la Constitution pen- dant que les députés et les sénateurs chantaient l'hymne national. Accompagné du président de la Chambre, du président du Sénat et du président du conseil, M. Benès a ensuite passé en revue différentes unités de l'armée, devant le ehdteau de Prague. Enfin, il s'est rendu à Lany pour rendre à l'ancien prési- dent Masaryk, libérateur de la Tchécoslovaquie, sa pre. mière visite officielle. Le cabinet Hodza reste en fonctions PRAGUE, 18 décembre. (Dép. Havas). M. Edouard Benès, pré- sident de la République, après avoir prêté le serment constitutionnel, a reçu la démission du gouvernement que lui a présentée M. Milan Hod- za président du conseil. Le président de la République a prié M. Hodza de continuer à ex- pédier les affaires courantes. M. Hodza se chargera également des affaires étrangères. La répartition des votes PRAGUE, 18 décembre. (Dép. Sud-Est). Les statistiques des votes montrent que les députés et les sénateurs de la coalition gou- vernementale, les autonomistes slovaques, les chrétiens-sociaux al- lemands, les communistes et le parti hongrois de l'opposition ont voté pour M. Benès. L'union nationale, parti à ten- dances fascistes (M. Kramar) a donné ses voix au professeur Ne- mec. La coalition allemande de Hen- lein et d'autres extrémistes de droite ont déposé des bulletins blancs. Il est à remarquer que la ma- jorité obtenue par M. Benès a dé- passé celle ou'avait obtenue M. Masaryk lors de sa réélection du 24 mai 1934. LES MÈRES SUBLIMES SERONT HONORÉES Elles aaront le monument qai perpétuera le souvenir de leur sacrifice Dans le Matin du 17 août, Lucien Klotz écrivait c Les mères sublimes doivent être citées à l'ordre de la nation. » Le projet du Matin a été ap- prouvé, encouragé par chef de l'Etat lui-même. Quel- ques-uns des meilleurs servi- teurs du pays ont tenu à s'associer au geste de ce jour- nal, à réclamer avec lui « un monument et des fêtes pour les mères de condition mo- deste '.qui, en se sacrifiant pour leurs fils, leur ont per- mis de prendre place dans l'élite dirigeante, pensante et créatrice de la nation. Je suis heureux de pouvoir annoncer au public que la campagne menée par le Matin aura des résultats positifs. Pour agir, il faut de l'ar- gent. L'argent nécessaire, nous l'avons trouvé le comité d'assistance des régions libé- rées, que j'ai l'honneur de présider, va faire entièrement les frais du monument récla- par tant de voix géné- reuses. Nous ne demandons rien aux bonnes volontés of- ficielles ou privées qui, j'en suis sûr, auraient répondu, le cas échéant, à notre appel, car il s'agit, ne l'oublions pas, d'une oeuvre nationale. Devant le monument des mères françaises défileront, sans souci de parti ni de confession, tous les Fran- çais dont le cœur aura bat- tu à la pensé'e du sacrifice maternel, et aussi tous ceux qui sentent qu'un peu d'op- timisme et d'idéal est, plus que jamais nécessaire pour M. ED. LABBB combattre trop de réalités déprimantes. En somme, le monument des mères françaises signi- fiera « Haut les coeurs Le commissaire général de l'Exposition de 1937, ED. LABBÉ. Se disant altesse royale un Polonais trafiquait de stupéfiants Stanisias Bielski, pseudo-altesse :Voir en page' 8 Un témoin Stavisky M. Tissot anciendirecteur des assurances sociales est inculpé Le procureur général a pris cette décision à la suite de l'audition particulièrement mouvementée de ce témoin M. TISSOT à la barre des témoins Croquis d'audience de Berings MM. PAUL Reboux' gauche) et Tristan Bernard ,».Çnj<luLs d'audience de Berings Grâce aux témoins appelés par Dubarry en garantie de sa haute moralité, la première moitié de cette trente-quatriè- me audience a été plutôt ré- créative M. Guyot, profes- seur à..la facuité des lettres, nous a appris, un peu longue- ment peut-être, que toute la Sorbonne, à qui l'on eüt' prêté des soucis plus purement Intel- lectuels, s'était passionnée, pour. la cession de la Volonté à Sta- visky, autant et davantage que s'il se fût agi des humanités en péril. Et Tristan Bernard, à la barbe fleurie de mots excellents, nous a réconforté par une pe- tite causerie optimiste sur la méchanceté des gens. La seconde moitié de l'au- dience était vouée au coup de théâtre rituel on y vit, en ef- fet, trois. des accusés, Garat. Hayotte et Ramognino, obtenir du procureur général l'ouverture d'une instruction contre un an- cien directeur général des assu- rances sociales déclarant à la barre des témoins, sous serment, qu'il n'avait jamais pris ni plus forte raison placé un bon, de Bayonne. On croyait avoir entendu tous les témoins considérables on oubliait M. Tissot, à qui Ramo- gnino ne pardonnait pas de re- nier M. Alexandre qu'iZ avait connu, parait-il, intime- ment. Le tort .de M. Tissot n'est peut-être que d'avoir, comme Garat, perdu de vue que cette intimitë avait eu des témoins, Mais Garat, lui, est au banc des accusés M. Tissot n'y était pas le banc des accusés a pris sa revanche. Le compte rendu en page 8 Quel sera en mai prochain le mode d'électiondes députés? La commission du suffrage universel semble favorable au « statu quo » Une nouvelle discussion a eu liëiï hier, à la Chambre, devant la commission du suffrage universel, à propos de la réforme électorale et en vue du débat public qui s'en- gagera sans doute dès la rentrée de janvier sur cette question. Après une longue, et parfois très vive discussion entre proportion- nalistes et arrondissementiers. la commission, à la faible majorité de 13 voix contre 12, a écarté une fois de plus la représentation propor- tionnelle et s'est prononcée pour le maintien du scrutin d'arrondis- sement. Un nouveau débat s'est produit ensuite sur la partie du rapport de M. Mistler concernant la proposi- tion tendant à réduire le nombre des députés de 613 à 499 par un nouveau système de représentation tendant à la nomination pour cha- que département d'un député par 100.000 habitants et par fraction de 100.000. M. Mistler s'étant attaché à montrer que ce système accentue- rait les inégalités actuelles de re- présentation numérique au lieu d'y mettre fin, la commission, finale- ment, tout en demeurant favorable à une réduction, s'est prononcée, par 13 voix contre 12, contre cette

description

Quotidiano francese che riporta la notizia dell'inaugurazione di Pontinia: terza città di fondazione dell'Agro Pontino appena bonificato. La fondazione del piccolo comune Pontinia il più rurale delle altre città fondate in agro Pontino è importante per la data scelta per la cerimonia di inaugurazione, il 18 Dicembre del 1935, coincodente con la "gioranta della fede" ovvero quando i cittadini donarono " alla patria" l'oro delle proprie edi nuziali o altri monili di mettallo prezioso per finanziare le campagne militari ed il paese stretto nella morsa delle sanzioni economiche erogate dalla società della nazioni contro la politica colonialista dell'Italia di quel periodo.(tratto da pontiniaweb.it)

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LE TEMPS DU 19 DECEMBRE 1935

24· jour de la lune lever 1 h. coucher

IL h. 55. Soleil, lever 7 h. 41, coucher 15 Il. 53. =

Mauvais temps. S.-E. à S.-O. modéré a E=

assez fort, frais, neige et pluie. Baromètre en =

baisse. Paris, nuit, +1°; jour,||

Dépression sera entrée Manche, –12 à 15" =

Hausse +10" Italie, moindre Allemagne. ==

PRONOSTICS D'AVIATION. Parls, 7 h. =

S.-E.-S.-0. 3 o 6 m. Pluie ou neige. Paris-Stras-

bourg Brouillards. G

& (8 lianes)

Il est facile de forpiller telle outelle formule de conciliation m

bUer; que le peuple 'français

veut la) paix =

52e ANNEE. N° 18.900 JEUDI 19 DECEMBRE • W 125 CENTIMES -19 Décembre 1935

Sir Samuel Hoare a

CECOUPDETHEATREMARQUELAVIOLENCEDUCONFLITPOLITIQUEQUIDIVISEACTUELLEMENTL'ANGLETERRE

LECONSEILDELAS.D.N.S'ESTAJOURNÉADEMAINParvenue tard dans la soirée,

l'annonce de la démission de

Sir Samuel Hoare, chef du Fo-

reign Office, a causé, à Paris,une stupéfaction au moins égale

à celle qu'elle a provoquée à

'Londres et à Genève, bien que

personne ne s'illusionnât sur les

difficultés qu'avait à surmonter

le gouvernement britanntque

pour prendre une nette'positionsur le projet de conciliation

franco-anglais, destiné à fournir

une base de discussion pour

régler le conflit italo-éthiopien.Point n'est nécessaire d'épilo-

guer sur les raisons qui ont mo-

tivé le retrait du chef de la poli-

tique extérieure britannique. Les

dépêches de Londres sont expli-cite à ce sujet. Mieux vaut

tenter'de prévoir' les répercus-

sions que cette' démission peutentraîner, tant sur le plan de

l'orientation de la politique

étrangère du cabinet Baldwin,

que sur les chances qui demeu-

rent au plan Laval-Hoare d'être

adopté par le conseil de la So-

ciété des nations.

Sacrifiant son ministres, M

Stanley Baldwin a agi sous la

pression d'une opinion publique,dont l'action, qu'il ne convient

pas de juger, s'est exercée bru-

talement et sans nuances pourle respect strict du covenant de

Genève; s'en tenant à la lettre

et en méconnaissant l'esprit.

Bien forts ont dû être les motifs

qui ont déterminé le chef du ca-

binet conservateur à se priver

du concours d'un collaborateur

de valeur, précieux et désinté-

ressé, qui avait su comprendre le

prix de la collaboration franco-

britannique et l'intérêt d'une

action conjuguée des deûx pays

pour mettre fin un état de

choses capable d'engendrer les

pires complications.Désormais, le cabinet britan-

nique, quel que soit le successeur

de, Sir Samuel Hèare, se canton-1 nera dans une politiqtce étroite,

limitée; -parties obligations du

Covenant. Il se peut que, ce

faisant, il consolide sa positionintérieure mais on peut craindre

ou'U n'en soit pas de même à

l'extérieur une certaine sou-

plesse diplomatique étant plus

aue jamais nécessaire au milieu

des difficultés de toutes sortes

que crée le développement de

la campagne italienne en Afri-

que orientale.Les sanctionnistes triom-

phent. À Genève, on ne tardera

pas à voir reprendre l'offensive

antiitalienne qu'avait un peu

calmée l'annonce d'une discus-

sion possible sur des données

nouvelles. M. Pierre Laval

aura tort à faire, privé qu'il vo

être d'un soutien dont il était

le premier à mesurer le prix. Le

sort du projet de conciliation

parait-fort compromis à moins

d'un redressement imprévisible

de dernière heure, et nul doute

que le prand conseil fasciste ne

soit impressionné par les nou-

velles de Londres au moment où

l'Italie s'apprête à adresser à

Genève une réponse sur le pro-

jet dont elle a été saisie.

Les craintes qu'ont éprouvées

les conservateurs anglais vont

avoir, non seulement pour eux

mais encore pour d'autres, des

conséquences qu'ils ne soupçon-

nent pas. Les éléments de l'In-

téricationale qui mènent dans le

monde la ronde sanctionniste

jubilent. Nul doute que M. Pier-

re Laval n'ait à en tenir compte

lorsque, le 27, il devra à la

Chambre répondre à ses inter-

pellateurs.

La journée d'aujourd'hui per-

mettra de se faire une opinion

sur les chances qui restent de

voir le forum genevois faire

oeuvre de sagesse. Ces chances

sont minces.

i Depuis ces dernières années.

le monde entier a eu les yeux

fixés sur l'Angleterre, sur qui

chacun fondait ses espoirs pour

la paix.

• L'Angleterre, aujourd'hui,.don-ne au monde une nouvelle dé-

monstration de ses intentions,

C'est sur les suites de celles-ci

qu'elle sera jugée.

L'Académie française

récompenseles familles nombreuses

'{Voiren deuxièmepage.)

Un complotcommuniste

aurait été déjouéà Traunstein

dans les Alpesbavaroises

Strasbourg, 18 décembre., Té-

légr. Matin. Le Kurier de Colmar

publie une information sensation-nelle qu'il dit tenir de bonne source.Voici cette information la policede Traunstein vient d'arrêter unecentaine de personnes appartenantà l'Internationale communiste. Cinq1 d'entre elles ont été fusillées. Ils'agirait d'un attentat qui auraitéchoué. Il n'est pas possible d'obte-nir de détails sur cette affaire.

[La localité de Traunstein, dont il estquestion dans cette information, se trouve

bavaroises, où le chancelier Hitlertire chaque lois «u'Hprend du repos.j

La démission du ministre

des affaires étrangères

de Grande-Bretagne

SIR SAMUEL HOARE

M. STANLEY BALDWIN

[DU CORRESPONDANT PARTICULIER

DU « MATIN »]

LONDRES, 18 décembre. Par

tétéphone. Sir Samuel Hoare

a démissionné ce soir.

LA JOURNÉE A GENÈVE[DE L'ENVOYÉSPÉCIALDU « MATIN

GENÈVE, 18 décembre. Par

téléphone. H est évident quele succès possible du plan de

conciliation établi à Paris parM. Pierre Laval et Sir SamuelHoare dépendait avant toute

chose de son acceptation parles deux principaux intéressés,

c'est-à-dire l'Italie et l'Ethiopie,sans compter bien entendu la

Société des nations.

Cette dernière ne s'est pas

prononcée cet après-midi, puis-que ni le gouvernement de Rome

ni celui d'Addis-Abeba n'ont fait

connaître d'une façon suffisam-ment nette leur attitude.

M. Mussolini, on l'espère du

moins ici, indiquera son pointde vue à l'issue du conseil fas-ciste qui se tient cette nuit àRome et le message qu'il enver-

ra à la France et à la Grande-

Bretagne. auteurs du plan, nesera vraisemblablement connu

que demain matin.

Pour ce qui est de l'Ethiopie,la situation est infiniment pluscompliquée. On s'attend main-

tenant, à la suite des déclara-tions qui ont été faites aujour-d'hui au conseil de la Sociétédes nations par M. Wolde Ma-riam, ministre d'Abyssinie àParis, à un rejet motivé dessuggestions Laval-Hoare. En ef-fet, tout fait prévoir ce refusla déclaration du gouvernementéthiopien, dont il a été donnécommunication cet après-midi,et les télégrammes en prove-nance d'Addis-Abeba.

Mais il y a plus. C'est le fait

La nouvelle, communiquée

par l'agence officielle britanni-

que à 21 h. 40, a causé une

stupéfaction profonde jusque

dans ces milieux sanctionnistes

qui, depuis cinq jours, récla-

maient à cor et à cri le sacri-

fice dû' ministre des affaires

étrangères..

Et voilà que M. Baldwin a

sacrifié le chef du Foreign Of-

fice, après avoir dit avant-hier

que le cabinet tout entier pre-

nait la responsabilité de la for-

mule de Paris, après l'avoir ré-

pété encore hier, à l'issue d'un

conseil de cabinet où pas une

voix dissidente ne s'était fait

entendre.

Alors, comment expliquer la

situation. le coup de théâtre et

les conséquences d'un mouve-

ment qui s'est produit à l'exté-

rieur et non à l'intérieur du

cabinet ? La pire confusion ré-

gnait, cette nuit, dans les cou-

loirs de la Chambre des com-

munes et dans les' salles de ré-

daction de Londres. Il semble-

rait que le gouvernement natio-

nal ait été profondément ému

par le tollé général provoqué

par la publication des proposi-

tions de conciliation Laval-

Hoare.

Le chœur des protestationsdes sanctionnistes travaillistes

a été enflé par l'indignation de

ceux qui se réclament unique-ment de l'aspect moral du pro-

blème, c'est-â-Jiire par les Egli-ses et par la masse de l'opinion

publique. Les universités elles-

mêmes ont fait entendre leur

voix aujourd'hui. Elles ont fait

savoir aux députés, qu'ils soient

conservateurs, libéraux ou tra-

vaillistes, que les conditions

mises en avant par la France

et l'Angleterre comme base de

paix étaient absolument in-

compatibles avec la lettre ou

l'esprit du Covenant de la S.

D. N. que le gouvernement na-

tional s'était engagé à honorer.

Devant cette condamnationgrossissante, les ministres libé-

raux nationaux, dont Sir John

Simon, allaient informer M.

Baldwin qu'ils ne pourraient

plus rester dans le gouverne-

ment national. Le mouvement

de révolte contre le plan de

Paris aurait également gagnécertains conservateurs. Leurs

craintes quant à l'effondrement

d'un système de sécurité col-

lective en Europe si l'Angleterre

donnait sa bénédiction aux

propositions Laval-Hoare, se-

raient partagées par Sir Austen

Chamberlain lui-même.

Et, cette nuit, nous assis-

tons au crescendo de cette cla-

méur nationale la démission

de Sir Samuel Hoare. Le chef

du Foreign Office a préféré

sans doute se sacrifier pour pré-

server le gouvernement d'union

sacrée.

que M. Wolde Mariam a déclaré

au conseil, ce soir, que son gou-

vernement ne veut présenter de

réponse qu'après étude des pro-

positions par la Société des na-

tions.

Nous tournons dans un cercle

vicieux. Ne pouvant faire autre-

ment. le conseil s'est ajourné à

une séance ultérieure, l'attitude

des deux gouvernements inté-

ressés n'étant pas encore con-

nue.

Comment sortir de cette si-

tuation qui parait de plus en

plus devoir empêcher le plan

Laval-Hoare d'être pris pour

base d'une négociation ulté-

rieure ?

Il semble bien qu'il n'y ait pasd'issue possible en dehors de

l'abandon pur et simple des sug-

gestions de Paris.

Après en avoir conféré dès

leur arrivée ce matin à Genève,MM. Pierre Laval et Eden ce

dernier agissant selon les ins-tructions qui lui furent données

hier à Londres à l'issue du

conseil de cabinet se sont

trouvés dans l'obligation de je-ter du lest au cours de la séance

du conseil. D'autre part, unetentative pour ressusciter le

comité des Cinq, présidé par M.de Madariaga et dont faisait

partie M. Beck, ministre desaffaires étrangères de Pologne,ne paraît pas avoir réussi.

Ces deux derniers déléguésont conféré longuement avec le

président du conseil français aucours de la matinée

A ROME

Legrandconseilfasciste

a entenduunrapport.

surlespropositions

deconciliationdePdris

[DU CORRESPONDANT PARTICULIER DU MATIN

ROME, 18 décembre. Par'téléphone.- ,.Le grand'conseilfasciste a tenu, cette nuit, sa séance prévue.

Réunis à 22 heures au palais de Venise, sous la présidencede M. Mussolini, les membres du conseil ont longuement étudiéla situation, particulièrement sous l'angle du conflit africain.I1s ont écouté un rapport du chef du gouvernement sur le détaildes propositions conciliatrices de Paris.

Plus que de coutume, cette séance du grand conseil avait

soulevé l'intérêt de la foule romaine. Des milliers de spectateursmassés sur la place de Venise avaient salué, peu avant l'heure

fixée pour la réunion, l'arrivée de l'historique étendard fasciste

qui précéda les légions de la marche sur Rome et qui venait

d'être amené sous escorte du siège du parti pour être hissé au

balcon du palais sous le feu des projecteurs.

Grande journée nationale en Italie

Tandisquela reine fait don à la patrie de sonanneaunuptialM.Mussolini

inaugure la troisième ville créée dans les marais Pantins asséchés

[DU CORRESPONDANT particulier

du « Matin »]

Rome. 18 décembre. Par télé-phone. Un mois très exactement

La reine d'Italie !it devant un microphone un message demandant àtoutes les épouses du royaume de faire don de leur alliance à la

patrie

après l'entrée en vigueur des sanc-tions genevoises. l'Italie a de nou-veau pavoisé ce matin.

C'était en effet la grande jour-née de fête nationale, au cours delaquelle toutes les femmes italien-nes ont fait don à la patrie de leuranneau nuptial, suivant le hautexemple donné par la reine Hélène.

Celle-ci fut la première à fairele geste symbolique de patriotis-me. Arrivée au pied de l'autel dela patrie où repose le Soldat in-connu italien, elle monta lentementles marches de marbre blanc, ac-compagnée par le secrétaire duparti fasciste et toutes les autori-tés municinales.

Après avoir jeté dans l'urne lesdeux bagues d'or du couple royal,la souveraine prononça quelquesparoles émues

En montant au sacrarium duVittoriano, dit-elle, avec les jiè-res mèris et épouses de notre chèreItalie, pour déposer sur l'autel du'héros inconnu notre bagué nup-tiale, symbole de- nos premièresjoies et ç^raos'- extrêmes renoncia-tions, ew'signe de profond dévoue-ment à la patrie, nous nous incli-nons jusqu'à terre pour unir nosesprits à ceua de nos glorieuxmorts de la grande guerres, et nous

invoquons avec ces derniers et de-vant Dieu la victoire. A vous, jeu-nes fils d'Italie qui en défendez lesdroits sacrés et qui ouvrez de nou-velles voies à la marchè lumineuseglorieux drapeau, aux officiers et

Répétonsinlassablement que le premier devoir de la S. D. N., quand le

malheur veut qu'une guerre ait éclaté, êst de faire cesser cette. guerre le plustôt possible.

On ne fait pas cesser une guerre en la prolongeant et en risquantde l'étendre. C'est ce qui adviendra pour la guerre éthiopienne, si la S. D. N.

rejette le plan Hoare-Laval. Et l'Ethiopie, ainsi que la%S. D. N. et la paix géné-

rale, ont tout à y perdre.

Le plan Hoare-Laval peut n'être pas p arfait mais il a le mérite

d'exister et d'offrir une chance d'arrêter l'effusion du sang. Si d'autres ont,

un meilleur plan, qu'ils l'apportent

Il est bien de penser aux guerres futures pour les éviter, mais il

est encore mieux de s'occuper des guerres présentes pour y mettre un terme.

-« On ne sait si la guerre, selon une formule qui a cours, est « indi-

visible ». Mais on sait bien que la guerre est extensible. A tout prix, il con-

vient que la présente guerre ne le soit pas.

M.EDOUARDHERRIOT

DONNESADEMISSION

DEPRÉSIDENT

DUPARTI

RADICALSOCIALISTE(VoirenDernièreHeure.)

de la patrie, nous souhaitons le

triomphe de la civilisation de Ro-me dans cette Afrique que vousavez rachetée. Notre salut va au

soldats des forces de terre, de meret de l'air aux Chemises noiresaus ouvriers et aux askaris fidèleBon Noël.

(Voir la suite en Dernière Heure.)

L'ambassadeur

et l'ambassadrice d'ItaGe

ont accompli hier au fascio

de Paris le geste symbolique

du « don des alliances »

à la patrie

Ce fut, hier, au siège du fasciode Paris, 12; rue Sédillot, où, ensigne de fidélité à la patrie et aurégime, les fascistes apportent leursoffrandes, depuis l'application despremières sanctions, la « journéedes alliances ».

Devant l'effigie, ornée d'emblè-mes aux couleurs italiennes et fas-cistes, de Nicola Bonservizi, fon-dateur du fascio parisien, tombépour la cause fasciste, s'amonce-laient déjà les objets d'or et d'ar-gent, apportés les jours précédentspar les patriotes italiens, et unfurne avait été spécialement dispo-sée pour recevoir les anneaux nup-tiaux, don suprême que les fidèlesfont à leur pays.

(Voir la suite en deuxième pare, 1" col.)

M. RENES

élu président

de la

République

tchécoslovaque

PAR340 VOIX

SUR 440 VOTANTS

M. et Mme BENES

PRAGUE, 18 décembre.

(Dép. Sud-Est). M. Benès a

été élu président de la République

par 340 voix sur 440 votants, dé-

putés et sénateurs.

Le professeur Nemec, qui avait

cependant retiré sa candidature,

a obtenu 24 voix. Il y a 76 bul-

letins blancs.

Aussitôt après que lé résul-

tat des élections eut été pro-

clamé, M. Benès, président de

la Républi.que, a prêté ser-

ment à la Constitution pen-dant que les députés et les

sénateurs chantaient l'hymne

national.

Accompagné du président

de la Chambre, du président

du Sénat et du président du

conseil, M. Benès a ensuite

passé en revue différentes

unités de l'armée, devant le

ehdteau de Prague.

Enfin, il s'est rendu à Lany

pour rendre à l'ancien prési-

dent Masaryk, libérateur de

la Tchécoslovaquie, sa pre.

mière visite officielle.

Le cabinet Hodza

reste en fonctions

PRAGUE, 18 décembre. (Dép.

Havas). M. Edouard Benès, pré-

sident de la République, après avoir

prêté le serment constitutionnel, a

reçu la démission du gouvernement

que lui a présentée M. Milan Hod-

za président du conseil.

Le président de la République a

prié M. Hodza de continuer à ex-

pédier les affaires courantes. M.

Hodza se chargera également des

affaires étrangères.

La répartition des votes

PRAGUE, 18 décembre. (Dép.Sud-Est). Les statistiques des

votes montrent que les députés et

les sénateurs de la coalition gou-vernementale, les autonomistes

slovaques, les chrétiens-sociaux al-

lemands, les communistes et le

parti hongrois de l'opposition ontvoté pour M. Benès.

L'union nationale, parti à ten-dances fascistes (M. Kramar) adonné ses voix au professeur Ne-mec.

La coalition allemande de Hen-lein et d'autres extrémistes dedroite ont déposé des bulletinsblancs.

Il est à remarquer que la ma-jorité obtenue par M. Benès a dé-passé celle ou'avait obtenue M.Masaryk lors de sa réélection du 24mai 1934.

LES MÈRES

SUBLIMES

SERONT

HONORÉES

Elles aaront le monument

qai perpétuera le souvenir

de leur sacrifice

Dans le Matin du 17 août,

Lucien Klotz écrivait c Les

mères sublimes doivent être

citées à l'ordre de la nation. »

Le projet du Matin a été ap-

prouvé, encouragé par lé chefde l'Etat lui-même. Quel-

ques-uns des meilleurs servi-

teurs du pays ont tenu à

s'associer au geste de ce jour-

nal, à réclamer avec lui « un

monument et des fêtes pour

les mères de condition mo-

deste '.qui, en se sacrifiant

pour leurs fils, leur ont per-

mis de prendre place dans

l'élite dirigeante, pensante et

créatrice de la nation. Je suis

heureux de pouvoir annoncer

au public que la campagne

menée par le Matin aura des

résultats positifs.Pour agir, il faut de l'ar-

gent.

L'argent nécessaire, nous

l'avons trouvé le comité

d'assistance des régions libé-

rées, que j'ai l'honneur de

présider, va faire entièrement

les frais du monument récla-

mé par tant de voix géné-

reuses. Nous ne demandons

rien aux bonnes volontés of-

ficielles ou privées qui, j'en

suis sûr, auraient répondu, le

cas échéant, à notre appel,

car il s'agit, ne l'oublions pas,

d'une oeuvre nationale.

Devant le monument des

mères françaises défileront,

sans souci de parti ni de

confession, tous les Fran-

çais dont le cœur aura bat-

tu à la pensé'e du sacrifice

maternel, et aussi tous ceux

qui sentent qu'un peu d'op-

timisme et d'idéal est, plus

que jamais nécessaire pour

M. ED. LABBB

combattre trop de réalités

déprimantes.

En somme, le monument

des mères françaises signi-

fiera « Haut les coeurs

Le commissaire généralde l'Exposition de 1937,

ED. LABBÉ.

Se disant altesse royale

un Polonais

trafiquait de stupéfiants

Stanisias Bielski, pseudo-altesse:Voir en page' 8

Un témoin

Stavisky

M. Tissot

anciendirecteurdes assurances sociales

estinculpé

Le procureur général a pris

cette décision à la suite de

l'audition particulièrementmouvementée de ce témoin

M. TISSOT à la barre des témoins

Croquis d'audience de Berings

MM. PAUL Reboux' (à gauche)et Tristan Bernard

,».Çnj<luLs d'audience de Berings

Grâce aux témoins appelés

par Dubarry en garantie de sa

haute moralité, la première

moitié de cette trente-quatriè-me audience a été plutôt ré-

créative M. Guyot, profes-seur à..la facuité des lettres,nous a appris, un peu longue-ment peut-être, que toute la

Sorbonne, à qui l'on eüt' prêtédes soucis plus purement Intel-

lectuels, s'était passionnée, pour.la cession de la Volonté à Sta-

visky, autant et davantage ques'il se fût agi des humanités en

péril. Et Tristan Bernard, à la

barbe fleurie de mots excellents,nous a réconforté par une pe-tite causerie optimiste sur laméchanceté des gens.

La seconde moitié de l'au-

dience était vouée au coup de

théâtre rituel on y vit, en ef-

fet, trois. des accusés, Garat.Hayotte et Ramognino, obtenir

du procureur général l'ouvertured'une instruction contre un an-

cien directeur général des assu-rances sociales déclarant à labarre des témoins, sous serment,qu'il n'avait jamais pris ni

plus forte raison placé un bon,de Bayonne.

On croyait avoir entendu tousles témoins considérables onoubliait M. Tissot, à qui Ramo-

gnino ne pardonnait pas de re-nier M. Alexandre qu'iZavait connu, parait-il, intime-ment.

Le tort .de M. Tissot n'est

peut-être que d'avoir, comme

Garat, perdu de vue que cetteintimitë avait eu des témoins,

Mais Garat, lui, est au banc des

accusés M. Tissot n'y était

pas le banc des accusés a prissa revanche.

Le compte rendu en page 8

Quelsera en mai prochainlemoded'électiondesdéputés?

Lacommissiondu suffrage universel

semble favorableau « statu quo »

Une nouvelle discussion a eu liëiïhier, à la Chambre, devant lacommission du suffrage universel,à propos de la réforme électoraleet en vue du débat public qui s'en-gagera sans doute dès la rentréede janvier sur cette question.

Après une longue, et parfois trèsvive discussion entre proportion-nalistes et arrondissementiers. lacommission, à la faible majorité de13 voix contre 12, a écarté une foisde plus la représentation propor-tionnelle et s'est prononcée pourle maintien du scrutin d'arrondis-sement.

Un nouveau débat s'est produitensuite sur la partie du rapport deM. Mistler concernant la proposi-tion tendant à réduire le nombredes députés de 613 à 499 par unnouveau système de représentationtendant à la nomination pour cha-que département d'un député par100.000 habitants et par fraction de100.000.

M. Mistler s'étant attaché àmontrer que ce système accentue-rait les inégalités actuelles de re-présentation numérique au lieu d'ymettre fin, la commission, finale-ment, tout en demeurant favorableà une réduction, s'est prononcée,par 13 voix contre 12, contre cette

Page 2: Le Matin - 19 Dicembre 1935

LE MATIN Jeudi 19 Décembre

proposition, estiment selon les termes

du communiqué cette proportionexagérée.

Les voix dans les deux scrutins se sont

réparties de la façon suivanteOnt voté contre la R.P: MM. Ar-

chimbaud, Courson: Dariac, Dubon,Guernut, Jouflrault, de Lyrot, Léon

Meyer, Mellenné, Mistler, Montagnon,Nast et de. Polignac. •

On voté pour MM. Montillot, Roul-

leau-Dugage, Dommange, René Faure,Le Corbeiller, René Coty, Trémintin.

,Prosper Blanc, André Fribourg, Sylves-tre. Graziani, Sixte-Quenin.

On voté contre la réduction du nombre

«les députés 'de. 600 à S00 MM. Archim-

baud, Courson; Dubon Graziani, Guer-

iiut, Jouffrault, de Lyrot, Léon Meyer,Mistfer, Mellenne, Montagnon. Sylvestreet Sixie-Quenin.

Ont voté pour MM. Montillot, Roul-

leau-Dugage, Dommange, René Faure,

René Coty. Trémintin, Prosper Blanc,

Fribourg, Nast. Dariac et de Polignac.D'autre part, la commission a décidé

de se réunir jeudi prochain pour se pro-noncer pour le maintien du scrutin uni-

numéral à 2 tours ou pour la suppres-sion du ballottage.

Selon les propos tenus par ses mem-

bres. la commission parait favorable au

maintien du 21 tour. Mais M. Mistler

proposera comme modification que seuls

les deux candidats arrivés en tête au

premier tour. Puissent se présenter au

scrutin de ballottage.Enfin, à cette même séance, et sur la

prooosition de M. de Lyrot. la commis-

sion émettra un nouveau, vote pour ou

contre le vote des femmes.

La gauche radical* voudrait

Que la réforme électorale

et la réforme de l'Etat

soient discutées avant le 1er janvier

Le groupe de la eauche radicale de

la Chambre a manifesté hier sa sur-

prise d'apprendre que la conférence des

présidents' ne serait pas convoquée au-

iourd'hui. comme chaque jeudi, et a

mandaté son président. M. de Chappe-delaine, pour faire connaître son de·

sir de voir les travaux de la Chambrefie poursuivre normalement, jusqu'au1" janvier et ne soient pas interrompusjusqu'au lendemain de Noël, comme il

en était question.Le groupe insiste pour que soient mi-

ses. à l'ordre du jour la réforme élec-torale et la réforme de l'Etat, alternativement si possible ou pour que la prio-rité soit donnée à la réforme électorale

qui doit être adoptée d'urgence selon ce

Z groupe.

l'ambassadeur et l'ambassadrice

d'Italie ont accompli hier au fascio

de Paris le geste symbolique

du « don des alliances à la patrie

fgSa^g^ SOTTE DE NOTRE INFORMATIONDE PREMIEREPAGE

A 19 heures, l'ambassadeur d'Italieà Paris. M. Vittorio Cerruti. vint à sontour, accompagné de l'ambassadrice, ac-

complir le geste symbolique. Le consul

général d'Italie M. Macotta, le docteurSavina, chef du fascio de la région pa-iisienne. les représentants des associa-tions patriotiques italiennes étaient pré-sente.

Aorès le salut au roi et au duce, querépéta avec les Chemises noires toutel'assistance. l'ambassadeur déclare

Le geste que nous venons de faireest un geste symbolique, un acte defoi et d'adhésion eomplète au réginaefasciste et l'oeuvre qu'accomplit actuel·lement l'Italie, œuvre qui n'a qu'unbut donner et notre nation la placequi lui revient dans le monde.

LA SANTE DE M.VaUL BOURGET

M. Paul Bourget. de l'Académie fran-

çaise. qui semblait parfaitement remisd'une crise d'urémie oui l'avait gardélongtemps aiit-è. souffre aujourd'huid'une broncho-pneumonie qui s'estaggravée depuis mardi

Hier matin une très légère améliora-tint) avait cependant été constatée.L'illustre malade a reçu la visite deM. Henry Bordeaux et. du. maréchalPétain.

Unappel de l'union corporativedes instituteurs

On communique

L'Utrion corporative des instituteursrappelle à tous les maîtres françaisqu'il est de leur devoir de lutter con-tre les syndicats révolutionnaires de

l'enseignement. A l'heure où le pays dé-chiré se divise en camps ennemis, l'éco-le d9it enseigner le patriotisme, et sacondition nécessaire. l'unité morale dela nation.

Les instituteurs affiliés à la C. G. T.dont la doctrine encourage la lutte desclasses, trahissent, consciemment ounon, leur mission.

Les militants de l'U. 0. 1. invitenttous leurs collègues à se grouper dansleur association et à diffuser les cinqpnnts essentiels de son programme làdéfense du patriotisme à J'école;collaboration de l'école et des métiers30 collaboration de l'école et des fa-milles droit des primaires auxhumànités organisation corporativede l'université.

A la doctrine des agents de la révo-lution par l'école, il est indispensabled'opposer une doctrine nette, précise,cohérente. Celle de l'U. C. I. répondaux nécessités présentes.

Les instituteurs ne se contenterontpoint de formules vagues. A l'U. C. I.,ils lutteront en vue d'une reconstruc-tion de l'école publique sur des basesnouvelles.

Après le vote de mardi à la Chambre

sur le renvoi des interpellation

Rectificationdevoté

M. Boucheron, député de Paris, mem-bre de là gauche radicale, porté par er-reur comme s'étant abstenu dans léscrutin de confiance de mardi, a dé-claré avoir voulu voter « pour »,

1S Feuilleton du MATIN du 19 décembre 19S5

II. LE MESSAGEDU DRAGONvert (sutte)

Et puis, avec un frisson brusque, il se renditcompte que l'essence n'arrivait plus convenable-ment aux cylindres dès Jupiter, d'où ces ratés etces reprises dé moins en moins régulières.

Un coup d'céil au cadran de jauge du carburantle renseigna sur la gravité du dommage.

Conséquence de l'explosion, sans doute, des fui-tes s'étaient produites dans le réservoir des ailesou dans les conduites d'admission.

Toujours est-il que le tank B se trouvait pra-tiquement à sec, alors que c'était son contenu quiaurait dû alimenter les quatre moulins, à pleinrendement, jusqu'à la basé de Bagdad.

Il restait bien une « nourrice de secours, sousla soute à vivres, mais e:le tenait une heure de vol,et pour deux moteurs seulement.

Or, en une heure, on ne pouvait, surtout àvitesse réduite, espérer même gagner Bouchir etles rives du golfe Persique.

«•i^hi? ^rod¥.c,îions iW'-aitès" en tous pays. Copy,righi- by Jean d'Agraives.

La ligne aérienne

de V Amérique du Nord

Unemission'françaiseva se rendre' à Washington

Au déjeuner donné, hier, à la presseaéronautique, M. Louis Allègre, admi-nistrateur délégué, directeur générald'Air France, a donné quelques préci-sions Intéressantes concernant la ligneaérienne au-dessus.de l'Atlantique Nord,c'est-à-dire Europe-Etats-Unis. d'Améri-

que.On sait, en effet que lé ministre

de l'air a, créé un comité français d'étudecomprenant des représentants de l'avia.tion marchande, de la Compagnie trans-atlantique, d'Air France, des ministèresdes affaires étrangères, des travaux pu.blics et des colonies 2° qu'à la suitedu contrat qui est intervenu entre la

Compagnie panamerican et l'aviationcivile anglaise, le gouvernement de

Washington a fait savoir que les droitsde la France avaient été réservés envue d'une entente entre la même Pan-american et l'aviation civile française,'puisque aux Etats-Unis, pareils accordsne sont pas signés par le pouvoir offi-ciel, en l'espèce le département du com-merce, mais par la compagnie accrédi-tée par ce pouvoir.

Afin de reprendre les pourparlers. unemission comprenant M. Amaury de LaGrange, sénateur du Nord, rapporteurdu projet de loi sur le statut de l'avia-tion marchande, et deux représentantsde la Compagnie transatlantique etd'Air France va se rendre à Washingtonau début du mois prochain. Il s'agirapour elle de fixer d'une manière défi-nitive l'accord franco-américain, lesEtats-Unis se réservant un droit d'éga-lité de services avec l'Europe c'est-à-direautant de départs d'avions américainsque d'avions anglais, allemands, fran-çais, hollandais et italiens si l'Italie ma-nifeste le désir d'établir une lignetransa tlantique.

Dans ces conditions et l'accord étantfait, des voyages d'études auraient lieudans le courant de l'été orochain avecle Lieutenant-de-Vaisseau-Paris. L'hydra-vion géant, aménagé aux Antilles pourle transport de passagers, et retour desAntilles, pourrait faire un service dequelques mois sur l'Atlantique Sudmais au moment où l'hiver sévirait ausud de l'Equateur, iI serait affecté auxétudes d'Atlantique Nord où ce seraitl'été.

L'idéal, dans cette liaison France.Etats-Unis, serait que le voyage eût lieud'une seule- traite entre la France etNew-York, sans escale mais avantqu'on ait construit et mis au point lematériel nécessaire il, un vol de 6.000kilomètres sans escale, il faut prévoirune coupure aux Açores donnant France.Açores. 2.775 kilomètres et Açores-New-York. 3.564 kilomètres ce qui ne sem.ble pas imoossible à faire avec le Lieu-tenant-de-Vaisseau-Paris. qui a volé sansescale de Biscarosse à Dakar (4.500 ki-lomètres environ avec les détours) et deDakar à Natal (3.200 kilomètres).

En tout cas. à l'heure actuelle. seulsles Etats-Unis et la France possèdentle matériel capable d'assurer une liaisonentre les continents américain et eu.ropèen.

Trois enfants, à Rosny-sous-Boissontrenversésparuncamion

L'und'euxest tuéUn accident navrant a provoqué, hier,

en fln d'après-midi, à Rosny-sous-Bcis.la mort d'un garçonnet. Vers 16 h. 20.le jeune Jean Cambunica, 8 ans. dontles parents habitent 30, rue du Cheva-lier-de-la-Barre, dans la localité, venaitde quitter l'école. accompagné de sesdeux soeurs, Solange et Jacqueline. A lahauteur du n° 28 de la'rue Gallieni. lestrois enfants voulurent traverser lachaussée. Un lourd camion, conduit parle chauffeur François Le Bihan, ruedes Grésillons à Asnières. survint à cemoment et surprit les petits qui furent

Les deux flllettes, projetées sur le sol,n'eurent que des contusions sans gra-vité. Le garçonnet passa sous les rouesdu véhicule et fut tué sur le coup.

Le commissaire de police de Noisy-lp-Sec q consigné le chauffeur Le Blhan àsa disposition, en attpndant que soientétablies les responsabilités de l'accident,

Mort de l'ingénieur généralAlfred Bernard,

RocHEFORT-stm-MER, 18 décembre.Télégr. Matin. On annonce le décès,à Saintes, à l'âge de 85 ans, dé l'ingé-nieur général mécanicien de la marineAlfred Bernard, du cadre de réserve,commandeur de la Légion d'honneur.

.de Mme Le Beau

Mme Le Beau, femme du gouverneurgénéral de l'Algérie, a succombé hierVendôme (l-oir-et-Cher), des suitesd'une opération chirurgicale.

.et du descendantdu comte de Villèle

Totaouss, 18 décembre. (Dép. Ha-vu). Le-comte Louis-Xavier de. Vil-lèle, "dêscend'ant. "du ministre de Char-les X, «st décédé .en son château deMoùrvilles (Haute-Garonne).

»»»

L'académie d'agriculture a élu

M. Lafosse vice-président

L'académie d'agriculture a entendu hier lalecture d! nom techniques et notamrnêrïtcelle de M. Emile Sauiard, sut la teneur enàêétê dès betteraves et dés mëlasut.

M. Emile gaillard Êouitgne que. gricil'ftmplôi dès engrà.s Azotés, la richesse ensàccharin* des betteraves a augmenté depuisunè..4Utai»œe- d'années.-

'Pu! l'aoaa«W"e ë Srocéde à l'élection d'ul)vise-préEiajnt -et d'un vice-îecrêtaire.

Ont, été «lu1 vicè-prësidënt, M. L*fô&s6,infpeeteu? gÇnfràl nônorWrè dé6 éanx et foretset vicè-secrétàlré M. ûemôlon, inspecteur géné-ral de Tlnttitut aes "stations et laboratoiresau ministère dé ï'â&ricuUure

Une seule solution se poser sur le plan d'eau ne campés, autour de nos feux de branches sèches,le plus vôisif). que les avions de la Royal Air Force, de Bagdad,

Tamamotô' le repéra sur la carte, en quelques nous auront très probablement découverts.secondes, aussitôt qu'il eut été mis brièvement au Dommage qu'il faille absolument être à Lon-fait par Dahuën du nouveau tour que leur jouait dres lundi soupira le Yankee certainement sin-la Destinée, peu favorable. cère. J'ai la nostalgie du wtld, de la nature sau-

A la base des monts Kouh-I-Dlne, au centré yage, vide d'hommes, sur les lisières de laquelled'un pays désertique, coupé seulement de vagues J'ai été pratiquement élevé, avant que je quitte la

pisLes, s'étendait le lac Niris. ferme de mon grand-père, le vieux squatter, pour

Pas le choix conclut Pierre après qu'il eut l'imprimerie de Çhicago où j'ai débuté à la casse.

une mare, en Chiraz et Persépolis, les deux ]e suppose, sur les bords de ce lac Niris.

atteindre avec l'essence oui restait. à l'étouffade dans le sable, sur un lit de cendres

brlinnSf l'ordre il. de l'obligation impérieusehommes semblaient avoir davantage d'attentions,

britanniques, par radio. de l'obligation impérieusefe^imraVer6^ partagé, en sa compagnie,

que celles-ci pussent agir et organiser les secours » Et je crois bien oup. les hasrenrq très noma-làeu«mn\SôuvnementeiSSanCe de cause, en combinant des de cette région $S5$&£^*S££°Sm-leurs mouvements.

cieuse, avec le lait de leurs juments, comme parchez moi, le koumiss

Je préfère un steak bien saignant d'hon-A tout prendre, les passagers, avisés dès la note durham, pour ma part, avoua le Hollandais

pointe du jour, comme l'appareil survolait les maussade à la perspective trop rude des réjouis-contreforts rosés des Kirmans, avaient assez bien sances évoquées, et une bouteille de corton à votrepris chose- lait aigre chevalin, fermenté dans des outres dou-

Et une vague d'optimisme avait vite balayé, teuses.dans le day coach, autour d'un café noir fumant, Sa jovialité naturelle reprit rapidement le des-abondamment mêlé d'alcool par les soins atten- sustifs d'Olcott. le malaise physique de l'aube, les Si Olcott en a encore, je propose un toast,dernières angoisses de la nuit. gentlemen, unanime, à nôtre sauveur, d'un grand

Jouer les Robinsons de l'air dans ces circons- verre de boulestin. Miss Verêtchkoff acceptera cer-tances, gentlemen, n'aura rien de désagréable tainement de nous rendre raison. Et cela nousfaisait Lord Fitz-Mitchell avèc, dans ses prunelles empêchera- de trouver l'eau froide, tout à l'heure,délavées. cette pointe d'enthousiasme juvénile s'il nous faut nous mouiller un peu.qu'une perspective d'aventure romanesque, à laStevenson ou bien encore à la Kipling, réveille tou-jours chez un Anglfis'r>îti1t1T11 diplomate sévère ou Les paroles rituelles d'un toast, chantées sur l'airvieux politicien rassis. D ailleurs nous serons à pei- de Malbàrough, ainsi quU est d ailleurs classique

L'Académie française récompense

les familles nombreuses>-••-<

Au cour.; de la séance publique an-

nuelle, que l'Académie française tiendra

aujourd'hui sous la Coupole, les prixCognacq-Jay seront décernés. Ces prixqui étaient précédemment de 25.000 et

de 10.000 francs ont été, cette année.ramenés à 20.000 et 8.000 francs.

Voici les 90 dotations de 20.000 francs

attribuées à des parents de nombreux

enfants vivantsMM. Guénin. a Bourg-àux-Vennes gain), 11

enfants; Souaille, à Verneuil-sous-Coucy i Aisne).

12 enfants; Boi-lignat. à Chareil-Cintrat (Al-

lier). 10 entant-; Michel, à Saint-Vincent-les-

Forts (Basses-A;p*s), 9 enfants: Casanova, à

Gap. 10 enfants; Olmi. a Nice. 9 enfants; BaL

bet.'à Toissieux cArdèche). 12 enfants.

Mesnard. à Bazeilles lArdennesl. 10 enfants';

Delmas.'à Montels (Ariège). 9 enfants: Verjot.

à Droupt-Sainte-Marie (Aube). 10 enfants

Cartier, à Limoux (Aude), 9 enfants Dardé.

à Esparon (Aveyron). 11 enfants Zerr, à Giro-

gny iBelfort), 11 enfants Maréchal, a Mar-

seille, 9 enfants; Belliard, à Grandmesnil (Cal-

vados). 12 enfants Julhes, au Périer ican-

tali, 10 enfants Quernec, à la Grange (Cha-

rente), 11 enfants Robert, à Vergné (Charente-

Inférieure), 12 enfants Chopineau, les Por-

teaux (Cher), 11 enfants Signarbieux la

Manigne (Corrèze), 11 entants Raffalli. à

Nocario (Corse). 10 enfants Boulet, à Fon-

taine-tes-Dijon (Cote-d'Or). 10 enfants Nicolas,à Louannec (Côtes-du-Nord). 13 enfants

Michaud, à Busceau-sur-Creuse Creuse), 11

enfants; Beaug,er, à Jaures ¡Dordogne).

entants Tisserand, à Chenecey-Buillon iDoubs).

11 enfants Levèque, à Montboucher-sur-Jahon

(Drome), 10 eafants Lambert <Eure>, 12 en-

fants Lecomte. à Néron (Eure-et-Loir). il en-,

fants Dent. à Kerangoué-en-Plouigneau(Finistère), 11 enfants; Roques, Portes

(Gard), 10 enfants Ferrasse. à Toulouse.

9 enfants Barthe. Tournecoupe iGersi.e enfants Sallette. Satnt-Germain-d'E*teuil

(Gironde). 14 enfants Risa). & Saint-Jean-de-

la-Bloquière (Hérault), 9 enfants Havard, les

rorgettes-en-Gosné (Ille-et-Vilainc), 11 enfants

Coirné, Gruet (Indre), 10 enfants.

MM. Perthuis. à Charge (Indre-et-Loire), 11

entants Répellin, à Méaudre (Isère). Il en-

fants Sigu. à 9aint-Loup (Jura). 11 enfants;

Lannemajon. à Soorts-Rossegor (Landes). 11

enfants Chede, a Cour-Cheverny (Loir-et-

Ch.r). 11 enfants: Pinatel. à Firminy iLoire).

11 enfants; Garnier, & Freycenet-de-TenceHaute-Loire), 11 enfants: Dents, à Vallet (Loi-

re-In'érieure). 11 enfants: Gayet. à Ligny-le-Rlbault (Loiret), 10 enfants; Balayssac. a Cer-

nac (Lot). 10 enfants: Diibourg, a Fourques-

Fur-Oaionne (Lot-et-Garonne), 10 enfants; Por-

tanter, à Rabeyrals (Lozère). 9 enfants: Der-

Miir. k Challaln (Maine-et-Loire), il enfants;

Burnel, à Réville (Manche). 11 enfants; Co-

ins, à AlHancellee -Marne). 10 enfants; Pelle-

tier, à Melay (Haute-Marne), 12 enfants: Bou-

land. Il Vaieés (Mayenne). 14 enfants: Geoffroy,

àTrondes (Meurthe-et-Moselle), 10 enfants: Dill-

mann. A Sauvov (Meuse). 10 enfants: Hedan.

nu Thay (Morbihan). 11 enfants: Ritz. à Vit-

lino: (Moselle). 11 enfants: Caillaud à Clamecy

(Nièvre), 10 enfants: Duforest. à Roubaix. 10

enfants Floauet. à Margny-les-Oompiegne

iciieel, Il enfants: Eplnette, à Palnt-Front-de-

Co!liêres (Orne). 10 enfants: Huyches. à Guar-

becoue (Pas-de-Calais), 13 enfants; Sarron. à

le Vernet-la-Varenne (Puy-de-Dôme), Il en-

fants Frrotcberea. & Maysonotte (Basses-Pyré-

népcb 10 enfantaMM. Cazaux. à Aureilhan (Hautes-Pyrénées).

enfant*: M«theu. à Céret .Pyrénées orien-

tale») 9 enfants: Mo=bach, à Hnchfelden (Bas-

Rhln). 11 enfants: Kranz. à Colmar, 13 en-

fants: Geoffroy, a Baudrifcres (Saone-et-Ix>lre).

10 enf*nts: Durupt, à Orançes-Saint-Farthé-

lamp (Hnute-Saone), 13 enfants: Nicollet. a

nivors (RliAne», Il entants: Planchenedlt. A

Avessé (Sartl:e). 13 enfants: Denarip. à Oham-

héry il enfants: "errer. à Bougère (Haute-

Savoie* 12 2nfante: Deparis. 11. rue Saint-

Yves Parla 11 enfant«: Audtévre. à Saint-

.Tean-de-Folleville (Seine-Inférieure). 13 enfants:

Drouet. a Bransles iSelne-et-Marne). 10 en-

fants Diival. à Argenteui'- (Seine-et-Oise): Baf-

'ou. & BrfHtiIre (Deux-Sèvres). 12 enfants:

Candelllfr. o Lon?ueau (Somnel. 12 enfants:

Baerhe le Trav*t (Tarn). 10 enfants: Roussel.

à Montpezat-de-Quercy (Tarn-et-Garonne). 10

enfants: All*rd. à Toulon. 9 enfants: Bompuls.

le Thur (Vsutluiel. 9 enfants; Cornuoud. a

Ssint-Pierre-du-Chemin (Vendée). 11 enfants

Quereux. Benassay (Vendée). 9 enfants; Bes-

caguet. d Saint-Bonnet-de-Bellac (Haute-Vien-

ne). 11 enfants: S3mson. à Epinal, 12 enfants;

Jussot, à Auxe-re. 10 enfants.

Les prix de 8.000 francs

MM. Duval, à Hannogne-Saint-MartSn (Ar-

dennest. 11 enfants- Lesot. à Abbeville, 10 en-

tent; Chesnel, a 3e&sé-sur-Braye iSarthe),enfants: Dollsnon, A W.ssighy (Aisne), 10

enfants: Du6ls, a Imbleville (Seine-Inférieure),10 enfants- Lemclne, Chartres. 10 enfants; For-

tie'r, la Perrière (Orne). 10 enfants Antonini,

Avapessa iC>Tse), !0 enfants; Mees, Hayan-

ge (Mose.le!. 10 enfants; Guidet, à Reims, 10

enfants; Verjs, à Campaane-sur-Arlze (Artère).10 entants; Bayet, à Oondé-sur-Seulles (Calva-

dosi, 10 enfants: Ledrux, à Romainville (Seine).9 enfants; Gentilhomme, le Perreux-sur-Seine,(Seine) 8 enfants Biot, 16. rue André-del-

Sart-e. pans .la'). 9 enfants; Delhoume, &

Luchapt (Vienne), 9 entanta Julien, à Saint-

Germaln-des-Vaux (Manche). 9 enfants; Laval,à Cros-de-Montvert (Cantal), 9 enfants; Cou-

p,n. à Saint-Brieuc, 9 enfants; Laureney. à

CnatenolMes-l'orges (Belfort). 9 enfantsGilDert. à Narbùnne. 9 enfants;: Ozaneaux. il

Moiceau-sur-Olse (Aisne), 9 enfant* David,à Sigogne (Charente). 9 enfants: Tison, à Fe-

nain 'Nord 1. éntonts; Vandecapelle, à Marq-en-Barceul i"No!d). 9 enfants,

MM. Grellaud. il Crazannes (Charente-Infé-

rieure), 9 enfant; Bourgeois, à Sars-Poteries'Nord). » enfan.s: Branche. à Thoiesey tain).9 enfant. Petitjean. à Petitmagny iBelfort),9 .infants; Schraen, Il Esquelbecq (Nord). 9enfants; Chaboche. à Champrond-en-Gâtlne*Hiure-et-t oir), 3 enfants; Le Bleis, Il Kerbul!e

(Finistère). 9 enfants: Simonet. les Gouttes

(Creuse). 0 enfants: Wèber, à Talmay (Côte-d'Or). 9 enfants; sevat, ¡5-sur-Tille (Côte.d'Or). 9 enfants: Lepet, à Saint-Loup (Allier).

enfants Vercoutre. Il Cappelle-la-Grande(Nord). 9 oi1fants; Foubert. à la Chapelle-Réan-ville (Eure), 9 enfants; Retornez, à Pierrefon-talne-les-Vârans (Doutai, 3 enfants; Rouphy,à Belfort. 9 enfant: Raboutée, à Igoville(Eure). 9 enfants: Bellée, à Montgardon »Man-

chei. 9 enfants: Bardy, à Floirac (Gironde),9 enfants- Oailly, à Brasseuse Oise), 9 enfants:Chartes, Il Cherbourg, 9 enfants: Claude, ADombasle-sar-Mcurthe (Meurthe-et-Moselle). 9enfants: Corvée, Domfront (Orne), 9 en.fants; auilhajre. à Percy (Manche). 9 enfants;Landtin, Vii:snèuve-les-Sablons (Oise). 9 en-

tants; Lechst. !a Houssaye-Saint-James iman-

che). 9 enfants; Lépinay, Il Bagneux tmaine-et-LOir«i 9 enfants: Leray, a Fougerolles-du-Ples-sis (Mayenne). 9 enfants: Quintet, à Eouxiè-res-sux-Dsmes iMëurthe-etJiJoselle). 9 enfants:Brioard. Bâ«*ê-Pierrfi (Maine-et-Loire). 9enfants,.

MM. Couttir'.éf, a Lennoy-Cuillère (Oise),9 enfant* Devient, à Maulévrier (Malne-et-Loirei, enfants Faburel, à Bresles )0'se).9 enfants Gàchét, à Longwy (Meurthe-et-Moselle). 9 enfants Letort, à Orléans, 9 en-tants L'HommÊÏet, à la Plaine iMame-et-Lolrei, 9 enfants Moreau, A Courlandon-(Marné 9 9 enfants Brice, à Saint-Yzande-Soudlac (Gironde). 9 éftfants Ohulton. L'Her-mitàge illlè-et-Vilainei, 9 enfants Métairie.à Dol-dê-Brètagns (Ille-êt- Vilaine). 9 entantsftôïer, à Saint-Martin-de-Lamps (Indre), 9 en-

fants Allard. aux Manges ilsère), 9 enfants

Arvet, à Murianette llsère)."9 enfants Lacroix.à Lons-le-Saunier, 9 eniants Hennuyer. Ques-

trecques (Pas-de-Calais i.9 enfants Gellez, a

Billy-Montigny (Pas-de-Calais), 9 eniants

Hennuyer, à Questrecques (Pas-de-Calais), 9

enfants Hermant, à Bruay-en-Artois (Pas-de-Calais), 9 enfants.

MM. Lecerf, à Gulnes (Pas-de-Calais), 9 en-

fants Ousselin, a Escœuilles (Pas-de-Calais), 9

enfants; Solon, à Pas-en-Artois (Pas-de-Calais),9 enfants; Thorel. Bonningues-les-Ardres(Pas-de-Calais), 9 enfants Towsend, à Calais,9 enfants Bodein. à Holtzheim (Bas-Rhin),

Il

enfants; Keller, à Riquewihr Haut-Rhin), 9

enfants; Garnier, à Preigneyi Haute-Saône, 9

enfants; Bernard. à Bantanges iSaône-et-Loire),9 enfants; Granger, à ttiagny (Saône-et-Loire),9 enfants; Maillard, a Chalon-sur-Saône, 9 en-

fants Boulay, à la Planche ;,Sarthel, 9 en-

fants Brévard, à Richelande (Sarthe), 9 en-

fants Coquerie à Saint-Germain-du-Val (Sar-

the), 9 enfants; Gautelier à Ecommoy (Sar-

the), 9 enfants; Perrichot, à Sablé (Sarthe).9 enfants; Véron. à Cérans-Foulletourte (Sar-

thei. 9 enfants; Muffat, à Mégève '.Haute-Sa

voie), 9 enfants.MM. Gauthier, à Vernon-en-Sologne (Loir-et-

Cher), 9 enfants Gallet. 11. rue Saint-Yves.Faris 9 enfents Renvoisé, à Droué

(Loir-et-Cher). 9 enfants Adde. à Rampan'Manche), 9 enfants Bochet, à Groslée (Ain).

9 enlants Delpuech, à Saint-Rouffy (Cantal9 enfants Goupi1lot. à La Houblonnière (Cal-

vados), 9 enfants Lavigne, à Honfleur (Cal-

vadoe), 9 enfants Moquereau, à Hécourt

(Eure), 9 enfants Ballu, à Touchevallier-Fro-mentières (Mayenne), 9 enfants Gérard. «

Saint-Suflrin (Bouches-du-Rhône) 9 enfants

Harnich, à Tourville (Bure), 9 enfants Hovart,Mons-en-Barœul (Nord). 9 enfants Auger

à Tallud-Saint-Gemme (Vendée), 9 enfants

Bellanger, à Guerville (Seine-Inférieure), 9-'en-

fants Benoit, à Vareageville-sur-Mer (Seine-

Inférieure), 9 eniants Braconnier, à Branteley(Vienne). 9 enfants; Chauveau, à Chatillon-sur-

Thouet (Deux-Sèvres). 9 enfants.

MM. Claude, à Rupt-sur-Moselle 'Vosges),9 enfants; Depot, à Messais (Vienne). 9 en-

fants Deroin, à Draveil (Seine-et-Oise), 9 en-

fants Feray. le Havre. 9 enfants; Dévérité, a

Allery (Somme), 9 enfants: Foutrel, le Trait

(Seine-Inférieure), 9 enfants; George, à Ramber-

villers (Vosges), 9 enfants; Gravier, à Saint-

Etienne-les-Remiremont (Vosges), 9 enfants

Henrict, à Esclavelles (Seine-Inférieure), 9 en-

fants Jamis, à Neuf château (Vosges), 9 en-

fants Leignier, à Forest-Montiers (Somme),9 enfants Leroy. à Serqueux (Seine-Inférieure),9 eniants Mabilleau, à Guesnes (Vienne),9 enfants Odoul, à Prunières (Lozère), 9 en-

fants Ouvry, à Beaunay (Seine-Inférieure),9 enfants Piaillât, à Saint-Laurent-sur-Sèvres

(Vendée), 9 enfants Paul, à Chaussy-Marie(Seine-et-Oise) 1 9 enfants Raux. à Ourville-

en-Caux (Seine-Inférieure),9 enfants.

MM. Régnier, à Déville-lés-Rouen (Seine-Infé-

rieure), 9 enfants Sangler, à Haudricourt

(Seine-Inférieure), 9 enfants Biesbrouck, à

Roubaix. 9 enfants Crombet, à Seclin (Nord).9 enfants Couteau, à Caudry (Nord), 9 en-

fants Coupé, à Saint-Hilaire-du-Harcourt

(Manche). 9 enfants Penault. à Chuelles (Loi-

ret), 9 enfants Communal, à Damelevières

(Meurthe-et-Moselle), 9 enfants Chabanon, ASuint-Paulien IHaute-Loire). 9 enfants

Collongeon, à Bainte-Agathe-la-Bouteresse(Loire), 9 enfants Jeanneau. à Ménjl (Ma-yenne), 9 entants Journeault, à Loigné-sur.Mayenne (Moyenne), 9 enfants Capron, àHesdigneuil (Pas-de-Calais). 9 enfants Han-quez, à Etaples (Pas-de-Calais). 9 enfantaBilger, à Durmenach (Haut-Rhin), 9 enfantsBarth. à Dineheim (Bas-Rhin), 9 enfantsAlgans, à Cuq-Toulza (Tarn), 9 enfants Pou-lain, à Puiseux-Pontoise (Seine-et-Oise). 9 en-fants.

.MM. Lefrançols, à Bouttencourt (Somme), 9enfants: Jeannerot. à Passavant (Doubs). 8enfants; Le', .un, à Monthelon (marne) 8 en-fants: Bossard, a Saint-Ebremond-de-Bonfos-se (Manche). 8 enfants; Despaquis, à Bouxlé-res-aux-Dames Meurthe-et-Moselle). 8 enfants-Dovèze, à Châlons-sur-Marne, 8 enfants: Ma-thurin, à Bisnches-des-Sorinlères (Loire-Infé-rieure). 8 enfants; Pigeon, à Naftel (Manche).fi enfants: Lartigaud, à Chappes (Allier), 8 en-fents Lefort, à Ta'l1y (Ardennes), 8 enfants;Lafarge, à »mber* Puy-de-Dôrr.e), 8 enfants:Masgési. à Paris enfants: Mnrlet. àPetit-Quevilly (Seine-Inférieure), 8 enfantsHanin. à Bec-do-Mortagne (Seine-Inférieure!8 rntants; L"cas. Dieppe. 8 enfants; Cho-pat, à la Croix-aux-Mines (Vosges). 8 enfants;Palonue. p Lannecaube (Basses-Pyrénées), 8 en-fants; Eteheberry, à JCspelette (Basses-Pyré-nées). 8 enfanta

MM. Legrand, à Merllmont (Pas-de-Calais,8 enfants Fontaine, à Desvres (Pas-de-Calais,8 enfante Hérisson, à Beumont-sur-SarthèISarthe), 8 enfants Matheron, Riblers iHau-tesrAlpes). 8 enfants Leborda'.s, à Saint-Vin-cent-des-Lande'! (Loire-Inférieure). 8 enfantsDénie!, à Manéguen-en'-Caudan (Morbihan). 8enfants Lorcet. a Reims. 9 enfants Clément,Saînt-Victor-sur-Loirc (Loire). 8 enfants Ha.bert. à Touloi, 8 enfante Coubès, à Labessiè-re (Tarn). 8 énfants Favier. à Citry Seine.et-Marne), 8 enfants Marchand à Gagny iseine-et-Oisei, 8 énlants Leroux.' Mont-Bernen-chon (Pas-de-Calais), 8 enfants Poidevin àSens (Yonne), 8 enfants Roe!andt. Auby-les-Douai (Nord). 10 enfants Collot. à Leigné-sur-Usseau (Vienne). 9 entants Cailleux àSaint-Aubin-le-Cauf (Seine-Inférieure). 9 entanta,

Pour les jeunes ménages

Conformément au désir exprimé car M. Ga-briel Cognacq et afin de se conformer pluscomplètement eux intentions des fondateurs,il a été décidé qu'une part variable des prixde huit mille francs serait réservée à descandidats qui seraient particulièrement re-commandables Tsar leur leunesse ou pourd'autres considérations, Voici les noms desbénéficiaires

MM. Surget, soldat à la caserne de Clignan-court (ât(ne). 8 entants Cotin, Paris U2o),5 -nfants Nér:«. à Beaune-la-Rolande (Loi-ret). 8 enfants Bourgeois, Dijon, 8 enfantsVillard. Tauves (Puy-de-Dômei, 8 enfantsBeai'.grand, Rambouillet (Seine-et-Oise). 6 en-fants Ferron. Tasdon (Charente-Inférieure).

enfants Ratfin Bort-les-Orgues (Corrèze).7 enfants Paganelli, Ajaccio, enfantsLe Merre. Gien (Loiret), 5 enfants: Vallée,Nuiîs-Saint-GeorgeG (Côte-d'Or). 6 enfantsMoreau. Senones (Vosges), 8 enfants Verge-reau. Saint-André-d'Ornay (Vendée), 7 enfnnts;Coudre, Chaumoniel iSeir.e-ef-Oise), '7 enfantsSégur. Orly (Seinei, 8 enfants de Saint-Pol,Nantiat (Haute-Viennel. 7 enfants Hébert,Sain t-Vi gor-le-G rand (Oalvados). 6 enfantsPetit, Bois. 7 enfants Delbart, GsrchesiS?Ine-et-Oife). 6 enfants Charbonnier, Petite-Boissière (Deux-Sèvres), 6 enfants Demèyer,Sarrebourg (Moselle). 8 enfants Dumont.C1airo!x lOife'. s enfaritfe Cliapelet. Saint-Omer (Pas-de-Calais), 7 enfants Cesselin.Moyeuvre-drande (Moselle), 6 enfants Rio,Vannes, 6 enfants

ALGÉRIE

MM. Orra, Takdempt département d'Alger).9 enfants Glménez. Bel-Abbès (départementti'Oran), enfants Hallmi Kftlfallfth, Philippe-ville (département de Constantine), 8 enfants.

ARBRES* DE NOËL

Des engagés volontaires alsaciens et lorrains.La section de la Seine de l'Association des

engagés volontaires alsaciens et lôrralns, orga-mercredi 25 décembre, à 14 heures. 6afête de l'Arbre de Noël, dans la salie des fêtesde la mairie du 6' «rrondissement, place Saint-Sulplce.

éclios et proposUN CADEAU A FAIRE

Au nombre des cadeaux offerts par

une mère à son fils à l'occasion de son

mariage, un journal étranger cite une

quantité appréciable d'excellent vin.

Souhaitons que, dans un pays comme

le notre, pays de vignobles célèbres et

de crus merveilleux, cet exemple soit

fréquemment suivi. Car une bonne cave

me paraît être un facteur d'agrément

dans un jeune ménage c'est une base

solide pour commencer l'apprentissage

à deux de la vie privée et de la vie

mondaine. C'est un moyen de rehausser

la qualité des repas, ou de faire passer

sur quelques petites erreurs culinaires.

En6n, il faut bien constater aussi qu'une

maison bien montée se reconnaît à la

qualité de son linge et à la qualité de

son vin.

Mamans dont les enfants filles ou

garçons se marient, songez-y.

Rosine

AUJOURD'HUIJEUDI 19 DECEMBRE

Fête à souhaiter Saint Théophile.

Courses 13 heures. Vincennes.

Arc de Triomphe de l'Etotle Garde de la

flamme perpétuelle Association nationaledes officie de carrière rendus à la vie ci-

vile U N, 0. R.. réunion hippique militaireet association du train.

Sénat 15 heures, les crédits destinés à per-mettre l'entretien de supplément d'effectifs.

Chambre 9 et 15 heures, le budget le re-crutement de l'armée.

Réunion d'anciens militaires 104, rue de Rivo-

li, 21 heures A.C des 152' et 352, R. L

MMaupoiL;

ministre des pensions,• absent de Paris, ne recevra pas

demain vendredi matin.

NAISSANCES

wv. M. et Mme Benhaim annoncent la

naissance de leur fils Alfred.

vv\ M. Jacques Bataille et Mme née

Paulette Lejeune sont heureux de faire

part de la naissance de leur fils Michel.

FIANÇAILLES

vw M. et Mme David Bloch, de Rio deJaneiro M. et Mme Charles Bernheim.de Bàle, font part des fiançailles de leursenfants, Jacqueline Bloch et MarcelBernheim.

MARIAGES

*w On apprend le mariage de Mlle*Anne-Marie Bermond. fille de M. PierreBermond, officier de la Légion d'hon-neur, conseiller général des Alpes-maritimes. avec le docteur Jean Faraut,médecin des hôpitaux de Nice. Labénédiction nuptiale leur sera donnéepar Mgr Rémond, évêque de Nice, en sai-hapelle de l'Evêché, le lundi 23 décem-bre 1935, à 11 heures.

DEUILSvu On prie d'annoncer le décès de M.

Henry Guérin, 99, rue du raubourg-du-Temple. L'inhumation a eu lieu dans laplus stricte intimité. Le présent avis tientlieu de faire-part.

REMERCIEMENTS

vii Mme et M. Jacques Marcovlvi,Mme et M. Paul Grumbach, Mlle EliseHeidt, la famille Blum remercient desmarques de sympathie reçues à l'occa-sion du décès de M. Paul Blum.

REUNIONS

wt La sodiété amicale le Vaucluse àParis donnera son banquet annuel suivide bal le 21 décembre. S'toîcrire chez leprésident Marcel Bonneaud, 40, rue deRichelieu, Paris.

AUJOURD'HUI

wi, De 8 h. 30 à 18 heures, à la SallePoissonnière, 7, rue du Faubourg-Pois-sonnière, congrès des Grands Travaux

organisé par la 3e région fédérale dessyndicats confédérés du bâtiment.

CONFERENCESAUJOURD'HUI

via. A 21 heures, salle des Ingénieurs-Civils. 19, rue Blanche « Essais dé pu-blicité dirigée », par M. Pierre Bastide.

wi, A 21 heures, salle des Celtraux, 8,rue Jean-Goajon «l'Italie et la Sociétésdes nations », par M. Coppola.

Les annonces des naissances, fian-çailles, mariages, deuils, remerciements,anniversairés, cercles, expositions, rétt-nions, conférences, etc., sont teçues àl'Office spécial de publicité, 29. boule-vard des Italiens. Richelieu

APARTIR DE DEMAIN.La Maison des « ioo.OOO-chemises n

offrira, pour tout achat. à partir de

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Du choix de cadeaux inconnus ?Un envoi de Cherry-Rocher

Sera toujours le bienvenu.

quand des Anglo-Saxons s'assemblent, le verreen main pour rendre hommage à celui qu'ils veu-lent honorer, achevèrent de retentir, par la porteouverte du day-coach,

Dahuën légèrement ému. mais incapable de là-cher ses commandes, sourit, s'inclina, tournéétait-ce hasard seulement ? vers la merveilleuseEurasienne, qui, le visage reposé, comme si ellen'eût fait qu'un grand somme, paisiblement, de-puis la veille, levait vers lui ses yeux splendidestout chargés de reconnaissance et de voluptueu-ses promesses.*

J'ai seulement fait de mon mieux et je suisextrêmement touché, commença-t-il alors, cons-cient qu'il devait être presque aussi gauche quetant de champions victorieux devant lé miero im-placable des actualités parlantes.

Cornélius Van den Hoven s'avança lourdementvers lui et ses prunelles jaunes clignèrent dans lagraisse malsaine du visage,

Vous avez été épatant, mon cher, ya yaya. Et si, de là vous achevez de nous tirer sans au-tre casse, je vous jure désormais que votre fortunese trouve faite Nous avons pu nous rendre comptede votre valeur à vos actes. Une place de choixvous sera offerte à la Batavia, à la Wèld ou encoreà l'Impérial Rub, que je contrôle personnellement.

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La civilisation blanche, s'entend, ajouta-t-iien regardant le Japonais droit dans les yeux. »

Le sosie de Teddy Roosevelt ne voulut pas être.sans doute, en reste sur ses deux acolytes.

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Ainsi donc, Il avait suffi de quelques heuresd'une nuit tragique pour que le passager intrus.

que les autres considéraient, la veille, du haut deleur grandeur, fût l'objet de pareille estimé etd'aussi flatteuses enchères.

Conscient de l'ironie des choses, le marin savou-ra pourtant, une seconde, la satisfaction de humerl'encens répandu par les pontifes du pétrole.

Il n'avait que faire de leurs offres désormais,puisqu'il s'était voué à l'exploitation rationnelle

de la découverte de sa soeur, mais, ma foi, si toutallait bien. il saurait rappeler ses titres à leur tri-

ple reconnaissance quand le moment serait venudé négocier l'introduction dés succédanés tfc l'ai-

gol sur le marché des carburants*

Mon gouvernement sait aussi reconnaître lesservices rendus articula Tâmamoto. avec uné

Simplicité grave. L'amitié jaune n'oublie point.

Ces douze mots touchèrent davantage t'ancien

enseigne que lés protestations moins sobres et plus'verbeuses dés pétroliers,

suivre-).

Au cours de leur assemblée générale

les porteurs de rentes françaises

s'élèvent contre la dévaluation

et réclament la réforme de l'Etat

L'assemblée générale annuelle de l'as-,sociat.ion des porteurs de rentes françai.ses s'est tenue hier sous la présidencede M.'Marcel Marion, membre de l'Ins-titut Le rapport général que présen-tait M. René Tocanne, secrétaire géné-ral délégué, a défini et affirmé la sageposition des rentiers français devantles problèmes de l'heure, et a été enmême temps qu'un plaidoyer pour une

rigoureuse discipline budgétaire; la res-tauration de l'autorité de l'Etat et leretrait de l'initiative parlementaire enmatière de dépenses, un réquisitoirecontre la dévaluation, dont les rentiersbritanniques et belges ont pu mesurerles désastreux effets.

Après une allocution de M. MarcelMarion. l'assemblée a adopté un ordredu jour prenant notamment acte « dela déflation des dépenses publiques opé-rée par le prélèvement général de10 » mais formulant « les plus ex-

presses réserves sur la rupture unilaté-rale de contrat et l'atteinte portée au

principe traditionnel de l'immunité desrentes que constitue l'application aux

coupons des rentes du prélèvement de10 %o.» demandant que « toute amélio-ration des recettes budgétaires soit af-fectée par priorité à la réduction de laretenue sur If coupon des rentes ».

Enfin les porteurs de rentes procla-ment avec une force accrue leur atta-chement inébranlable au principe del'étalon-or et font confiance aux pou-voirs publics pour veiller, conformément'à des engagements solennels maintesfois renouvelées, à l'intégrité du franc.

LES PROBLEMES ALGERIENS

En présence de M. Le Beau

M. Paganon s'est entretenuavec les parlementaires

et les délégués de l'Algérie

M. Joseph Paganon, ministre de l'in.térieur, a reçu, hier soir, en présencedu gouverneur général de l'Algérie, quiavait tenu à assister à cette conférence.malgré le deuil cruel qui le frappe, etdes représentants de la présidence duconseil et du ministère des finances, les

parlementaires de l'Algérie, ainsi qué les

délégués des assemblées algériennes.Au cours de cette réunion, ont été

examinés les différents problèmes éco-nomiques et financiers qui se posent àl'occasion du budget de 1936 de l'Al-gérie.

Mouvement diplomatique

Par décret en date du 17 décembre,1935. M. Naggiar, ministre piénipoten.tiaire de 2' classe à Prague, est nomméenvoyé extraordinaire et ministre plé-nipotentiaire à Pékin.

M. de Lacroix, ministre plénipoten-tiaire de première classe hors cadre^chargé de mission en Egypte, est re-placé dans le cadre des agents de son,grade et nommé envoyé extraordinaire-et ministre plénipotentiaire à Prague.

M. Moisson, baron de Vaux, ministreplempotentiaire de lrc classe, à Hel-sinki, a été nommé charge de mission en.Egypte et placé hors cadre.

M. Bonnefoy-Sibour, préfet de Seine-et-Oise, est nommé ministre plénipoten-tiaire de 2' classe et affecté en cettequalité comme envoyé extraordinaireHelsinki (Finlande),

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Page 3: Le Matin - 19 Dicembre 1935

J«tidï Décembre LE MATIN

LA DEMISSION SAMUEL

M. Baldwin demandera aujourd'hui aux Communes

le vote d'une motion établissant que le Covenant

la de, ,la politique britannique

.UNEALLOCUTIONDE AL'INAUGURATIONDELALITÉDEPONTIVIA

Contre noussedressele du conservatisme-de l'égoïsmeet de l'hypocrisie;nous1avonsengagéla batailtecontreceIront,nousla continueronsjusqu'au6oat.»

f fDUÇ0RRESPOHDAKTPAKTÏCOUEfcnu« MAÏ»»]

LoiffiRES, 18 décembre. Par télépho-ne. C'est à l'issue d'une conférence

toute officieuse qui a eu lieu au débutde la soirée dans le grand club conser-vateur du West End, que M. Baldwina pu juger de toute la gravité de la

crise qui menaçait le gouvernement.A cette réunion assistaient beaucoup

de conservateurs influents chacund'entre eux, à son entrée dans le club,

apportait de nouvelles preuves de l'op-

position de ses électeurs au plan de

Paris.

il semblerait que i'opinoin publiqueet parlementaire ait été influencée, dans

une mesure qu'il est difficile de jugeret que personne hier n'aurait pu pré-voir, par le discours intransigeant pro-noncé aujourd'hui par M. Mussolini à

l'inauguration de la cité de Pontinia.Les paroles enflammées du duce ont

produit une très mauvais impression ici.

Ûes représentations furent donc faites

au premier ministre et deux heures

plus tard Sir Samuel Hoare lui remet-

tait sa démission qui fut aussitôtacceptée.

Mals le départ de Sir Samuel Hoare

ne règle pas la situation du gouverne-ment. car. demain, la Chambre des

communes aurait toujours à se pronon-

cer sur la motion de censure travailliste

dont Ixs termes, dans l'état d'esprit

actuel des députés, répondraient mieux

à leur sentiment qu'une motion approu-vant les efforts faits à Paris car Sir

Sainuel Hoare pour trouver une base

de règlement pacifique.Il s'agissait donc d'élaborer un amen-

dement à la motion de censure qui se-

rait accepté par la majorité dès conser-

vateurs et des libéraux nationaux. La

tâche de M. Baldwin était des plus

délicates.Il s'est absolument refusé à une ré-

daction qui rejetterait tout le blâme

sur Sir Samuel Hoare. D'autre part, il

était manifeste que le chef du gouver-nement ne pouvait répudier les propo-sitions de conciliation signées par le

représentant du Foreign Office au nom

du cabinet de Landres et approuvées

par ce dernier ensuite.M. Baldwin a donc été obligé d'avoir

recours à un compromis qui de l'avis

des milieux politiques donne le Coup de

grâce à la formule de Paris.Voici le texte de l'amendement sur

léauel la Chambre des communes votera

demain et à la rédaction duquel Sir

Austen Chamberlain a participé

La Chambre, étant d'avis que toute

nondition pour le règlement du conflit

Halo-abyssin doit être, telle que la Sociétédes nations puisse l'accepter, assure le

gouvernement de Sa Majesté de soft

manifeste (électoral! .du gouvernementet approucé par le pays aux récentes

édeations générales.

Or ce manifeste disait, on s'en sou-

viendra, que le Covenant restait la Clef

de voûte de la politique extérieure bri-

tannique et que Genève était l'instru-

ment grâce auquel l'Angleterre espérait

maintenir la paix du monde et réglerle conflit italo-abyssin.

Le manifeste ajoute

Nous nous efforçons d'encourager toute

discussion susceptible d'aboutir & un

règlement équitable du conflit dans le

cadre de la Société des nations et à

des conditions acceptables pour tes trois

intéressés l'Italie, l'Abyssinie et la So-ciété des nations.

Après le discours prononcé, cet après-midi. à Genève par M. Eden. on peutse demander en quoi les propositionsLavçil-Hoare ont violé l'esprit du ma-

nifeste électoral ci-dessus.Néanmoins, le gouvernement fait un

grand pas en arrière, refoulé par une

opinion publique dont les passions danscette affaire d'Abyssinie ont pu être

appréciées è leur juste valeur par laFrance au moment de la campagneélectorale.

L'amendement qui, demain. va per-mettre au goavernement national derecueillir les voix de la majorité parl<»-mentaire. sera présenté par Lord Win.

terton. ancien sous-secrétaire d'Etatconservateur. Sir Samuel Hoare affron-tera ses adversaires, dit-on. H n'occu-

pera pas te « blanc du gouvernement »,mais un s-.ègre au fond de la salle destêarircs. et c'est de là qu'il fera unedéclaration toute personnelle.

Sir Austpn Cham»">Hain

chef du Foreign oifice ?

Dé.ià les cercles politiques se perdenten conjectures sur lé successeur de l'in-fortuné Sir Samuel. Etant donné le rôle

joué dans le compromis de cette nuitpar Sir Austen Chamberlain. on parlebsaucouo de lui pour reprendre la di-re-rjon du Foreien Office. Mais M. Eden,ministre, chargé des affaires de laS. D. V.. a un Erand nombre de parti-Ses idsos personnelles sur la si-ti'at'O" créée par l'affaire d'Aby.=sinieréoondent assez exactement, croit-on,su Kentiment de l"h<wime de la rueAorès le couo de théâtre d'aujourd'huion attend la discours de M. Baldwinavec une impatience facile à com-prendra.

Profonde stupéfaction

à Genève

ÏVtR L'ESVOYÉSPÉCIALDU « MATIN

Genève, 18 décembre. Par télépho-ne. La nouvelle de la démission deSir Samuel Hoare n'a été connue à Ge-nève qu'assez tard dans la soirée. Rienne la faisait prévoir, car le discours pro-noncé au conseil de la S. D. N. par M.Eden était basé strictement, à ce quel'on assurait, sûr les instructions qui luiavaient été données hier à Londres,lors de la réunion du cabinet britanni-que.

Le départ de Sir Samuel Hoare a donccausé ici une profonde stupéfaction,d'autant plus que l'on ne s'attendait nul-lement. comme on l'a appris par la sui-te que M. Baldwin cédât à la pressiondes conservateurs sanctionnistes, ainsiqu'à la menace de démission de SirJohn Simon, ministre de l'intérieur, quicontrôle le groupe des libéraux-natio-naux à la Chambre des communes.

.1 parait évident que cette démissiontelle qu'on la voit ce soir à Genève, si-

gnifee l'abandon par le gouvernementanglais du plan Laval-Hoare, qui avait.soulevé tant d'émotion dans les opi-nions publiques dés pays occidentaux etdans les milieux responsables de Genèvp.

On a l'impression ici. à tort ou à rai-son, que la démission de Sir SamuelHoare a été tenue secrète à Londres jus-qu'à une heure tardive afin de ne pascomprometf-re la séance du conseil de laS.D.N. cet après-midi. Ce ne serait, sem.b'.e-t-il. au'à la réception du compterendu de la séance de ce soir que Sir Sa-tnuei Hoare. constatant que les chancesde sueeès du plan de Paris étaient de·

venues des plus problématiques, auraitrendu sa démission publique, permettantainsi & M. Baldwin, s'il le juge oppor-tun, d'abandonner officiellement de.main aux Communes les propositionsfranco-britanniques.

Les conséquences de cette démission

apparaissent ici comme des plus sé-rieuses. La position des sanctionnistes

intransigeants s'en trouve renforcée, demême que celle de M. Eden, dont l'opi-nion est connue.

Quant à la Société des nations, donton disait l'autorité affaiblie depuisquelque temps, ses partisans estimentqu'elle ne peut que retrouver un pres-tige nouveau dans un retour à la stricteapplication du pacte qui sera le résul-tat inévitable de la nouvelle situation.

On ne s'attend plus ici à recevoirune réponse quelconuue de M. Musso-lini qui va vouloir de son côté exami-ner à nouveau le problème tel qu'il sepose désormais.

De toute façon, c'est demain seule-ment que l'on verra se manifester ou-vertement les première.- re'actions offi-cielles à la suite de l'événement inat-tendu qui vient de se produire à Lon-ores.

La journée nationale

en Italie

Dès que la reine eut regagné le Qui-rinal, commença le long défilé des Ita-liennes, jeunes et vieilles citadines etpaysannes, venues apporter leur contri-bution à l'oeuvre de défense nationale.ces monceaux de bagues, les unes neu-ves et brillantes, tes autres usées parle temps, italent apportées à des inter-valles réguliers vers les faisceaux char-gés de la récupération des métauxprec'.aux.

Dans tcus les groupes régionaux deRome, des scènes semblables se dérou-lèrent toute la journée. Au groupe deCampitoili et sans qu'elle se fût faitconnaît* e aupanvant, Mme RachelMussolini arrivait vers midi et, sur latable déjà surchargée, déposa avec émo-tion l'alliance du duce et la siennepropre.

Dans toute l'Italie, des Alpes à laSicile, les masses etincelantes de cescadeaux touchants grandissaient d'heureen heure et '1 est peu d'Italiennes quiportent encore ce soir une alliance d'or.

Le auce à Pontinia

Le village qui célébra avec le plusd'ënthousrasme cette journée d'orgueilnational fut sans doute la commune dePonUnia, qui fêtait aujourd'hui, en pre-sence de M. Mussolini, sa naissancelégale. Troisième des agglomeratiozisconstruites ae toutes pièces par le régime fasciste sur les tristes terrainsdes marais pontins où régnait il y a

quelques années- en maîtresse mcontes.tée la fièvre paludéenne. Pontinia esten effet, devenue aujourd'hui le chef-lieu d'une zone agricole. neuve et riche.

Accueilli sur la place communale duvillage par le clergé épiscopal, le cheldu gouvernement écouta avec un sou-rire d'orgueil un rapport technique suil'œuvre fasciste dans les marais pontinsPuis s'avançant au bord de l'estrade.il parla de son ton coutumier, faitd'énergie et dé lamiliarite, aux paysansassemblés à ses pieds.

Nous inaugurons aujourd'hui Ponti-nia, a dit en substance le duce, en cejour de loi (foi, en itaüen. signifie aussialliance). Jonr de loi dans le-caeur, maisaussi de la roi du peuple italien daus sondroit et dans les destinées de la patrie,

Ce que nons avons /ait dans l'AgroPontino peut servir de mesure et tnon·trer la lorce de nos volontés et la capa-cité de réalisation des chemises noires.

Je veux dire que nous n'enverrons pasdans Ies terres lointaines et barbares lafleur de la nation, tant que ces terresne seront pas protégées par le drapeaude l'ltdlié.

Je veus dire aussi que le peuple ita-lien, sur le compte duquel circulent en-core des préjuges littéraires, est un peu-ple qui travaille la terre quotidienne-otent,

Je veua dire que ce peuple est capablede résister à un siège très Iong, surtouts'il vst assuré, dans sa claire conscience,que la raison est de son côté et que leLart est de l'autre.

La guerre que nous avons commencéeen terre d'Afrique est une gttetre de civi-lisation c'est la guerre du peuple, et lepeuple comprend que cette guerre est lasienne. C'est là guerre des pauvreS, la

guerre, des prolétaires. Contre nous sedresse le front du conservatisme, deVégoïsme et de l'hypocrisie.

Nous avons engagé même contre cefront notre bataille, qui est dure, et nousla continuerons jusqu'au bout.

C'est une épreuve dans laquelle noussommes tous engagés et qui donnera tamesure des forces du peuple italiennne épreuve dont novs sortirons victo-rieux. Il faudra du temps. trtais, quandla lutte est engagée, ce n'est pas tetemps qui compte, c'est la victoire f

La séance

du conseil de la S. D. N.

amm m*, SUITEDE la Repêche DE il, PAGEPV DE L'ENVOYESPEOIALDU MATIN J

La conséquence de ces entretiens est

que 1 on a évité. par la suite, de donnerà un organisme émanant du conseil latâche officielle d'étudier les possibiltiésd'application du plan de conciliation.

La réunion du conseil

Tout était donc préparé à l'avance.lorsque après une courte séance privée,Id conseil s'est réuni en séance publique.

Comme il .sied, M.'Ruis Guinazu. pré-sident, en déclarant la séance ouvertetint à exprimer la satisfaction de tousles membres du conseil à la nouvelle del'élection de M. Benès à la présidenced» la République tchécoslovaque. ]

Tour à tour. MM. Laval, Eden, ee Ma-

dariaga (Espagne), Antoniade (Roumanie». Rustu Aras (Turquie), Monteiro

(Portugalr et Totemkine (U. R. S. S.) s

s'associèrent aux félicitations du pré-sident

Puis l'en passa au différend italo-éthiopien. j

Le lauteuil du délégué italien resta fvide. M. Wolde Mariam, représentant Jde l'Ethiopie, fut invité à prendre place ià la table des délibé:-at'ons: Le prési- ident, après avoir rappelé la cammuni- 1cation fate par les gouvernements fran- 1

çais er britannique concernant les bases £d'un règlement amiable du différend,donna la parcle à M.. Eden. t

M. Anthony Eden tLe -représentant du Royaume-Uni lut r

alors un? déclaration dans laquelle lil évoqua les suggestion de M. Van t

Zeeland, premier ministre de Belgique,faite au omité de coordination et in-vitant les gouvernement britannique etfrançais à chercher une base de négo-ciation.

Pour les deux gouvernements, ajou-ta M. Eden. il fut toujours entendu,comme conditions essentielle, qu'avantla présentation finale de propositionsde règlement aux parties, celles-ci de-vraient être acceptées par la S. D. N.,car ses membres sont tenus de respec-ter et de tout faire pour appliquer lepacte. La tâche que les deùx gouverne-meirts avaient entreprise n'était pas la-cile et, en ce qui concerne le gouver-nemeut britannique, celui-ci ne s'est ja-mais fait d'iliusion sur ces difficultés.Cependant, accompagnés des bons sou-haits du co'nité.les devx gouvernementont fait leur tentative. Bien qu'on puissedire que l'expérience a prouvé que,dans la conjoncture actuelle, la tâche

entreprise était presque impossible, ilest injuste que cette tentative ait étélaite, si délicate qu'elle fût pour ceux

qui l'ont tentée.

Le ministre brtannique pour la S. D.N. reste sceptique quant à l'issue de ceteffort

Même si celui-ci n'aboutit pas à un

succès, l'importame essentielle de laconeiliation demeure, ainsi que la S.D. N. l'a fréquemment reconnu, dit-ilencore.

Puis il revient sur le fait aue les sug-gestions de Paris, formulées la semainedernière. n'ont pas le caractère de pro-

positions qyi doivent être maintenues detoute manière.

Elles ont, insiste-t-il, été présentéesafin de connaître l'avis des deux partiesainsi que de la Société des xations. Etc'est uniquement dans cet esprit que le

gouvernement britannique, les a recom-mandées.

Et M. Eden conclut

S'il apparaît que ces propositions,dont vous êtes actuellement saisis, ne

répondent pas à cette conditiox essen-ttelle le gouvernement britannique ne

pourrait continuer à les recommanderou à leur donner son appui. Il estime-

rait, en effet, que, dans ce cas. la tenta-

tive précise de conciliation qui a été

faite ne saurait être considérée commé

ayant rempli son objet et le gouverne-ment briiar,viquû ne désire pas en pour-suivre la réalisation.

M. Pierre Laval

C'est alors que M. Pierre Laval donna

lecture, au nom de la France de la dé-

claration suivante

Je ne crois pas dit-il. qu'il soit tltfte

tiMtpliauer à nouveau notre entreprise.Elle s'inspir9 des eneouragements quijm/S nnt été nonnés à Genève même.

Elle s'inspire de notre conviction com-

munn <mê La recherdie d'un règlemento.ividhiê est. à tottt moment, conformaà Iti Mtre et n l'esprit dll pacte.

J'estime, en tout cas. de mon devoir

de' dérfnrer dès* moivtennnt que. si cettetentative ne rencontrait pas l'assenti-ment de tous Les intéressés, le con,"?!'ne serait pas relevé du devoir qui lui

incombe O.iine négliger aucun moyen et

de ne laisser échapper aucune occasion

de dottner au conflit actuel la solution

honorable pt juste nue commandent d

la fois l'intérêt de la paix et l'esprit de

la Société des nations.

On entendit ensuite c'est façon de

narler M. Wolde Mariam, eut lutd'une voix blanche à p*u près inintelli-

gible un fort long document d'Où ilressort on l'a su par la suite queson gouvernement ne veut présenter sa

réponse qu'après l'étude des proposi-tions nar la Société des nations.

Le délégué éthiopien ne veut pascroire que son' peuple sera abandonné

par Genève. Son gouvernement ne de-mande aux citoyens d'aucun autre

pays de verser leur sang pour défen-dre sa propre patrie, le sang éthiopien

y devant suffire.Puis il s'étendit sur le précédent oui

risque d'être créé par l'application des

suggestions franco-britanniques, pi «'•cè-dent dont les conséquences, selon lui,seraient incalculables.

Quelques attaques contre l'agresseur« qui ridiculise les sanctions prises con-tre lui ». puis c'est la péroraison

L'Ethiopie tenait à faire entendresa voix devant les mevtbres dit cor.seilet devatat l'assemblée Elle s'en rentet àla sagesse des délégués réunis à Genève,

pour sauvegarder les droits des Etatsmembres de la S. D. N,

Et il termine en disant que le gou-vernement d'Addis-Abeba se réserve de

présenter au moment opportun de nou-velles observations sur les propositionsqui lui ont été soumises.

A la suite de ces trois exposés, le

président ne pouvait aue proposerl'ajournement.

Ce qui fut fait.Cette séance oui devait être wnsa-

tionnelle. mais qui s'était déroulée donsle plus grand calme décevant le nom-breux public massé dans les irmunes,avait duré exactement soixante-cinq mi-nutes.

La prochaine réunion du conseil est

prévue pour vendredi, puisque d'ici là

on connaîtra la réponse de M. Mvisso-lini. Tout fait prévoir qu'elle compor-

tera de nombreuses restrictions.

En attendant, les délégués se retrou-veront demain matin dans le bureau deM. Avenol à la S. D. N. et, pendant laplus grande partie de la journée, ilséchangeront des vues sur la procédure àenvisager dans un avenir immédiat,puisque l'opposition de l'Abyssinie pa-raît avoir torpillé le plan de Paris.

On est en tout cas parfaitement d'ac-cord, dans tous les milieux de la S.D.N.,pour qu'aucune suite ne soit donnée auxsuggestiona Laval-Hoare, si l'Ethiopieles refuse formellement.

Comme l'ont dit M. Laval et M. Edenau censsil, la conciliation continuera,mais il peut se faire aussi que l'on tra-verse une période d'indifférence, quel'on applique une sorte de « trêve desconfiseurs à l'action de la S.D.N.. ense bornant, jusqu'à un moment dont ilest impossible aujourd'hui de déterminerla date, au maintien du statu quo ante.Ceci veut dire que l'application des sanc-tions déjà décidées continuera norma-lement, sans qu'on y ajoute l'embargosur le pétrole, épée de Damoclès tou-jours suspendue au-dessus de la tête deM. Mussolini, puisque on s'en estaperçu ce matin M. Eden s'est faitaccompagner à Genève par M. Star-ling. fonctionnaire du Board of trade.spécialist-: des questions pétrolières.

11 faut en effet, toujours craindreQu'après la réunion du conseil de ven-dredi, le comité des Dix-Huit, qui doittenir une séance, ne soit tenté, à la de-mande d'un de ses membres. d'entre-prendre l'examen de la fameuse proposi-tion canadienne..

LARÉUNIONDUCOMITÉEXÉCUTIF

DUPARTIRADICAL-SOCIALISTE

Le comité exécutif du parti radical-socialiste a tenu, hier soir, une granderéunion sous la présidence de M. Edouard

Herriot.Devant une assistance extraordinaire-

ment nombreuse M. Herriot adressatout d'abord son hommage aux prési-dents Masaryck et Benès, fondateurs dela république tchécoslovaque. Il tint

également à dire sa sympathie à M. Ca-mille Chautemps.

La parole fut ensuite donnée àM. Pierre Cot, qui répéta en termesvibrants et fréquemment applaudis, ses

critiques contre le projet Laval-SamuelHoare.

M. Herriot, tout en se défendant devouloir intervenir dans le débat, dit sa

joie de constater l'union de la Grande-

Bretagne avec la France pour recher-cher les meilleurs moyens d'arriver àla .paix, à la conciliation, selon les loisde la justice et dans le cadre de la

Société des nations. Il dit aussi agiren toute loyauté en rendant hommageaux efforts faits par M. Pierre Laval

pour aboutir à sauver la paix.A cette minute, l'ordre du jour sui-

vant fut mis aux voix et. adopté àl'unanimité moins trois voix.

Le comité exécuti/ du parti radicalet radical-socialiste, réuni au Palais dela Mutualité, le 18 décembre, sous la

présidence de M. Edouard Herriot, sesolidarisant aves les déclarations deson présiderit à Montbéliard, déclare

10 pu'il est et sera à tout moment

partisan d'une conciliation qui mette

fin à la guerre actuelle2o Que cette formules de conciliation

doit être expressément adoptée par lesdeux parties intéressées, c'est-à-direpar l'Italie et par l'Ethiopie

30 Qu'il ne saurait souscrire qu'à unefortnule acceptée par la S. D. N., con-formément au principe qui a toujoursété celui du varti le pacte, rien quele pacte, tout le paete

4" Il proteste à nouveau contre lesmauvais Français qui, pour des finsde politique intérieure, essaient de re-présenter devant l'opinion publique1 commedes ,nartisans de la guerre ceuxqui n'ont jamais cessé de lutter pourla paix et pui sont sûrs, à l'heureactuelle, de la défendre de la jaçbn lameilleure, en restant attachës aux

principes de la sécurité collective et dela paix indivisible.

Alors que M. Herriot s'apprêtait àlever la séance, un militant prit la pa-role et dit que beaucoup en avaient as-sez de voi- ie groupe radical voter enordre dispersé et que la politique dugouvernement Laval était une politiquede maquignonnage »

Tandis que M. Herriot protestait vé-hémentement contre ce qualificatif in-jurieux. M. Jean Piot. député de Paris.dit qu'il était parfaitement motivé etqu'il était grand temps de faire à lin-térieur et à l'extérieur une politiquevraiment démocratique.

Dans un silence impressionnant, M.Herriot prit la parole

J'ai fait, dit-il, bien des réserveslorsqu'au congrès de Wagram vousm'avez demandé de garder la présidencedu parti. Concilier cette fonction, mesresponsabilités avec celles de ministred'Etat m'a valu de nombreux et dou-loureux drames de cottsciénee, Cer-taines paroles prononcées ici, ce soir,me prouvent qfte je n'ai pas réussi etque j'ai perdu votre confiance. Ma dé-cision est prise, je m'en vais, je quittela présidence du parti.

Ce fut une stupeur générale et malgréune adjuration pathétique de M.Edouard Daladier, M. Herriot quittala salle au milieu de mouvements diversde sympathie, cependant rv? Quelques-uns criaient « Restez président etdémissionnez du gouvernement.

Les aviateurs Génin et Robert

sont repartis du Bourget

pour tenter le record de vitesse

sur le parcours Paris-Madagascar

Les aviateurs Génin et Robert, renou-velant leur tentative Paris-Madagascar,ont Quitta le Bourget hier à S2 h. 38minutes.

Ils espéraient atteindre Syrte ce matinà 8 h. 30. en profitant de conditions

atmosphériques exceptionnelles, en par-partir de la vallée du Rhône.

L'ininéraire envisagé passe par Syrte.Assouam pour atteindre Djimga aprèsla traversée du Soudan anglo-égyptien.puis Darel-Salem et Tananarive.

Il est dans les intentions de Génin.en bénéficiant de circonstances atmo-shériques qui sont très favorables. d'es-sayer de faire la liaison en 43 heureset de gagner la prime de 500.000 francssinon il essaiera de gagner les 150000francs réservés à l'aviateur qui battra lerecord de Salel et Goulette.

L'interminable et étrange déclaration

du gouvernement éthiopien

Gctève, 18 décembre. Par téléphone.Il serait oiseux de donner une ana-

lyse complète des neuf pages -et demie,grand format et texte serré, que consti-tue la déclaration du gouvernementéthiopien adressée aujourd'hui par M.Wolde Mariam au conseil de la Sociétédes nations

Ce document, qui est une longue ex-plication des raisons pour lesquellesl'Ethiopie va se trouver sans doute

obligée de refuser les suggestions franco-

britannique, refait, une fois de plus.l'historique de la question.

Il est infiniment peu probable quecette interminable déclaration soit vç-nue directement du gouvernementd'Artdis-Abeba.

Elle parait beaucoup nlus émaner ceson conseiller juridique M. Gaston .Tère,

prcfess.eur à la faculté de droit de Paris,et. de ve fait. fonctionnaire français.

En effet. elle fait état d'événementstout à fait récenfs et elle met en oppo-sition S''r Samuel Hoare et M. AnthonvEden. M. Pierre Laval et M. EdouardHerriot. Elle reprend un argument dé-veloppé hier à la tribune de la Chambrefrançaise par M. Appell.

Elle cite des déclarations faites par leministre britannique pour la Société desnations le 10 décembre à la Chambre descommunes, ainsi que queloues phrasesmalheureuses du discours de M. Herriotà Mantbélia.rd. le 15 décembre.

Enfin, elle narait mettre l'Ethiopiesous la proteftion de l'U.R.S.S. en repro-duisant des parolns prononcées le 5 sep-tpmbre dernier devant le conseil parM. Litvinoff.

Semblable attitude de la pert d'unprofesseur de nationalité frança^ç na-rait difficilement tolérable M. Gaston.Tèze s'était déià livré. Genève même.

diverses manœuvres qui {l'étaient pasfaites pour faciliter à l'époque la tacheriu chef de notre gouvernement. déléguéà Genève.

L'attitude qu'il a fait adonter autour.d'hui par le représentant de l'Ethiopieest inqualifiable, et tout le monde re-grette ici c!u'un d? nos compatriotes em-ploie de tels procédés, alors que le pre-mier renrésentant de son pays est en-

gagé dans des négociations, dont lemoins nu'on puisse dire est qu'elles sontparticulièrement délicates.

Devant les assises.

.de l'Ain, le sous-inspecteur Fenet

avoue treize abus de confiance

Bourg-en-Bresse, 18 décembre. Té

légr. Matin. Le procès de Jean Fe-

net, sous-inspecteur de l'Assistance pu-blique, accusé de faux en écritures, for-fa.iture, corruption de fonctionnaire et

outrages à la pudeur, s'est poursuiviaujourd'hui par l'audition des témoinscités par l'accusation en ce qui con.cerne les abus de confiance.

Ce sont de braves cultivateurs de la

région de Bourg. Tous reconnaissent

qu'il fallait « graisser la patte » à Fe.net pour avoir un pupille tous expo-sent de la même façon le mécanismedu « décalage ». L'enfant rentrait paiexemple en service le er mars, le con-trat n'était établi qu'à partir du1er avril mais le mois « d'essai »était touché par Fenet qui, naturelle-ment, le gardait pour lui.

Trente témoins ont défilé ainsi, aux-quels le sous-inspecteur a opposé undémenti formel quand l'audience estsuspendue.

A la reprise, un coup de théâtre seproduit. Devant l'évidence, devant l'im-

possibilité de soutenir que tous les té-moins se sont entendus pour l'accabler.Fenet entre dans la voie des aveuxet avoue en pleurant treize abus deconfiance sur les quarante-cinq qui luisont reprochés.

C'est un commencement l fait re-marquer 1-avocat général.

Interrogé sur les mobiles de ses actesdélictueux, Fenet prétend avoir détour-né ces sommes pour permettre à safille de poursuivre ses études.

Demain, on pense pouvoir aborder leréquisitoire et la plaidoirie le verdictpourrait être rendu tard dans la soirée.

.du Lot, la condamnationà vingt ans de bagne, au Sénégalais

qui tua sa patronne

CAHORS.18 décembre. Télégr. Ma-tin, Aujourd'hui comparaissait devantla cour d'assises le jeune SénégalaisDeba qui, à Castelnau-Montratier, prèsde Cahors, tua sa patronne, Mme Des-camps. mit le feu au château et lançades tièches empoisonnées dans la direc-tion des gendarmes.

Mme Descamps et son mari, ancienadministrateur des colonies, avaient ra-mené du Sénégal un domestique noir.Daba, âgé de 16 ans, qui leur donnad abord toute satisfaction, mais netarda pas à devenir particulièrementombrageux.

C'est le 16 au soir que le drame éclata.Deba frappa son maitre de onze coupsde couteau. M. Descamps se dégageaet alla chercher du secours. Pendantco temps, le forcené se précipita surMme Descamps et la frappa à vingt-cinq reprises de son arme.

Quand arrivèrent les gendarmes, Debaleur tira des flèches empoisonnées. C'estle fils de M. Descamps qui, d'un coup decarabine dans les jambes, le mit horsde combat. Le meurtrier venait d'allu-mer dans le château un incendie quifut d'ailleurs maîtrisé assez rapidement.

A l'audience, le meurtrier prétendavoir été frappé par M. Descamps, puispar sa patronne qui, pour défendre sonmari, lui aurait porté un coup de cou-teau.

M. Descamps, appelé à déposer, éclateen sanglots. Il affirme que jamais il n'afrappé Deba.

Après la plaidoirie de Me Lacaze, bâ-tonnier du barreau de Cahors, pour lapartie civile, et le réquisitoire sévère deM. Raynal, avocat général, Mes de Va-?on et Madeleine Lasfagues plaidentpour Deba.

Après délibération du jury, la courcondamne l'accusé à vingt ans de tra-vaux forcés et dix ans d'interdiction deséjour.

.du Morbihan, celle à sept antde travaux forcés d'un père indigne

LORIENT,18 décembre. Télégr. Ma-tira. La cour d'assises du Morbihan ajuge Jean-Marie Le Moisan, 45 ans, culti-vateur à Crach, et Matie-Léonie LeMOisan, 22 ans, fille naturelle de sa fem-me, qu'il avait légitimée lors de son ma-riage en 1922. Son épouse étant décédéeLe Moisan eut avec sa fille, alors âgéede 15 ans, des relations coupables. Elleeut deux enfants qu'il étrangla dès leurnaisspnee. La malheureuse est sur lepoint d'être mère une troisiè;^ fois.

Après un sévère réquisitoire de M. Bot,substitut, et les plaidoiries de M' Violleet LA Corre. Jean-Marie Le Moisan a étécondamné à sept ans de travaux forcéset sa fille à_un an de prison avec sursis.

.dé la Moselle, la condamnationau bagne à perpétuité

de Pierre Ménèsassassin de son voisin

Metz, 18 décembre. Téléph. Matin.La matinée de cette troisième jour-

née du procès de Pierre Ménès, accuséde l'assassinat de son voisin, M. Kopp,a été consacrée au réquisitoire de l'avo-cat général Bouquet qui recherchadans les éléments de l'enquête et dansles dépositions des témoins au coursdes précédentes audiences, à dégager laculpabilité de Ménès qui, s'il fait l'am-nésique, s'est trahi souvent par une at-tention soutenue quand un témoin im-portant était appelé à la barre.

Ménès a été condamné aux travauxforcés à perpétuité, le jury lui ayantaccordé des circonstances atténuantes.

Arrestation des bandits

qui tentèrent de cambrioler

les bureaux militaires de l'aéroport

de Bron

Avignoh, 18 décembre. Téléph. Ma-tin. Dans la nuit du 5 au 6 décem-bre, unp agression était commise, ainsique nous l'avons signalé, dans les bu-reaux du régiment d'aviation deBron.

Trois malfaiteurs s'étaient attaqué aucoffre-fort situé dans le bureau du com-mandant Bouchet. La chute d'un outilréveilla le sergent KiePfer qui mit enfuite les bandits non sans avoir éteblessé par l'un d'eux d'un coup de re-volver.

L'enquête habilement menée vient depermettre l'arrestation des coupables,Joseph payan. 43 ans, sans pro-fession définie et Vincent Riccomagno,46 ans. sans profession. demeurant tousdeux en Avignon, tandis que celui quisemble être leur chef Auguste Mella.38 ans. demeurant 28, rue Balaru, enAvignon, et un quatrième compliceréussissaient à s'enfuir.

Ce sont deux repris de justice dontles ressources n'unt jamais été exacte-ment définies.

Tous deux ont subi un premier inter-rogatoire, mais ont nié toute partici-pation à cette agression.

Ils ont donné des alibis qui vont êtrevérifiés.

Dans la nuit, on apprenait que Mellaet le quatrième complice avaient étéarrêtés à Marseille où, ils s'étaient réfu-

Dans une chambre d'hôtel

à Saint-Denis, un couple est blessé

par un ami an cours d'une discussion

Dans une chambre d'hôtel. 2U, rue Suger, àSaint-Denis, hier vers 19 heures, au coursd'une discussion. Emile Richard, 39 ans, enchômage, et son amie, Germaine Petithomme35 ans. ont été blessés à coups de couteau parun de leurs amis, Emile Cotant!ee, 35 ans. sansdomicile fixe.

Atteint de deux coups de couteau dans le dos.Richard a été conduit à l'h6pital de Saint-Denis dans un état grave. Légèrement hlessée.Germaine Petithomme a pu regagner son do-m'cile.

Le meurtrier a été arrAté,

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Un homme de 34 ans

était depuis de longues années

séquestré par ses parents

On ignore la raison

de cette détention forcée

RENNES,18 décembre Téléph. Ma-tin. Le parquet de Mayenne, alerté

par une lettre anonyme, est descenducet après-midi chez les époux Vaugeois,journaliers, 2, rue Saint-Martin, à

Mayenne.

Au cours de la perquisition, on a trou

vé, dans un réduit infect, le fils du cou.

ple, Eugène, 34 ans, vêtu simplementd'une chemise en haillons, portant unebarbe hirsute et des cheveux lui retom-bant jusqu'au-dessous des épaules. Les

ongles des doigts de pied, longs de plusde dix centimètres. témoignaient qu'iln'avait pas mis de chaussures depuisplusieurs années. Le malheureux cou-chait sur une chaise longue défoncée etcouverte de chiffons pourris par l'urine

On se para en conjectures sur les rai.sons qui ont poussé les époux Vaugeoisà enfermer leur enfant.

Comme le commissaire de police luidemandait « Pourquoi n'essayiez-vouspas de vous enfuir ? », le séquestré ré-

pondre :*« Je ne pouvais tout demême pa.b sortir dans un tel état

Le séquestré a été transporté à l'hô-pital et a reçu les soins que compor-tait son état.

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fvïtej les Contrefaçons

A Saint-Etienne

deux policiers sont surpris

par deux perceurs de murailles

qu'ils recherchaient

Un est tué, son camarade blessé

Saint-Etienne, 18 décembre. Télégr.Matin. Lundi soir, M. Hubermann,tailleur, 10. rue Villebœuf, constatait

que des malfaiteurs s'étaient introduitsdans la cave de l'immeuble et avaientcommencé a perforer le plancher déson magasin. Il en fit part le lendemainau chef de la Sûreté qui décida quedeux de ses agents se posteraient lanuit suivante dans le magasin du tail-leur.

Hier, vers 20 heures, les deux poli:ciers. MM Pierre Garrel, 44 ans, etJean-Marie Dauret, 43 ans, arrivèrentchez M. Hubermann. ils voulurent serendre compte de la disposition de lacave où il descendirent avec M. Hu-bermann. Comme ils entendaient dubruit dans une des caves, ils envoyèrentle tailleur chercher ses clefs. Lorsquecelui-ci revint, plusieurs coups de feueclatèrent les deux policiers furentblessés et le tailleur reçut sur la têteun coup de crosse de revolver. Les deuxmalfaiteurs qui avaient tiré réussirentà prendre la fuite.

L'agent Garrel a succombé dans lasoirée très dévoué, il avait reçu unemèdaiKe de bronze et une d'argent pourdes actes de courage.

Page 4: Le Matin - 19 Dicembre 1935

4 = LE MATIN Jeudi 19 Décembre

Redingote très élégante en breitschwantz gris

(Création FOURRURES ROSÀL)

LES FOURRURES EN VOGUE

Les femmes ont, de tout temps, ap-

précié les fourrures qu'elles pouvaient

transporter d'une robe à l'autre. En

renouvelant les formes dés cols, et les

couleurs des fourrures,- on a prolongé,

pour longtemps encore, le charme et

l'agrément de cette mode.

Oui, il est grandement question,cet

hiver, des couleurs des fourrures, le

bleu marine et le violine, par exem-

ple, qui l'année dernière, avaient fait

une timide apparition, passent main-

tenant pour des lustrages classiques.

On en garnit principalement des étof-

fes de même ton, ou légèrement plus

claires La gammedes bruns est enri-

chie d" ton chaud de la loutre natu-

relle et du beigeviolacé du renard

bleu, tous deux adaptés à des pelages

de toutes sortes. Dans cet ordre

d'idées, un des plus jolis modèles de

la saison est un manteau du matin en

naturyl manifyl vert, moucheté de

rouille, garni d'un grand col bordé

de renard rouille. L'effet est assuré-

ment très élégant (le natutyl manifylde Rodier est filé à la .main

Peur accompagner cet-, élégant ensemble sport •--

tailleur et chapeau en tricot main, le sac, de

forme très nouvelle, est en fourrure

(Créations JACQUELINE LAUGIER)

ON PORTE- A PARIS.

.sur les manteaux, des collerettes

de fourrure froncées aux épaules, des

êpaulettes de castor

.d'amples' manches froncées, en sa-

tin, sur des robes d'après-midi en lai-

nage moelleux

.de grandes pointes, matelassées

garnissant le haut d'un vêtement

d'après-midi et dépassant la ligne des

épaules.des garnitures inspirées des car-

touchières en bandes soulignant le bas

d'un tailleur de soie, en êpaulettes

d'or sur une robe du soir, en ceinture

de robe ou de manteau

l'après-midi, une ligne floue et

souple y le soir, un mouvement enve-

loppant et parfois symétrique

,des bijoux fantaisie, feuillages ou

fleurs, de strass ou d'or, -éclairant les

robes de satin .gaufré où de velours

noir

.de nombreuses poches de fourrure

sur les manteaux de lainage et même

sur les vêtements mi-longs et vagues

d' après-midi..des robes d'après-midi aux. man-

ches drapées et amples au haaet du

bras

.sur les ensembles du matin, en

lainage angora, des capes-capuchonsfaisant contraste par le coloris

.sur les longs manteaux de veloursdu soir, encore des capes-capuchons erï

hermine, en satin côtelé ou en velours

d'un autre ton.

.partant d'un empiècement déta-

ché, des encolures petites et arrondies

coulissées

.des -vêtements d'intérieur en

mousseline bleue ou rose, soulignée de

lamé, qui sont fait d'unetunique res-

serrée sur le devant et ample au dos,

laissant deviner, les bretelles d'or ils

se portent sur des fonds de jupe en

satin clair

.des clous coniques d'acier sur des

robes noires

.des cabochons de peau d'argentaux épaules des grandes robes de

style en taffetas, en lamé métal

.des garnitures de peau d'or, d'ar-

gent, en ceinture, en bracelets, se por-tant au-dessus du coude et faisant par-

tie de la robe même

.des robes en lainage imprimé,avec des poches appliquées et une

ceinture très basse.

LES(PPïïMTTïïI.'RlF^)JK IL A. MI©IDE

On donne, cette année, aux ceintures, une extrême im-

portance. C'est qu'elles sont, souvent, la seule note écla-

tante d'une robe, son seul luxe, son unique fantaisie.

Mais il faut alors que luxe ou fantaisie soient parfaits.

On les remarque à toute heure du jour et de la nuit.

Sur une petite robe simple, en fin lainage marine, c'est

une très large ceinture de cuir roûge sur une robe de

chine noir. c'est une ceinture de passementerie terminée

par une rangée de petits glands de soie, qui se noue de

côté, à l'endroit où est massée l'ampleur de la jûpe des

glands de passementerie, encore, terminent une ceinture

LE MOIS DES CADEAUX

FlMIllIfttlIIltltlMMi

Certes, il est plus doux de donner

que de recevoir, mais encore faut-il

donner à bon escient. Etre agréable à

'ses amis, connaître leurs goûts, écou-

ter ou provoquer leurs confidences,

combler un désir, n'est-ce pas là le

secret de l'amitié ?

Certaines obligations forcent d'ait-

cuns à offrir les traditionnels bonbons

ou fleurs .d'usage. De jolis vases, des

vanneries artistiques, des boites pré-

cieuses permettront de présenter les

unes et les autres avec un maximum

de bon goût.

Quant aux cadeaux réservés aux in-

times. ils ne sont limités par nulle

contrainte. Lapratique

et'la fantaisie

sont compatibles awee toutes les sus-

ceptibilités et avec tous les budgets.

>Si l'on veut se donner la peine de-

chercher chez l'antiquaire, dans tel

magasin spécialisé ou nan, au hasard

d'une promenade un joli bibelot ou

unobjet utile, il est bien rare, en s'y

prenant en temps voulu, de ne pas

découvrir ait prix que l'on s'est fixé,

un présent digne d'intérêt.

Aucune femme ne sera insensible

auxdons qui embellissent la maison

lampe, abat-jour, coussins, appliques,

argenterie verrerie, tasses, plats à gâ-

teaux, boite à cigarettes, miroirs, gra-

Encolures et

Sur les petites robes, la cravate nouée

très près 'du cou est souvent en jersey,

ou même en velours souple.

Vous trouverez, dans cette idée une

grande facilité pour réveiller, d'une

note de coleur, un ensemble un peu

,sombre. Ainsi, sur une robe en jersey

noir ou gris, marine ou vert sombre,

-l'encolure sera froncée autour du cou

par une cravate rouge vif, ou bien

quadrillée ou bien écossaise.

Retenez aussi l'idée de cette grande

couturière, qui place ses robes sur une

guimpe, permettant de voir un petit col

droit en drap clair, quelque chose com-

me un col d'une forme militaire.

Ceci dit, et pour que vous ne vous

désespériez pas en songeant au retour

du « carcan n, j'ai trouvé dans beau-

coup de collections un petit col droit,

ouvert en arrondi en avant, ce qui rend

le nœud bien moins gênant.

Passons au décolleté du soir. Ici, je

suis assez embarrassée, car deux ten-

dances opposées 'se précisent, tandis

qu'une troisième se laisse deviner. Nous

avons d'abord. !a robe très décolletée.

extrêmement décolletée en arrière, tandis

qu'elle est absolument montante en

avant.

Et puis nous avons toutes les épaules

dehors, dans certaines collections, c'est-

à-dire des corsages sans épaulet!es, qui

tiennent par miracle, et se trouvent sou-

lignés par une grosse mèche de tulle

où de tissu, par des revers piqués et

n décollés par des coquillés

des bandes droites.

Sur les robes d'après-midi, les dé-

colletés carrés connaissent le plus grand

succès. Ils sont évidemment inspirés des

jolies' morles de la Renaissance ita-

lienne. Cette forme convient particuliè-

rement aux robes de velours noir elle

met ainsi mieux encore en valeur la

fn^m.e pure d'un joli cou, la naissance

délicate d'une nuque parfaite.

Enfin, j'ai parlé d'une troisième ten-

dance qui s'apparente à celle-ci. pour

Voici tout un choix de charmantes nouveautés pour les étrennes

d'abord le « split », porte-cigarettes automatique, qui les présente sur

simple pression d'un bouton. Puis le ravissant bracelet « pour ton

bonheur », à chaînette d'or et claque de bois, sur laquelle est posée

une fine lame de métal doré, portant un nom ou des initiales. Enfin

la bague fantaisie, en matière plastique noire, incrustée de brillants

ronds et baguettes

(Créations COSA)

composée de plaquettes en peau d'or cloquée sur une.

robe toute note, une ceinture large et irrégulière sur

une robe gris argent, une très large ceinture de cuir sou-

ple et de ton vif qui s'attache au creux du dos sous un

petit noeud de même tissu sur une robe de crêpe marron,

une ceinture en cuir marron avec broderie de ton vert qui

se termine par de longues lanières découpées dans le cuir.

Parfois, la ceinture est toute simple mais porte, sur le de-

vant, deux ou trois disques de cuir blanc décorés d'ini-

tiales. Et sur une très belle robe du soir. en mousseline

rose, une ceinture en daim noir garnie de motifs d'or.

vures, moulages, petits meubles, fla-

cons, aquariums, tapis, entrent dans

tous les ordres de grandeur pécuniaire.

Plus familièrement on offrira « l'u-

tilé » parapluie de dimension réduite

comme le veut la mode, paire de-

gants ou de bas, parures de lingerie,

mouchoirs, cols et rabats-, dentelle,

fourrure, linge de table et de maison,

métrage de tissu, agenda-miniature,

porte-cigarettes, poudrier. f

Le superflu comprend les mille et

une choses qui donnent de la joie, et

dont on se prive dès que la raison fait

loi. Parmi les bijoux de fantaisie, col-

liers, bagues, bracelets, broches of-

frent maintes possibilités. Les femmes

les Plus simples comme les Plus élé-

gantes les portent, ils sont la finition

de la robe. Dans le domaine de la co-

quetterie, la parfumerietient une

grande place, elle est une inépuisable

ressource.

Un sac sera toujours le bienvenu

combien de femmes ayant Plusieurs

sacs de. jour, résistent à la tentation

d'acheter un sac du soir ?

C'est ce que l'on ne- s'offre pas soi-

même que l'on est 'heureux de recevoir.

Soyons psychologues et ne faisons pas

à autrui le cadeau que nous aimerions

posséder, mais bien celui qu'il désire.

les robes du soir, et qui est extrémement

seyante aux femmes qui n'ont plus vingt

ans, et dont la nuque commence à s'é-

paissir le corsage très haut dans le dos,

mais ouvert en ovale ou en carré de-

vant, ouverture bordée d'un panneau re-

plié ou de revers.

Un charmant cadeau, particulièrement apprécié en cette saison

le petit parapluie en taffetas quadrillé, dont le manche est fait de

peau de porc et de corne de cerf

(Création VEDRENNE)

CONSEILS PRATIQUES

Nettoyage de renard blanc ou

d'hermine. Versez dans un réci-

pient quelconque un litre et demi

d'essence minérale. Faites tremper

complètement votre renard et frot-

tez-le entre vos mains comme vous

feriez si vous laviez un mouchoir.

Jetez l'essence lorsqu'elle est trou-

ble et recommencez l'opération jus-

qu'à ce qu'elle soit claire. Vous lais-

i sez sécher au soleil, mais lorsque le

renard est encore un peu humide,roulez-le dans de'la poudre de talc

et posez-le de nouveau au soleil.

Lorsqu'il sera complètement sec,vous le battrez pour en faire sortir

la poudre. Votre fourrure sera blan-

che et belle, quoiqu'elle vous ait

paru bien piteuse au milieu de l'opé-ration. Surtout ne faites pas cela

dans une pièce où il y a du feu ou

une lampe allumée.

Sur ces trois sacs d'antilope, de

forme très nouvelle, le bois, le mé-

tal, le verni, ajoutent un cachet

d'élégance

(Créations OFFENTHAL)

ASSORTISSEZ VOS GANTS ET VOS SACS

« Trotting », gants en veau velours, à manchette évasée, ornée de lo-

sanges découpés en peau, ton sur ton sacs assortis.

(Créations ALEXANDRINE)

L.T, Piver n'aurait pas lancé

une nouvelle poudre, s'il n'avait eu

la certitude de lancer une poudre

aoanelle. Cette matité délicate,

transparente et fraîche, qui ajoute

le charme à la beauté, la poudre

Matité est seule aujourd'hui à pou- Ti

voir la donner'et la conserver en

dépit de la transpiration, de l'humi-

dité, du vent, parce que Matité ne

contient pas de talc. --•

LA POUDRE

MATITÉ

Demandez échantillons de teintes à votre

fournisseur habituel on écrire à t MAT

IL.T. PIVER, 10, Bd de Strasbourg, Pari»}'

Prenez garde Les fêtes vont pro-

diguer à votre gourmandise bien

des tentations foie gras, bonbons,

sucreries, champagne, vins fins, et

vous aller grossir Ne vous désolez

pas, une tasse, matin et solide Thé

Mexicain, pour maigrir ^sâns nuire

à la santé, remédiera à 'ées excès et

vous permettra même de les recom-

mencer. En vente toutes pharmacies.

Page 5: Le Matin - 19 Dicembre 1935

Jeudi 19 Décembre 1935 LE MATIN

La rue était sinueuse et calme. Les

cyclistes, les convalescents, les petits

chiens y circulaient en paix, comme

au temps serein de l'ayant- guerre.

Des arbres noirs laissaient pendre

t leurs branches par-dessus des murs

crêtes de tessons. Acertaines heures,

on y sentait une odeur de pain

éhaud à d'autres, on entendait

sonner des cloches de couvent. Le

jeudi, des orphelines, en robe noire

et ruban bleu, y serpentaient, deux

par deux, dans un nasillement

d'asile.

Les premiers temps qu'elle se ren-

dait à son travail, Mlle Hélène Alba-

rède avait goûté la sécurité de cette

voie provinciale insérée comme une

lisière de feutre entre les engrena-

ges tumultueux de Montparnasse et

du Quartier Latin. Des maisons de

bourgeois et de petits hôtels la bor-

daient, sans ostentation. La foule

l'ignorait et chaque passant y re-

trouvait son individualité, avec déli-

ces;Le soir, les réverbères y cligno-

taient comme des veilleuses dans un

dortrir et son ombre propice abri-

tait des baisers, des murmures. Les

couples n'étaient point seuls, d'ail-

leurs, à hanter ces porches obscurs.

toute une jeunesse politique inscri-

vait des formules combatives, à la

craie, au minium, au charbon sur les

façades de ses immeubles, sans par-vernir à troubler la quiétude des lo-

cataires. Et Mlle Albarède se diver-

tissait à déchiffrer lès nouveaux

graffiti, éclos, durant la nuit, sur ces

écrans'de pierre.Or, un matin, une brève inscrip-

tion attira son attention parmi

l'amasi des formules explosives. L'in-

.connu qui l'avait tracée-ne se sou-

eiait guère d'abattre ou de conspli-der le. régime l'avenir de l'Europe

le laissait étrangement indifférent et

il --né proposait aucun remède à la

crise économique, mais son cœur je-

tait un cri d'alarme sa détresse

s'étalait, humblement, en deux mots,

et c'était, peut-être, avec son propre

sang qu'il avait formé les lettres

rouges de son appel

e.Reviens, Hélène ».

Les syllabes évoquaient le drame

d'un départ et la résignation éploréed'une, attente. « Reviens, Hélène !».

Reprendrait-elle, un jour, le chemin

familier d'autrefois, cette Hélène in-

connue, disparue, regrettée, à qui

message anonyme ?Et Mlle Hélène Albarède que

nul n'avait jamais aiméé mesu-

rait pour la première fois l'affreusesolitude de sa vie en contemplantles six lettres de son prénom sur une

façade de Paris.

Or, ce matin-là, M. Pierre Cha-

mond huma' la- douceur de l'air. et

décida qu'il' se rendrait à pied

à son bureau. Et, parce qu'il haïssait

le bruit et l'encombrement des gran-des artères, il emprunta la'rue étroi-

te, la rue paisible que Mlle Albarède

Elles

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26 Feuilleton du MATIN du 19 décembre 1935

PREMIERE PARTIE

LE MYSTERE MARIN

VI. Pour UNCHEVEU BLOND (suite)

Et'triomphalement il lut

PAGE 393. L'expérience avec l'aspic, la naphta-line et autres semblerait donc dire que l'odeur

reco-rmàît 'deux genèses, 'à l'émission substituons

l'ondulation et le problème du Grand Paon s'ex-

,PAGE 394. = En:son ensemble, l'olfaction au-rait ainsi deux domaines celui des particulesdissoutes dans l'air et_ celui des ondes éthérées. Le

premier seul nous est connu. Il appartient égale-ment à l'insecte.

D.Le second. bien supérieur en portée dans l'es-

pace, nous échappe complètement, faute de l'ou-

tillage sensoriel nécessaire. Le Grand Paon et leMinime le connaissent au moment des fêtes nup-tiales. Bien d'autres doivent y participer à des de-grés divers, suivant les exigences de leur genre devie,

foules reproductions interdites- en tous pays. Copy-right by Jean Ricard et Chtirles Dornac, 1935.

avait longée, quelques minutes plustôt, en sens inverse.

M. Chamond avançait, sans hâte,vers une besogne dont la médiocrité

était stable et rassurante. Elle le

préservait de tout imprévu et lui

permettait de vivre au ralenti, dansle petit pavillon, noirci par l'humi-

dité, qu'il occupait, parmi ses livreset ses pipes, au fond d'une. impassede Vaugirard. La seule présence qu'il

y tolérât, deux heures par jour, était

celle d'une quadragénaire mafflue

qui après avoir brisé les bibelots

de son patron, une fois pour toutes

tenait en ordre le logis.

Il eût été vain de chercher en la

personne de M. Chamond cette es-

pèce d'attraction physique qui rend

certains individus si séduisants et si

redoutables. Son signalement eûtravi un rédacteur de passeport, car

tout était moyen dans sa taille etdans son visage. Et, seul, le mot« néant pouvait convenir à la des-

cription de ses signes particuliers.Cette absence totale de personna-

lité n'empêchait pas, d'ailleurs, M.Chamond de goûter le charme déli-

cat de ce matin doré de brume nide parcourir d'un œil intéressé les

professions de foi, tracées au hasarddes murs par des militants noctur-

nes. Et ce fut ainsi que ses regardsse portèrent sur la supplication d'un

amant anxieux« Reviens, Hélène 1

M. Chamond s'était arrêté et un

souvenir déchirant émergeait peu à

peu de sa mémoire.

« Reviens, Hélène !»

Ellé ne se prénommait pas Hélènemais Mathilde, celle dont le brusque

départ, vingt ans plus tôt, avait

éteint la vie du fonctionnaire.« Mathilde Reviens, Mathil-

de Ce n'était pas sur un mur

noirci qu'il avait tracé son appel. Il

Mavait exhalé, entre deux sanglots,dans le petit pavillon que l'ombre et

le désespoir submergeaient comme

une eau de crue. Mathilde Il

l'avait attendue, durant des années

et des années, mais elle n'était ja-mais revenue.

Pour la première fois, l'abandon-né découvrait avec stupeur que son

cas n'était pas unique. Quelque partun autre amant éprouvait les mêmes

déchirements, la même humilia-tion. Hélène ou Mathilde ?. Les

noms importaient .peu, puisque les

supplices étaient identiques. Et le

passant incorporait sa souffrance à

celle de cet inconnu dont une ins-

cription sur un mur attestait la

douleur jumelle.

A

A partir de ce matin-là, M. Cha-

mond se rendit à pied chaque jourà son bureau, de même Mlle Alba-

rède à son atelier, en passant par la

rue tranquille où l'inscription étalait

ses capitales rouges.« Reviens Reviens

Mathilde serait peut-être reve-

nue, autrefois, s'il avait désiré ce re-tour avec assez de force. Le magné-tisme de la volonté peut agir à dis-

tance. Certains hommes sont assez

puissants pour commander aux évé-

nements et influencer-leur propredestinée. Et qui aurait pu dire si la

pensée du solitaire n'avait pas im-

pressionné, à travers l'espace, la

main anonyme qui avait tracé cet

appel.?Bientôt, M. Chamond adopta l'ins-

cription d'une manière définitive, et

on l'eût fort surpris en lui soutenant

qu'il ne l'avait pas tracée lui-même.

« Reviens !»L'ordre était impérieux mais in-

complet. Il importait de le parfaire.Une nuit, le fonctionnaire se glissa

au long de la rue déserte. Il dissi-

mulait un pinceau et un godet de

peinture dans la poche de son

pardessus. Quand il fut; parvenu à la

hauteur de l'inscription, il s'assura

que personne ne l'observait, puis, lesdents serrées, le cœur battant, il

inscrivit son adresse, au-dessous des

mots fascinateurs, à la lueur d'un

réverbère.

M.Chamond s'était levé et avait

reposé sa pipe toute chaude contre

le rebord du cendrier. Mais il atten-

dit que l'ori frappât un second coup,avant d'aller ouvrir la porte.

La femme qui se tenait sur le seuil

du pavillon n'était plus très jeunemais ses yeux brillaient, comme des

yeux de vingt ans, et elle crispaitune main fine et sans anneau sur lerevers de sa jaquette..

A sa vue, M. Chamond comprit

qu'un grand miracle venait de s'ac-

complir et un vertige l'étourdit, àl'improviste.

La femme se tenait toujours,

» Comme la lumière, l'odeur a ses rayons X. Que-I la science, instruite par la bête, nous dote un jourdu radiographe défi odeurs et ce nez artificiel

nous ouvrira tout un monde de merveilles.

Pinson replia soigneusement la note manuscrite

qu'il venait de lire, Un court silence pesa sur les

trois hommes.

Ce silence, Tigralet le rompit en disant

OuLmonsieur le directeur, voilà ce que Fa-

brè écrivit, il y a bientôt. un demi-siècle, avec sa

plume d'un sou.

En ce qui concerne- les rapprochements quevous établissez entre les relations, merveilleuses,

je le reconnais, de Fabre et les phénomènes bre-

1 tons, une objection ne vous vient-elle pas à l'es-

prit ? fit le chef après avoir réfléchi.

Plusieurs objections;. certes. Mais si vous vou-lez bien nous communiquer la vôtre.

Avec Fabre, il s'agit de phénomènes natu-

rels, observés chez les insectes à l'époque de la

pariade. J'insiste sur le mot naturel. Mais en Bre-

tagne ?.Oh en Bretagne, admit Tigralet, il ne s'a-

git plus de phénomènes naturels, j'en conviens.

Sinon, où serait l'intérêt de notre enquête de po-lice ? Je dis simplement que je considère la dis-

parition de Foucarède et la tentative de meur-

tre de Shakoura .comme ayant un rapport avec

les étranges anomalies constatées dans la régionde Bénodet, parce que aussi bien le professeur et

le Japonais s'intéressaient fortement à la ques-tion.

Lé problème ne se recommanda pas par la

simplicité, reconnut le fonctionnaire.^ongeur. Se-:

Ion vous, et je vois que tous deux êtes étroite-

ment d'accord. l'affaire actuelle aurait son ori-

gine dans les hypothèses. non confirmées d'ail-

leurs, du grand savant de Sérignan.

COURRIERDESSPECTACLESLES PREMIÈRES

THEATRE DU CHATELET. Au

Soleil du Mexique, opérette en

dieux- actes et seize tableaux, de

MM. André Mouézy-Eon et Albert

Willemetz. Musique de MM. Mau-

riceJf vain

et R. Granville.

Du moins, pas de mystère. A la lec-

ture du titre, les spectateurs savent oùils vont. Pas tout à iait néanmoins,car M. Maurice Lehmann qui n'en est

pas à Quelques milliers de, kilomètres

près, les emmène entre deux actes auxileà Hawaï quitte à les ramener au

point de départ. Et nous aurions vrai-

ment naauvaise grâce à dissimuler quec'est là un bien beau voyage.

Le matador Nina est la coqueluchedes Mexicaines, mais il n'a d'amour que

pour la belle Juanita qu'il désire épou-ser. Evidemment, un méchant et sour-nois garçon veut ravir Juanita à Nino.D'autre part la riche Jessie entend

M. ANDRÉ BAUGE

arracher Nino Juauita. Apparaît surces entrefaites Frascator, vedette decinéma qui, pour notre joie, prendraconstamment part à l'action. Attirédans un traquenard, Nino, considérécomme ennemi public, doit s'embarquerpour Honolulu où diverses épreuves lui

sont réservées dont la moins dés-

agréablz est de résister aux charmesde Jessie. Les deux /iancés s'accusentmutuellement de trahison, mdis Ninose tait arrêter quand iL regagne Mexicoàfin d'enlever Juanita du couvent. Heu-reûsenlent alors Jessie obtient sa grâceà la faveur, d'une révolution.

Si l'argument se déroulait aussi sim-

plénaent, nous ne serions pas au Châ-

telet, mais lés péripéties sont aussinombreuses que diverses. St quellespéripéties une corrida, un tremble-ment de teJTç, l'éruption d'un volcan,un duel à l'américaine, une insurrection.

que sais-ie l Et des ballets éblouissantsdans ulie maison de danses, dans une

plantation à la plazza. Et dés défilés 1Et des ensembles 1 On n'a pas le tempsde respirer.

En vérité, ce spectacle est magnifique-ment monté. Sous des éclairages poly-chromes. parmi des extérieurs idéale-tnent exotiques ou -des intérieurs ravis-

sants, d'innombfables costumes cha-

toient. La pièce est par elle-même fortamusante la musique du mouvement,de la gaîté, un rythme entraînant. Des

motifs langoureux ou bien vits et so-

nores sont chantés ou exécutés par l'or-chestre dont M. Maurice Frigara assure

là direction.M. André BaUgé (Nino), Mme Fanély

Revoil (Juanita), Mme Danielle Brégis(Jessie) on sait avec quel art ils chan-

tent et le désopilant comique Bach

(Frascator) remportent, à la tête d'une

importante distribution, un succès en-

thousiaste que partagent Mmes Andréa

Percin, Colette Salomon, Gilberte For.ay,la prodiaieuse petite Luzia et le corpsde ballet.

Jean Prudhomme.

PROGRAMME D'AUJOURD'HUI

Opéra. Relàclte. Demain la Flûte enchantée.

Opéra-Comique. 8.15, Mignon. Demain gala

Tristan et Isolde.

Comédie-Française. 2., Esther. l'Eté de la Saint-

Martin. Esther, Il était une bergère.Demair le Secret.

Odéon. 2.15, Louis XI. Il faut qu'une porte

soit ouverte ou fermée. 8.40, Vive le roi. De-

main VIVe roi.

Alttcrt-I" (Lab. 08-40). Lyjo. Maxa. 10 ved.

Ambassadeurs. 9.. Plaisir d'amour

Antoine. Pays du sourire (W. Thunis).

immobile, à la même place, ;et son

souffle s'arrachait de sa poitrine,

par saccades.

Le fonctionnaire, alors, se ressai-

sit. Mathilde Ce ne pouvait être

que Mathilde Mais comme les

souffrances de ces vingt années

l'avaient changée, mon Dieu

Toi* Toi Enfin, c'est toi

Mlle Albarède murmura

Je suis Hélène.

M. Chamond eut une hésitation

suprême. Hélène C'était Mathilde

qu'il attendait. Mathilde

La femme s'était mise à trembler,en le regardant. Alors, il se décida

Entrez !•

Parce qu'il avait compris qu'on

peut encore faire du bonheur, avec

un abandon et une solitude.

0 Albert-Jean.'Droits de reproducîion et de traduction réserves)

Mon pieu, oui. déclara crânement Tigralet.Et je ne serais pas du tout surpris que nous assis-tions à de nouveaux phénomènes, en apparenceinexplicables, avant de trouver le fin mot de Vérnigme..

Eh bien ce fin mot, trouvez-le, mes amis. Jevous ai donné carte blanche. Je ne me dédis pas.Evitez les éclats entourez-vous de précautions.cela je vous le recommande.

L'entrevue avait eu. une longueur Inusitée lesdeux commissaires en étaient fiattés et inquiets àla fois. Flattés parce qu'ils avaient conscience del'intérêt qu'on prenait en haut lieu à une affaire

qui sortait réellement des règles habituelles in-

quiets parce qu'ils sentaient bien qu'au cas où leursdéductions seraient stériles, on leur reprocherait

'cruellement un jour, d'avoir ridiculisé la collecti-vité policière.

Toutefois, il était trop tard pour reculer. Il con-venait. au contraire, d'aller de l'avant.

Mais en évitant les éclats, en s'entourant de

précautions, avec la prudence du serpent, répétaitnarquoisement Pinson.

Dans la même journée, ils entendirent leurs col-laborateurs qui venaient au rapport.

L'un d'entre eux, un inspecteur actif et intelli-

gent, s'était chargé de recueillir des renseigne-ments aussi complets que possible, sur 'la..meut-trière présumée de Shàkoura.

La particulière. énonça-t-il dans un style tout

militaire, se nomme Sonia Volkova. Pas de fiche

sur elle. Rien à dire. Officiellement, elle appar-,tient aux services commerciaux de l'ambassade so-

viétique. Elégante, parle admirablement le fran-

çais et, comme vous vous en êtes sûrement rendu

compte, chef, elle est très jolie, a du «sèx appeal »

à revendre. Eliè fréquente des milieux artistiques

d'avant-garde et de temps en temps le monde où

l'on s'amuse. On ne lui connaît pas de liaison.,

Arts (Wagram 86-03). 9.. Miss Ba.Atelier. 8.45 ,le Faiseur.Athénée. 8.45, Guerre deTroie n'aura pas lieu.Bouffes-Parisiens. Relâche.

Capucines. 9., le Souper de San Diego.Châtelet. 2.30, 8.30, Au Soleil du Mexique.Comédie Champs-Elysées. 9., l'Inconnue d'Arras

Déjazet. 8.45, Pour plaire aux femmes.2-Masques. l'Homme dans l'ombre.

Gaité-Lyrique. 2.30, 8.30, la Chanson du bonheur

Grand-Uutenol. 3.,9., les Ondes tragiques.Gymnase. 9.. le Cœur.Humour (42. r. Fontaine). Demain. Rép. gêner.Madel. 9.15. Fin du monde, de Sacha Guitry.Marigny. 8.45, Margot (Y. Printemps, Fresnay).Mathurins. 9., le Héros et le Soldat.Michel. 2 h., matinée classique. 9., Lavalisons.

Michodièrè. 9., Bichon (M. Deval et V. Boucher)

Mogador. 2.30,8.30. l'Auberge du Cheval Blanc.

Montparnasse. 9., Cri des cœurs, Cap. Marian.Nouveautés. 8.45, Revue de Rip.Nouv.-Oom. 9.15, Trouble (Géniat, Clariond).Œuvre. 9..Répétition générale..Palais-Royal. 3..9..Zizlppè '(Puvallès.DenlseGrey)Porte-Saint-Martin. 8.30, Répétition générale.Renaissance. 2.45, 8.45, Notre-Dame du Cinéma.

Saint-Georges. 9., la 'Femme en fleur..Sarah-Bernhardt. 2.30, Petit Monde; 8.45, IndianaTh. de l'Etoile. 9..les Amants terribles.Tli, de Paris. 9., Noix de coco. Raimu.

Trianon-Lyrique. 2.30, 8.30. Mon oncle Alex.Variétés. 8.45 les Fontaines lumineuses,»V.-Colomb.2.15,mat.cIass.8.45,Femme sans nommeA.B.C. 3..9., Noël-Noël. Lumière. S.Fainsilber.Alcazar. 3., 9.. Croisière des nus nouveaux.Alhambra. 8.30, Attractions.Bobino. 8.45, Music-Hall. Opéra-Comique.C. de Paris. 2.45,8.45, Parade du monde (Lait.).

Européen. M. S. Georgius. Marc Irvin, PJ Bayle.Fol. -Bergère. 9., Folie d'amour, rev nouv.

Mayol. Relâche. Samedi Revue de la chair.

Chez Harry Pilcer Ch.-El.). 2.30, thé, spect.C. d'Hiver. 8.3D; Eléphants prés. p. Bouglione.C. Médrano. 8.30, Togare. Lilliput, m. j. f. d.

Coucou. 9., Tous en chaine, r. Souplex,Charley.2-Anes. 9., Répétition générale. Nouv. spectacle.Dix-Francs. 9., Revue (Hegoburu, Sablon, Dac).

Jockey (127, bd Montmart.). Dancing, attract.Lune-Rousse. Nouveau spect. Dorin, Michel.Noctambule? (Quart. Latin). Pierre Dorian, rev.Perchoir. 9.. Mauricet, Cariés. Valier,r.Besnard

Coliséum. Tous les jours thé. Taxi girls.Luna-Park. M. S. Attractions, dancing.

Mouiin-Rougc-Bal. Réouverture, quadrilles.

PROGRAMME DES CINEMAS

Acacias (47.r.des). Fantôme vivant, Vanessa.

Actuàl. Nord-Actual. (6,bdDenain>. Act. Film

Actual. Petit-Paris-Excelsior. Perm. 10 à 24 h.

Agriculteurs. Gaspard de Besse.

Apollo. Tête chaude. Dans le décor.

Artistic. Une nuit, d'amour.Aubert-Palace. Fanfare d'amour.

Avenue (5. r. Colisée). Mon marl. lé patron..Balzac.Charlie Chan en. Egypte. Mir. d.l'amour

Ba-Ta-Clan. M.S. La Fiancée de Frankenstein.

Bonaparte. Gaspard de Besse.

Caméo. Un soir de bombe.

Camera. Une nuit de Vienne, Jim Bougue.Carillon. Rothschild, Carotte et C.ie.Chazellcs r. Chaielles, 17f). Oiseau, rare.

Champs-Elysées. Petite Amérique. J. de mains.

Cigale. Vie est belle. Parlez-moi d'amour.

Ciné Adual. (15, fg Montmart.). 9.30 à 2 h. m.

Ciné l'Auto (bd Italiens). Actualités.

Ciné Madeleine. Veille d'armés.Ciné Opéra. La Bandera.Cinintran. Actualités. Perm. 10 h. "a 0 h. 30

Colisée. Shanghaï (v. o. s.-t. fr.).Courcelles. Cœurs brisés (Hepburn, Bayer).Demours. Variétés. CariocaEdouanl-VII (10, r. Ed.-VII). David Copperfield.Eldorado. Justin de Marseille. Mariée du rég.

Elysée-Gaumont. La Malle de Singapour.'

Ermitage. Un homme de trop il bord.

Foües-Dram. Une nuit de noces. F.FrankensteinFourmi. Agent britannique, 42' Rue.

Gaumont-Palace, Le Dernier des Mohicans.Gaumont-Théâtre. Le Deuxième Bureau.

Impérial. Perm. 12 h. à 1 h. Cavalerie légère.Le Paris (2i. Ch.-Elys). Gala (Top Hat).Lutétia-Pathé. Touche à tout. Flèche d'argent.Lux r. de Rennes). Parlez-moi d'amour.

Lyon-Pathé.. Princesse Tam-Tam. Attractions.Marbeuf. Le Songe d'une nuit d'été.

Marignan. La Kermesse héroïqueMarivaux-Pathé. Merlusse, Cigalon.Max-Linder. Amants et voleurs.

Métrop.-Pat. Princesse Tam-Tam. Risque tout.

Miracles-Lord-Byron. Alice Adams (K Hepburn)Monceau 1G. Idylle noire, Stradivarius.

Montparnasse-Pat. Princesse Tam-Tam. R. tout

Moulin-Rouge. Moïse et Salomon parfumeurs.

Napoléon. Souvent femme varie MJ. Grawford)

Not. Ciné. Théodore et Cie. Mission de Nord land

Olympia. Lune de miel Imprudente Jeunesse.

Omnia-Ciné-ïnf. Actualités mondiales.

Pagode. Souvent femme varie (J. Crawford).Panthéon. Ha rmonioa-Tchapaïev.Paramount. K~°nigsniark (Elisa Landi).Pereire-Pal. M. S. Touche a tout.Rex. Rêve de Monte-Carlo.Rivoli-Cinéma. Perm. 3 de la Marine.

Royal-Pathé. Dernière Valse, Rivaux.

Splendid (30.av.Motle-Pioquet).Infern. poursuiteSt. Bertrand (96.r.Sèv.). Toute la ville en parleStudio Caumartin. Celui qui passe (C. Veidt).St. Etoile (5,r.Troyon). Episode (Paula Wessey)St. Universel (31,av.Operaj. Les Mains d'Orlac.Studio 38. Symphonie burlesque (angl. v. st. t.)Ursul. (Studio). Divine. La Folle Semaine.

Victor-Hugo. Deuxième Bureau. Sahara.Vivienne. Deuxième Bureau.

Washington.Theworkingman.TheRightto live

Les escrocs de la Caisse des valeurs

à lots sont condamnés

Les deux dirigeants de cette officine

d'escroquerie, qui s'intitulait Caisse desvaleurs àl lots, 45, boulevard de Sé-bastopol,: Etienne Causin et Albert De-

cerf, ont été jugés hier, par la 11echambre correctionnelle.

Aprés' avoir encaissé 500.000 francs,montant d'un billet gagnant de la Lo-terie nationale, dont ils avaient vendules quatre quarts à onze clients, ilss'étaient enfuis. L'un fut arrêté Lyonet l'autre en Belgique..

Etienne Causin a été condamné à3 ans de prison et 3.000 francs d'amen-de et Albert Decerf, à 2 ans 'et 3.000francs. Chacun des onze clients, partiesciviles, a obtenu, à titre de dommages-intérêts, 125.000 -francs.

Les étudiants en philosophie, histoire

et géographie et l'augmentation

des droits universitaires

Une délégation d'étudiants, représentant des

groupes de philoso >hie, d'histoire et *èe géo-graphie, a été r-eçue au ministère de l'édu-caution nationale,.

Çlle a exposé la situation nouvelle causéepar l'augmentation de 120 0/0 des droits uni-

versitaires, coïncidant avec la, gratuité de

l'enseignement secondaire.La délégation a obtenu l'assurance que ses

voeux seront examinés avec la plus grandebienveillance.

L'organisation

des régions fortifiées

M. Jean Fabry a été entendu à ce

propos par la commission de

l'armée de la Chambre

La commission de l'armée de laChambre a entendu le ministre de laguerre sur l'organisation des régionsfortifiées.

M. Jean Fabry a donné des précisionssur la densité des troupes de forteresseet sur leur encadrement en officiers,sous-officiers et spécialistes. Il a indiquéquelle était la puissance de l'armementmis en place dans les ouvrages et dequelle manière étaient organisées la dé-fense aérienne et la protection contreles gaz dans le voisinage des frontières.

Abordant, les questions relatives auxconditions d'existence des cadres et dela troupe, M. Fabry a indiqué les mesu-res prises pour achever la constructiondes casernements, des unités et des lo-gements des officiers et sous-officiers.En attendant l'achèvement de ces cons-tructions, le mode de transport des ca-dres mariés à'leur domicile va être ame-lioré. D'autre part, des décisions serontarrêtées pour que l'instruction primaireet secondaire soit donnée dans les meil-leures conditions possibles aux enfantsdes militaires de carrière en service dansles camps et ouvrages. Des efforts se-ront faits pour entretenir l'excellentmoral des troupes de forteresse par desdistractions, des séances cinématogra-phiques gratuites et par la création defoyers du soldat.

Le ministre a conclu en montrantqu'il était indispensable pour assureraux organisations défensives des fron-tières leur pleine efficacité de maintenirles effectifs de l'armée française, pen-dant la période des années creuses, auniveau qui avait pu être atteint par laprolongation de la durée du service mi-litaire.

M. Senac, président de la commission.a remercié le ministre de son exposéet des mesures qu'il a envisagées pourrépondre aux preoccupations expriméespar :a commission à la suite des diffé-rents contrôles exercés par elle dans lesrégions fortifiées, et notamment,de l'ins-pection des camps effectuée les 9 et 10décembre par une de ses délégations.

La politique navale de la France

à la conférence de Londres

Un exposé de M. Piétri devantla commission de la marine

militaire de la Chambre

La commission de la marine militairede la Chambre a entendu hier un exposéde M. Piétri, ministre de la marine; venudevant elle lui exposer.la politique nava-le que le gouvernement compte poursuitvre au cours de la conférence navale deLondres.

Le ministre a résumé à la commissionles instructions qui ont été données ànotre délégation, et lui a fait part desderniers comptes-rendus de nos délégués.

Puis la commission a procédé à unéchange de vues au cours duquel denombreuses questions furent posées, no-tamment au sujet du problème du Paci-fique.

Tout en souhaitant d'arriver à unaccord qui permettrait des, économiessur les armements navals, la commis-sion a approuvé les déclarations du mi-nistre et a émis le vœu de ne pas ac-cepter de formule.de limitation quanti-tative basée plus ou moins directementsur le maintien des proportions de Washm£ton et, étant donné les importantschangements survenus dans l'équilibregénéral des flottes, de ne se lier éven-tuellement que pour une très courte pé-riode.

Par ailleurs, elle s'est déclarée pleine-ment favorable à des limitationsf5quali-tatives accentuées dans le tonnage del'artillerie des bâtiments, étant entenduqu'elles seraient communes à toutes lesmarines.

L'examen du budget

par la commission

sénatoriale des finances

La commission sénatoriale des finan-ces, présidée par M. Caillaux, a conti-nué hier l'examen officieux des bud-gets de dépenses. Elle a adopté les cha-pitres de la Légion d'honneur, des co-lonies, des services d'Alsace-Lorraine,des services judiciaires et péniten-tiaires.

A propos du budget des colonies, lacommission sur le rapport de M. Lan-cien s'est émue des créations d'emploisauxquelles '1 a été pourvu dans cetteadministration.

La réparation des dommages

causés par l'inondation

de la vallée du Rhône

Une délégation composée de MM. Daladier.Gros, Gùichard. Ulysse Pabre, Silvestre, Sixte-Quenln. Brunet. Pugès, représentant les dépar-tements inondés de la vallée du Rhône, a étéreçue, hier; par MM. Paganon. ministre ne: l'in-térieur, et, Cathala, ministre de l'agriculture.

D'un commun accord il a été procédé àl'étude des mesures permettant d'assurer laréparation des dommages causés par 1 inonda-tion.

En hiver

Eau des Carmes

en grog ou dans une infusion

'La perfection des perfections, quoi ironisa

Tigralet. Cela ne me déplaît pas car ce sont géné-ralement les femme: trop parfaites qui sont le

plus sujettes à caution. A-t-on trouvé son coif-feur ?

On a enquêté dans lés salons de coiffure des

septième, sixième et cinquième arrondissements.Chou blanc.

Où habite-t-elle ?A Passy, rue Raynouard, dans un hôtel bien

tenu et très convenablement fréquenté.C'est tout ?

Oui, chef.

Bon. Arrangez-vous pour filer la demoisellesans répit et autant qu'il le faudra. Pistez-la com-me pour un flagrant délit. Je veux savoir ce qu'ellefait heure par heure, rapport écrit, hein ? Et pasde blagues, surtout Ja vous ai déjà touché deux

mots à ce sujet. Du travail en finesse. Ce serait

trop bête\le se faire prendre en sandwich comme

cela risque d'arriver si on s'aperçoit de notre ac-

tion. Nous nageons entre des Russes et des Japo-nais. Pensez si nous serions désavoués à la moin-

dre gaffe

Compris, chef. Vous pouvez avoir confiance.

Nous ne sommes pas une équipe, d'apprentis.

-Complications diplomatiques et tout le bazar,

grogna Pinson. Merci, j'en sors

Que savez-vous de Shakoura, reprenait déjà

Tigralet.

Toujours à la clinique de la rue de Vaugirard.On a de ses nouvelles ?

Incertaines, les nouvelles. Il vit avec des piqû-res et des transfusions, c'est tout ce que l'on sait.

Un des nôtres reste en permanence à la cliniqueDès que le blessé pourra parler.

Il ne dira rien, interrompit Tigralet. C'est sûr

comme un et un font deux. Enfin, il faudra tout

de même essayer, par acquit de conscience.

Il n'y avait pas à s'appesantir davantage sur les

faits et gestes de Sonia et de Shakoura. Les deux

Quelques Pastilles Richelet

8Î0Ï et la Toux disparaît

Hommes; Femrnes et Enfants

amaigris, chétifs et affaiblis

A tout âge -'en toutes saisons les Pastilles JESSEL à base d'Huilede Foie de Morue vous feront reprendre plusieurs livres en un mois.

Rien ne vaut les merveilleuses vita-

mines de l'Huile de Foie de Morue pourrendre aux personnes maladives etfaibles leurs forces et leur santé,. Toutle monde sait cela mais. personnen'aime prendre cette huile à cause deson goût affreux, de son odeur repous-sante et des troubles d'estomac qu'elleprovoque. C'est pourquoi les médecinsmodernes recommandent maintenant les

Pastilles JESSEL àbase d'Huile de Foiede Morue qui font le bonheur de millierset de milliers d'hommes, de femmes etd'enfants maigres, affaiblis et épuisés.

Les Pastilles JESSEL, recouvertes

Votre enfant

est-il nerveux ?

Mamans, dites-vous bien que la ner-vosité est un état maladit et que. sivotre enfant crie, trépigne, s'agite, il abesoin d'être soigné. Donnez-lui plusieursfois par jour une cuillerée à café de Si-

rop Fantil et vous verrez vite son carac-tère changer. Il sera plus doux, plusdocile et dormira la nuit d'un bon som-meil exempt de cauchemars.

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plantes sédatives, il est si inoffensif

qu'on peut en donner même aux bébés.Il calme et tonifie les nerfs de l'enfant,fait disparaître les tics, la toux nerveu-se, les grincements de dents, les terreursnocturnes. Enfin, chez les enfants ma-

lades, le Sirop Fantil rend de grandsservices en calmant l'agitation fiévreuse,en apaisant les quintes et en procurantun sommeil reposant.

Toutes les mamans devraient avoirchez elles du Sirop Fantil En vente danstoutes les pharmacies 6 fr. 50 le fla-con 9 fr. 75 le grand flacon.

Les Bijoux ORI A sont supérieurs

La création d'un ordre des médecins

La commission de l'hygiène de laChambre, après avoir entendu le docteurCibrie, secrétaire général de la. Confé-dération des syndicats médicaux, a

adopté sans modification le texte duSénat portant création d'un ordre-desmédecins.

Le recensement des jeunes gens

nés entre le 1er juin

et le 31 mai 1916

Les opérations du recensement de la deuxièmefraction de la classe de 1935 et de la premièrefraction de la classe de 1936 devant être closesle 10 janvier 1936, les jeunes gens nés. entre le1" juin 1915 et le 31 mai 1916, qui n'ont pasencore été inscrits sur tes.tableaux de recense.

ment, sont invités à réclamer sans délai leur

inscription à la mairie du domicile de leurs

parents ou tuteurs iau de leur domicile person-nel s'ils son* mariés ou n'ont ni parents, n!

tuteurs).Pour ceux de ces jeunes gens qui seraient

absents ou empêchés, cette démarche devra

être accomplie par leurs parents.ou tuteurs ou cles personnes en tenant lieu. <

commissaires s'entretinrent quelques minutes en-core avec leurs sous-ordres au sujet de menuesaffaires et chacun s'en fut à ses occupations nonsans que Tigralet eût recommandé

Si, je ne repasse pas au bureau et qu'il y aitde l'inédit, qu'on me le fasse savoir chez moi parun mot qu'on joindra à mon courrier.

Le soir même, les deux limiers devaient dîner

avec Ferrai à la Chope des Trois-Epis, où nousavons déjà pénétré à leur suite.

Exact au rendez-vous, Ferrai exhiba une lettre

d'Antony.

= Intéressante, la lettre s'informa Tigralet.:Oui et non. 'J'en connaissais à peu près la,

substance par un coup de téléphone du camarade.Elle m'a donc laissé froid. Antony fait ce qu'il

peut, mais, tout débrouillard qu'il est. il ne peut

pas grand'chose. Voici la missive, au surplus. Li-

sez-la et tirez-en les conclusions qu'il vous plaira.

Tigralet prit le papier que lui tendait le journa-liste et le plaça entre lui et Pinson de façon qu'ils

pussent lire en même temps l'un et l'autre. D'acty-lographié sur une machine portative, l'essentiel d$récit d'Antony se libellait ainsi

« Je continue à arpenter le pays dans tous le{!sens et je crois que j'en pourrais tracer maintenant

le plan les yeux fermés. Je parviens à justifier mâ

présence insolite aux yeux des indigènes en pé-

chant, chassant et prétextant un impérieux be-

soin de grand air ordonné par le médecin. Seule.

ment je fume pipe sur pipe et je m'alcoolise pose-rais-tu me jeter la pierre ?

"=

Le vieux Yann-Tine est toujours aussi sj-j

byllin. Pourtant, j'ai réussi à le cuiter » solide-ment l'autre dimanche après -la messe. J'ai même

failli me « cuiter avec lui, tant Il a de l'entrai-

nement un champion, un véritable champion.

{A suivre.),

Aujourd'hui tout le monde peutbénéficier des. vertus des célè-bres et délicieuses Pastilles Riche-let. Leur créateur, le spécialistebien connu, vient de lancer uneboîte nouveau modèle, vendue au

prix modique de 1 fr. 95. Grâceà ses essences balsamiques antisep-

tiques et sédatives; là Pastille Ri-chelet véritable potion' sèche

aseptise, décongestionne et as-sainit les voies respiratoires. Elle

apaise l'irritation de la gorge, coupeles quintes de toux sifflante, facilite

l'expectoration. De plus, elle for-tifie les poumons et les bronches

et les rend plus résistants aux

attaques des microbes. Si vous

êtes sujet aux rhumes, aux maux

de gorge, ayez toujours sur vous

des Pastilles Richelet. Elles vous

préservent et vous soulagent tout

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Catarrhe nasal, sinusites,

laryngites, pharyngites, otites

Au moindre froid, les nez fragiles éte^nuent, s'irritent, s'enflamment, s'obstruent.

coulent, inondent les mouchoirs. Puis lnmal se porte vers la gorge enrouement,

laryngite, pharyngite, bronchite, toux.

Ou bien, le catarrhe nasal s'installe,devient csronique, se propage vers lés

sinus ou l'oreille, c'est alors la doulou-

reuse sinusite, ou bien les otites quidoivent toujours faire redouter la surdité.

Pour que ces nez fragiles soient protégéeset dégagés, une simple précaution suffit:

glissez dans chaque narine, matin et soir,

gros comme un pois de Nazinette. Ce

merveilleux baume nasal ilibère lentement

dans l'arrière-nëz ses essences naturelles

volatiles. Il. dégage le, nez, assainit et

décongestionne les muqueuses, aide lessécrétions nasales à détruire, enrober et

expulser les microbes. Grâce à la Nazinettç;votre rhume est vite terminé et vous

n'avez à redouter aucune suite fâcheuse

du côté de la poitrine ou de l'oreille,

La maladie entre par le nez; c'est

dans le nez qu'il faut ia vaincre.6 trs le grand tube, toutes pharmacies ou auxLaboratoires D' Gilbert, 6, r. du Laos, Paris-lîïi

Nazinette du Dr Giiberi

Au comité national

de l'Organisation française

Dans la salle des ingénieurs civils, 19. rue

Blanche, Paris, se tiendra aujourd'hui. a 21 heu.res, la séance plenière mensuelle du comité ne-tional de l'Organisation française.

M. Pierre Bastide, président du syndicat d«la publicité directe, président du Club dé la

publicite, professeur à l'école technique de pU_iblicité, fera une conférence sur les « Essaisde publicité dirigée ».

A la fin Se la conférence, un film documenitaire sur la prévention des accidents du tra-vail « Pourquoi.».

Il est rapp..lé que le texte de :a contérenoa;cra publié daa*. le bulletin du mois de te-,vrier 1936 1 comité national de l'Organisa?tion française, 11 bis, rue d'Aguesseau. Pariup

association dont le but est de favoriser etde diffuser le*' métl.çdes. réalisations et étui"des concernant l'organisation scientifiques.

Page 6: Le Matin - 19 Dicembre 1935

F6':B'«5 LE MATIN Jeudi 19 Décembre

CARRIER DES SPECTAeLES (Suite)THEATRES

LESREPETITIONSGENERALES

PECESOIRA la Porte-Saint-Martia, 8 h. Violette

'de Montmartre, ooérette en trois actes 'de

MM. Max-Eddy et J. Mariettt td'aprés J.

Br&mmer et' prunjfald), musique de E.

Kalnun.

revue en deux actes de M. H. Jeanson.

A l'Œuvie, à 9 heures, répétition générale

il 13 de le Témoin, de M. S'.eve Passeur.

IA REPRISE DE CE SOIR

Au Thiâtre tfes Arts, à 9- heures, Miss Ba,.

Cie Rudolph Besier (traduction française dé

Mme Neveu).

dtnt' la repris?,, s.ûs. ia dttecUon du

maitre Eeynaldo Harni, vient d'être favorable-

ment accueillie, sera donnée demain soir à

l'abonnement du vendredi '.avec Mines Rittex-

Ciâmpi, Solanee Delmas, Mahe MM. Georges

Jo iatte, Gabanel, Hiiberfy, Morot, Nàrçon et

tous les interprètes. ouf en assurèrent le vil

succès.

Soleil'du Mexiaue. la nouv..opérette à

grand spectacle avec André. Baugé et Bach,

Fanély Revoil et Danielle Brégis.

Mat des fêtes de Noël> et du Jour de lAn.,

mercredi jeudi samedi 28, dimanche 29,

décembre mercreo.1 jeudi 2, samedi 4

et dimanche 5 janvier.

GAITE.Aujourd'hui matinée,

la Chanson

du bonheur, le succès'des succès.

Pirrrr-MONDB,

Th. Sarah-Bernhardt. Auj.

2 h. 30, les Trois petits cochons.

MATINEES CLASSIQUES DU THEATRE

MICHEL. Aujourd'hui Jeudi, à 2 heu-

res précises, inauguration des matinées, clas-

Eiaues Premier spectacle gai les Plaideurs,

de Racine la comtesse d'Escarbagnas, de

Moj'ère et Il faut qu'une porte soit ouverte

ou fermée d'Alfred de Musset, interprété par

les compagnons du théâtre classique Ces

pièces sont mises en sceue par MM. Claude-

Emile Roosem, Max Fischer et Yves Gladines.

E THEATRE DES MARIONNETTES BAM-

BOLINO donnera le 27 décembre, à 2

heures, une matinée de bienfaisance en faveur

des Enfants assistés de Paris Hospice des en-

fants assistés, 74, rue Denfert-Rochereau.

CLUB DU FAUBOURG. Ce soir, salle.

des Sociétés savantes,' 8, rue Danton,'

h. 30. tout Paris voudra entendre Jacques

Marx du Front national, contre Jean Serçnap.

du Front populaire, sur Pour et contre les.

Croix de le-. l'abbé GTillet, de la Faculté

catholique, sur une--Hérésie artistique I en

face de Gabrielle du -Mesnil. Et Andrée 'Leh-

mann, Madeleine Pelletier, Charlotte Bonnm,

contre Pieiie Hamp et le député Lebret sur

Pour et contre le droit de la femme au travail.

GRAND SUCCES DE RIRE

THEATRE SÀINT-GEORGESB

LE GRAND SUCCES

Le public a ratifié

de la critique

LA FEMME EN FLEURdeDenysAmifel

LVALENTINE TËSSIER

JEANINE CRISPIN

DANIEL LECOURTOIS H

,AU TH. MICHEL LAVAUSONS. Srevue,en22tableaux-deMM.'DOEINet SAINT>GRANIER

II f^

MargueriteMORENOPAULEY DORÏN

H I pourlesreprésentationsde

iUnffl PARISYS et SAINT-GRANIER HH

Théâtre de ltEuvreVendredi-211décembre

première à bureaux ouverts

de STEVE PASSEUR

RACHELBERENDT.FERNANDFABRE

Demain vendredi, réouverture du

THEATRE de L'HUMOUR, 42, rue Fon-

taine (place Blanche) avec « L'HEURE

H. ii, 3 actes gais, satiriques et d'actua-

lité de M. Pierre Chaine, présentés parle chansonnier Géo CHARLEY. Loc.ouv. pour les 2 réveillons. Trinité

CONFERENCES

CONFERBNOIA-UNIVERSITE

DES ANNALES.

salle Gavau. Aujourd'hui, 2 h, 45 pré-

cises, gala de musique Valses et Souvenirs

de valses, par M. Gérard Bauer. Johann

Strauss conduira l'orchestre Pasdeloup et les

valses viennoises -chantées rvatr-, Mlle Fritzi

Jcu-1. Même se&l-ce à 5 heures. fT..

JOLIES-BERGERE

Samedi,

dimanche, mardi 31, merc. 25 déc. Bj

Fauteuils depuis francs

I G R A T U I T E MENTI

aQQgggBvisite des coulisses

CIRQUES

LE PROGRAMMEDEFETES»

DE MEDRANO

Le nouveau « spectacle accéléré »,

qui débute demain soir sur la piste

montmartroise, a été composé par Mme

et M. Medrano pour constituer une

vraie revue dès spécialités de la piste.

Chaque spécialité est dignement repré-

sentée dans cette sorte de festival du

cirqùe, puisque parmi les .débuts on

peut citer, la première fois en France.

le dressage à la fois remarquable et

charmant de l'éléphant Mago; la splen-

dide troupe icarienne des Cervantes

qui paraîtra également pour la pre-

mière fois à Paris; de même que Annie

Marine, une jeune et jolie acrobate

aérienne dont le travail « à la corde »

est follement audacieux, mais très neuf

et très élégant.Un autre début en France, celui des

3 Orfatis, puis la rentrée des excen-

triques Man and Thit, celle de Chris-

tian et Fleurette, celle du' splendide

quatuor de danses acrobatiques de

Horam sont à noter également ainsi

que la présence des trois équipes

clownesques de Medrano au grand

complet Manetti et Rhum, Alex et

Porto, Recordier et Boulicot.Et Togare, l'admirable dompteur au

torse nu, au sourire, à la nonchalanceorientale fera cette quinzaine ses adieuxaux Parisiens après avoir connu, de la

part du public, un grand succès.'

CINEMAS

GASPARDDE BESSE, d'André Hugon. dont

le dialogue est de Carlo Rim, rinterpré-tatioà; de Raimu et Berval, vient de réimporterun très gros succès lors de sa première aux

Agriculteurs et au Bonaparte.

UJOURD'HUI,à 9 heures, salle F. I. F.,

-Ci. 33, avenue des Champs-Elysées, MM. Ray-mond Blot et Paul Dumor^t présentent au Club

cinégraphique 32 le film de Georges Lacombe,Jeunesse. Un débat public soulignera la pro-jection.

DEMAIN à MARfVÂUXJ-

ARÈNESJOYEUSES

.Le Midi, son soleil, son accent,

ses courses de taureaux, ses pâtu-

-rages, son bord de mer, ses ports,

l'amour, l'amertume, la gaîté.

Lucien Baroux, Alerme, Sinoël,

Alibert, Charpin, Oudart, Betty

Stockfeld, Lisette Lanvin, Polaire,

Cécile Lemaire.

Vit-on, jamais couleur locale

aussi fidèle, 'aussi riche, aussi

brillante et d'une teîle homo-

généité ?

Tout cela, vous le verrez dans

« ARENES JOYEUSES n, un chef-

d'œuvre de gaîté' et d'humour.

Sans oublier la musique, la musique

délicieuse et colorée de l'opérette

de Vincent Scotto, livret d'Alibert,

dont le film a été tiré avec bonheur

par Yves Mirande et René Pujol et

réalisé par Charles Anton.

DEUXIEMEBUREAU, après une bjffflftnte

exclusivité sur les boulevards, pas^^a à

partir du 20, décembre dans toutes les salles

importantes de la région parisienne..

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BERLEY

PRISON de'St CLOTAIRE1 l_ FOU-RIRE ««J

Permanentde 10 à 24 h.

LE MARCHÉDUBLE

Lès syndiqués agricoles de la région

parisienne se prononcent contre

l'admission temporaire des blés

et sur la dévaluation'fiscale

Le syndicat agricole de la région pa-risienne a tenu. à la Bourse du com-

merce, hier après-midi, son assemblée gé-nérale, sous la présidence de M. Mon-mireil.

MM. Charles Reibel, ancien ministre,et René Courtier, sénateurs Dormann,ancien ministre, et Dupuis, députés, in-sistaient à 'Cette réunion.

Après une allocution de M. Monmireil,M. Charles Reibel prononça un discoursdans lequel il s'éleva contre le poids ex-cessif des impôts.

Il s'éleva également contre une déva-luation monétaire, qui ne; pourrait avoir

que des effets temporaires et qu'il fal-

lait, tout prix éviter.

Après lui, M. Codron, vice-présidentdu syndicat, ayant déploré le manquede cohésion des association agricoles,s'éleva contre le fait que la politiquegarde le pas sur l'économique.

Deux résolutions furent ensuite adop-tées à l'unanimité. L'une demandant« Qu'une réduction massive des impôts

frappant la production et les échangessoit effectuée au plus tôt » l'autre, ré-clamant notamment « l'application demesures susceptibles de décongestionnerle marché du blé ».

Après l'adoption de ces résolutions,une assez vive discussion s'éleva. M.Guillot demanda notamment la sup-pression de l'admission temporaire des

blés, une diminution du taux de blutageet la fermeture de la Bourse du com-

merce.

M. Dormann attira l'attention de l'as,

semblée sur le danger que présente la

suppression de l'admission temporaire

qui risquerait d'avoir de brutales réper-cussions sur d'autres branches de l'acti-vité économique du pays, telles que la

batelerie, les dockers, etc.

Enfin, M. Courtier demanda la ,créa-tion du bon de' compensation.

Page 7: Le Matin - 19 Dicembre 1935

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a-t-il de l'Eczéma ?

Sousle nom de

gourme duchien, on désignehabituellementune sorte d'eczé-ma aigu, se mani-festant par l'ap-parition brusquede plaques croQ-teuses. L'animalse gratte, perdson appétit et son

entrain, devient morose et renfrogné. Cessymptômes sont liés à des troubles intes-tinaux résultant le plus souvent d'une ali-mentation mal comprise.

Il importe donc de rétablir d'abord lebon fonctionnement des organes internes.

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aujourd'hui

Page 1. Regards et sourires d'en-fants.

Page 2. Grand concours des beauxenfants. La tribune de Mi-nerva Mesdames, il y a hom-mes et hommes, par José GER-MAIN.

Page 3. Petite histoire de lamonnaie d'or, par Guette ZIE-GLER. Un hommage de M.Pierre-Etienne Flandin à l'esprit« politique » des femmes.

Page 4. La cuisine. La déco-ration du home. Proposd'une grand'mère. Conseilsjuridiques.

Page 5. La journée de la mariéeaux Indes, par CH. FOURNIER.

Courrier sentimental.

Page 6. De notre fauteuil, parJ. LANDREet G. GREY.

Page 7. La musique, don suprêmede l'enfance Au monde émou-vant des petits prodiges, parCLAUDEJANEL.

Pages 8 et 9. A travers la hauteélégance nocturne.

Page 10. Les contes de MinervaFin d'année, par EvE Norel.Suite du roman de CH. DECOYNART Une mort étrange.

Page 11. Des nouvolles de partout.

Page 12. Et patati et patata.Courrier express.

Page 13. Suite du roman deJEANNEMAGENDIEVisage contrevisages.

Page 14. Et patati et patata(suite). Astrologie.

Page 15. Les animaux à fourrure,par JEANAuBiN.

Page 16. Evocations du passé, parFR. AIRELLE.

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Lasessionduconseilgénéralde la Seine

L'enfance coupable à Fresnes

A l'ouverture de la séance d'hieraprès-midi. M Duteil a fait connaitre àl'assemblée départementale les résultatsdes démarches effectuées par une délé-gation du conseil et de l'administrationauprès du ministre de la justice -au su-jet de l'application du décret-loi du31 octo v 1935 qui met à la charge du

dépait»nient l'installation et la surveil-lance des enfants coupables, distraits del'administration pénitentiaire. Cette me-sure entraine une dépense de plus de10 millions qui n'a pas été prévue parles ressources budgétaires.

A la suite de cette entrevue, il a étédécidé qu'en attendant que la nouvelle

organisation soit réglée, une section deFresnes serait réseriée à ces détenus etaménagée selon l'esprit du décret.

Le transfert de l'usine

d'ïssy-les-Moulineaux

Une longue discussion se déroula en-suite, soulevée par M. Henri Sellier, surles méthodes de travail désordonnéesde l'assemblée et le court espace detemps réservé à l'examen du budget.

Après quoi, une question fut posée au

préfet de la Seine sur les inconvénientsque présente l'usine de traitement in-dustriel des résidus urbains à Issy-les-Moulineaux, et sur la situation-de son

personnel.En conclusion, le déplacement de

l'usine fut adopté.

L'office public d'hygiène socialedu département

M. Henri Sellier exposa alors un rau-port sur les services de l'Office publicd"hygiène sociale du département, orga-nisé depuis la guerre. En auinze an-nées, on a crée 54 dispensaires et obte-nu de très importants résultats dansle traitement des tuberculeux ou pré-tuberculeux. Mais aujourd"hui la trans-formation de l'Office public paraît s'im-poser. D'une part, en effet, le nombredes dispensaires en banlieue est insuf-fisant et, d'autre part, l'outillage a be-soin d'être modernisé en ce qui con-cerne en particulier la radioscopie etla radiologie. Il faudrait, en outre, créerun personnel actif d'infirmières visi-teuses et un personnel sédentaire.

Cet exposé terminé, plusieurs ora-

teurs, dont MM. Duteil, Castellaz et

Auray, appuyèrent les arguments deM. Henri Sellier, et la séance fut levée.

Les résultats de l'enquêtesur le proiet d'aménagement

de la région parisiennePar ailleurs le conseil a été saisi par

M. Achille Villey, préfet de la Seine,d'un mémoire relatif aux résultats del'enquête sur le projet d'aménagementde la région parisienne.

Dans quel sens général se sont mani-festées les opinions exprimées au coursde cette instructions ? Le mémoire pré-fectoral le précise ainsi

« Des 2.480 observations recueillies aucours des enquêtes, une centaine seu-lement sont favorables. Cela n'a rienqui de très normal. Les particuliers sa-tisfaits d'un projet éprouvent rarementle besoin de le dire. Seuls, prennent lapeine de faire une déposition ceux quis'estiment lésés par le projet ou quicroient devoir le critiquer.

» Les protestations qui figurent surles registres d'enquêtes sont de deux1 sortes. Les iines s'inspirent uniquementd'intérêts particuliers l'administrationne saurait donc les retenir comme étantdes objections contre l'utilité publiquede l'opération projetée les autres qui,au surplus. peuvent aussi avoir pourmobile la défense d'intérêts privés, in-voquent des motifs d'ordre général pourcontester l'intérêt du projet ou deman-der des modifications.

Les services communaux les ont gé-néralement examinés, et les municipa-lités ont pu émettre un avis éclairé

en tenant compte de ces observationset dés 'avis des commissaires enquê-

teurs.D'autre part, la chambre de com-

merce de Paris, la chambre départemen-tale d'agriculture et le conseil d'hygiènepublique et de salubrité du départe-ment de la Seine, la commission desmonuments naturels et des sites et lacommission d'aménagement et d'exten-sion du département de la Seine ontémis des avis favorables avec réserves.

Il se dégage donc, par conséquent.une opinion favorable au projet maissous réserve de certains modifications. »

En conséquence, le préfet de la Seinepropose au conseil général de donnerun avis favorable à la déclaration d'uti-lité publique du projet d'aménagementde la région parisienne sous réserve quepréalablement à cette déclaration il soitmis au point, en collaboration avec lesservices communaux et départementauxcompétents, en tenant compte dans laplus large mesure possible des observa-tions formulées à l'enquête.

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ALFORTVELLE. Mme Catherine Bellot, 71

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GENNEVILLIERS. On trouve mortellement

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bre, 41, avenue Louis-Roche, M. Alexandre Le-

gadec 40 ans, terrassier. L'enquête a conclu àun suicide provoqué par la misère.

t.ES LILAS. Neurasthénique, M. Albert Mé-

1 lave. 80 ans. 177, rue de Noisy, se jette sousun taxi, non loir Je son domicile. Transportéà l'hôpital Tenon, il meurt peu après.

PUTEAUX. A la suite de chagrins intimes,M. Auguste Quinavaut, 32 ans, employé de che-min de fer, 36, rue de la République, s'intoxiquemortellement au moyen du gaz d'éclairage.

SAINT-MAUR. M. Louis Corbelle, 64 ans.47, boulevard de Créteil. se blesse en se tirantune balle de revolver dans la tète. Il a été

'transporté à la Pitié où son état a été jugégrave.

SAINT-OUEN. Avenue des Batignolles,Mme veuve Durel, 77 ans, pensionnaire del'asile de vieillards, rue Edgar-Quinet. est ren-versée par l'auto de M André Lantonnat, 16.avenue de l'Obsrrvatoire, au Parc-Saint-Maur.Transportée à l'hôpital Bichat. elle meurt peuaprès.

SEINE-ETTÔÏSE

CHALOU MOULINEUS. On retire de

l'étang de Chalou le cadavre de M. René Ley-marie, 33 ars, ouvrier en chaussures, demeu-rant à Pussay. Il s'agit dun suicide dont onignore les causes.

ORSAY. Des malfaiteurs pénètrent par ef-fraction dans la maison de M. Proust, boucher,9. rue Boursier. Après avoir vidé le tiroir-cais-se. ils foullèrent les meubles et emportèrentdivers objets.

SEINE-ET-MARNE

NANGIS. Une réunion agricole aura ;lieudemain, à 14 h. 30 salle du Dauphin, sous- la

présidence de M. René Courtier, sénateur. Ilsera assisté d^ M. Jacques Angrand, présidentde la Fédération des associations agricoles deSeine-et-Marne, et de M. Maurice Gibert; pré-sident de la Fédération des

coopératives destockages du departement. à

OISE

CHANTILLY. Un camion piloté par M.

Georges Vignon, 71. rue de Roye, à Asnières,et chargé de poissons à destination des Halles,teurte un parapet et tombe dans la rivière laNonette. Le conducteur est sauvé de sa fâcheu-se position 'ar MM. Dupuis, surveillant d'oc-

troi, et Longuet. Le chargement de poisson aété vendu aux habitants de Chantilly.

COMPIEGSE. Un accident d'automobiles'est produit, au cours de la nuit, route de

Noyon. à .'entrée de Clairoix. Un piéton, M.

François Passet, 41 ans, a été tué par l'autode M. Pierre Cazier, représentant de commerce,1. rue Paul-Doumer, à Margny-les-Compiègne.La gendarmerie s'efforce d'établir les conditionsexactes de l'accident.

<»-»-«

L'expéditeurdes lettres explosives

,a maintenantdes imitateurs

Le dangereux expéditeur de lettres

explosives a maintenant des imitateurs.De mauvais plaisants, vraisemblable-

ment, ont expédié, hier, d3 la gare Saint-Lazare, un paquet à l'adresse d'un four-nisseur d'articles de coiffeurs, 14, rueAuber.

L'emballage ayant paru suspect, lecommissaire de po:ice de la rue Taitboutle fit ouvrir. Il contenait, outre un tubede zinc rempli de poudre noire, unemèche faite avec de la gaze. Un papierenveloppant le tout portait la signà-ture des dieux infernaux avec la men-tion « avertissement Il.

La Ligue du public a décerné

des récompenses aux fonctionnaires

qui se sont acquis des droits

à la reconnaissance du public

La Ligue du public, réunie hier enassemblée générale, a distribué des ré-

compenses à quelques fonctionnaires quise sont acquis des droits à la reconnais-sance du public. Le but de cette ligueest, on le sait, de lutter contre lesabus administratifs et d'améliorer lefonctionnement de certains services pu-blics.

Après l'allocution de M. Emile Schrei-

ber, président de la Ligue du public,qui précisa qu'-jn fêtant quelques fonc-

tionnaires, c'était tous ceux qui avaientle souci de « bien servir » que la ligueavait voulu honorer, le secrétaire gé-néral donna lecture du palmarès deslauréats.

Ce sont Mmes Van Vierde, surveil-lante à la Salpétrière Routeau, sur-veillante principale du central AnjouChrestier, surveillante à l'hospice de Bi-cétre, et F. Catherine, fonctionnaire auministère de la santé publique le sa-

peur-pompier Rapine, de la caserne duVieux-Colombier MM. Maillet, contrô-leur à la gare Saint-Lazare Buttier,contrôleur à la gare P.-L.-M. Plaud,préposé à l'entretien des rues du 18earrondissement Laurat, contrôleur auxinstallations intérieures électro-magné-tiques Gisbert, préposé au bureau desrenseignements de la gare P.-L.-M. So-leil, attaché à la direction des servicestéléphoniques Croizier, commis de lr>classe à la gare Montparnasse et Jolly,receveur des P. T. T., bureau n, 33.

Le général Denain échappe à un accident

d'auto

Une auto dans laquelle se trouvaitle général Denain, ministre de l'air, estentrée en collision, mardi, vers 21 h. 15,à la hauteur du n° 38 du boulevardBonne-Nouvelle, avec l'auto de itme Mi-

gnot, 80, boulevard Malesherbes. Il n'ya eu que des dégâts matériels peu im-

portants.

Le Conseild'Etat annule une décision

du préfet de la Seine au sujetde l'installation des terrasses

sur la voie publique

Un restaurateur de la rue Tronchetà Paris a attaaue pour excès de pouvoirune décision du préfet de la Seine luirefusant ^autorisation d'installer uneterrasse devant son établissement.

Le Conseil d'Etat a annulé la décisiondu préfet de la Seine, qui, sans exami-ner les inconvénients particuliers quepourrait présenter l'installation en nues-tion, s'est borné à opposer au pétition-naire, une disposition annexe au règle-ment des concessions sur la voie puor-que, laquele, interdisant seulement lesétalages dans ladite rue. ne saurait êtreregardée comme applicable en l'espèce.La décision, fondée sur un motif erro-né, a donc été annulée pour excès depouvoir.

Un beau-père

qui/' à l'issue d'une discussion

vait blessé son gendre d'un coup de feu

est condamné

à un an de prison avec sursis

Devant le tribunal correctionnel deVersailles a comparu, hier après-midi,M. Alfred Hiard, 68 ans, demeurant à

Ville-d'Avray. M. Hiard était en difi-

culté avec son gendre, M. Vanhouke,

entrepreneur, rue de la Côte, à Viroflay,à propos d'un prêt d'argent. Dans la

soirée du 12 mai, Hiard se rendit chezson gendre afin de l'obliger à lui signerune reconnaissance de dette. A l'issun

de la discussion, qui ne manqua pasd'éclater, le beau-père tira un coup de

revolver sur M. Vanhouke, qui fut blessé

au cou. M. Hiard a été condamné à unan de prison avec sursis, 50 francsd'amende et à verser à son gendre, par-tie civile, le franc de dommages-intérêtssollicité.

Une conférence sur Mussolini

La société italienne Dante Alighieri lnaugure,ce scir, le cycle de ses grandes réunions d'hi-

ver. M. Eugène Marsan fera une conférencesur «Mussolini ». à 21 heures, dans la salledes Centraux (8. rue Jean-Goujon).

Page 8: Le Matin - 19 Dicembre 1935

'es LE MATIN ï Jeudi Décembre 1935

AU PROCÈS STAVISKY, M. TISSOT

VENU COMME TÉMOIN, EN SORT INCULPÉAu début de l'audience, le président

annonce que M Mercadier, le témoind'avant-hier, porte plainte en diffama-

tion, usage de faux et vol de documentscontre Garat et son défenseur.

Fort bien, dit Me Noguères leverse donc au dossier tes trois lettresde M. Mercadier: les voici, mesfieursso2us chemise verte comme il convient.(Rires.)

M. José Germain, ancien rédacteur à

la Volonté et dont avant-hier M. Mer-cadier revendiquait la caution morale,vient A présent témogner que Dubarryn'a jamais fait une coupure dans aucun

de ses articles il en conclut, avec une

chaleureuse hardiesse, que Dubarry n'a

jamais pu. sciemment, recevoir de l'ar-

gent d'une source impure.M. Guyot, professeur a la faculté des

lettres de Paris et ancien rédacteur à

la Volonté, est lui aussi fermement

convaincu de l'innocence de son anciendirecteur

M. Guyot ayant occupé la barre tren-

te-cinq bonnes minutes, il est heureux

que plusieurs témoins de DubarryMM. Paté, Carde, Caron Le Trocquer,

Vietor-Margueritte, auteur de la Gar-

çonne, par exemple, empêchés de ré-

pondre en personne à la citation, se

soient fait remplacer par une lettre

cordiale et relativement brève.

Et voici les témoins dont la déposi-tion va concerner Bonnaure:

M. Delorme, marchand de chapeauxdans le quartier de Bonnaure et prési-dent de la S.A.P.I.E.N.S., raconte com-ment il informa son député de la dis-

tribution qui était faite, dans le 3e

arrondsisement, d'un numéro de la Bon-

ne Guerre, où il n'était que trop clai-

rement question de Stavisky.

Je l'en avertis et nous convînmes

qu'il ne pouvait mieux faire que d'en

référer à M. Chautemps. Celui-ci nous

rassura c'était le lot des hommes pu-blics d'être diffamés. Je dois dire queM. Chautemps s'étonna que Staviskydisnosàt de 30 millions.

Bonnaure intervient

J'ai répond, dit-il, à M. Chau-

temps qu'Aiexandre agissait au noms

d un groupe et qu'il était à la tête de

la Société foncière, qui avuit émis 32

millions d'obligations.

Mais objecte le procureur général,ces 32 millions, ce n'était pas de l'ar-

gent à lui.

M. Berendorf. banquier à Tours. a été

en conflit avec la Foncière et la S.I.M.A.Traites impayées, plaintes, contre-plain-tes l'affaire s'est arrangée après des

négociations menées par Bardi de Four-tou et Bonnaure.

Alexandre essaya vainement de me

faire avaler des bons de Bayonne etcomme de très mauvais renseignementsm'étaient parvenus sur son compte, ilme dit un jour en me montrant un car-ton que le ne regardai même pas Si

j'avais de tels antécédents. vous pensezbien que je ne pourrais pas montrer

ça. »

Est-il vrai, demande le procureurgénéral, que Bonnaure pour obtenir devous un retrait de plainte vous eût dit« Alexandre n'est plus à la S. I. M. A.on l'a mis dehors » ?

Le témoin n'en a pas souvenir.

Si Bardi de Fourtou m'accompa-gna à Tours, dit Bonnaure, c'est qu'il yavnit 500.000 francs à remettre M.Berendorf et qu'en tant qu'avocat, 4en'avais pas le droit de manier des fonds.

Quand M. Berendorf connut le passéde Stavisky, est-ce qu'il ne téléphonapas à M. Proust. député d'lndre-et-Loire,

pour le mettre en garde ?C'est exact ?t comme il n'était pas

.au bout du fil, le lui communiquaipar Lettre des renseignements qui de-

vaient être confirmés plus tard par le

,rapport Cousin.l Aioutons dit M' Flach. pour l'édi-jication des iurés. que M. Proust a béné-ficié d'un non-lieu. (Rires.)

M. Caujolle. expert comptable, a étu-'die la fortune de Bonnaure il a trou-ve.?e source staviskyenne. 792.000

"francs. honoraires de la S.I.M.A. et descréances hongroises, dont il convient de

^défalque! 50.000 francs de frais en

tout, donc, environ 650.000 francs.

Quant aux témoins de moralité, Bon-

naure, pkr la bouche de Me Flach, re-nonce à ceux qu'il a fait citer.

Notre dossier est plein de lettresde son pays natal, celui de PhilibertBesson, qui sont des actes de foi et quenous ferons connaître en plaidant.

Dubarry, lui, ne renonce pas le voici

repêchant quelques-uns de ses témoins

qu'on allait oublier M. Paul Reboux

qui nous parle avant tout de ses nom-breuses collaborations

Dubarry payait mal, mais loyale-ment (Rires).

M. Tristan Bernard, lui, n'a jamaisécrit dans la Volonté mais il aime

beaucoup Dubarry, « homme sincère,intelligent, beaucoup trop intelligent àmon avis, pour avoir risqué sa situationsi bétement ».

L'auteur de Triplepatte excuse sabarbe célèbre de s'être aventurée dansun lieu si austère:

On m a caztonné dans des emploismoins graves. Je pense que cette. affaireStavisky est surtout une crise de mé-chanceté chaqne fois qu'une nouvelleinculpation était annoncée, on voyait lesméchants se Jrotter les mains « En-core un dans le bain » J'ai moi-mêmecédé à cett'. faiblesse et je l'en détestedavantage. (Rires.) On a défiguré notre

pays où il y a tant de braves gens,mais oÙ' les fripouilles Jortt tant debruit, comme jadis les lépreux avec leur

cliquette. Au fond, ils sont la minorité.La vrate honnêteté. messieurs, doit être

clairvoyante et prudente je vous re-commaatde mon ami Dubarry.

Après ce savoureux petit essai sur lesmceurs, nous revenons aux choses sé-rieuses. M. Panard, expert, a examinéles comptes de Gaulier 68.500 francs

d'origine stavisqueuse.

Gaulier, remarque Me Vallier, est

poursuivi comme complice dans l'af-Jaire de Bayonne. Or, c'est la premièresfois, messieurs, que vous entendez par-ler de lui à ce propos. M. l'expert Pa-nard ne trouve pas qu'il ait touché au-

tre chose que des honoraires d'avocat.

Or. on voyait ici, l'autre jour, un agentd'affaires qui avait touché 504.000 francset dont Ie procès viendra à Pâques où

à la Trinité. (Rires.)

L'audition mouvementée

de M. Tissot

M. Tissot, ancien directeur des Assu-

rances sociales et particulièrement de

la Caisse de garantie, vient à la barre.

En juillet 1933, déoose-t-il, M. Ga-

rat vingt me voir avec son agent finan-cier, un11: Alexandre. Ils m'exposèrentque leur crédit municipal serait heureux

de me Jaire avaler 25 millions de bons.Le 25 septentbre 1933. Alexandre se

présenta seul pour me refaire la même

proposition « La caisse interdéparte-mentale, me dit-il. m'en a pris pour 22

millions. »

J'appelai M. Ravet. l'agent compta-ble, pour savoir si c'était vrai il nte

dit que ce l'était, mais qu'il avait assez

de ces bons et n'en prendrait pas da-

vantage.A quelques jour? de là le mirristre M.

François-Albert me dit Réexaminezdonc l'affaire et si vous refusez encore

faites-le aimablement. » Je eompfis qu'ilvoulait faire plaisir à un ami politique.

Alxandre cependant assiégeait monbureau mais il ne m'apportait pas la

garantie de Ir ville de Bayonne. laseule ehose qui m'importàt je l'écon-duisis et en rendis compte au ministre.

Deux jours avant la chute du cabinetDaladier M. François-Albert me remitun dossier relatif aus bons hongrcis oùétait épinglée une recommandation deM. de Fomenay. ancien ambassadeur, etAlexandre vint me parler de cette nou-velle affaire le lui répondis que si elleobtenait la garantie de l'Etat, il en pla-cerait te papier aussi facilement que lesobligations de chemins de fer mais

qu'il lui fallait s'adresser au ministèredes finances.

Garat a un mot à nasiller

Je vovs ai présenté Alexandre, M.'Tissot ? c'est Alexandre, rectifie-t-il, qui

vous a présenté à moi. Il vous connais-sait beaucoup et m'avait même prévenuque vous aviez- un excellent appétit.

C'est (aux; s'écrie le témoin.

Un de vos ministres, le 17 juin,ai ait signé cette phrase « Etant donnéla securite qu'ojjre cette valeur. » Aumois de juillet, un autre de vos mi-nistres écrivait « J'ai reçu la visitede l'agent financier du crédit municipalde Baronne. je serais heureux de levoir réussir dans sés opérations ». Moi,j'ai fait une déntarche, une seule I

M. Tissot proteste jamais il n'avaitvu cet homme quand Garat le lui pré-senta.

La lettre de M. Dalimier à Du-

liarry, je ne la connaissais pas. mais

quand on ,ne l'a montrée, je l'ai trou-née toute naturelle un refus enrobé

de politesse. Quant à François-Albert;le. dois rendre cette justice à sa mémoire

qu'il n'a pas insisté pour me laire pren-dre des bons de Bayonne et que, sous

son ministère, les caisses qui étaient denotre ressvrrt n'en ont pas pris pour unsou,

Les ministres reçoivent quotidienne-ment deux cents lettres auxquelles ils

répondent invariablement « Vous avezbien voulu m'exprimer. le désir d'avoirla lune. j'ai le regret. j'ajoute quebonne note est prise de votre demande

pour y avoir égard le cas échéant. »(Rires.) Voilà ce que c'est que d'enroberun refus. » (Rires.)

Me Noguères constate que Garat n'est

pas le seul à dire que M. Tissot, voireson fils aussi étaient intimes avec Sta

visky.C'est absolument faux je ne l'ai

vu que pendant le mois qu'il a passéà m'importuner, de fin septembreoctobre.

M? Rihet à son tour rappelle qu'icimême, également M Ravet déclaraitl'autre jour que M. Tissot l'avait presséde reprendre des bons de Bayonne pourla caisse interdépartementale.

C'est absotuntent fauxVotre numéro de téléphone. M. Tis-

sot, est bien Auteuil 95-70 ? Messieurs,on a relevé au standard du Claridge lesdiverses bouées de sauvetage auxquellesse raccrochait Stavisky près de som-brer le numéro de féléplaane de M.Tissot figure fréquemment sur le relevédes communications.

N'importe qui peut demander le

président de la République au téléphone.

Un duel Ramognino-TissotTout le monde attend l'intervention

de Ramognino car on n'oublie pas ce

qu'il a dit de l'intimité de MM. Tissot,père et fils, avec Alexandre. Le voici de-

bout, très calme, les lunettes d'attaque.Vous dites, monsieur, que vous ne

connaissiez pas Stavisky vous oubliez

qu'on ne voyait que vous place Saint-

Georges, que, chnque fois nue Staviskyvous recevait, Bardi de Fourtou était in-vité à céder son bureau je vous donnedonc un démenti formel.

M. Tissot s'est retourné c'est unhomme de haute stature, de forte corpu-lence qui. au contraire de Bardi de Four-tou dont la moustache déteint de jouren joui, a !a mo'istacne trop noire pourun reste de cheveux très blancs il ablêmi de colère.

Menteur lance-t-il.

Imposteur lui réplique Ramogni-no méprisant je demande qu'on amèneici l'employée du standard de la placeSaint-Georges, et Voix pour dire qui devous ou de moi, auprès de Stavisky était

pardonnez-moi, monsieur le procureurgénéral la procureuse. Vaix qui vousmettra sous le nez votre turpitude.

L'auditoire commence à se passionnerun coup de théâtre est proche.

Furieux, M. Tissot crie qu'on se vengede ce qu'il a refusé les bons de Bayonne.qu'il y a contre lui. dès le début dél'affaire, un « chef d'orchestre. »

Je n'ai pas pris de bans ? J'ai eudu moins l'intention d'en prendre et sice n'est d'en prendre, c'est donc d'enfaire prendre.

C'est bien facile, poursuit Ramo-gnina impitoyable combien de foisStavisky ne nous a-t-il pas dit que lacommissiun sur les bons était terrible-ment diminuée de H part qu'eriqfn'tM. Tissot M, -Tissât n'a-t-il pas dit,

devant moi, Stavisky, qu'il ne pou-

vait plus rien, placer étant persécuté

par de2cx grands journaux dont l'un

était la Liberté ? Stavtsky a répondu

qu'il se chargeait d'Aymard deman-

dez à M. Aymard si ce n'est pas vrai.

L'émotion est au comble

Le fait est exact, dit Aymard la

Liberté attaquait Tissot Alexandre me

télèphona qu'il lui serait agréable de

me faire déjeuner avec lui, que je ver-

rais c'étàit un homme charmant. Je

répondis que je n'étais plus directeur

de la Liberté et que c'était mes suc-

cesseurs qui M. Tissot avait affaire.Je n'en ai jamais rien su, balbutie

le témoin.

Et RamogninpVous m'infliges, monsieur, le pre-

mier démenti qu'on ait apporté aux dé-

clarations que j'ai faites ici c'est un

compliment.Bardi de Fourtou demande la parole.

Si j'avais été le confident intime

d'Alexandre, m'aurait-on fait sortir cha-

que jois qu'une persotanalité importanteentrait ? (Rires.)

Jamais je ne suis allé chez Stavisky,s'obstine M. Tissot désespérément.

Mais Ramognino ne le lâche pas.,

Cinq ou six fois j'ai moi-ménte re-

tenu la table au restaurant ou il vous

traitait avec votre fils!

Et Hayotte, à la rescousse, de sa voix

nette un peu maniérée et impertinente

Je les ai vus bien souvent, le pèreet le fils, avec Stavisky dons les coulis-ses de l'Empire

Ça cest vrai $gconnaït M. Tissot

j'ai dit qu'il me relançait snns cesse

quand il me rencontrait l'Empire, il

se précipitait au devant de moi il m'a

mëme présenté à Dranem.

Pauvre Dranem Quelle explosion derires son seul nom provoqup encore

après sa mort

Jugez de la véracité de ce témoin!

tonne Me Zévaès avec un grand gesteà la Mirabeau.

L'infortuné trouve une dernière foisla force de réagir.

Mesurez vos paroles, maitreA votre hauteur jette M, Noguè-

res.

M. Tissot est à bout et c'est Me Ribet

qui, froidement, se charge de l'estocade.

Est-ce qu'une instruction a été ou-verte contre ce témoins?

Elle le sera, dit énergiquemént le

procureur général, et dès à présent,l'enquête va commencer.

C'est-à-dire que le parquet va re-cueillir en vue d'une inculpaton, lesdéclarations de Ramognino, d'Hayotte etde Garât.

Après ce dramatique épisode, MM.

Beauregard et Humblot, de la fédérationdes sociétés mutuelles des anciens com-battants. 'viennent déposer- que celle-ci,en dépit des propositions de MM. Rossi-

gnol, Volant et Eoulard n'a pas voulu

placer en bons de Bayonne ni en buns

hongrois, un sou des 250 millions dontelle a l'emploi chaque année.

M. Socrate Bîeuville, apres avoir étu-dié les comptes de la Foncière, de laS.I.M.A. et de Ramognino. donne sa lan-

gue au chat. Ramognino a encaissé omillions de chèques et il assure qu'il ena réversé le montant aux caisses deStavisky que, d'ailleurs, d'autres em-

ployés des deux sociétés en faisaient au-tant. Or. le montant des chèques en-caissés est de 20 millions, et celui desreversements de 15 millions seulement.

Il est rrai que la différence a puservir aux besoins personnels de Sta-

visky ou à l'Empire; en tout cas, rienne prouve que Ramognino en ait gar-dé pour lui une part quelconque.

M. Barnaud. avant de lever l'audien-

ce, annonce que, d'accord avec les ju-rés, le samedi de congé de la semaine

prochaine sera remplacé par la veillede Noël, de sorte que la cour ne siégerani mardi ni mercredi.

Au ministère du commerce

M George? Bonnet. minisTT3 au commerce.9 reçu hier M. Cardenas. ambassadeur rV^spa-

gne. et M Jesse 1. Straus, ambassadeur des

La Vie FinancièreMARCHÉ DE PARIS

Nous avons assisté aujourd'hui a une amé-

lioration tres nette du marche. Des les pre

miers cour.. cote ,'est inscrite sensiblement

au-dessus de le veille avec un courant actii

de transactions sur les valeurs françaises.

Nos rentes en premier Heu ont vivement re-

pris. Le rùit d'après lequel le taux de i es-

compte po-.iralt être abaisse demain n'a pas

D'Iutr" pan, les banques et les Industrielles

tranches ont été activement traitées. Sans

doute les transactions se sont un peu ralenties

dans 'la dernièr- partie de la séance, mais on

termine cependant avec des progrès partout

très appreci bles et quelquefois importants.

Le motif principal de ce changement réside

dans la clarification de l'atmosphère gêne-

saie On tei.u eimpte du succès remporté

par M. Lavi! a Va "Cambre sur une question

très controversée et aussi d'un certain apaise-

ment survenu a Londres ou le succès du mi-

nistère jeudi. six Communes, parait ne pas

Enfin l>QIaUmentionner une reprise d'acti-

vité a New-York et des indications plus favo-

rables de Londres qui ont agi sur notre Place.

La spéculation parait donc reprendre con-

fiance et se omettre aux affaires. Le comp-

tant, de son cote est sensiblement mieux

oriente, particulièrement sur les valeurs a re-

venu variable.Ci clôtura el excellente tendance.

La position de -jlace au 15 décembre fait res-

sortir une augmentation des acheteurs iL 1.116

millions contre 1.550 millions, les vendeurs res-

tant à peu près inchangés 215 millions

Aux rentes françaises. le 3 0;0 Perpétuel esp

K AU2:8?! .V 1918 de ,U'Ï tf£: le

à 82.525; le B ci- à 81.10. L'obligation

4 1/2 0/0 19s: s'est avancée de iL 889.

l'obligation outillage National de 784 iL 192;

l'obligation de :a Caisse Autonome de 822 à

826 Aux banques, la Banque de France a pro-

gressé de «A à 9100. le Crédit Foncier de

3.295 à la Banque de Paris de 1.005 a

BanqueNationale peur le Commerce

et l'Industrie

Le conseil d'administration de cette

société a, sur la proposition de M. Albert

Buisson, appelé à la présidence M. Erik

Haguenin, vice-président délégué, ins-

pecteur des finances, ancien eonsea.er

d'Etat, ancien directeur général au mi-

nistère des finances,

M. Albert Buisson a été nommé prési-

dent d'honneur.

SUR LE MARCHE DES CHANGES

Une détente sensible a été remarquée

en ce qui concerne la Lirore ramenée au

comptant de 74,52 à 74,37 et sur le dol-

lar qui s'est établi à 15,0950 contre

A terme, les taux de report ont égale-

ment fléchi à 1,75 contre 1,92 à trois

mois pour le sterling.En fin de journée, dans les transac-

tions de banque à banque, la Livre clô-

ture à 74,34 et le dolLar à 15,085.

M. Maupoil visitera demain la maison

des pupilles coloniaux

M. Maupoil. ministre des pensions, visitera

demain vendredi matin, à Varennes. commune

de Jaulgonne, la maison des coloniaux et an-

ciens coloniaux,

1.024, l'Union Parisienne de 464 à 472. le Crédit

Commercial de France de 557 a 570. la Banque

Transatlantique de 335 à 340 Aux chemins de

fer, le Nord s'est retrouvé a contre 1.034.

Parmi les transports en commun, le Métropo-

litain a term'né a 1.119 venant de 1.105. Les

valeurs d'électricité ont gagné du terrain. La

Distribution est passée de 1.050 A 1.074. la

Générale d'Electriclté de 1.347 A 1.378, le

Nord-Lumiere de 1 115 à 1 140. l'Union d'Electri-cité de 519 a 535, la Lyonnaise des Eaux de

6 2.305. le Lttoral Méditerraneen de 700

a' 715, l'Electricité de Paris de à 730. l'Elec-

tricité de la Seine de 360,50 a 381, l'Electricité^

173 a 177 Le. métallurgiques ont egalement ac.

cusè d'appréciables plus-values. Les charbon- j

nages ont améliore leurs cours. Aux produits

chimiques Kuhlmann s'est avancée de 564

576 Péchiney de 1.2:5 a 1.236, Rhône Poulenc

de '99i a ..oïl. Samt-Gobaln de 1.685 a

l'Air Liquide oie 869 a 890. Aux pétroles, la

Française des Pétroles s'est inscrite a 635 con-

tre 634 et la Française Industrielle et Commer

ciale def Fétrc:> à 92.50 contre 91.

Le Suez est revenu de a Le

Foncier Egyptien s'est maintenu a 2.488 contre

2.485. Le Rio est passe de 1.417 à 1.431. Central

Mining Inchangée a- 1.758. Royal Dutch calme

à 2.134, contre 2.140.

Le Serbe 1895 s'est raffermi de 121 ê 124.

L'obligation Young,s'est inscrite à 365, contre

360.Au comptant, l'Energie Electrique ru Sud-

Ouest a fini à 1.320. contre l'Ouest

Parisien a 252. contre 249 l'Energie indus-

trielle à 109, contre 108. Au groupe métal.urgi-

que, les Aciéries du- Nord sont jjass^es at. 270

les Aciéries de la Marine de 308 a 313.

Par ailleurs, Marcheville-Daguin, s'est établie

à 2.725. contre 2.700 l'Agence Havas à

contre 742.En coulisse, la tendance a été un peu plus

Irrégulière en clôture.

Clôture de la deuxième séance

du marché officiel

Tendance un peu plus calme

Métropolitain 1.117

Young364

Foncier Egyptien 2.488

Canadian Pacific

Philips 1.806

Central MiningGeduld 820

Rio Tinto 1.425

Royal Dutch 2.132

Amsterdam Rubber 1.074

Droits de souscription

AU PARQUET. Néociations jusqu'au

26 décembre, Bonneville néant 18 janvier 1936.

Le Monde (incendie), 151.EN COULISSE. Négociations Jusqu'à nou-

vel avis Tubes de Sosnowice ic. 10). néant.

Le volume des échanges

Les affaires ont été un peu plus importantesdans l'ensemble. On a traité 366.740 francs de

3 Perpéptuel contre 341.420 402.580 francs

de 4 1918 contre 253.090 1.906.840 francs de

4 1/2 1932 contre 1.624.270 602 Banque de

France contre 239 3.997 Banque de Paris

contre 2.301 Union Parisienne contre

1.285 Crédit Lyonnais contre 361

1.598 Kuhlmann contre 676 1.393 Pechineycontre 1.054 1.822 Rhône Poulenc contre 687

4.859 Air Liquide contre 1.013. Mais les trans-

actiona ont été plus calmes sur les valeurs

étrangères. On a échaneé 969 Royel. Dutch

contre 3.199 880 Rio contre 1.721 4.529 Cana-

dian Pacifie contre

COURS DES CHANGES

Clôture. Cours traités à 14 h. 30

Londres. 74.37; New-York, 15.095: Belgique,Danemark. 331.75; Fspagne, 207,25; Hol-

lande. Italie, Prague, 62,80;Suisse. 491.

Bourse de Paris du 18 Décembre

VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME

VALEURS|pfécij. I dajoarIl

VALEURSf précftd.j dit jourIj

VALEURS

PARQUET P*ditn« Estr.llo» *3 2i W.»

3% p»rp*tu.l72 82 Sl-Goboln Fronco-Wvomlna 14S.. 147.,

3%on>ortlssabl. Chora«ur>Réunli 224 GénéralMining. M»

Alr Li™ld» R6O Goldll«Mi 270 M

5%1920amortis.

12 2n II ?n' F»'<l- 8126 62 50 Hvianchoca 7 «S S0 «I*

309.. p.ua.ol Jas«»fcmt«lnOut.Nat.4-A1932 sôy ? 772 | Jofiann«bur9

861 ««>• YcWl>< 365.. fu°l=- M\939.. 906:. Lanfllacat.

Banqued. Franc. 95309_ fi <£34 LondonTin«d. 30,.

§anqu.d.Ap°aér;ia.?005Y. ™Y. fm* •• •• U^»" H 6016 60 u:: Mrs: 29o6! 2S»!S

Crédit lyonnais. 1684 1702 £. ™

FoncièreLyonnaise.1262 Wagons-Ut, Motamblque ,»Soc.Gén.Foncière.28 28 26 p-d,uh«».. ÎS t» .«£»•;ICei. 18216.18160. ^«ntrolMln.ng 1768 1788 Noroouto s3 n

octlondejouis,. 17000 17000 g«duld •• ?" • • ?" Navigation.cart de fondai.'16340 16SB0 New^tateAreas.SociétéCivile..3870 Rio Tinto 1417 .1431 Padang

Est. I 652 661 NorvégienneA»ote t12 £.•>£• i.- v!1{25 -'i40 11Lyon 820 Pétroflna 288 Priosph.Constantlner^ldl 636.. Royal Dutch 1/10. 2140 2134 Djeb. MDllla 107,. 109 60Nord 1034 .1040..

Portug.d. Tobacco278.. Tunlsens.

Sonta-F* 421 Poln*. à-PltreMéTropolltolr, EN BANQUE Ra^lanteln 212 .0 212 M

LyonnaisedosEoux1:266 2305 "««.u-nT "t. »; 1B7 1fiB Shoisl-jeu! 1699..1910 Bon-Mexicains6 167..

168.. SK>

DlstlbutlonEleçtr.. 1050 1074 Ailro 60 Slmmer 5026

FlectricltéSein. 60| Banque

Egypte .1» 3,45 !? i« 60

En.El. LittoralN-édlt.700.. r 169 Tavoy'TIn 14 25 14 60

n;?:?- ,î!. ,SÎ c^£op. ÏS îj u ï^ S 82 S

{hos^Hou;,a, tt! iïîgïïïïSïï,^1" 3 S

» « n

GazetEcuc 740.. 755 Chartered TubesSosnovlce il 50AciériesNord-Èst" Y. 395 I City Deop 12060 120 I Ty1!11*prU- il 2i .»? 2BSchneider 1555..1665.. Colombla 40 75 I Wnl°n cors. ia.Sïe

Lens. 34060 346 50; Crown Mines «H>. «!"J5f?"Vlcolgne 630.. 632 j Daggafonteln 649.. 646 ilv- ,1 i- il il

L.Nlctèi De Beers préf. Uniontropical.Penarroîo 221 |lï • Dong Tri.u 68.. Vermlnck

Durban 219.. VieilleMontagne 962..Français,des Pétr. Eostern 71 25 72 Vinset Splrltueu» 17460KuhliKann East Geduld 760 780.. Vlscosa.Mat. Color. St-Denls 1 1 38 ..1148.. East Rand WestRand 12960Gafta Phosphates.. I 641 E49 Equateur 16250 16150 WestSprintLtd

VALEURS SE NÉGOCIANT AU COMPTANT

VALEURSrpS£.|flSrH

VALEURS VALEURS

PARQUET Flves-UII. Panamaobligations. 127rniM,uni Pontglbaud 1816 Als.-lorr.Bons5<32Bonstrél. 7%1925,632632 AciériesMarine. 308 Pons 6%34 1.000 f37

1935 j i.u_.nt 38, Obllg. S 1921 691 695Oblla.1-000dollars' Ch^î Médli'™^ 7682647 JrJ*• rJtr,f"anéa ,!l IV, • Est5 1921A P87Y.

i9,! Montbord-Aulnoye 180 192!. Midi 5 1921 A.. 679.. 882..

Bons6°rt lu I et1922611 610,.6050

NorHS <»' 1921 A fi?n R7R

6 |uln Comm.ntry-Fourch..427.. CMéansS "'1921

°ilÉ4ra.r,M934 962!. 960.. An;, 697.. 700..

O~Et«i" «S E'>«" 2233 ..2240..

Etat 5%1919. 73i 741

Aaullas 36oî S2.n 2 >» • • ?,"•

i": feiS; .a::H;;Ȥ!Pi Ei.

ÏÏBÏÏs!4% •« 7660 Cent deDynan, 1JJ1

UM »J »

Ville Toklo5 • 1912724 728 j Morchevllle-Doguln'2700.2725 Ii934 5% 780 784Unlen-VI» 332 332.. Portdu Rosorlo 14700.16000."oclété MÔ-.ill'al-. 636.. 6<0 Chargeurs Réunis p. 1B4 186.. 879 2 60 B» 627..'-réd IFonVd'AIoérle 674 b75 22

]fB0 3 i33 • 631'-

.n.2646..2630.:ggj^

"76.

nATu^ 290 296y. 8±. SJÏ .:?!!?:: ]*"-

'•%>

«Algérien. 391 11? i^YY\ Va Y. V£

%£%&§S5sr.li.,ï -Sïî c !?I^

ISS

aux mln.dEvlon-I.B. coloniales! 157,.7o

i^

gfg^f:;f: sk^,s,i,S: Si: I:

Otwsl Paris (O.-L) 249 143 Colro Héllopolls, dl«. 620 618

ud-lumlér.Alr Liquide part. providence Balge '6100 6160

érjnçhlcs 190 J9| Bergougnon 476.. 474.. D|cbDjerlss. lojlss.

-"i^il* ufc""M' ïfin w?Conir.pl. Océan. 199.. 199.. cap. 1126..1130..

1876 Cle Gén. du Miwl 284.

AriArim ttm Lonawv- 211 213 Comm.derOuestofr. 170 171 Commère. Indochine 260

lliY. Congo Grand, lac, | 1 97204..

Sumatracapital

Ms.d.Const.Micon., 426 Asturlenne de. Mines Argentin 5 1910Chant de Bretagnej 294

de Fronce..Loutoro

IChatlllon Comment.,1060 ..I1O86 Royal Outch '21220 Hutchlnson M 035

MARCHÉS ÉTRANGERS

LONDRESLe marché a témoigné de dispositions plutôt

Satisfaisantes bien que les affaires ne Et (Oientguère accrues. Les valeurs Industrielles localesont accusé quelquee progrès ainsi que les cupri-ares et les diamantifères. Les litres, interna-tionaux ont suivi les avis plus encourftftesnt»de New-York.

Fonds d'Etats (soutenus) Consolidé 2 1/286 3/4: Consolidé 4 1/2%. 116 Français3 24 1/2 Français 4 1/2 SI 3/8Français 4 1917, 25 3/8 Argentin 4 1897,92 Brésil 18B9, 15 Chine 4 1/2 10SEgypte Unifié. 104 Emprunt Young b39 1:J2 Italten 3 1/2 19 1/2 Japon 41899, 67 1/4 Portugais 3 76 Russe1906, 1 3/4 Russe 1 Espagne txté-rieure 4 75 1/2 turc 3 7/8

Valeurs américaines \irrégulières) .rttehisonCommon. 56 Canadian Pacifie, 11 S/8Union Pacifie, 106 1/2 American "el et Tel.154 General Motors, 56 U. S. Steel, 46.

l'aleurs anglaises tsoutenues) Banque d'An-

gleterre, 372 London Midland Scottish. 18 118Great Westêrn, 50 3/4 Impérial Tobacco,151/10 Briflsh Celanese. 14/ Oourtoulds,56/7 Impérial Chemical,L'nilever, Vickers, 20/10

Mines (calmes) Chartertd, E»stRand. 62!3 General Mining, Ooldiields.71/3 Randmines, 160/ Sub Nigel, 12De Beers, 6 3/8 Jagersoîntein, 1 1/2 Rio

Tinto, 19 Tharsts,Pétrolifères (soutenues) Anglo Persian.

68/9 Mexican Eagle, 6/ Royal Dutch, 28 3/4Shell, 4 1/16.

Caoutchoucs (calmesl Malaca, 22/6 RubberTrust, 29/6 Sennah Rubber, 23/1 1/2.

Changes sur Paris, 74 35 sur New. York,492 81 sur Belgique. 29 18 sur Berlin, m 45sur Espagne. 35 88 sur Hollande. 72 A2 surItalie. 61 sur Suisse. 15 15 Rio sur Lon-

dres. 2 11/1s Buenos-Aires sur Londres. 1805.Métaux précieux Or, 141/S.

BERLINMarché calme mais tendance cependant sou-

tenue au début. En séance des dégagements se

produisent et l'allure générale devient nsnucoupplus irrégulière. La note reste très Indécis*

en clôture.

NEW-YORKCours Cours

précédent du jour

Call Money.0 314 0S/4

Change sur Paris à vue. 661 ils

Atchison Topelcafj 1/2

J? M4Canadian Pacifie. 11 .1. il •

New-York Central 27 i/8

Union PacificAllied Chemical «8 •/•

J» •/•American Can 132

American Smelting ,?]“(,56 3/4

American Tel and Tel. lg 153

American Tobacco a A ».. 96 3/4 95 314

Anaconda Copper 26 3'4 ST.

Bethlehem SUel 45 7/8 46 3/8Consolidated Cas 30 5/8 30 .1.

Coty b 3/8

Dupont de Nemours 136 1/2

Elcctric Bonds and Share. 15 .'J. 14 7/8

General Electric 36 1/8 36 1/4General Motors 54 7/S 5'i 3/8Kennecott Copper 27 5/8 27

Montgomery Ward 38 38 112Radio Corporation.. 12 5/8

Royal Dutch 46 1/4 46 1/4Shell 381 /ilStandard Oil of N. Jersey.. 48 48 5/8U. S. Steel Common. 44 1/tWestinghouse Etectric. 93

Nombre de titres traités.. 1.390.000 1. €90. 000

UnPolonais

se disant altesse royale

était un trafiquant J

de stupéfiants.

.Qui avait négligé sur la Côte d'A?ue

de payer ses notes d'h6tel î

il y a plusieurs mois, arrivait sur la

Côte d'Azur un jeune homme de 25 ans

environ dont l'élégance et le faste eu-

rent tôt fait d'attirer sur lui l'attention

générale. On ne devait pas tarder à ap-

prendre qu'll fréquentait les hôtels les

plus luxueux et disait être Son Al-

tesse Royale le prince Stanislas Bielski,

prétendant au trône de Pologne.Un beau jour, le Polonais disparut et

les notes d'hôtel demeurèrent un-

payées.L'aventurier était venu à Paris où il

continua d'ailleurs à faire sonner ses ti-

tres. Il demeura d'abord 25, rue Vernet,

puis dans un hôtel, 6, rue Balzac. Beau

garçon et beau parleur, il rencontrait

des succès dans les salons où son titre

le faisait recevoir.Malheureusement pour lui, la brigade

mondaine de la police judiciaire ne tar-

dait pas à apprendre qu'un prétendantau trône de Pologne fréquentait un peu

trop les bars de Montmartre où tien-

nent leurs assises certains trafiquarltsde stupéfiants.

Après avoir fait exercer une discrète

surveillance, M. Lefebvre fut prompte-ment édifié. Il arrêta, hier, Bielski quise trouvait précisément porteur d'hérroïne et de cocaïne. On devait, en outre,trouver dans sa chambre un choix con-sidérable d'opium de toute provenanceet de toute qualité.

Au cours de son interrogatoire, quaides Orfèvres, la police apprit les escro-

queries dont le faux prince s'était rendu

coupable sur la Côte d'Azur. Après avoirvoulu tout d'abord se prévaloir de sontitre royal, le Polonais perdit rapide,ment son assurance et prit assez piteu»sement le chemin du Dépôt.

LES COURSES

Hier,àENGHIENPRIX DE OAHORS. hales, a vendre eux elle!

francs, ffitlrts

Eeurte G. P*irl .G. 24

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9..out VA iL <£. eéntier) P. 10 éO

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N. pi. 4 Coupole; Rapidoto. Les RomU*

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deghem iBottoni) P. 6 502. El Pàso (H Pimonard) P. 26 503. Itancourt (P Devreese) P. 23 50

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rus II, Fany Port. Indlana VI. Temps3' 23". 3' 23" 2/B. 3' 2S" 1/2, S' 2i" 4/5.Réd. th kil. Il 27' 3110.

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Prix de Champagne, monte, 10000 tr., 2.825

mètres Iusolem. Hersilia, Harmonie VI,Imérina.

Prix de roar attelé, 12.000 tr., 2.250 m.

Hachette, Intransigeant, Hypothèse.Prit de la Meuse, monte, 30.000 fr., 2.600 m.Jahe Kerks, Jezrael, Johannisberg Il.

Prix d'Ecouch*. attelé. tr.. m.

Jclot, Jalica, Johannisberg, Jim Mac Kinney.prix de Loudin, monte. 15.000 tr.. m.KtBm II, Kcmakry. Kerim Pacha, EaJyle H.

Les courses d'obstacles ont pris fin, hier,dans la région parisienne.

Le propriétaire ayant gagné le plus c'argentpublic a été le comte de Rivaud. oattant de peuM. A. Veil-Picàrd. L'entraîneur Ci. felat a

gagné. hier. sa 103' course, chiffre qu' étérarement atteint. Le Jockey R. Bâtes arriveen tète de liste avec 78 victoires.

La Société des courses de Cannes vient defixer son programme pour 1936. son budgettotal s'élève a 1. 800.000 francs. Vingt et uneréunions & six courses seront tenues du di>

manche 26 janvier au dimanche 22 mara.

CARTE DU TEMPS

Prévisions pour toute la France

Le temps qu'il a fait les 17-18 décembre

Maxima du 17 décembre 5" à Parls-Saint-

Maur, Chartres, Strasbourg le Havre Bel-

fort, Besançon, Dijon. Reims; 7» Paris Mont-

souris Cherbourg, Rennes, le Puy

Orléans, Tours. Angers. Clermont. Lyon 10"

Nantes. Poitiers, Chàteauroux, Bourges. Bor-

deaux, Perpignan, Sète 11° Brest. Lcrlent,Rochefort. Toulouse 12" Biarritz. Nimes. Nice

13° Marseille, Antibes': 14° Ajaccio 4° Calais.

Beauvais. Metz. Nancy 3° Valenciennes.Minima du au 18 0° à Paris-Saint-Maur.

Chartres. Nancy, Belfort. Strasbourg, Dijon.Reims, Rennes, Angers. Poitiers, Rocnefort-1° Orléans, Beauvais, Nantes, ie l'uv, Bor.

deaux. Valenciennes +1° Calais, Tours Ch6

teauroux, Clermont 2° Besançon. Bourgee.

Lyon 3° Lorient, Sète 4° Cherbourg, Brest

le Havre. Perpignan. Nimes, Màrseulé

Nice 8" Antibes 9° Biarritz Ajaccio.Pluie, des 24 heures a 7 heures le 18: 18 mlm

à Paris-Saint-Maur. Orléans. Beltort. h. rr.Uly20 m/m Strasbourg. Poitiers 22 m/m Nice

23 mlm Chàteauroux 24 m/m BO'irge*17 miro Chartres. Dijon 16 m/m Nancy15 m/m Tours 14 m/m Besançon 13 m/m

Montélima: 1 -.n/m Rochefort; 10 m/m le

Havre. Reims. Metz 9 m/m Rennes m/m

Biarritz 7 m/m Pau. Angers 6 m;m Ar.libes

Cherbourg. Nantes 5 mlm :Bordeaux 4 m/m

Beauvais. Lorient. Lyon 3 m/m Valerto'.er.nes

1 mm Clermon;. Toulouse. Marseille traees

au Puy, à Nimes.Le temps au matin du 18 Eclaircie générale.Matimttrn de température le 18 0 Pans Saint-

Maur 4",

Page 9: Le Matin - 19 Dicembre 1935

Jeâdi 19 Décembre 1935 LE MATIN 9-

LE TRIOMPHE DU PROGRÈS.

Voyagez-vous encore en fiacre et en didigence, quand l'auto

triomphe ?“.

Dès iors, pourquoi vous en tiendriez-voirs aux vieilles formulesd'tl y a 60 ans du couvre-parq uet, sous prétexte que nos grands-parents n'ont connu comme revêtement imprimé que le linoléum?

Actuellement la formule moderne est celle du couvre-parquetfeutré.

Il est moderne, parce Que à utilisation égale son prixde revient est moitié modndre 1

Il est moderne et rest e l'article de l'avenir puisquetoutes les usines qui fabriqua lent le linoléum se mettent à imiter

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LA VIE COMMERCIALE

Bourse de commerce de ParisEn Sucres, tendance très calme, peut courant

y d'affaires, cours en baisse de 0,5p.Blés tendance eoutenue sur hier 16 heu-

res^, on enregistre un. gain de 0.25Avoines marché peu actif, cours sans chan-

gement, notable..On cote en clbtureBLES. Disponible (cote officielle 78

3 de janvier, payé janvier, payé

lévrier, 81,50-82; 3 de janvier. 81.Stt-Sl.7S3 de février, 84 payé 3 de mars, 85,75 payé3 d'avril. 81,50 payé 3 de mal, 88,25 payé.

FARINE-FLEUR. Décembre. 113 vend.: au.tres époques, lacotées.

MAIS Incotés.Farine de consommation. Cote officieuse

«le la farine établie par la chambre syndicalede l'industrie meunière parisienne 130.

SEIGLES Incotés.AVOINES. Disponible (cote offlclelle). 52:

décembre, janvier, fé-

vrier, 3 de janvier, 3 de

lévrier, 56,75-57 3 de mars. 3 d'avril,3 de mal.

ORGES ue brasserie incotés.SUCRES. Décembre janvier, 110-

170.50 3 de janvier, 172: 3 de février, 173,50;3 de mars, tous payés. Cote offt-délie (courtiers assermentés), 168,50.

ALCOOLS LIBRES. Marché suspendu.HOÏLES. Lin et coiza incotées.RIZ et brisures. Incotés,CAOUTCHOUCS. Crêpes first latex et

feuilles fumées gaufrées: décembre, 5,05 nom.;

janvier. 5.05 ach.; 3 de janvier. 8,15-5,30; fe-

nier 5,15 payé: 3 d avril. 5,30-5,50; mal.

a de JulLet, 5.45.5,60: août, 5.45-5.60.SUIFS. Cours officiel du suit indigène nu

1/2 franco Paris, 170 contre 170 la semaine

passée.Cours commercial du suit en branches au

rendement de 70 0/0 frais de fonte en moins.

119 contre 119 mercredi dernier.

Halle aux blés

Blés affaires insignifiantes, demande ré-r duite de la meunerie Qui vit sur ses réserves,

attendant la mlse en vigueur peut le 1" jan-

vier de la cessation de la perception de la

taxe t la production.1

Azotes tendance soutenue sur la modicité

dta cflres.Orpes sans affaires, prix sans change-

nient no able.

Sons bonne demande, tendance soutenue.-

On cote très approximativement au 100 ki-

los d''parc 1BLES. L:bres 72-le départ, taxe de 4

francs à déduire: blés pris en charge, 82-83.

SEIGLES. Beauce, Loiret, Sologne, Loir-

et-Cher, 52-53: Champagne. 54.SARRASINS. – Bretàgni». 60; Boauce,

Limousina.AVOINES. Grisas Beauce, Eure, Brie.

grises hiver Poitou. Centre, 50-51: Picardie,

50: noires, grisés bigarrées Bretagne, man-

çue.t; Ja'ine et blanches, 47: Ligowo, 48-48,50;noires au Centre. 48.

OK "iÉS. De brasserie Beauce. 54: Gi-tinais. 55.50 Sarthe. Mayenne, Sèrry,

Champagne, 54.

ESCOURGEON3. Bonnes qualités Beau-ce. 47: OUi Atcae. Champagne, 49.

MAIS. Disp. Indochine. 62 DunkerquaMaro. tàq décembre-janvier. 65 Rouen, Dun-

kerque. Plata-Cinquantini, 86.50-87 Dunlceique.SOUS. Disp. Immédiat ordinaires,

bellea qualité*. 45-47.

Marché des InnocentsPOMMES DE TERRE. Le temps froid et

humide provoque une hausse de 2 francs envi-

rôn sur toutes catégories. Les affaires sont

toujours calmes. On cote approximativementaux 100 kilos, départ Royale d'Orléans,Hénsut du Loiret. 68-70; Juli, Mayctte de

grettgne, 50; saucisse rouge de Bretagne,grosse triée, 50-55. toute venante. 43-44; tau-

cisse du Loiret, 43. Maine-et-Loire, 37. Poitou,38: Flouek de Bretagne. 33; Beauvais de laSarthe. 22. Mayenne. 22; Wolthmann de Seine-et-Olse. 20; Esterling du Nord. 39-40, Loiret. 40:Roy si Kidney de la Marne. 30. Loiret, 30: Etoiledu Nord du Loiret. 24: ronde jaune de Breta-

gne. Sarthe. 22-23. Mayenne. 22. Loiret. 23:Hollande bretonne Rosa de la Marne.60. Ardennes ou Meuse. 56. Loir-et-Cher. 45.Loiret. 45, Côtes-du-Nord, 67. Morbihan, 65.

Marché aux fourrages de la Chapelle

Patlle de Me 1" qualité. 140; 2' quai., 120 1à 130: 3'. à 115 Paille de seigle l"anal.. 135: 2. 115 a 125' 3'. 100 à 110.Faille d'avoir.e 1" quai.. 145: 2e. 125 It 136:3', ilO « 120 Foin 1" quai.. 205; 2'. 175

3'. 145 Luzerne Il- quai.,•• VX A I., a 160. Regainquai., 195: 165 a185: 3'. 195 a 155.

Co!rs inchangés. Tendance calme.Le. tout rendu dans Paris au domicile de

l'a héteur. fra'f de camionnage et droits com-pris. par cent bottes de 5 kilos, savoir 25i unes pour fourrages secs; 12 (r. 50 pour lapaille.

Marché aux vins

vins. prix a l'hecto nuBeriers • ro-.îes, 5.6: blancs. le

degré.Montpellier rouges 8»5-ll\ 5-6 le degré.Karbànne ré'<« 8"S-10». au-dessus

de 5;7. d.25.Nlmez A'riiron, 5-6: CoStlêres,

plcpoul. 5.59-5.75 Clairettes. ci le degré.Marseille rouges, rosés et blancs de là té-

i gion 8»5-ll». Algérie rouges, rosés etbla»ic« B

Paris routes 9»5-10s, 95-100, Corbières 11',

BON

N' 2

Algérie lî-18», blancs ordinaires.100: supérieurs,

ALCOOLS. P. la: a l'hecto nuBéziers incotés.Narbonne Incotés.

Montpellier incoM*Nlmet neotés.Marseille atcTol de vin, les 1000. 900 (taxe)

alcool de mar 86J. lncoté.

Pailles et tourrages

Cotes officielles des pailles et fourragea IL laBourse de commerce de Paru

J'aille de blé 1" qualité. 135 A 140 S 1253', 115 à 120. Paille d'avune

I" quai., 140 & 145 2', 125 IL 110

1" qual., 170 a ISO 2'. 130 a 150 2', 90à 100. Foin V quai., 180 a V, 170à 180: 3', 150 à 160. Luzerne, 1" coupe

quai.. VW 2\1S0 à'ISO; 130 à 150.Regain de luzerne 1" qual., 180 <? 190

160 h 170 3', 140 a 160. paille de seiglelitière qualité unique. 90 à 110.

Les 100 bottes réglées à 5 silos, renduesfranco de camionnage et d'octroi au domicilede l'acheteur dans Paris.

Paris métaux précieuxARGENT Achat, vente, 315.OR Achat, 16.800 vente,PLATINE Achat, vente, 20.000.

Marché aux laines

ROUBAIX, 18 décembre. Laine, tendancesoutenue. fentes kilos. Décembre,l»,70; Janvie;, !9.60: février, mars. 20.20;avril, 20.40. mai, 20,50: Juin, 20.70: Juillet.

aoui, 21; septembre, octobre.21.20: novembre, 21,30.

TOURCOING, 18 décembre. Laines ten-

dance calme, ventes 70.000 kilos. Décembre,janvier, février, 19.80: mars, 20.10:

avril, 20.30; mal, juin, juillet.20,80; août, 21: septembre. 21,20; octobre, 21,20;novembre, 21,30.

Cours du HavreLE HAVRE, 18 décembre, Clôture, Co-

tons tendance calme, ventes 3.850 balles,Décembre, janvier. février.

245.50; mars. 247; avril. mal, 248,50:juin. 249; Juillet, 250: août, 250: septembre.250: octobre. 250; novembre. 240,50,

Cafés tendance à peine soutenue ,ventes.3.000 sacs, Décembre, janvier.février, mars, avril, 110.25

mal, juin; 112,50 Juillet. août,116 septembre, octobre. novem-bre. 118.

Graines et huttes

MARSEILLa i8 décembre. ouvertureHuiles arachides Il fabrique. Les 100 kilos

logées fûts A fendre, tare nette comptant sansescompte rendus chez l'acheteur disponible,

Huiles de coprahs. Les 100 ki'.os logéesfûts à rendre, tare nette comptant sans es-

compte rendus chez l'acheteur disponible,192,50.

Huiles de palmistes. Les 100 kilos logéesfats rendre tare nette comptant sans es-

compte rencus chez l'acheteur disponible,huile de palme blanchie, 165; huile de

palme Dahomey c. a. f. Marseille. 140.Huiles de graines comestibles. Les 100 kll'/n

nus'gare Marseille payement comptant ara-chides neutralisées désodorisées. 315-325; ara-chides rutisques supérieures, 325-340: arachides

rufisques ordinaires, incitées; sésames alimen-taires désodorisées. 325-335: sésames alimen-taires ordinaires. 315-325.

Huiles d'olives. De pays nues prises aitmoulin suivait région. Ihcotêès. Les 100 ki-los logées >-n bordelaises ou fûts quai Marseille

comptant net Tunisie extra, incotéé; TunisieIl- pression, J40-335; Tunisie 2' pression, 325-330 Algérla surfine. Algérie fine, in.cotée. Les ;C0 kilos entrepôt de douane fûtsperdus Borjas extra, Borjas fine.Incotée; Andalousie extra, Andalousiesurfine, 180-1T5.

0/0 û<t itTto tu plus pour tous les articlesci-dessus.)

LONDRES, j8 décembre,. Graine de Un (partonne* tendance ferme Bombay à Lon-dres décembre-Janvier, 13 1/16; Janvler-fê-vritr, 13 1/16. Calcutta Il Londres. dé-ce.rbre-Janvier, 12 janvier-février,12 11/16 La Plats a Londres décembre,10 janvier-révritr. 10 1/8. tous vendeurs.

draine de ctjza (par tonne) tendancecalme, Tori» tU:embre-janvle:\ 13 1/8vend, janvier-février, :3 vend. Cawn-po'e et Ferozepore mcotés.

Huile de Un tendance ferme. Disponi-ble. d*:emhre, 26 janvier-avril,26 7/8: mai-coût. 21 1/4, tous vendeurs.

Huile de coizn Par tonne) tendance calme.Brute disponible, 35 raffinée disponi-

ble, 36 1/2.

Cours des sucres de Londres

LONDRES, 18 décembre. Clôture. Su-crèt brut base 96 0/0 tendance calme. Surdécembre V. S/4 1/2. A. 1/2: sur marsV. 5/2 1/4, A. 511 3/4; sur mal V. 5/3 1/4,A. 5.3; sur août V. 6<5, A. 5/4 3/4: sur dé-cembre V. 5/6 A. 1/2.

Cours des métaux de LondresLONDREB, 18 décembre. Clôture. Mé-

taux antimoine de Chine Régulus, 54Cutvr' comptant. 34 14/4 1/2; trois mois.

35 3/1 1/2; Bést àelected, 37 15/- 39; Electro-lytique, 39 39 10/

Etain: anglais comptant, 220 étrangerttmptant, 220 étranger, trois mois

Ptomb arglais comptant. 18 étran-ter comptant, 16 15/ étranger liv. éloig.,16 t6'

Zinc comptant. 14 liv. éloi»., 1/3,Argent en bar.es 0;925, 23 vend. deux

moi. incoté.

tilereun 12 1713 13

LONDREt5. le décembre. •*• Clôturé. CaOut-Fumé feuilles 6 payé:

)ira fine hard diSponIble. 6 3/4.

HULL, 18 décembre. Huile de lin brute

Cadio n Programme.

E C H <~fc CAUJOURD'HUI. Radio-Paris, 11 heures Musique vartée !2 h. 15

Concert Il heures Amphitryon (Plautel 20 h. Plaute21 heures Œuvres de Mozart. + Paris-P. T. T., 14 heures. 17 heures Emission enfantineIS .ieures Concert: 20 h. 3C CEuvres de Henri Busser L" Pie borgne, Colomba, Tour

Eiffel, 14 h. 30 Poste Colonial; 16 heures Montpe:lier Musique de chamore. Poste Parisien.19 h. 30 Orchestre de fantaisie; 20 h. Revue. Bordeaux-Lafa,ette, 20 h. 30 Concert

Beethoven, Tchaïkowsky. Wagner, Faure. $ Radio-Strasbourg. 20 h. 30 Concert • Piernê,

Ketelbey, Hsendel. Radio-Toulouse, 20 h. 50 Diffusion intégrale de Paillasse iLeon-cavallo). ETRANGER. Stuttgart, 23 heures Martha. opéra de Flotow. Leipzig, 21 h. 40Quatuors Beethoven. Schubert. National Droitwich. 22 h. 20 Orchestre Weber, Ketndel.

Barcelone. 22 h. Lucie de Lammerruoor (Donizettil. + Rome. 19 h. 50 Concert

Quatrième cottcerto en sol majeur, de Beethoven, Casella, Rossini. Radio-Luxembourg.21 h. 30 Concerto pour piano et orchestre en sol mineur, de Mendelssohn. Varsovie,22 heures Quatuor en ré majeur (Haydn). Sottens. 19 heures Rigoletto, de Verdi.

Prague, 18 h. 50 Orchestre de la philharmonie tchèque.

PROGRAMME D'AUJOURD'HUI 19 DECEMBREPARIS-P. T. T.

695 Key. 431 m. 7

7.00. 8.00. 9.00. Informa-

tions devue de presse.9.40. =-Revue des périodi-

ques.11.00. Relais de Bordeaux-

Lafayette Jazz.

12.00. Chronique du touris-me.

12.15. Relais de Lyon13.10. Informations. Bourse.13.30. Demi-heure coloniale.

14.00. Emission enfantineLes Merveilleux voyages deMirlette et de Frisan. pièce

radiophonique (Thérèse Le-

nôtrel.15.00. Disques Les grands

faits musicaux.16.00. Causerie.16.15. Lecture.16.30. CEuvres inédites.17.00. ^ae«e vient il Paris.

pièce radiophonique de Mme

Claude Ritter.

18.00. La Motdau (Smeta-

na): Humoresoue Danse

slave en sol mineur (Dvo-rak).

18.30. Radio-J o u r n a 1 de

France.19.25. Médecine et sport.19.30. Météo.19.38. Musique Ee 1900

20.00. La mode de Paris.20.15. Chronique de la jeu-

nesse.20.30. La Pie borgne, co-

médie lyrique, un acte de

René Benjamin, musiqued'Henri Busser Colomba,drame de Busser.

22.30. Informations.

POSTE PARISIEN

959 Key. 31Z m. S

6.00. Disques.7.10. Concert.

Disques.7.30 et 8.30. Revue de

presse.12. 5. La Veuoe joyeuse

iLeharl.12.15. Film.

12.35. Concert.13.19. Emission pour les en-

fants.18.27. Demi-heure pour les

petits.18.57. Pour les enfants.19.10. Journal parlé.19.30. Orchestre de fan tal-

s.e Pour ton bonheur

tLattèsi: Czardas: Souvenirde l'exposition Carnavalnocturne iGritzch): Marche

des petits pierrots (Bosc).

20.25. Extraits de Lavali.

_sons. revue.

RADIO-CITE

1.067 Key. 280 m. 9

7.15. Airs d'opérettes.i 45. Revue de presse.8.00. Orchestre musette.8.30. Music-hall.

12.00. Pot-pourri 1900.12.30. -Disques.12.45. Poèmes pour les en-

fants.13.00. Concert.13.15. Extraits de Fiossle.13.45. Chant.

-Concert.20.15. Chant.20.30. Orchestre,

RADIO-PARIS182 Key. 1.648 m. 2

6.45 et 7.45. Culture phy-%)que.

7.00. Disques.7.15. Presse.8.00. Cours d'allemand.8.20 Disques,8 30. Demi-heure de la

maison chronique de lamode

10.00. Cours à la Sorbonne,

11.00. Concert Lohengrin'Richard Wagner); Roman-ce à l'étoile Richard Wag-ner); Tannhauser (Richard

Wagner11.30. Causerie agricole.11.45. Causerie protestante.12.t5. Concert Djamilr,H

iGeorges Bizet); Une soiréedans l'oasis (Lavagne)Nuits atériennes (Oreahl;le Timbre d'argent (Salnt-Saëns) Mélodies Unechanson, de Clément Marot:Musette ikviii' siècle); Cet:-cilla; Jardin d'amour (harm.

Vuillermoz) Li-Tsin iJon-c,ères): Au jardin d'une pa-gode chinoise (KetelbeyiMars et Vénus ilouis Gan-

ne) la Maladetta, iragments(Paul Vidai).

12.45. Intormatlons: chro-

nique.14.00. Cours à la Sorbonne.

par M. Brunet.15.00. Discours à l'Acadé-

mie française par M. A.Ohaumeix. sur « les Prix devertu »

15 50. Poèmes de FrançoisPorche.

16.00. Relais de Lille.Concert Bsclarmon-

de IMassenetl; Ptèce en ré.cor et orchestre (Busser);Bourrée fantasque (Cha-brier) Invitation la valse(Weber) Cipriccio italien(Tchaïkowskyi; Myche M-roïque (C. Saint-Saens).

17.00. Amphitryon, dePlaute.

18.45. Causerie médicale.19.00. Demi.heure enfan-

tine Cadet Roussel', unacte par Guy de Téramond.

19-40. Lectures littérairesa Pages de Lenôtre

Méladies Ma Ché-rie: C'est le disque d'amour

Richepin); intimMé (Cho-

pin): Dans mon coeur lourd(Hupka): Poèmes.

Presse.20.45. Hiciliana iDalayrac):

Gavotte (L. Weirai: Muset-te (Gluck) Trois danses(Haydnl

21.00. CEuvres de Mozart2's.00. Musique légère.

RADIO-TOULOUSE

913 Kcy. 328 m. C

11.45. Orchestre musetteduettistes.

12.15. Rêverie ISchumann).12.35. Concert.13.00. Marches militaires.

Mélodies.18. 5. Orchestre de salon.

Emission enfantine.

Guignol toulousain.10.09. Orchestre Car·

men (Bizet) Paillasse

(Leoncavallo) la Dameplanche (Boieldieu) Mi-gnon (Thomas).

Orchestre viennois.19.45. Extraits de films.20.15. Vedettes.20 30. Orchestre de salon.20.50. Paillasse, de Leon-

cavallo (diffusion ntégrale).22 00. Bal champêtre.

Comédies musicales.23.15. Airs d'opérettes.23.30. Orchestre jazz.23.45. Mélodies.24.00. Fantalsie.

0.20. Trompes de chasse.

ILE DE FRANCE

1.348 Key. m. 6

7.00 Disques.12.30, Concert.13. 5. Guignol.13.20. Concert.18.00. Emission enfantine.18.40. Opérettes.19.30. Concert.20,15. Opérettes.20.30. Disques.21. 5. La Rose r.oin IG.

Aubry); Rose de Californie(Kennedy Winston Roséd'Hatuai (Gino Bordin): laCouronne de roses tethel-bert Nevlni.

21.20. Concert.22.10. Chansons.22.20. Genre.22.45. OhanFons.23.10. -.Concert danses.

TOUR EIFFEL

1.456 Kcy. 20G m.

14,30. Poste colonial.14.30. Concert Poéte et

paysan (Suppél; pavane;passe pied iChaminade)Menuet russe iAkimenkoiNe dis rien sFairmanl; Ou-vre tes yeux bleus cj Mas-senet) Obstination ,Font.-nailles); Chanson proven-çale (Audranh Quatre pie-ces d'orchestre (d'Ambro-slol; Un sOir de tête à laHavane (Filippucci) Suite

pittoresque iFourdraih): Sais-tu (Fontenallles); Chanson

nue disponible, 27 sur lanviet-avril,27 sur maUaoût, 27 3/8.

Huile de colza extraite disponible, 34 1/2raffinée, 36.

Huile de corton égyptien raffinée disponible,brute, 26 1/2.

Graine de lin Calcutta, disponible, 12 5/8La Plata, décembre, 10 13/16.

NEW-ORLEANS. 18 décembre. Coton»

disponible, Il 54 décembre. 11 40 janvier,Il 33 mars, 11 09 mai, 10 Juillet,10 84 octobre. 10

NEW-YORK, 18 décembre. Sucres décem-

bre, 214 nom. janvier, 206/07 mars. 2C6'08mai, Juillet, septembre.219/20 novembre, 222/24.

Ventes approximatives 1,000 tonnes.

NEW-YORK, 18 décembre. Cotons dispo-nible, 11 sur décembre, 11 sur mare,11 10/11.

Cafés Rio type n' 1 disponible, 6 3/8 sur

décembre, sur mars.Sucre centriluge Cuba, 310.

CHICAGO, 18 décembre. Blés sut décem-

bre, 101 1/2 sur mal, 08 1/2.Maïs sur décembre, 51 3/8 sur mal, 3/8.Saindoux sur décembre, Il 80 mur mal,

il 85.

NËW-YORK, 18 décembre. Huile de coton(base blécbablc) décembre. 10 79 tanvier,10 58 mars, 10 55 mai, 10 56.

NEW-YORK. 18 décembre. Caoutchoucs:décembre, 13 20 janvier. 13 26 mate, 13mai, 13 59 Juillet, 13 73 septembre, 13octobre, 13 94.

Ventes 181 lots.

NEW-YORK, 18 décembre. Cacaos (ten-dance faible, disponible, 5 3116 décembre,480 Janvier, 418 mars, 487 mal,juillet, 503 septembre, 512 octobre, 516.

Ventes 38 lots.

NEW-YORK. 18 décembre. Cafés (Santosn» 4) disponible, 8 3/8 décembre. 770mars. 785 mal, juillet. 794 septem-tire. 798.

Ventes approximatives 15.000 sacs.

AUX HALLES

HAUSSE. Au kilo Dinde, 13 à 16.50.Lapin dépouillé, 8.40 à 0,75 du Gâtinals,8.60 A 9. Oie dépouillée, 8.75 à 9,25. Bar-bue, 8 à 13. Congre, 2 il 4,50. Daurade

d'Angle;erre, 3 à 5,50. Hareng, 1 4 2,50.Langouste, 15 à 24. Turbot, 8 à 13.

BAISSE. Au kilo Lotte, 4 à 6.50.Mu'.ét. 3 à 6. Sole, 14 à 19. Au coïtsArtichaut d'Oian, 55 à 65. Aux centkilos Navet commun, 40 à 70. Scarolede Nantes. 100 a 150; de Saumur, 100 à150. Ha-icot vert du Maroc 400 & 900;d'Algérie, 400 à 900. Orange d'Algérie,320 à 38J. Mandarine d'Algérie, 280 à 350.

ŒUFS. Au mille frais français, 400à 800: de conserve. 440 à 520: frigo, 450à 480, africains. 300 & 550; polonais, 500

jc)i?es, 670.

A TRAVERS LES DEPARTEMENTS

(DES CORRESPONDANTSPARTlCtn.IER3 DU i MATIS

CHARENTE-INFERIEURE. RocHEroRT-stnt-Meh. M. Marcel Morin, 31 ans, n'a pasreparu depuis quelques jours. Toute Idée defugue est écartée.

FINISTERE. POHT-t'ABBt. Claude Guen-

nec, 2 ans, tombe dans une trappe ouverte etSf tut,.

Brest. Par suite d'Infiltration d'eau. unImmeuble du boulevard Gambetta. appartenant

M. Le Calvez. entrepreneur de transports.menace de s'effondrer. La face est lézardée et letrottoir s'est affaissé.

GIRONDE. Saiht-Trojeai!. Un éboule.ment se produit dans une gravière au lieudltle Télégraphe, ensevelissant l'ouvrier ValentinLobera, 33 ans, de Saint-Ciers-de-Canessé.

HAUTE-VIENNE. saiht-Yrieix. Cn commencement d'incendie ee déclare la AU'! aécole départementale de la Paye, dans ,e bâti-ment de la pouponnière abritant 150 enfantsde moins de 3 ans.

hindoue (Rimsky-Korsakoff )Près de t'étant (Longasi Airde Lady Mary (Messagerle Vieux ruban (Henrionl;Espana (Waldteutel) les Sal-

timbanques (Gannel.16.00. Relais de Montpel-

lier Musique de chambreQuatuor (Ravel); Deuxième

quatuor (Mendelssohn).16.30. Demi-heure poétique.17.10. Disques.17.30. Conférence à la Sor-

bonne.18.30 à 21.45. Retransmis-

sion du théâtre de Brati-slava Lady Macbeth russe;Ekaterina Izmaïlova, opéraen quatre actes de DimitrijOiiostakovitch.

RADIO-LUXEMBOURG

230 Kcy. 1.304 m.

7.15. Informations.7.25. Concert.8. 5. Informations. Marche

cosaque (Rottier).8.20. Informations.8.30. Concert.

12.30. Orchestre La Bohé-mienne iBalfe) les Elfess'amusent (Gâches); Mélodieinoubliée (Haydn Wood)Sérénade espagnole (Chami-nade) Cordoue en féte iTu-rina); Electric Girl thelm-burg-Holmes)

13.00. Concert.13.30. Réve bleu ISalomez);

Gavotte des dames iHazenl:Siciîiette iBlon) Mignon(Thomas) Flirt par/ume(Pirson); Madeleine (Wald-teufel).

17.30. Le quart d'heure desdames et des demoiselles.

17.45. Musique légère etdanse.

19.15. Concert.Tango jaune (Nle-

ma.ml Sérénade païenneiDenaaret): L'Oiseau d'amour

iHaydn Woodl le Chantdu muletier (Pesse) Pa-pillon de Children IKalk-

mann) Maua (La Oye).20 40. Le» Angélus (Debus-

sy): Berceuse iKarbulka)Parade des petüs soldatsde bois (Jessel) Marte.Adélaïde, gaaotte (Gunther);Sous la lune iA.-W. Ketel-bey).

5. Orchestre Promé-thée (Beethoven) Danaeslave en mi bémol (Dvo-rak). Danse en mi mineur(A. Dvorakl.

21.20. Littérature luxem-bourgeoise.

21.30. Concert Concertopour piano et orchestre ensol mineur IMendelssohn)Triide symphonique IKull-manr) Kowantchtna(Moussorgski).

Mélodles Le Beauréve (Flégier): Dans la fo-rêt tR. de Fay) StancesiFlcgier).

Danse.

NATIONAL DROITWICH200 Kcy. 1.500 m.

11. 5. Orgue.12.00. Musique légère.12.45. Relais de Nazareth:

allocutions.13. 5. Disques.14.15. Concert.

Récital d'orguePassacaglia. de Bach; Pas-toral iscarlatti); Basso os-tinato (Karg-Elert) Suitegothique iBoellmann),

17.15. Danse.18.30. Andante et allegro

(A. Eberli; Bonjour; Rondofavori (j. wolfl) Dansesallemandes 'Adalbert Gyro-wetz) Variations sur unthème d'Anton DlabelH; Va-nation (Mozart) Varia-tion Il (J. Nepomuk Hum-mél); Variation III, de Carl

Czerny; Variation IV tW.J. Tomaschekl; Variation VIE. A. Faerster).

20.00. Trio Musique lé-gère.

20.30. Variété».22.20. Orchestre Le Mal-

tre des esprits (Weber)Polonaise; Arietta et passa-caglia IHœndel) SapsodieUulius Harrison).

23.15. Orchestre.

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Page 10: Le Matin - 19 Dicembre 1935

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