KEN BUGUL Personne n’en veut

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KEN BUGUL Personne n’en veut Un film di Silvia Voser Proiezione del film in presenza di Ken Bugul Sabato 14 maggio alle ore 20.30 Cinema Lux Via G. Motta 61 - 6900 Massagno 091 967 30 39 www.kenbugulfilm.com

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KEN BUGUL Personne n’en veut

Un film di

Silvia Voser

Proiezione del film in presenza di

Ken Bugul

Sabato 14 maggio alle ore 20.30

Cinema Lux Via G. Motta 61 - 6900 Massagno

091 967 30 39

www.kenbugulfilm.com

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KEN BUGUL Personne n’en veut

Nata nel 1947 nella regione di Kaffrine in Senegal, abbandonata dalla madre a cinque anni, Ken Bugul cresce con il padre ottantenne. Ammaliata dalla lingua e cultura francesi, apprese a scuola, a vent’anni parte per l’Europa, dove prosegue gli studi. Frequenta gli ambienti artistici ed entra in contatto con la cultura hippie, ma anche le droghe, il disprezzo e il razzismo. Fino al punto di rottura. Dopo dieci anni di vita europea, decide di rientrare in Senegal. Un ritorno doloroso: emarginata dalla famiglia e dagli amici, sopravvive per due anni a Dakar, senza lavoro. Poi ritrova la madre nel suo villaggio, dove incontra il Serigne, un capo spirituale di cui diventa la ventottesima moglie. Questa esperienza permette a Ken Bugul di reinserirsi nella società tradizionale, di ridefinirsi come donna, di ritrovare le proprie radici, di accettare se stessa, di iniziare a scrivere. Prende forma il suo primo romanzo, Le Baobab fou. Dopo la morte del Serigne comincia una nuova vita: carriera nelle organizzazioni internazionali, matrimonio con un medico beninese, nascita di una bambina, primi successi letterari. Ma troppo presto, la vedovanza. Ken Bugul si reinventa ancora, nella scrittura. Alternando opere autobiografiche e finzioni socio-politiche, racconta tutto senza alcun tabù, dalla questione della donna ai rapporti tra Africa e Occidente. Una voce insolita e preziosa. Con delicatezza, Silvia Voser ci apre la porta del mondo segreto e tormentato di Ken Bugul e dalla sua non banale comprensione del mondo.  

Du pur bonheur! (de spectateur, d’ancien critique de cinéma, de technicien, de réalisateur etc.). Le personnage est fort, très fort. Les extraits de textes et les images forment une arabesque délicieuse à voir et à entendre. […] Les hommes de l’image et du son excellent dans leur métier. Le montage, tout en adagio, nous transporte dans les méandres des pensées de Bugul. […] Une vraie réussite. Sensibilité et intelligence. Poésie et sens de la beauté sans ignorer le fond. […] Soixante minutes de joie.

Robert Lombaerts (Bruxelles)

C’est un petit bijou de cinéma, car au-delà du sujet, une femme farouchement libre, c’est la façon de filmer l’Afrique qui est belle.

Silvia Voser filme les petites choses de la vie qui se révèlent des aspects importants d’un monde. Elle capte le frémissement des feuilles se balançant sous le vent, elle saisit l’ombre projetée d’un arbre sur un mur, comme une ombre chinoise, ou des enfants traversant une rue, un regard d’un anonyme, le trot d’un cheval, le ressac des vagues dont l’écume blanche fait songer au lait. Elle fait entrer dans son film aussi les bruits et les rumeurs, les couleurs et la lumière, la vie trépidante des cités, la nonchalance des bourgs qui semblent endormis. Ces petits plans tissent le portrait d’une Afrique solaire, vivante et chaleureuse, loin des images misérabilistes que les réalisateurs européens ont tendance à nous montrer. Et il y a des métaphores puissantes qui éclairent le propos de Ken Bugul comme des fusées éclairantes. Comme ce ciel traversé de vautours au moment où l’écrivaine parle de la coopération et de l’aide au développement des pays occidentaux envers le continent.

Ce portrait d’une écrivaine devient un chant d’Afrique où les éclats du quotidien ont les flamboiements de pierres précieuses.

L’observateur Paalga, Burkina Faso