rapport annuel de suissetec 2012
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Transcript of rapport annuel de suissetec 2012
Schweizerisch-Liechtensteinischer GebäudetechnikverbandAssociation suisse et liechtensteinoise de la technique du bâtimentAssociazione svizzera e del Liechtenstein della tecnica della costruzioneAssociaziun svizra e liechtensteinaisa da la tecnica da construcziun
Rapport annuel
2012
« QUI PERMET DE CUISINER ET DE CHAUFFER À 3’900 MÈTRES AVEC LE SOLEIL ? »
.
Sanitaire / climatisation / ventilation / chauffage / ferblanterieSommet à portée de vue. Moins 18 degrés. Besoin de reprendre des forces en savourant un repaschaud ? C’est possible ici, au Petit Cervin, grâce aux techniciens du bâtiment. Avec leurs techno-logies ultramodernes et respectueuses de l’environnement dans les domaines solaire, chauffage, ventilation, climatisation et sanitaire. Pour connaître nos compétences et découvrir ce que nous pouvons faire pour vous et votre maison, une seule adresse : nous-les-techniciensdubâtiment.ch
HOCH
SPAN
NUNG
NOUS, LESTECHNICIENS DU BÂTIMENT.
RZ_Inserat_Kleinmatterhorn_A4_F.indd 1 20.02.13 10:42
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« QUI PERMET DE CUISINER ET DE CHAUFFER À 3’900 MÈTRES AVEC LE SOLEIL ? »
.
Sanitaire / climatisation / ventilation / chauffage / ferblanterieSommet à portée de vue. Moins 18 degrés. Besoin de reprendre des forces en savourant un repaschaud ? C’est possible ici, au Petit Cervin, grâce aux techniciens du bâtiment. Avec leurs techno-logies ultramodernes et respectueuses de l’environnement dans les domaines solaire, chauffage, ventilation, climatisation et sanitaire. Pour connaître nos compétences et découvrir ce que nous pouvons faire pour vous et votre maison, une seule adresse : nous-les-techniciensdubâtiment.ch
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NOUS, LESTECHNICIENS DU BÂTIMENT.
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Schweizerisch-Liechtensteinischer GebäudetechnikverbandAssociation suisse et liechtensteinoise de la technique du bâtimentAssociazione svizzera e del Liechtenstein della tecnica della costruzioneAssociaziun svizra e liechtensteinaisa da la tecnica da construcziun
Rapport annuel
2012
Table des matières
Editorial
Peter Schilliger – Conseiller national et président central de suissetec 5
Image
Six entreprises unies, pour l’image de la branche 7
Communication : innovations dans les médias imprimés et en ligne 8
Nous, les techniciens du bâtiment. 10
suissetec 2012 – Partie 1 11
Durabilité
« L’image est un facteur décisif. » 13
Remise d’entreprise : un regroupement couronné de succès 14
suissetec 2012 – Partie 2 16
Prestations
Les prestations de suissetec en un coup d’œil 19
suissetec 2012 – Partie 3 22
Formation
« Promouvoir nos métiers est un travail de longue haleine. » 25
La crème des techniciens du bâtiment 26
« J’ai remporté une étape de montagne, mais suis encore loin de la ligne d’arrivée. » 28
suissetec 2012 – Partie 4 30
Finances / organisation
Commentaire sur les comptes annuels 33
Rapport financier – Bilan 34
Rapport financier – Compte de pertes et profits 35
Rapports des organes de révision 36
Direction 37
Comité central 38
Comités de domaine / Commissions 39
Notes 42
Impressum 43
Nous, les techniciens du bâtiment.Cinq sujets publicitaires liés à la branche de la technique du bâtiment ont été créés en 2012 dans le cadre de la campagne d’image. En automne, lors d’une vague publicitaire d’environ trois mois, ces publicités sont parues dans divers journaux dominicaux et revues spécialisées pour propriétaires. L’un de ces sujets a été réalisé au Stade de Suisse à Berne. Présent sur place ce jour-là, le maître ferblantier Remo Wyss, de l’entreprise bernoise Ramseyer et Dilger AG, s’est laissé photo-graphier spontanément pour le magazine « suissetec mag » avec le nouveau label. Plus d’informations sur le thème de l’image dès la page 6.
Editorial
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En 2012, nos activités ont été marquées par la vaste campagne d’image. Cette année
encore, les organes de direction de suissetec se sont concentrés sur la perception de nos
métiers, à l’interne et à l’externe, ainsi que sur les objectifs à atteindre. A l’été, ce projet
de longue haleine a finalement abouti à la nouvelle image de la branche, avec le label sous
forme de bulle « Nous, les techniciens du bâtiment. »
Le label doit désormais accompagner et caractériser notre branche. Nous sommes convain-
cus qu’il contribuera à améliorer durablement notre image. Pour ce faire, nous devons
aussi transmettre des messages clairs en diffusant le label. La bulle « Nous, les techniciens
du bâtiment. » n’est en effet qu’une petite partie d’un large ensemble. Les contenus que
nous véhiculons, ou même le comportement que nous adoptons au quotidien comme
techniciens du bâtiment, par exemple avec les clients, sont décisifs.
Les objectifs de notre campagne d’image sont bien définis : nous souhaitons motiver à
l’interne, susciter la fierté professionnelle et encourager tous les techniciens du bâtiment à
donner une image confiante. Nous voulons montrer au grand public que nous garantissons
bien-être et détente dans une maison. Nous veillons au confort et à la sécurité, et assu-
rons une qualité de vie élevée. Nous sommes professionnels, compétents et fiables. Enfin,
attentifs aux économies d’énergie et au respect de l’environnement, nous participons en
première ligne au tournant énergétique. Notre message ne pourrait être plus clair. Seule la
technique du bâtiment, seuls « Nous, les techniciens du bâtiment. » rendons possibles de
nombreux éléments considérés comme évidents dans la vie de tous les jours.
Les conditions favorisant une image confiante sont réunies : d’une part, la marche des
affaires est globalement bonne dans la technique du bâtiment ; d’autre part, le tournant
énergétique a initié une nouvelle ère dans la construction en Suisse. L’assainissement éner-
gétique du parc immobilier constitue une chance exceptionnelle pour notre branche, et
avant tout une sécurité économique certaine.
La transformation par étapes du système énergétique suisse n’engendrera pas seulement
des coûts ; elle stimulera aussi l’économie, et garantira durablement plus d’emplois et une
plus grande création de valeur. Il s’agit du principal argument en faveur de la voie choisie.
Comme entrepreneurs de la technique du bâtiment, nous pouvons nous réjouir avec
nos collaborateurs d’excellentes perspectives professionnelles et de nouveaux postes de
travail. Car, pour atteindre les objectifs de réduction de la consommation énergétique et
des émissions de CO², des techniciens du bâtiment dotés d’une excellente formation sont
nécessaires.
Dans le présent rapport annuel, nous donnons la parole à des professionnels engagés
qui ont reconnu les signes du temps et s’intéressent de près à ces thèmes centraux :
formation professionnelle et continue, durabilité et image de nos métiers. Je vous souhaite
une agréable lecture.
Peter Schilliger
Conseiller national et président central de suissetec
Une nouvelle ère est engagée
Image
6 | 7
Matthias Maurer de l’entreprise P. Bau-
mann AG, Niederscherli, est l’un des six
entrepreneurs à l’origine du stand commun
mis en place pour l’exposition des arts et
métiers GEWA de Köniz. Leur participation
à la foire a selon lui été une grande réussite :
« Au-delà des mandats que nous avons pu
décrocher, nous avons avant tout montré
une image positive de la branche. » En
s’affichant ouvertement comme des tech-
niciens du bâtiment, et non comme des en-
trepreneurs distincts, ils ont en effet créé un
fort impact auprès du public. Après la foire,
ses collègues étaient aussi ravis du succès
rencontré et des nombreux contacts noués.
L’union fait la force
L’idée de cette coopération remonte à la
« Journée du soleil », explique Matthias
Maurer. Une exposition à laquelle quatre
des six entreprises participent déjà réguliè-
rement à Köniz. Avec un stand commun à
la foire professionnelle, les entrepreneurs
ont attiré davantage l’attention que s’ils
avaient agi chacun de leur côté.
La nouvelle campagne de suissetec est
venue à point nommé et a constitué le cadre
idéal pour le stand de la foire. Les six expo-
sants ont ainsi tendu une toile de près de
60 m² en arrière-plan, sur laquelle figurait
un sujet publicitaire de la campagne « Nous,
les techniciens du bâtiment. » Cette ac-
croche grand format a attiré de nombreux
intéressés, qui ont ensuite été conseillés par
les techniciens du bâtiment, portant tous le
même T-shirt.
« Nous nous sommes volontairement
profilés comme des spécialistes de la
technique du bâtiment. Seuls nos badges
indiquaient que plusieurs entreprises par-
ticipaient au même stand, explique Mat-
thias Maurer. A cet égard, il n’y a pas eu le
moindre problème ; nous ne nous sommes
pas disputé les mandats. » Au contraire,
chacune des entreprises représentées a
proposé ses connaissances techniques spé-
cifiques : « Il est ainsi arrivé que l’on renvoie
une personne avec un problème particulier
vers un collègue. »
Stand spacieux propice aux
discussions
« Nous voulions avoir du temps à consacrer
à nos clients lors de l’exposition, précise
Matthias Maurer. Il nous fallait donc suf-
fisamment d’espace. » Ainsi, le stand des
techniciens du bâtiment bernois constituait
davantage une zone de rencontre, plutôt
qu’une surface d’exposition. Les 40 m² of-
fraient assez de place pour installer un bar
et de nombreux sièges. Aux panneaux so-
laires, chauffe-eau, radiateurs et robinet-
teries, les six entreprises ont préféré expo-
ser une sculpture originale constituée des
éléments que maîtrisent les techniciens du
bâtiment. Sur des écrans plats, une présen-
tation multimédia montrait les prestations
des professionnels de la branche.
Un stand commun crée des synergies
Pour les PME, participer à une exposi-
tion des arts et métiers implique toujours
des frais considérables. Il faut établir un
concept, louer une surface, engager des
personnes pour construire le stand. A cela
s’ajoutent les coûts pour la promotion de
la manifestation, la restauration et le per-
sonnel. Avec le stand commun et la reprise
de la campagne de suissetec, les entreprises
bernoises ont profité de plusieurs synergies.
Tout d’abord, le concept était déjà établi.
De plus, les coûts liés au stand, à la restau-
ration, à la communication et au personnel
ont été partagés.
En s’unissant, les six entrepreneurs ont
bénéficié d’un grand rayonnement, un im-
pact qu’ils n’auraient pu égaler avec un stand
individuel. Le groupe d’entrepreneurs inno-
vants est convaincu d’avoir donné l’image
de techniciens du bâtiment modernes, com-
pétents et proches du client – dans la droite
ligne de la campagne de suissetec.
Le nouveau label « Nous, les techniciens du bâtiment. » fait partie du catalogue de mesures complet que suissetec met
en œuvre pour améliorer durablement l’image de la branche. Six entreprises membres bernoises, d’habitude concurrentes,
ont profité d’une foire professionnelle pour organiser un stand commun ; elles se sont ainsi présentées sous une seule
et même forme. Un énorme succès – pour chacune des entreprises, et pour la branche dans son ensemble.
Six entreprises unies, pour l’image de la branche
Tous ravis par le stand commun ( de gauche à droite ) : Serge Morgenegg, Morgenegg AG,
Köniz ; Marc Pulver, U. Pulver AG, Köniz ; Hans Pauli, energy unlimited GmbH, Mittelhäusern ;
Matthias Maurer, P. Baumann AG, Niederscherli ; Bruno Messerli, W. + H. Messerli AG,
Berne ; Thomas Künzi, Bill + Künzi AG, Liebefeld.
Image
Communication : innovations dans les médias imprimés et en ligne
La direction de l’association accorde une
grande importance à fournir aux membres
des informations et des offres intéressantes
et complètes. Avec le lancement de « suis-
setec mag », la communication dans ce
domaine a pu être portée à un tout autre
niveau. Le but premier consistait à rappro-
cher encore davantage les membres de
l’association et à opérer en même temps
un transfert d’image positif. Le nouveau
magazine des membres répond à cet ob-
jectif, et permet en outre à l’association de
se profiler de manière beaucoup plus indé-
pendante.
« suissetec mag », qui paraît cinq fois
par année, n’est pas une nouvelle revue
spécialisée pour la branche de la technique
du bâtiment, mais un magazine purement
associatif. L’équipe de rédaction met l’ac-
cent sur les acteurs de la technique du
bâtiment et leurs impulsions – en faveur
des membres, au sein des sections ou du
secrétariat central. Ainsi, dès l’année de
son lancement, le magazine, destiné ex-
clusivement aux membres suissetec, s’est
développé en un élément phare de la com-
munication de l’association. La nouvelle
publication porte sur des manifestations,
des offres de formation et toute autre pres-
tation de suissetec. Le journal donne la pa-
role à des protagonistes du monde de la
technique du bâtiment et dresse le portrait
d’entreprises membres exemplaires. Bref,
avec ce nouveau concept, l’association dis-
pose de sa propre vitrine pour présenter ses
activités.
Abonnements avantageux aux
revues techniques
Le premier numéro du magazine a été lan-
cé dans le cadre de la Swissbau 2012 et
baptisé sous les yeux de nombreux invités
de marque. Le journal paraît dans les deux
langues ; l’édition en français comprend
cependant un peu moins de pages que la
version en allemand.
Parallèlement au premier numéro de
« suissetec mag », plusieurs maisons d’édi-
tion de revues techniques ont accordé aux
membres suissetec des abonnements à des
prix avantageux. Cette action spéciale a été
conduite à titre exceptionnel.
Espace clients intégré
Mis en ligne à l’été 2012, le nouveau site
Internet www.suissetec.ch a été complè-
tement remanié, tant au niveau graphique
que technique. L’espace clients intégré en
constitue désormais l’élément central. Les
membres de l’association et les clients bé-
néficient ainsi de nombreuses améliora-
tions. Que l’on souhaite publier une offre
d’emploi, effectuer une commande ou
rechercher des informations dans l’espace
membres protégé par un mot de passe – on
se connecte sur le site une seule fois par
visite. Chaque membre dispose de son
propre profil, qui peut être modifié ou
élargi si nécessaire. Les licences pour les
applications logicielles peuvent être gérées
de manière très simple et autonome via ce
profil utilisateur.
Effectuer des commandes en ligne est
aussi plus facile : le nouvel Online Shop
réunit tous les produits disponibles aux
éditions suissetec, dont les Bases de calcul,
sous forme de listes par branche. Désor-
mais, il est aussi possible d’acheter des ar-
ticles avec une carte de crédit.
Applications web
Après la mise en ligne de la nouvelle plate-
forme, suissetec a tout de suite commencé
à développer son propre centre d’appli-
cations. Les clients pourront y acheter les
applications logicielles de l’association
( p. ex. des outils de calcul spécifiques à la
branche ). Au lieu de recevoir un CD envoyé
par courrier, ils accéderont à l’application
web via leur profil personnel. A l’aide d’un
appareil avec connexion Internet, il sera
ainsi possible de travailler à tout moment
et en tout lieu avec les applications web de
suissetec.
Le magazine des membres « suissetec mag »
paraît cinq fois par année, en janvier, avril,
juin, août et novembre. Il est aussi disponible
au format électronique, en version ePaper :
www.suissetec.ch/magazin/fr
Bases de calcul, supports de cours, ouvrages
techniques, articles promotionnels – tout est
disponible sur l’Online Shop :
www.suissetec.ch/shop/fr
La communication interne de suissetec – l’échange d’informations avec les membres – a été entièrement
restructurée en 2012. Au début de l’année, l’association a lancé son propre magazine des membres,
« suissetec mag ». Le nouveau site Internet a été mis en ligne à l’été 2012 ; il se présente désormais sous
la forme d’une plateforme centrale d’informations et d’achats.
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Compliments d’un connaisseur : le conseiller national Filippo Leutenegger, président de l’association GebäudeKlima Schweiz,
a salué le premier numéro de « suissetec mag », à l’occasion de la fête de lancement organisée lors de la Swissbau à Bâle.
La branche de la technique du bâtiment
veut améliorer son image. Comment
procède-t-on pour atteindre cet objectif ?
Alex Taiganidis : Il est pour nous important
de promouvoir la branche de manière aussi
simple et percutante que possible. C’est jus-
tement pour cette raison que nous utilisons
la désignation « technicien du bâtiment »
comme terme générique regroupant tous
les métiers des domaines sanitaire, chauf-
fage, ventilation, climatisation et ferblante-
rie / enveloppe du bâtiment. Cette désigna-
tion est plus claire que les noms spécifiques
des divers métiers. C’est également l’un
des résultats auxquels a abouti le sondage
d’opinion représentatif mené par suissetec.
La population n’en sait-elle tout
simplement pas assez sur les métiers
de la technique du bâtiment ?
Matthew Katumba : Il est en tout cas clair
que l’idée qu’elle en a ne correspond
pas à la réalité actuelle. Le sondage a par
exemple montré de manière éclatante que
les propriétaires ont souvent une image dé-
passée de ce qui se cache derrière les noms
des métiers de la technique du bâtiment.
C’est précisément là que nous intervenons.
Le nouveau label « Nous, les techniciens du
bâtiment. » doit être profondément ancré
dans la branche.
Qu’en attendez-vous ?
Matthew Katumba : Ce label, toujours
associé aux sujets publicitaires, nous per-
mettra de mieux positionner les métiers de
la branche et de sensibiliser l’opinion pu-
blique aux prestations fournies chaque jour
par les techniciens du bâtiment en faveur
de la société.
La désignation générique « technicien
du bâtiment » englobe-t-elle aussi les
ferblantiers ?
Alex Taiganidis : Absolument. Les ferblantiers
se sont clairement identifiés au terme géné-
rique. Dans le cadre du sondage, ce métier
a obtenu des notes légèrement plus faibles
que celui d’installateur sanitaire ou d’installa-
teur en chauffage par exemple. Il serait donc
peu productif de mener une campagne pu-
blicitaire séparée pour les ferblantiers ou de
lancer un label propre à ce métier. Il est bien
plus profitable d’inclure les ferblantiers – ils
sont ainsi intégrés aux mesures destinées à
renforcer l’image de l’ensemble de la tech-
nique du bâtiment et profitent de leur impact.
Les sujets publicitaires sont publiés
dans la presse dominicale sous
forme d’annonces grand format.
Quel groupe cible visez-vous ?
Matthew Katumba : En premier lieu les pro-
priétaires et aspirants propriétaires. Mais
aussi la population au sens large, qui béné-
ficie sans cesse des prestations des techni-
ciens du bâtiment. Si la branche est mieux
perçue par l’opinion publique, ces métiers
seront plus attractifs pour les jeunes sur le
point de choisir une formation.
Promouvoir l’image signifie également
promouvoir la relève ?
Alex Taiganidis : Tout à fait. En dotant la tech-
nique du bâtiment d’une meilleure image, nous
voulons attirer plus de jeunes dans la branche.
Les sujets publicitaires mettent
l’accent sur des réalisations d’envergure.
Alex Taiganidis : Notre stratégie consiste à
placer la technique du bâtiment dans une
perspective plus large. Nous ne montrons
pas l’installateur sanitaire en train de mon-
ter un lavabo, mais adoptons un point de
vue plus grand, par exemple un propriétaire
qui s’interroge sur les prestations des tech-
niciens du bâtiment.
Matthew Katumba : « Qui rend tout
cela possible ? » C’est exactement la ques-
tion que se pose le consommateur lambda.
Notre réponse est aussi simple que géniale :
« Nous, les techniciens du bâtiment. »
Comment peut-on ensuite évaluer
l’impact de la campagne ?
Alex Taiganidis : Le succès de ces mesures
est difficile à estimer. Après quelque temps,
il faudrait reconduire le sondage auprès
de la population et comparer les résultats.
Nous verrons dans quelques années si la
désignation « technicien du bâtiment »
est établie. A cet égard, les retours des
membres seront décisifs. S’ils participent
à nos efforts et véhiculent une image uni-
forme de la branche, notre campagne por-
tera ses fruits.
Pour la première fois, la branche de la technique du bâtiment se présente depuis l’automne 2012 sous une seule et même
forme avec le nouveau label « Nous, les techniciens du bâtiment. » Cette image moderne et les sujets publicitaires
correspondants ont été développés par suissetec, en collaboration avec l’agence publicitaire zurichoise Hochspannung.
Les publicitaires Matthew Katumba et Alex Taiganidis nous expliquent le contexte et les objectifs de cette campagne.
Image
Le site Internet destiné aux clients finaux
nous-les-techniciensdubâtiment.ch
fait également partie de la campagne
d’image. Les prestations des profession-
nels de la technique du bâtiment y
sont brièvement présentées ; de plus,
les internautes disposent d’un calculateur
d’énergie et d’un moteur de recherche
spécifique pour trouver une entreprise
spécialisée.
Nous, les techniciens du bâtiment.
WIR, DIEGEBÄUDETECHNIKER.
NOUS, LESTECHNICIENS DU BÂTIMENT.
NOUS, LESTECHNICIENS DU BÂTIMENT.
WIR, DIEGEBÄUDETECHNIKER.
NOUS, LESTECHNICIENS DU BÂTIMENT.
NOI, I TECNICI DELLA COSTRUZIONE.
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NOI, I TECNICI DELLA COSTRUZIONE.
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NOUS, LESTECHNICIENS DU BÂTIMENT.
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NOI, I TECNICI DELLA COSTRUZIONE.
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NOI, I TECNICI DELLA COSTRUZIONE.
NOI, I TECNICI DELLA COSTRUZIONE.
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Un large réseau
En septembre 2012, Peter Schilliger a été assermenté comme
conseiller national. Il a succédé à Otto Ineichen, décédé en juin.
L’entrée du président central au Parlement fédéral est une
aubaine pour suissetec. Avec un représentant issu de ses rangs,
la branche de la technique du bâtiment dispose désormais d’une
voix forte à Berne.
Un groupe de travail « Politique / Lobbying » a été créé ; il se
compose de personnes actives sur le plan politique, recrutées
parmi les membres et le secrétariat central. Le nombre élevé
de participants au sein de cet organe est réjouissant.
Pendant l’année sous revue, suissetec a de nouveau pris position
sur diverses consultations, dont : la responsabilité des sous-
traitants, le droit des produits de construction, les guides élaborés
par la Conférence de coordination des services de la construction
et des immeubles des maîtres d’ouvrage publics, la norme
SIA 123, ainsi que la diminution de la charge administrative des
entreprises dans le droit de la construction.
En 2012 aussi, suissetec a collaboré étroitement avec l’organisation
nationale constructionsuisse. De même, la coopération avec
l’Union patronale suisse et les principales associations du second
œuvre est tout à fait positive. Plusieurs représentants du comité
central et de la direction ont marqué de façon décisive les
activités des organisations faîtières et de l’Union suisse des arts
et métiers.
La rencontre annuelle avec les associations partenaires germano-
phones d’Allemagne et d’Autriche ( le Tyrol du Sud n’a pas pu
participer ) a eu lieu au château de Freudenfels, à Eschenz ( TG ).
A l’échelle européenne, les nouvelles sur la collaboration avec
l’association faîtière ne sont malheureusement pas bonnes :
l’association GCI / UICP ( « Génie Climatique International / Union
Internationale de la Couverture et de la Plomberie » ) a fourni
des prestations si insuffisantes que suissetec a soumis en milieu
d’année la résiliation de son affiliation à titre préventif, qui est
devenue définitive fin 2012. suissetec est toujours intéressée
à s’affilier à une organisation européenne active, qui génère une
valeur ajoutée pour ses membres.
Relations publiques ciblées
Avec le lancement de la campagne d’image, la bulle « Nous, les
techniciens du bâtiment. » a été introduite en 2012. Le nouveau
label accompagnera dorénavant la branche. Une première
vague publicitaire a été lancée entre septembre et décembre.
La campagne existante en faveur de la relève a été développée
en 2012. On a produit de nouveaux spots TV, renforcé la publicité
en ligne et géré les médias sociaux de manière conséquente.
Le « corporate design » de suissetec a été rafraîchi en 2012.
Le logo de suissetec a été légèrement remanié et le label intégré
à tous les moyens de communication.
A la Swissbau de Bâle, suissetec a été particulièrement présente
dans le cadre de la plateforme « Swissbau Focus ». Le lounge
suissetec a constitué un lieu de rencontre exclusif pour les
membres et les organisations partenaires. Dans ce contexte,
l’association a lancé « suissetec mag » et organisé diverses
manifestations.
Fonds de formation professionnelle / subventions
En milieu d’année, le Conseil fédéral a approuvé l’adaptation du
fonds de formation professionnelle ( FFP ), dont le règlement
avait été remanié. Ainsi, le FFP est de nouveau déclaré de force
obligatoire. Le catalogue des prestations a été élargi à la
formation continue et la structure des contributions adaptée.
Les contributions aux cours interentreprises ( CIE ) ont été calcu-
lées selon le montant statutaire de CHF 69 par jour et par
apprenti formé dans une entreprise membre. Dans l’ensemble,
les organisateurs des cours interentreprises ( sections ) ont
reçu des contributions de CHF 3,31 millions pour 4512 contrats
d’apprentissage ( année précédente : CHF 3,48 millions pour
4724 contrats d’apprentissage ).
Depuis 2004, la Commission paritaire nationale ( CPN ) soutient
financièrement des cours de formation continue menés dans les
centres de formation suissetec ainsi qu’à l’Ecole technique de
Winterthour ( STFW ). Le financement provient des contributions
aux frais d’exécution. En plus d’autres cours, ce sont surtout
les formations professionnelles supérieures qui sont soutenues.
Elles bénéficient des montants suivants : examen professionnel,
CHF 2500 ; examen professionnel supérieur, CHF 1500.
En 2012, environ CHF 690 000 ont été versés afin de réduire
les frais de cours.
Les diplômés ( d’entreprises membres ) des écoles supérieures
techniques dans les spécialisations chauffage-climatisation-
ventilation et de la filière d’automaticien du bâtiment ( STFW )
reçoivent de l’association une contribution forfaitaire à la
formation continue de CHF 2800. Environ 20 demandes ont
été traitées pendant l’année sous revue.
Durabilité
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« L’image est un facteur décisif. »
Christian Hunziker, qu’avez-vous
fait de plus judicieux avec votre
entreprise ?
Nous engager, il y a 20 ans déjà, sur le
chemin de la durabilité. A l’époque, nous
avions pris conscience que l’environne-
ment social et économique de notre en-
treprise était en constante évolution. Nous
avons alors développé continuellement les
compétences nécessaires pour élaborer et
mettre en œuvre des projets en faveur de la
durabilité ; nous nous sommes ainsi adap-
tés aux changements auxquels nous étions
confrontés.
Certaines idées ont-elles vite été
enterrées ?
Oui évidemment, mais je les oublie très
volontiers. Je suis somme toute assez opti-
miste. Et créatif, sans aucun doute.
Faites-vous beaucoup d’essais ?
Oui, bien sûr. On peut seulement rejeter
une idée si on a eu le courage de la tes-
ter. Les réflexions purement théoriques
n’aboutissent que dans de très rares cas.
Pour comprendre une idée, on doit la sentir,
pouvoir la « toucher ».
Les idées jouent aussi un rôle majeur
pour vos collaborateurs.
Absolument. Nous souhaitons que nos
collaborateurs développent chaque année
douze idées. S’ils relèvent le défi, nous leur
offrons un abonnement CFF demi-tarif
comme récompense. Nous publions en-
suite les idées de nos collaborateurs sur
notre Intranet, afin que toute l’équipe
puisse les évaluer. Nous avons actuellement
3900 idées en stock, dont environ 2200
sont déjà mises en œuvre. Il est clair que ce
chiffre englobe de très grandes idées et de
petites idées. Mais elles contribuent toutes
à faire avancer l’entreprise.
Vous établissez de temps en temps
des rapports complets sur la durabilité.
Pour une entreprise employant 70
collaborateurs, cela ne va pas de soi.
Lorsque l’on fait évoluer quelque chose,
j’estime que l’on doit le consigner par écrit.
On conserve ainsi le savoir. Seul ce qui
est écrit noir sur blanc peut ensuite être
transmis.
La formation professionnelle et
continue revêt une grande importance
au sein de votre entreprise.
Chaque année, nous investissons par colla-
borateur jusqu’à 70 heures en faveur de la
formation continue. Dans ce contexte, nous
conduisons également depuis 15 ans notre
programme PIP, programme d’instruction
permanent. Par ailleurs, durant 14 jours, les
collaborateurs forment leurs collègues. Ces
formations portent sur divers sujets, tels
que le traitement des déchets, la sépara-
tion des matériaux, l’utilisation des trans-
ports publics jusqu’au chantier, etc. L’objec-
tif est que chaque collaborateur prépare un
thème et le présente à ses collègues. Cette
idée vient d’ailleurs de l’hôtellerie.
Vous vous inspirez volontiers
de l’extérieur.
Oui, naturellement. Pour s’améliorer, il faut
élargir ses horizons.
La qualité est-elle encore un facteur
de succès dans la branche ?
Le prix le plus avantageux demeure
un élément décisif.
Le prix est toujours déterminant. Chez
nous comme ailleurs. L’idée est de faire les
choses correctement dès le début grâce à
une gestion de la qualité efficace. Ainsi, on
génère moins de coûts et, en proposant un
travail de qualité, nos prix demeurent com-
pétitifs. Lorsque vous consacrez 70 heures
à la formation continue par année et que
Promouvoir la durabilité est un facteur de succès décisif pour une entreprise. Christian Hunziker,
directeur de Hunziker Partner AG, Winterthour, n’a pas attendu la décision de sortir du
nucléaire et le tournant énergétique pour s’engager dans ce domaine. Ainsi, cet innovateur
charismatique reçoit régulièrement des prix en Suisse et à l’étranger pour ses efforts.
les collaborateurs, en commettant moins
d’erreurs, économisent ainsi 80 heures de
travail par année, on n’atteint pas seule-
ment un niveau de qualité élevé, on réalise
un bénéfice.
Quelle est l’importance de l’image
pour vous ? Qu’apporte-t-elle à
l’entreprise ?
L’image est un facteur décisif. Pensez aux
sites Internet des artisans. Nombre d’entre
eux n’en ont pas encore ou feraient peut-
être mieux d’y renoncer. Notre engage-
ment en faveur du développement durable
façonne notre image de manière déter-
minante. Dans le cadre d’appels d’offres,
grâce à nos grands efforts en matière de
communication et de réseautage, nous me-
nons souvent les négociations avec succès,
jusqu’à décrocher le mandat.
Avez-vous décidé de vous engager en
faveur de la durabilité à un moment
précis de votre vie ?
Oui, c’était dans les années 1970 à Tokyo,
lorsque j’ai vu pour la première fois des po-
liciers régler la circulation en portant des
masques respiratoires. Cette image m’a
marqué jusqu’à aujourd’hui.
Retrouvez l’interview dans son intégralité
dans le numéro 3 / 2012 de « suissetec mag » :
www.suissetec.ch/magazin2012/fr
Durabilité
Remise d’entreprise : un regroupement couronné de succès
Le canton de Neuchâtel est constitué du
Haut et du Bas, deux régions avec leurs
caractères et différences. Toutefois, une
entreprise de La Chaux-de-Fonds peut tout
à fait s’unir avec une du Bas. C’est notam-
ment le cas de Winkenbach SA, qui a repris
les activités de l’entreprise F. Gabus & Cie.,
basée à Boudevilliers, pour créer le groupe
Winkenbach.
Confronté à un problème de succes-
sion, François Gabus, directeur de l’entre-
prise F. Gabus & Cie., s’est tourné vers son
principal concurrent. Après des négocia-
tions concluantes, les deux entreprises de
la technique du bâtiment ont donné nais-
sance au groupe Winkenbach, désormais
leader régional de la branche. Le groupe est
opérationnel depuis janvier 2012.
Une simplification des processus de
travail et un meilleur contrôle des coûts
figurent parmi les principaux atouts de ce
rapprochement. Ainsi, lors de commandes
groupées, la taille du groupe permet d’ob-
tenir de meilleurs prix auprès des fournis-
seurs. Les marges dans le secteur de la
construction étant limitées, la nouvelle
structure entend en particulier bénéficier
d’économies d’échelle sur les achats.
Solution à un problème de succession
« François Gabus voulait remettre son en-
treprise, mais il ne trouvait pas de succes-
seur, ni au sein de sa famille, ni parmi ses
cadres. Il nous a alors contactés pour savoir
si nous étions intéressés », explique Frédé-
ric Schmidt, directeur général de Winken-
bach. Tout d’abord surpris, il comprend
vite l’intérêt d’un rapprochement entre
les deux entités : elles sont toutes deux
actives dans la branche du chauffage et
du sanitaire. De plus, une telle opération
permettrait de valoriser la complémenta-
rité de leurs domaines clés : climatisation
et ventilation d’un côté ( Winkenbach ),
réseaux d’eaux et énergies renouvelables
de l’autre ( Gabus ).
« Le nouveau groupe a ainsi atteint une
taille décisive, indispensable pour faire face
à la concurrence extérieure au canton, de
plus en plus vive. En outre, nos clients pro-
fitent désormais d’une offre élargie », pré-
cise Frédéric Schmidt.
Regroupement de compétences
artisanales
Pour aboutir à ce rapprochement, il a avant
tout fallu créer un climat de confiance. Win-
kenbach appartient à quatre associés pro-
priétaires, qui ont succédé en 2007 au fils
du fondateur. De son côté, François Gabus
partait à la retraite, sans autre perspective
que de brader son entreprise ou d’assister à
sa fermeture.
Les discussions ont commencé en mars
2011 déjà. Les deux parties ont d’abord
trouvé une banque qui croyait au projet.
Une fiduciaire a ensuite élaboré la nouvelle
structure juridique et financière. La solution
choisie est celle de la holding, qui détient
des parts majoritaires dans les deux enti-
tés ; chacune des deux sociétés garde ain-
si sa marge de manœuvre et poursuit ses
activités sous sa raison sociale. Le prix de
la cession ( goodwill et actifs ) de Gabus à
Winkenbach a ensuite été fixé et un contrat
de vente des actions établi.
« La grande société n’a pas avalé la pe-
tite », souligne Frédéric Schmidt. Il ne s’agit
pas d’une reprise à proprement parler, mais
d’un regroupement de compétences arti-
sanales. De plus, chaque entité conserve
sa spécificité régionale. Les zones géogra-
phiques de Gabus, Val-de-Ruz et Neuchâtel,
et de Winkenbach, Le Locle et La Chaux-
de-Fonds, se complètent parfaitement, se
réjouit Frédéric Schmidt. Les directeurs des
deux entreprises ont expliqué à leurs col-
laborateurs les avantages du rapproche-
ment et levé ainsi leurs craintes en termes
d’emploi. L’union des deux entreprises a en
effet permis de maintenir tous les postes
de travail.
A l’approche de l’âge de la retraite, tout propriétaire d’entreprise s’interroge inévitablement
sur la remise de sa société. Cependant, trouver un successeur constitue souvent un enjeu
de taille. A cet égard, le groupe Winkenbach du canton de Neuchâtel est le parfait exemple
d’une solution durable.
Remise d’entreprisesuissetec propose régulièrement des
séminaires sur le thème de la remise
d’entreprise. De plus, les membres
suissetec à la recherche d’un successeur
peuvent publier gratuitement une
annonce sur le site Internet de suissetec
( publication anonyme aussi possible ).
Pour en savoir plus :
www.suissetec.ch/nachfolgeboerse/fr
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Parfait exemple d’une solution durable : Frédéric Schmidt est directeur général du groupe Winkenbach,
créé dans le cadre de la remise de l’entreprise F. Gabus & Cie.
Durabilité
Sanitaire / eau / gazEn 2012, le domaine sanitaire / eau / gaz …
… a publié le projet Evacuation des eaux des biens-fonds
SN 592000 ( « livre brun » ). Des intervenants ont aussi été formés
et une offre de formation a été proposée aux sections. Le projet
est ainsi officiellement terminé, à l’exception des traductions.
… a développé la première application web « Contrôle et
entretien des installations sanitaires », et a ainsi établi la base
du nouveau concept pour les logiciels de suissetec.
… a effectué de vastes changements dans les Bases de calcul.
… a réalisé les travaux préparatoires pour la journée sanitaire du
29 octobre 2013.
… a élaboré ou réédité plusieurs notices techniques ou brochures,
dont : « Etanchéités des robinetteries et rosaces dans les
locaux sanitaires », « Label sanitaire pour la prévention des dégâts
d’eau » et « Essai de pression avec rapport pour installations
d’eau potable ».
Ferblanterie / enveloppe du bâtiment En 2012, le domaine ferblanterie / enveloppe du bâtiment ...
… a travaillé intensivement à l’élaboration du programme de la
journée ferblanterie du 27 février 2013.
… a élaboré ou réédité plusieurs notices techniques ou brochures,
dont : « Traversées de toitures et de parois dans les toitures
en pente, toitures plates et façades », « Entretien de la toiture »
et « Check-list pour les installations de protection contre la
foudre : déroulement et planification ».
… a spécifié la première application web en ferblanterie et
conduit, avec les concepteurs de logiciels, la séance de lancement
pour la mise en œuvre.
… a poursuivi l’élaboration d’une directive sur la norme SIA 232.
… a commencé le projet « avenir du métier de ferblantier » et
conduit une étude de marché globale.
Collaborations fructueuses
suissetec est directement concernée par le tournant énergétique
et responsable de sa mise en œuvre dans la technique du
bâtiment. En effet, ce sont les branches représentées par
l’association qui appliquent des mesures d’efficacité énergétique
ou intègrent les énergies renouvelables dans des systèmes
complexes de la technique du bâtiment – sans pour autant nuire
à la qualité de vie.
Participer à l’élaboration des conditions cadres et de paquets
de mesures revêt une grande importance pour suissetec.
Les branches profitent directement des investissements dans les
projets énergétiques pour les bâtiments et contribuent en
même temps activement à leur mise en œuvre. Ainsi, suissetec
s’est beaucoup engagée dans la consultation sur la Stratégie
énergétique 2050 lancée par la Confédération. Les coopérations
avec des organisations telles que SuisseEnergie, Swissolar,
la Société suisse des ingénieurs et architectes sia, le Groupement
promotionnel suisse pour les pompes à chaleur GSP, et l’Union
suisse des arts et métiers ont été intensifiées en 2012.
Dans le domaine de la thermie solaire et du photovoltaïque,
suissetec a encore renforcé sa collaboration avec Swissolar.
Par ailleurs, la coopération avec le Groupement d’intérêt pour les
techniques du bâtiment IGH a été poursuivie à un haut niveau.
suissetec a contribué au développement de divers produits, tels
que l’interface IGH451.ch ou la première application catalogue
pour Smartphones, soulignant ainsi l’importance centrale de ce
format pour les branches de la technique du bâtiment. L’intégration
de DataExpert dans les Bases de calcul suissetec a de nouveau
progressé. Il est prévu de poursuivre ce projet l’année prochaine.
Grâce au modèle commercial transparent de la Coopérative
d’achat pour la technique du bâtiment CTB, encore plus de
fournisseurs ont reconnu les avantages d’une collaboration et
travaillent maintenant avec la Coopérative d’achat. Les membres
de la Coopérative d’achat bénéficient ainsi d’une offre élargie
de produits sur lesquels ils obtiennent des ristournes.
Pour en savoir plus sur la Coopérative d’achat
de la technique du bâtiment CTB :
www.egt-ctb.ch/fr
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Chauffage / ventilation / climatisation / froid En 2012, le domaine clima chauffage …
… a réalisé le prototype du logiciel « Convention d’utilisation »
et conduit, avec les concepteurs de logiciels, la séance de lance-
ment pour la mise en œuvre comme application web.
… a élaboré une notice technique « Echange de données DAO
pour les projets de petite et moyenne dimension ». Ainsi,
les règles de base de l’élaboration de dessins par DAO devraient
être fixées.
… a élaboré ou réédité plusieurs notices techniques et brochures,
dont : « Assèchement des bâtiments », « Sondes géothermiques »
et « Essai d’étanchéité ».
… a intégré de vastes changements dans les Bases de calcul.
En 2012, le domaine clima ventilation / froid / climatisation …
… a de nouveau organisé avec succès plusieurs ateliers de
chef de projet en ventilation, destinés aux chefs de projet et
responsables de mandats travaillant dans des entreprises
d’installation et de planification.
… a de nouveau organisé avec succès plusieurs cours de répétition
pour les contremaîtres et les monteurs de service, qui ont
suscité beaucoup d’intérêt auprès des participants.
… a initié une formation de contremaître en ventilation.
… a élaboré ou réédité plusieurs notices techniques et brochures,
dont : « Directives sur l’hygiène dans les installations de
ventilation individuelles » et « Planification, montage et mise
en service corrects des régulateurs de débit-volume ».
suissetec industrie
En 2012, sous la direction de Dominik Tschon, le comité directeur
de suissetec industrie a consolidé les contacts avec les fabricants /
fournisseurs et établi les bases pour renforcer encore ces
relations à l’avenir. Les contacts avec les projeteurs ont aussi été
intensifiés pendant l’année sous revue. Comme de coutume,
le comité directeur s’est aussi chargé de la préparation du séminaire
technique et de l’assemblée des membres.
Le nombre de membres de suissetec industrie a de nouveau
augmenté : fin 2012, 29 entreprises étaient membres ( 28 l’année
précédente ). L’affiliation à suissetec industrie est ouverte aux
entreprises membres de suissetec actives au plan suprarégional
employant au moins 50 collaborateurs.
Fabricants / fournisseurs
Lors de deux séances ayant réuni un nombre réjouissant de
participants, les fabricants / fournisseurs du domaine sanitaire /
eau / gaz ont surtout traité les thèmes du comité de domaine.
De plus, ils ont échangé leurs points de vue dans le domaine de
l’isolation coupe-feu pour des récipients d’eau.
Sur l’initiative d’Alfred Freitag, les fabricants / fournisseurs du
domaine clima ventilation / froid / climatisation se sont de
nouveau réunis après une longue interruption. Cette séance
a permis de prendre connaissance de la stratégie de suissetec,
de traiter la Stratégie énergétique 2050 et de rendre compte
des travaux en cours au sein du comité de domaine.
La commission centrale des fabricants / fournisseurs a siégé une
fois pendant l’année sous revue. Cette séance a abordé les
diverses activités au sein des organes de suissetec et souligné
l’investissement des parties prenantes. Les membres de la
commission centrale des fabricants / fournisseurs ont montré
qu’ils étaient particulièrement disposés à s’engager en faveur de
la campagne d’image de suissetec.
Fin 2012, 92 fabricants / fournisseurs étaient membres de suissetec.
Prestations
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Conseils techniques gratuits
Pour toute question technique et de
gestion d’entreprise, les membres suissetec
profitent d’un conseil technique gratuit
par des spécialistes qualifiés dans
les domaines ferblanterie / enveloppe du
bâtiment, sanitaire, conduites souterraines,
chauffage, ventilation, climatisation.
Contact
Robert Diana
Responsable des domaines
clima chauffage, clima ventilation /
froid / climatisation
043 244 73 33
Jens Menzi
Responsable du domaine
ferblanterie / enveloppe du bâtiment
043 244 73 32
Marco Uberto
Responsable du domaine
sanitaire / eau / gaz
043 244 73 38
Renseignements juridiques gratuits
Les membres suissetec bénéficient de
renseignements juridiques gratuits dans le
droit du travail, les assurances sociales, les
questions concernant le partenariat social,
le contrat d’entreprise, etc.
Contact
Ueli Schenk, Dr en droit, avocat
Responsable du service juridique
043 244 73 20
Philippe Bauer, avocat
Renseignements juridiques pour
la Suisse romande
032 722 60 00
Garanties de construction à des
conditions intéressantes
Les membres suissetec profitent de ma-
nière exclusive d’un service rapide et
avantageux pour les garanties de construc-
tion. L’établissement de cautions leur évite
d’utiliser leurs limites de crédit auprès des
banques.
Contact
Jennifer Grieco
Garanties de construction
043 244 73 05
Assurance protection juridique
Exclusivement pour les membres suissetec :
protection juridique de CHF 100 000 ou
CHF 200 000 par cas pour des litiges
contractuels avec des clients, fournisseurs,
prestataires de services, employés et
assurances. Défense en cas de procédure
pénale et administrative. Protection
juridique en Suisse, au Liechtenstein et
dans l’Union européenne. Pas de franchise.
Contact
Ueli Schenk, Dr en droit, avocat
Responsable du service juridique
043 244 73 20
Barbara Carl, Dr en droit, avocate
Service juridique
043 244 73 22
Assurance complémentaire
responsabilité civile d’entreprise
Les membres suissetec peuvent augmenter,
à des conditions avantageuses, la couver-
ture de leur assurance responsabilité
civile d’entreprise jusqu’à CHF 10 millions
par sinistre.
Contact
Ueli Schenk, Dr en droit, avocat
Responsable du service juridique
043 244 73 20
Barbara Carl, Dr en droit, avocate
Service juridique
043 244 73 22
« La réussite de nos membres est entre leurs mains. suissetec les soutient par un large éventail
de prestations », souligne Hans-Peter Kaufmann, directeur de suissetec. En effet, l’offre est très vaste …
Les prestations de suissetec en un coup d’œil
Conditions spéciales pour les
Bases de calcul
Les membres suissetec reçoivent ( sur
support informatique ou papier ), à des
conditions avantageuses, les Bases de
calcul – instrument incontournable et
éprouvé dans les domaines sanitaire,
ferblanterie / enveloppe du bâtiment et
chauffage.
Contact
Kevin Meier
Administration du département Technique
et gestion d’entreprise
043 244 73 35
Avantages substantiels sur les
offres de formation
Les centres de formation suissetec pro-
posent aux membres de l’association une
formation à la carte à des prix avantageux.
Les membres suissetec bénéficient
en outre des importantes contributions
que l’association verse aux cours
interentreprises.
Contact
Beatrix Hählen
Secrétariat de la formation
043 244 73 42
De meilleures conditions de garantie
auprès des fournisseurs
Grâce aux conventions de garantie que
suissetec a conclues avec les fournisseurs,
les membres suissetec obtiennent, outre
des délais de garantie prolongés, des
prestations supplémentaires, comme le
remboursement des frais de démontage
et de montage en cas de dommage.
Contact
Ueli Schenk, Dr en droit, avocat
Responsable du service juridique
043 244 73 20
Prix préférentiels des publications
et des supports de cours
Avec son offre élargie, le service des
éditions suissetec transmet des connais-
sances et soutient les membres de
l’association dans leur travail quotidien :
· normes, directives ;
· règlements de formation, promotion de
la relève ;
· supports de cours pour la formation
initiale et continue ;
· littérature / informations spécialisées ;
· aides de travail.
Contact
Rolf Epprecht
Responsable des éditions
043 244 73 44
Partenariat social
suissetec est le partenaire contractuel de la
convention collective de travail ( CCT ) dans
la branche de la technique du bâtiment
( sauf VD, VS, GE ). La contribution profes-
sionnelle et aux frais d’exé cution est
comprise dans la cotisation de membre.
Contact
Ueli Schenk, Dr en droit, avocat
Responsable du service juridique
043 244 73 20
Participation à l’avenir de la branche
Les membres de l’association peuvent
participer activement à l’avenir de leur
branche, de multiples manières. Par
l’intermédiaire de leur section et des
organes de suissetec, ils exercent une
influence sur des domaines aussi impor-
tants que la formation professionnelle
et la politique patronale.
Contact
Hans-Peter Kaufmann
Directeur
043 244 73 00
Prestations
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Utilisation des plateformes suissetec
Dans les groupes d’échange d’expériences,
les commissions, les groupes de travail et
les diverses manifestations, les membres
suissetec ont la possibilité de partager des
informations avec leurs collègues et
d’entretenir des contacts dans un cadre
informel. Par ailleurs, les membres dis-
posent de services supplémentaires sur le
site Internet ( espace sécurisé, bourse
d’emploi, etc. ).
Contact
Hans-Peter Kaufmann
Directeur
043 244 73 00
Une longueur d’avance en matière
d’information
Publié cinq fois par an, le magazine « suis-
setec mag » est compris dans la cotisation
de membre. De plus, les membres suissetec
reçoivent régulièrement des newsletters
contenant des informations et des com-
munications actuelles.
Contact
Benjamin Mühlemann
Responsable de la communication
043 244 73 13
Caisse de compensation AVS SPIDA
Selon les dispositions légales, les membres
suissetec sont affiliés à la caisse de
compensation Spida ( sous réserve d’une
affiliation à une autre caisse de compensa-
tion d’une association ). Ils bénéficient ainsi
de contributions aux frais administratifs
AVS avantageuses et de prestations
sociales intéressantes.
Contact
Martin Dürr
Directeur de la Spida
044 265 50 50
www.spida.ch
Fonds de formation professionnelle
Selon la déclaration de force obligatoire,
toutes les entreprises non membres actives
dans la branche doivent aussi verser des
contributions au fonds de formation
professionnelle suissetec. Pour les membres
suissetec, la contribution est incluse dans la
cotisation de membre.
Contact
Patrick Schneebeli
Fonds de formation professionnelle
043 244 73 46
Coopérative d’achat pour
la technique du bâtiment CTB
Les membres de cette organisation indé-
pendante bénéficient de ristournes, de
possibilités de déduction de l’escompte
ainsi que de dividendes sur le capital des
bons de participation.
Contact
Silvia Wick, CTB
043 244 73 93
www.egt-ctb.ch
Prestations
Un secrétariat actif
L’effectif du personnel de suissetec s’élevait à 62,5 unités de
personnel fin 2012 ( postes à 100 % ; sans compter six apprentis
de commerce et un apprenti agent d’exploitation ). Le poste
supplémentaire à plein temps autorisé par le comité central pour
le département Technique et gestion d’entreprise n’était pas
encore pourvu à la fin de l’année sous revue.
En août 2012, deux apprentis ont terminé avec succès leur
apprentissage de commerce auprès de suissetec dans la branche
« Prestations et administration ». De plus, deux jeunes ayant
achevé leur scolarité obligatoire ont commencé une formation
commerciale au secrétariat de Zurich. Comme une apprentie
n’a pu atteindre les objectifs de formation pratiques dans le temps
exigé, le contrat d’apprentissage a été résilié fin octobre,
en deuxième année d’apprentissage.
La fondation de prévoyance professionnelle Spida présentait fin
2012 un degré de couverture de 106 % ( première estimation ).
Cette valeur est d’autant plus réjouissante que le taux d’intérêt
technique a été abaissé de 3,5 à 3,0 % et adapté aux nouvelles
bases techniques consécutives à l’augmentation de l’espérance
de vie. Comme décidé par la commission du comité central,
la réserve de cotisations d’employeur, d’un montant initial de
CHF 1 million, a été réduite en 2012 de CHF 100 000 ( celle-ci doit
être continuellement dissoute en l’espace de dix ans ).
La formation professionnelle et continue des collaborateurs de
suissetec revêt une grande importance : au cours de l’année sous
revue, huit collaborateurs ont effectué des formations continues
de plusieurs mois ( dont certaines reconnues au niveau fédéral ).
De plus, un bon nombre d’employés se sont perfectionnés dans
des domaines spécifiques.
Le bureau de la réception de l’immeuble Auf der Mauer 11 a
été agrandi et modernisé à l’été 2012. La suppression d’un mur
porteur a nécessité un renforcement statique. Les travaux de
transformation ont certes causé quelques désagréments, mais le
résultat est concluant : la nouvelle réception donne aux visiteurs
et aux collaborateurs l’image d’une association moderne et
accueillante.
Avant d’agrandir le bureau de la réception, 14 postes de travail
ont été déplacés au sein du secrétariat central de Zurich.
Lors d’un séminaire de réflexion, la direction avait en effet décidé
de mieux exploiter la surface des bureaux. L’objectif consiste
avant tout à tenir davantage compte des divers départements et
à optimiser les processus internes.
Le service des éditions de suissetec a enregistré une forte crois-
sance de son chiffre d’affaires. Ces bons résultats s’expliquent
en particulier par les ventes de la nouvelle version de la norme
SN 592000 ( Conception et réalisation d’installations pour
l’évacuation des eaux des biens-fonds ) et la publication de
divers supports de cours remaniés. De plus, l’offre a été élargie
à plusieurs produits intéressants et le marketing intensifié.
Les coûts ont par ailleurs été encore optimisés grâce à une gestion
prudente des stocks. Celle-ci a permis de maintenir des prix
bas pour les produits, malgré un nombre de tirages moindre.
Toutefois, garantir une livraison en tout temps avec un stock
minimum s’est révélé être un exercice d’équilibre délicat.
Sécurité juridique
En 2012, les conseils juridiques aux membres ont représenté
plus de 50 % du temps et de la charge de travail du département
juridique de suissetec. Avec l’assurance protection juridique,
à laquelle il est possible de recourir lors de cas juridiques,
un service global est offert – du premier conseil juridique, le plus
souvent par téléphone, au traitement et au règlement du cas.
En 2012 aussi, les garanties de construction ont constitué une
prestation très appréciée de suissetec. Les activités liées à cette
offre continuent de se développer de manière réjouissante.
Progrès technologique
La nouvelle version du logiciel de comptabilité « AX 2012 »
a été introduite au milieu de l’année. Malgré une longue phase
de planification et des processus éprouvés avec la société
de support informatique, le changement s’est accompagné de
nombreux problèmes inattendus. Le nouveau produit s’est
surtout distingué par des fonctions manquantes, une utilisation
plus compliquée et des rapports figés. A la fin de l’année,
tous les problèmes en suspens n’avaient pu être résolus. Afin
d’éviter des difficultés encore plus grandes, l’introduction
de la partie du programme « Salaires et rémuné rations » a dû
être reportée à janvier 2013.
Le « Web Customer Center », la plateforme Internet centrale
pour les membres suissetec, a pu être mis en ligne à l’été 2012.
Celui-ci comprend un concept d’Online Shop uniformisé :
tant les articles sur commande que les articles en stock ou les
licences peuvent à présent être achetés dans un seul et même
panier. De plus, toutes les applications logicielles et les licences
correspondantes seront désormais mises à disposition sur
cette plateforme. Un premier projet pilote, l’application web
« Contrôle et entretien des installations sanitaires », a pu être
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achevé avec succès et validé pour le développement de cette
nouvelle technologie, qui offre de nombreux avantages :
· les clients ne doivent plus installer de programmes sur leur
ordinateur pour utiliser les logiciels proposés par l’association
car ceux-ci fonctionnent par navigateur Internet ;
· accès possible pour tous les systèmes d’exploitation ( Windows,
Mac, Linux, etc. ) ;
· achat via l’Online Shop de suissetec ;
· système d’octroi de licences unifié dans le profil client.
Concernant les Bases de calcul ( BC ), le projet visant à profes-
sionnaliser et automatiser la préparation à l’impression des
classeurs BC a été achevé. En même temps, suissetec a encouragé
une plus large utilisation du format « DataExpert », qui présente
des avantages intéressants pour la branche : catalogues de
produits électroniques, prix des produits actuels dans les solutions
de la branche et calcul de prix avec conditions d’achat
individuelles ( calcul du prix net ). Ces efforts seront poursuivis en
2013. De plus, à la suite de demandes de clients, un avant-projet
destiné à publier des classeurs numériques ( e-books ) a été
lancé. Il devrait en résulter des prestations supplémentaires
avantageuses pour les membres suissetec ( p. ex. Bases de calcul
au format numérique au lieu des CD-ROM publiés pour la
dernière fois en 2013 ).
Indicateurs financiers réjouissants
Le chiffre d’affaires record de CHF 27 millions réalisé l’année
dernière a même pu être dépassé en 2012. Une performance
d’autant plus réjouissante compte tenu du contexte économique
difficile. L’excellent résultat annuel s’explique avant tout par le
contrôle strict des coûts et le respect rigoureux des budgets.
En plus du résultat opérationnel, les placements financiers ont
aussi contribué à cette bonne performance. Au lieu du rendement
net de 3 % prévu dans le budget, un rendement brut de 7,2 %
a été atteint. Après cette augmentation sensible de la valeur,
la provision disponible pour fluctuations de titres ne correspondait
plus aux directives, conformément à l’annexe III du règlement des
placements. Au 31 décembre 2012, la provision pour fluctuations
de titres a ainsi été relevée de CHF 175 000, somme portée à
charge du résultat financier. En tenant compte de cette adaptation,
un rendement net de CHF 1 217 934 , soit 6,3 % a été atteint.
A la fin de l’année, en raison de la hausse du chiffre d’affaires,
les créances de débiteurs ont progressé. Ainsi, il a été nécessaire
d’augmenter le ducroire et les corrections de valeur d’au total
CHF 92 000 à CHF 329 000. Il ne s’agit que de simples mesures
de sécurité, qui s’inscrivent dans le cadre habituel. Grâce à une
gestion rigoureuse des créances de débiteurs, seules des factures
non payées d’un total de CHF 27 680 ont dû être définitivement
amorties en 2012.
Effectif des membres en augmentation
En 2012, suissetec a pu de nouveau augmenter le nombre de
ses membres. Fin décembre, suissetec comptait 3343 membres
( 3334 l’année précédente ). L’association a enregistré
109 admissions et 100 démissions. Les nouvelles adhésions
s’expliquent en grande partie par le subventionnement des cours
interentreprises. Les démissions en 2012 sont surtout liées à des
remises d’entreprises, des ventes et des fusions ( 55 ). Le nombre
de faillites a quant à lui presque doublé de 8 à 15.
Statistiques des membres
état au 31.12.2012 2012 2011
Entreprises d’exécution 2707 2702
Bureaux d’études 284 277
Fabricants / fournisseurs 92 92
Filiales 213 216
Organisations spéciales / membres partenaires 11 11
Membres d’honneur et membres libres 36 36
Total membres 3343 3334
Formation
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« Promouvoir nos métiers est un travail de longue haleine. »L’apprentissage de projeteur en technique du bâtiment est à la mode, comme l’attestent les derniers chiffres de
l’Office fédéral de la statistique. A Saint-Gall, le métier connaît en effet un véritable essor, en particulier
grâce à l’engagement considérable de la section cantonale de suissetec. Emanuel Zehender, responsable du centre
de formation de l’Association suisse orientale de la technique du bâtiment, participe de près à cette évolution.
Monsieur Zehender, par rapport à
2010, environ 50 % de jeunes en plus
ont conclu un contrat d’apprentissage
de projeteur en technique du
bâtiment en 2012. Pourquoi les chiffres
augmentent-ils tant ?
Ces dernières années, au sein de notre
section, nous avons déployé d’importants
efforts en vue de promouvoir la relève, sur-
tout dans le métier de projeteur en tech-
nique du bâtiment. Ainsi, nous participons
chaque année à l’OBA, la foire de la forma-
tion professionnelle de Saint-Gall, et nous
allons souvent dans les écoles. Nous pré-
sentons le métier de projeteur et montrons
ses multiples aspects. Nous travaillons par
ailleurs étroitement avec l’école profession-
nelle de Saint-Gall et organisons des mani-
festations communes. Cette collaboration
fonctionne très bien.
Pourquoi les jeunes préfèrent-ils
devenir dessinateurs en bâtiment
plutôt que projeteurs en technique
du bâtiment ?
Beaucoup d’entre eux ignorent tout simple-
ment ce que fait un projeteur en technique
du bâtiment. Je suis toujours étonné de
constater à quel point la population connaît
peu ce métier et croit que l’architecte se
charge de la planification en technique du
bâtiment.
Vous deviez agir ...
Oui. Le canton de Saint-Gall a jeté un œil
critique sur le nombre d’apprentis en dimi-
nution chez les projeteurs en technique du
bâtiment. Nous avions le couteau sous la
gorge. Nous avons donc ciblé nos efforts de
promotion sur les projeteurs en premier lieu.
Avec succès, comme on le constate.
Alors que 32 projeteurs en technique du
bâtiment ont commencé leur apprentis-
sage en 2010, ils étaient 49 en 2012. Au-
jourd’hui, l’engagement en faveur de nos
métiers est considéré comme exemplaire.
L’école professionnelle n’envisage plus de
supprimer la formation pour les projeteurs.
Cette tendance positive se
poursuivra-t-elle ?
Je suis convaincu qu’en 2013, le métier de
projeteur en technique du bâtiment attire-
ra encore davantage d’apprentis. Les de-
mandes d’autorisation de former déposées
par des entreprises auprès du canton le
montrent aussi.
Peut-on attirer les jeunes avec
le thème de l’énergie ?
Oui, j’en suis persuadé. Les jeunes ont vécu
la catastrophe de Fukushima à travers les
médias. Nous constatons que des thèmes
tels que la sortie du nucléaire et les énergies
alternatives interpellent les jeunes et nous
les incorporons volontairement dans nos
mesures de promotion. Des capteurs so-
laires et des accumulateurs d’énergie sont
intégrés dans nos modèles de démonstra-
tion, que nous utilisons pour les expositions
itinérantes. Ainsi, nous représentons l’en-
semble du cycle énergétique.
Vous vous rendez régulièrement
dans les écoles.
Contrairement à d’autres métiers, nous ne
recevons pas des dizaines de candidatures
pour une place d’apprentissage libre de
projeteur. Les candidats intéressés par un
apprentissage ne viennent pas vers nous
d’eux-mêmes, nous devons aller les cher-
cher. Nous nous rendons donc directement
dans les classes ou les invitons à l’école pro-
fessionnelle, où nous leur montrons tout
l’attrait de ce métier. L’accès aux écoles n’est
pas toujours facile pour les associations pro-
fessionnelles. Mais le jeu en vaut la chan-
delle : nous voulons attirer des candidats
aussi bons que possible.
Le faible taux de natalité accentue
encore les efforts pour obtenir une
relève de qualité.
Oui, et de plus en plus de métiers nous font
concurrence. La situation s’est quelque peu
détendue chez les projeteurs. A l’avenir,
nous nous concentrerons donc davantage
sur les métiers manuels. Promouvoir les
métiers de la technique du bâtiment est un
travail de longue haleine.
Retrouvez l’interview dans son intégralité
dans le numéro 5 / 2012 de « suissetec mag » :
www.suissetec.ch/magazin2012/fr
suissetec met à disposition des jeunes
des informations sur tous les métiers de la
technique du bâtiment :
www.topapprentissages.ch
Formation
La crème des techniciens du bâtiment
Quelque 50 installateurs en chauffage, ins-
tallateurs sanitaires, ferblantiers, construc-
teurs d’installations de ventilation et proje-
teurs en technique du bâtiment ont participé
aux championnats suisses 2012, dans le
cadre du salon tessinois de la construction
Edilespo. Tous ont donné le meilleur d’eux-
mêmes pour monter sur l’une des marches
du podium. A la cérémonie de clôture, l’ani-
matrice Christa Rigozzi a déclaré que les
jeunes artisans représentaient la crème de
leur métier. Et ceux qui ont assisté au travail
des jeunes techniciens du bâtiment pendant
les quatre jours d’épreuves ne la contredi-
ront pas.
Les 20 000 visiteurs du salon ont pu
suivre de près le quotidien des artisans et
des projeteurs de la technique du bâtiment.
De leur côté, les concurrents ne sont pas
habitués à travailler ainsi face à des spec-
tateurs. Au lieu de se trouver dans un bu-
reau de planification, un atelier ou un local
technique, ils martèlent, cintrent, soudent
et dessinent sous les yeux d’un public
intéressé.
La relève professionnelle est
essentielle
Les championnats suisses de la technique
du bâtiment sont une manifestation impor-
tante, non seulement pour les participants,
mais aussi pour les sponsors, qui apprécient
l’engagement de suissetec : « Une bonne
relève professionnelle est essentielle pour
nos branches », souligne Hanspeter Tinner,
directeur de Geberit Distribution SA, prin-
cipal sponsor des championnats suisses
avec Debrunner Acifer. « C’est pour cette
raison que nous nous investissons depuis
des années en faveur de la relève. Avec
notre engagement pour les championnats
suisses de la technique du bâtiment, nous
voulons apporter une contribution durable,
et continuerons, à l’avenir aussi, de soutenir
cette manifestation. »
A Lugano, les Tessinois sont particuliè-
rement fiers de « leur » champion suisse.
Pour Luca Da Costa Alves, d’Aranno, jouer
à domicile a été bénéfique : il a décroché l’or
chez les installateurs sanitaires. « Au début,
je n’étais pas sûr de finir dans les temps »,
explique modestement le champion après
la cérémonie de remise des médailles. Le
plus grand défi pendant les 16 heures de
compétition se situait pour lui au niveau
des matériaux : « J’ai eu quelques difficultés
car je ne connaissais pas très bien certains
matériaux. »
Premiers championnats réunissant
tous les métiers en 2014
Les championnats suisses peuvent être
considérés à juste titre comme un élément
phare pour promouvoir la relève dans les
métiers de suissetec. Depuis cinq ans, les
épreuves se déroulent sous les yeux de
nombreux spectateurs, lors de manifes-
tations publiques. Avec succès, comme le
montrent les retours des visiteurs. Les deux
prochaines éditions auront lieu dans une
atmosphère très particulière : du 10 au 20
octobre 2013, les jeunes techniciens du bâ-
timent s’affronteront dans le cadre d’une
exposition spéciale à l’Olma, la foire grand
public la plus appréciée et la plus impor-
tante de Suisse. Et fin septembre 2014 à
Berne, des championnats réunissant tous
les métiers se tiendront pour la première
fois en même temps en un seul endroit. Cet
évènement important, où l’on attend des
performances de pointe, mettra la forma-
tion professionnelle suisse à l’honneur.
L’idée de réunir tous les métiers en
2014 marque les dix ans de la nouvelle loi
sur la formation professionnelle. Depuis
2004, de nombreuses améliorations ont
été apportées, dont la révision progressive
de l’ensemble des métiers et une meil-
leure perméabilité entre les formations. La
formation professionnelle suisse évolue
constamment à un niveau élevé et béné-
ficie d’une reconnaissance internationale.
Pour les principaux organes responsables
de la formation professionnelle, ce jubilé
est l’occasion de donner un signal fort en
faveur de la formation professionnelle.
S’entraîner, apprendre et se perfectionner – voilà comment réaliser des performances de pointe.
Les championnats suisses de la technique du bâtiment constituent à cet égard un excellent
exemple. En 2012, ils se sont tenus à Lugano et c’est un Tessinois, Luca Da Costa Alves, d’Aranno,
qui a remporté la médaille d’or dans la catégorie des installateurs sanitaires.
26 | 27
L’avantage de jouer à domicile : Luca Da Costa Alves, d’Aranno, a décroché la médaille d’or
chez les installateurs sanitaires lors des championnats suisses à Lugano.
Formation
« J’ai remporté une étape de montagne, mais suis encore loin de la ligne d’arrivée. »
« J’ai opté pour Lostorf car les cours en
bloc me convenaient très bien », explique
Yves Tschannen. Il a beaucoup apprécié le
changement de rythme entre les semaines
de formation et de travail. Il se réjouissait
de quitter le chantier pour une « pause » de
deux semaines à Lostorf, mais était aussi
content de retrouver son quotidien à la fin
d’un module.
Yves Tschannen a commencé sa carrière
professionnelle par un apprentissage de
mécanicien-électricien ( aujourd’hui auto-
maticien ). Il voulait ainsi acquérir les bases
pour devenir conducteur de locomotive, le
métier de ses rêves. Pendant la formation
initiale, la branche du bâtiment l’attirait
cependant de plus en plus. L’entreprise fa-
miliale, Tschannen + Schaller AG, Detligen,
l’a marqué depuis son enfance. Pendant
les vacances scolaires, il aidait son père à
l’atelier pour gagner un peu d’argent et a
ainsi vite compris ce que travailler dans le
chauffage et le sanitaire signifiait. Après
l’école de recrues, il a effectué l’apprentis-
sage raccourci d’installateur en chauffage,
suite logique de son parcours.
Un nouvel objectif après avoir bien
profité de la vie
Pendant son temps libre, Yves Tschannen
s’adonne à de multiples activités. Le
snowboard, la plongée, le wakeboard et les
voyages sont ses passions. Son apprentis-
sage d’installateur en chauffage terminé, il
a travaillé à titre temporaire sur le chantier
et comme guide en Espagne. Ensuite, il a
effectué un tour du monde de neuf mois
à travers l’Amérique et l’Asie, qu’il évoque,
aujourd’hui encore, les yeux pétillants.
Après avoir bien profité de la vie, il a décidé
de se fixer un nouvel objectif. Peu après, il
s’est inscrit au centre de Lostorf pour suivre
la formation de contremaître.
De sa formation continue, qui a duré
près de trois ans et demi, Yves Tschannen
se souvient en particulier des amitiés qu’il a
nouées. Il n’a pas non plus oublié les encou-
ragements des animateurs de cours : « Un
sourire et une tape sur l’épaule, cela fait
toujours du bien. »
Les cours de droit lui ont posé le plus
de difficultés. Il a dû s’accrocher, car il sait
combien cette matière est importante pour
l’entreprise. En revanche, la technique lui
a beaucoup plu. Approfondir ses connais-
sances, surtout en discutant avec ses col-
lègues, lui a permis de progresser. « Les
solutions que mes camarades m’avaient
autrefois exposé m’ont depuis souvent aidé
lorsque j’ai été confronté à un problème
similaire. »
En matière de gestion d’entreprise et du
personnel, Yves Tschannen a aussi beaucoup
appris. Bien sûr, il n’a pas changé du jour au
lendemain, mais il s’interroge aujourd’hui
davantage sur sa manière de diriger. Il ré-
fléchit aux moyens d’appliquer ses connais-
sances théoriques dans la pratique. Ainsi, il
veille à formuler clairement les instructions
et mandats à ses neuf collaborateurs.
Offrir confort et bien-être
Yves Tschannen souhaite désormais ap-
prendre à gérer l’entreprise de ses parents
et à en assumer la responsabilité globale.
Remplacer son père, absent pour une
longue croisière en voilier, constitue pour
lui un premier pas dans cette voie.
Pouvoir offrir un certain niveau de
confort lui plaît particulièrement dans sa
branche. Une chaleur agréable, un bain re-
laxant, tout ce qui contribue au bien-être
de ses clients rend son métier intéressant.
Et si l’on peut réaliser le tout avec des sys-
tèmes durables, c’est encore mieux. Durant
les périodes de pointe, son entreprise pose
une installation solaire par semaine, explique
Yves Tschannen.
Le jeune maîtrisé de 29 ans demeure
toutefois modeste : « Nous avons récem-
ment travaillé sur un chantier près duquel
passait le Tour de Suisse. Si je compare
mon parcours au cyclisme, j’ai remporté
une étape de montagne, mais suis encore
loin de la ligne d’arrivée. » Il sait que l’ex-
périence de 20 ans de son père, mais aussi
de sa mère, employée de commerce et res-
ponsable de l’administration, lui seront très
profitables.
Yves Tschannen, de Detligen ( BE ), a suivi la formation de maître chauffagiste avec diplôme
fédéral au centre de formation suissetec de Lostorf. Il a en particulier apprécié le changement
de rythme entre les semaines de cours et de travail. Aujourd’hui, il est prêt à reprendre
l’entreprise de ses parents.
Le diplôme de maîtrise fédéraleLa formation modulaire menant au
diplôme de maîtrise fédérale ( spéciali-
sation ferblanterie, chauffage ou sani-
taire ) s’adresse à des professionnels
souhaitant élargir leurs connaissances
et se préparer à diriger une entreprise
ou un département. La formation dure
environ un an et demi.
Pour en savoir plus :
www.suissetec.ch/bildung/fr
28 | 29
Prêt à reprendre l’entreprise de ses parents : grâce à son diplôme de maîtrise,
Yves Tschannen a toutes les cartes en main.
Formation professionnelle supérieure / formation continue
En 2012, la commission assurance qualité a décerné le brevet
fédéral aux 168 candidats ayant réussi l’examen professionnel
( dont 91 ont suivi leur formation au centre suissetec de Lostorf ) :
40 contremaîtres en chauffage, 58 contremaîtres sanitaires,
58 contremaîtres en ferblanterie et 12 chefs de projet en technique
du bâtiment. Parmi eux, 18 contremaîtres en chauffage,
33 contremaîtres sanitaires, 28 contremaîtres en ferblanterie et
12 chefs de projet en technique du bâtiment ont effectué
leur formation continue au centre suissetec de Lostorf. De plus,
51 candidats ( dont 24 issus du centre de Lostorf ) portent
désormais le titre de « conseiller énergétique des bâtiments »,
reconnu au niveau fédéral.
La commission assurance qualité a en outre remis en 2012
le diplôme fédéral aux 86 candidats ayant réussi l’examen profes-
sionnel supérieur ( dont 41 ont suivi leur formation au centre
suissetec de Lostorf ) : 18 maîtres chauffagistes, 38 maîtres
sanitaires, 14 projeteurs sanitaires et 16 maîtres ferblantiers. Parmi
eux, 8 maîtres chauffagistes, 23 maîtres sanitaires et 10 maîtres
ferblantiers ont effectué leur formation continue au centre
suissetec de Lostorf ( projeteur sanitaire : pas de session 2012 ).
L’offre de formation continue « Persona » favorise le succès
commercial et une image positive de la branche : les techniciens
du bâtiment de tous les niveaux sont encouragés à penser en
entrepreneurs et à exploiter leur image auprès du client comme
un outil marketing. Avec les trois nouveaux modules introduits
avec succès, « Mes apprentis », « Mes instructions aux clients »
et « Mon optimisation des ressources », l’offre a pu être étendue
à huit séminaires. En soignant leurs compétences personnelles,
les techniciens du bâtiment améliorent l’image de toute la branche.
Chacun fait partie d’un tout et contribue ainsi personnellement
à la perception de nos métiers par les clients et le grand public.
Développements au niveau de la formation professionnelle supérieure
Le développement du nouveau brevet fédéral de « chef de projet
en montage solaire » a été achevé en 2012. Au terme de
la formation, les chefs de projet en montage solaire peuvent
conseiller de manière professionnelle les clients en matière
d’installations solaires ( électricité solaire et chaleur solaire ),
concevoir des installations solaires et les monter. La première
session de « chef de projet en montage solaire » commencera au
centre de formation de Lostorf en janvier 2013. Les premiers
examens finaux auront lieu à l’automne 2013.
En 2012, le comité central a décidé de développer le nouveau
brevet fédéral de « contremaître en ventilation ». Cette nouvelle
formation comble une lacune, car les constructeurs d’installa-
tions de ventilation ne disposaient jusqu’ici d’aucune possibilité
de formation continue au niveau du brevet fédéral. La première
session devrait débuter en 2014.
Championnats des métiers
Les championnats suisses de la technique du bâtiment ont eu
lieu du 30 octobre au 3 novembre 2012 dans le cadre du salon
de la construction Edilespo à Lugano. Pendant les quatre jours
d’épreuves, les 50 jeunes participants ont fait une véritable
« démonstration live » de leur savoir-faire. Les quelque 20 000
visiteurs du salon Edilespo ont ainsi eu la possibilité de vivre de
près le quotidien des artisans et des projeteurs de la technique
du bâtiment. A la fin des épreuves, seules des pièces d’excellente
qualité, exécutées par l’élite de la technique et de l’enveloppe
du bâtiment, étaient exposées.
Les championnats suisses étaient organisés par suissetec pour
la 22e fois déjà. Les championnats des projeteurs en technique
du bâtiment ont eu lieu pour la troisième fois dans les trois
spécialisations sanitaire, chauffage et ventilation, afin de montrer
au public la complémentarité entre la planification et l’exécution.
La promotion de l’image des métiers de la technique du
bâtiment constituait le deuxième objectif important de cette
manifestation publique.
Les champions suisses 2012 dans les métiers manuels sont David
Kummer de Brig-Glis VS ( installateur en chauffage ), Andreas
Kloter de Lengnau AG ( ferblantier ), Luca Da Costa Alves
d’Aranno TI ( installateur sanitaire ) et Kevin Tinz de Salmsach TG
( constructeur d’installations de ventilation ). Du côté des
projeteurs en technique du bâtiment, les champions sont Sandro
Wagenhofer de Greifensee ZH ( spécialisation sanitaire ),
Jean-Daniel Besse de Basse-Nendaz VS ( chauffage ) et Joel von
Holzen de Menzingen ZG ( ventilation ).
Les Mondiaux des métiers sont organisés tous les deux ans.
En 2013, ils auront lieu du 2 au 7 juillet à Leipzig, en Allemagne.
Alessandro Marino, de Brig-Glis VS, y participera dans la catégorie
« Sanitaire et chauffage » ; il représentera ainsi suissetec et
l’ensemble de la branche de la technique du bâtiment. Installateur
sanitaire et en chauffage de formation, Alessandro Marino
s’est imposé lors des épreuves de sélection. Parmi les métiers de
suissetec, seules les branches sanitaire et chauffage ont été
retenues pour les Mondiaux des métiers.
Formation
30 | 31
Développements au niveau de la formation initiale
Sur la base des expériences acquises avec la procédure de
qualification 2011, le plan de formation des installateurs en
chauffage CFC a été corrigé avec succès en 2012 au niveau du
domaine de qualification Travail pratique, et adapté ainsi pour
l’examen 2013.
Pour la deuxième fois, un examen final national dans les métiers
de montage AFP et CFC a pu être élaboré et proposé. Jusqu’à 20
cantons ont profité de cette offre. Dans le cadre de l’élaboration
et de la présentation des projets d’examen, pour la première
fois dans l’histoire de suissetec, tous les chefs experts de la Suisse
se sont réunis en novembre 2012 à Berne pour discuter des
exigences posées aux examens nationaux et échanger leurs points
de vue. Cette séance a été un succès et sera organisée chaque
année à l’avenir. Un jalon supplémentaire a ainsi été posé vers
l’uniformisation des examens finaux. De plus, les échanges
d’informations techniques entre les experts des diverses régions
linguistiques ont ainsi été renforcés.
La planification de l’évaluation sur cinq ans des plans de forma-
tion des métiers de montage a été achevée. Dès le début de
l’année 2013, l’évaluation sera conduite sous la forme de
« conférences prospectives » dans les trois régions linguistiques,
Tessin, Suisse romande et Suisse alémanique.
En vue de la procédure de qualification des projeteurs en technique
du bâtiment, qui aura lieu pour la première fois en 2014,
des groupes techniques nationaux par branche ont été constitués
en 2012 ; ils ont pour objectif d’élaborer des examens blancs
( séries 0 ) comme modèles d’examens finaux.
Depuis le 1er janvier 2012, le secrétariat central est le preneur de
licence principal du système de gestion de l’apprentissage
Sephir. En 2012, le nombre d’apprentis enregistrés est passé à
3200. De plus, la région de Bâle et la Suisse romande ont
commencé à utiliser le programme dans le cadre d’une phase
pilote et travailleront probablement avec Sephir de manière
officielle dès 2013.
Le nouveau label de qualité « Topentreprise formatrice » a été
lancé à l’été 2012. Quelque 70 entreprises ont procédé avec
succès à une recertification sous forme d’auto-déclaration
et ont publié leur portrait sur la plateforme Internet remaniée
www.entreprisesformatrices.ch. De plus, des premières visites
d’audit ont eu lieu sur place, au sein des entreprises.
Après « Top en chauffage » et « Top en sanitaire », la plateforme
d’apprentissage Internet « Top en ferblanterie » est également
disponible pour les apprentis depuis 2012.
Centres de formation
En 2012 aussi, les filières de formation et les cours ont été très
bien fréquentés au centre de formation de Lostorf. Fait réjouissant :
malgré le départ de clients tiers, l’objectif annuel de l’occupation
moyenne des salles de séminaire de 75 % a pu être atteint.
Les nouveaux cours pour de nombreux fabricants et fournisseurs
développés et conduits de manière ciblée par Lostorf sont
également à relever. En termes de satisfaction des clients, la note
de 5,4 dans le domaine de la formation et celle de 5,2 dans le
domaine des prestations du centre sont nettement supérieures à
la valeur cible de 5,0.
En plus des travaux d’entretien habituels, l’installation de ven-
tilation de l’atelier chauffage a été rénovée. Grâce à la nouvelle
installation, la concentration de poussières fines à laquelle les
étudiants, apprentis et enseignants sont exposés lors des cours
de soudure est fortement réduite.
En 2012, le centre de formation de Colombier a constitué
de nouvelles classes de ferblantiers, d’installateurs en chauffage
et d’installateurs sanitaires souhaitant se présenter à l’examen
professionnel ( brevet fédéral ) et à l’examen professionnel
supérieur ( diplôme fédéral ). Au total, 9 installateurs en chauffage,
11 installateurs sanitaires et 10 ferblantiers ont réussi l’examen
professionnel. De plus, le centre de formation de Colombier
a conduit un examen professionnel de conseiller énergétique des
bâtiments et créé un laboratoire de ventilation de confort.
Finances / organisation
32 | 33
Bilan au 31 décembre 2012
Par rapport à l’année dernière, la somme
portée au bilan de suissetec a augmenté de
CHF 1 798 019.
Conséquence de l’évolution positive
des placements financiers, la provision pour
fluctuations de titres a dû être relevée de
CHF 175 000 supplémentaires. A la date de
référence, avec CHF 2 632 000, elle répond
ainsi de nouveau entièrement aux directives
du règlement des placements.
Les délimitations périodiques dans les
actifs et passifs transitoires ont suivi les va-
riations habituelles relatives aux factures
entrantes et aux factures sortantes en fin
d’année.
Les emprunts hypothécaires ont de
nouveau pu être réduits de CHF 500 000.
Pendant l’année sous revue, le fonds
de formation professionnelle ( FFP ) a reçu
moins de moyens financiers qu’il n’en a ver-
sés. Ainsi, au 31 décembre 2012, les enga-
gements de suissetec à l’égard du fonds ont
un peu diminué. La révision du règlement
du FFP, décidée par l’assemblée des délé-
gués, a été déclarée de force obligatoire par
le Conseil fédéral le 1er juin 2012.
Le capital étranger constitue 49 % ( 47 %
l’année précédente ) de la somme portée au
bilan. Sur ce montant, CHF 6 626 573 ou
16 % ( 11 % l’année dernière ) ont été attri-
bués à des provisions à affectation spéciale.
Comme décidé par l’assemblée des
délégués, le fonds de réserve et de dispo-
sition a été transféré au capital de suisse-
tec au 1er janvier 2012. De plus, le béné-
fice de CHF 38 833 réalisé durant l’année
comptable 2011 a été crédité au capital de
suissetec.
Le bilan montre à tous égards des
chiffres extrêmement réjouissants.
Compte de pertes et profits 2012
Par rapport à l’exercice précédent, le
chiffre d’affaires global a augmenté de
CHF 946 666 ou 3,5 % ( 7 % l’année pré-
cédente ). Comme les prestations pour nos
membres jouissent d’une forte demande,
des chiffres d’affaires records ont pu être
atteints dans presque tous les domaines.
Parallèlement à l’évolution des chiffres
d’affaires, les dépenses pour les prestations
en question ont aussi augmenté. De plus,
les risques existants ont été réévalués, et
adaptés si nécessaire.
Une gestion prudente au niveau des
dépenses explique aussi l’évolution positive
du résultat. Les bons placements financiers
viennent couronner l’excellent exercice 2012.
Commentaire sur les comptes annuels
Bilanen CHF 31.12.2012 * 31.12.2011
Actif
Actifs circulants
Liquidités 6 718 627 5 981 598
Créances 1 663 383 1 456 030
Actifs transitoires / Stocks 659 710 1 072 084
Titres 19 577 388 17 909 377
Provision pour fluctuations de titres – 2 632 000 – 2 457 000
Total actifs circulants 25 987 108 23 962 089
Actifs immobilisés
Placements financiers 0 0
Biens mobiliers 897 000 829 000
Biens immobiliers 15 850 000 16 145 000
Total actifs immobilisés 16 747 000 16 974 000
Total actif 42 734 108 40 936 089
Passif
Capital étranger
Total capital étranger à court terme 7 674 133 7 683 214
Capital étranger à long terme
Emprunts hypothécaires 5 950 000 6 450 000
Fonds 644 818 674 236
Provisions à long terme 6 626 573 4 308 273
Total capital étranger à long terme 13 221 391 11 432 509
Total capital étranger 20 895 524 19 115 723
Capital propre
Fonds de réserve et de disposition 0 13 985 438
Capital suissetec 21 820 366 7 796 095
Bénéfice annuel 18 218 38 833
Total capital propre 21 838 584 21 820 366
Total passif 42 734 108 40 936 089
* sous réserve de l’approbation par l’assemblée des délégués du 21 juin 2013
Rapport financier
35 | 3534 | 35
Compte de pertes et profitsen CHF 2012 * 2011
Produits des ventes 5 854 874 5 308 582
Produits des prestations 8 079 749 8 368 255
Produits des cotisations 11 710 157 11 573 326
Subventions, Produits du fonds 1 255 333 694 834
Prestations refacturées 689 009 789 568
Produits d’immeubles 470 105 464 167
Autres produits 118 994 32 823
Total des produits 28 178 221 27 231 555
Charges sur ventes – 1 271 088 – 1 477 691
Charges sur prestations – 4 302 954 – 3 460 528
Charges sur contributions et subventions – 5 172 268 – 5 237 413
Travaux par tiers, Fonds de formation professionnelle ( FFP ) – 162 354 – 472 326
Résultat brut d’exploitation ( MC 1 ) 17 269 557 16 583 597
Charges de personnel interne – 8 360 910 – 8 466 049
Charges de personnel externe – 2 638 191 – 2 966 305
Charges d’exploitation – 1 183 768 – 1 068 813
Charges administratives et informatiques – 1 789 215 – 1 366 075
Autres charges d’exploitation – 83 614 – 57 409
Charges publicitaires – 1 257 341 – 914 309
Charges sur immeubles avant amortissements et intérêts – 121 779 – 116 808
Autres charges – 1 700 000 – 100 000
Résultat avant amortissement, intérêts et impôts 134 739 1 527 829
Amortissements sur immobilisations corporelles – 999 684 – 1 013 087
Résultat avant intérêts et impôts ( EBIT = résultat exploit. ) – 864 945 514 742
Résultat financier 1 242 245 – 518 348
Réduction / Création provision pour fluctuations de titres – 175 000 102 000
Résultat annuel avant impôts 202 300 98 394
Impôts – 184 082 – 59 561
Résultat annuel 18 218 38 833
* sous réserve de l’approbation par l’assemblée des délégués du 21 juin 2013
Rapports des organes de révision
36 | 37Direction
= Membres de la direction
Secrétariat de direction Etat-major manifestations
Relations internationales
Formation Prestations Traductions
Centre de formation de Colombier
Mandats
Secrétariat romand Freddy Moret
Suppléant : Roger Personeni
Formation Mandats
Prestations Coordination des traductions
Secrétariat du Tessin Flavio Bassetti
Suppléant : Corinne Hunziker
ComptabilitéControlling
Administration des immeubles
Poste / Expédition / Copy Center
Personnel Editions / Commandes / Imprimés / Matériel
Service des membres / Subventions / FFP / TI
Services centraux Mirjam Becher Wehrle
Suppléant : Markus Pfander
Politique de la formation / Promotion de la relève
Centre de formation de Lostorf
Projets de formation Examens
Formation Riccardo Mero
Suppléant : Alois Gartmann
Communication interne
Relations médias Relations publiquesCommunication externe
Publicité Foires / Expositions
Services web
Communication Benjamin Mühlemann
Suppléant : Natalie Aeschbacher
Ferblanterie / enveloppe du bâtiment
Clima chauffage Nouvelles technologies / Environnement
Sanitaire / eau / gaz Clima ventilation / froid / climatisation
Administration technique
Technique et gestion d’entreprise Christoph Schaer
Suppléant : Robert Diana
Convention collective de travail
Garanties / Assurances Téléphone / Réception
Caisses sociales Renseignements / Conseils
Service juridique / Questions patronales Ueli Schenk, Dr en droit, avocat
Suppléant : Urs Hofstetter
Suppléant : Ueli Schenk
Directeur Hans-Peter Kaufmann
Coopérative d’achat pour la technique du bâtiment
Divers mandats
Isolsuisse Associations internes
Lobbying Associations faîtières nationales
Mandats Urs Hofstetter, licencié en droit, HSG
Suppléant : Ueli Schenk
Politique Urs Hofstetter, licencié en droit, HSG
Suppléant : Hans-Peter Kaufmann
Comité central
Questions patronales / Commission paritaire nationale (x) x
Sécurité au travail x
Commission du fonds de formation professionnelle x x x
Mondiaux des métiers / Championnats suisses x (x)
Relations avec les associations professionnelles ( suisses et int. ) x x x x x
Finances / Placements (x) x (x) (x)
Entreprises industrielles x
Relations internes ( sections ) x (x) x (x) (x) (x) (x) (x) (x)
Relations internationales x (x)
Association interne fabricants / fournisseurs x (x)
Personnel x (x) (x) (x)
Projeteurs ( souhaits, statut ) x (x)
Politique / Lobbying x x
Travail RP (x) (x)
Système de contrôle interne / Gestion des risques x
Union patronale suisse : comité x
Union suisse des arts et métiers : chambre des arts et métiers x
Union suisse des arts et métiers : commission énergie / environnement x (x)
Conseil d’administration Spida / Fonds social x (x) (x)
Conseil d’administration SUVA x
Groupe spécialisé Think-Tank x (x) (x) (x) (x) (x) (x) (x) (x)
(x) = participation
Commission finances / Placements / Personnel
Président central
Peter Schilliger
FinancesVice-présidentHeinz Rohner
Suisse latineVice-président Thierry Bianco
Formation
Daniel Huserr
DomaineClima chauffage
Georg Gallati
DomaineClima VCF
Giuseppe Rigozzi
DomaineSanitaire / eau / gaz
Bruno Moretti
Domaine Ferblanterie / enveloppe
du bâtiment
Benno Lees
Tâches spécialesFormation Suisse
romande
Anne-Laure Hählen
39 | 3938 | 39
Commission de gestion et de vérification des comptesAndré Hagen Président 1000 Lausanne
Urs Schaub Membre 4051 Bâle
Achille Christoffel Membre 7208 Malans
Christophe Vauclair Membre 2503 Bienne
Beat Rellstab Membre 8472 Seuzach
Michael Meier Membre suppléant 8048 Zurich
Martin Klaus Membre suppléant 4410 Liestal
Comité de domaine clima chauffage Georg Gallati Président, finances 6003 Lucerne
Dr Hansueli Bruderer Fabricants / fournisseurs 8957 Spreitenbach
Kurt Frei Projeteurs 9444 Diepoldsau
Dennis Reichardt Technique 9315 Neukirch-Egnach
Robert Diana Secrétariat central suissetec, responsable domaine clima chauffage
Comité de domaine clima ventilation / froid / climatisationGiuseppe Rigozzi Président, finances 6512 Giubiasco
Kurt Frei Formation 9444 Diepoldsau
Rolf Mielebacher Projeteurs 8050 Zurich
Pascal Hartung Technique 8048 Zurich
Oliviero Iubatti Technique Suisse romande, jusqu’au 30 juin 2012 1214 Vernier
Alfred Freitag Fabricants / fournisseurs 8340 Hinwil
Robert Diana Secrétariat central suissetec, resp. domaine clima ventilation / froid / climatisation
Comité de domaine sanitaire / eau / gaz Bruno Moretti Président, finances 4132 Muttenz
Heinz Arnold Fabricants / fournisseurs 4450 Sissach
Markus Hafner-Vogel Conduites souterraines 6210 Sursee
Markus-Urs Klaeusli Technique 3063 Ittigen
Urs Lippuner Formation 8050 Zurich
Beat Waeber Exécution 3186 Guin
Marco Uberto Secrétariat central suissetec, responsable domaine sanitaire / eau / gaz
Secrétariat central suissetec, responsable domaine conduites souterraines
Domaine ferblanterie / enveloppe du bâtiment Benno Lees Président, formation, finances, politique, communication 8308 Illnau
Claudio Cristina Façades métalliques / toits métalliques 2557 Studen
Roger Thierstein Calcul de prix / économie 3007 Berne
Bernard Trächsel Fabricants / fournisseurs / écologie 8832 Wilen
Marcel Venzin Ferblanterie, protection contre la foudre 8707 Uetikon am See
Patrick Wickli Toits plats 8447 Dachsen
Jens Menzi Secrétariat central suissetec, resp. domaine ferblanterie / enveloppe du bâtiment
Comités de domaine / Commissions
Commission de formation Daniel Huser Président 5430 Wettingen
Arnold Bachmann Représentant SFCV, assesseur ( sans droit de vote ) 8906 Bonstetten
René Fasler Représentant commission de surveillance CIE 5722 Gränichen
Kurt Frei Représentant clima chauffage 9444 Diepoldsau
Anne-Laure Hählen Membre CC, représentante Suisse romande 1870 Monthey
Reinhart Küng Représentant commission assurance qualité 8259 Wagenhausen
Benno Lees Membre CC, représentant domaine ferblanterie / enveloppe du bâtiment 8308 Illnau
Urs Lippuner Représentant domaine sanitaire / eau / gaz 8050 Zurich
Roger Neukom Représentant projeteurs 8134 Adliswil
Bruno Rathgeb Représentant shi, assesseur ( sans droit de vote ) 8212 Neuhausen
Giuseppe Rigozzi Membre CC, représentant domaine clima ventilation / froid / climatisation 6512 Giubiasco
Riccardo Mero Secrétariat central suissetec, secrétaire
Commission assurance qualité Reinhart Küng Président 8260 Stein am Rhein
Max Siegenthaler Vice-président 2560 Nidau
Roger Betschart Ferblanterie / enveloppe du bâtiment 3662 Seftigen
Thomas Fehr Sanitaire / eau / gaz 8259 Kaltenbach
Markus Furrer Ferblanterie / enveloppe du bâtiment 6052 Hergiswil
Hans Peter Hoffmann Gestion d’entreprise / assurance qualité 8044 Zurich
Bruno Juen Clima chauffage 8603 Schwerzenbach
Hendrik Lammers Gestion d’entreprise 2013 Colombier
Silvano Murchini Sanitaire / eau / gaz 8132 Egg
Hans Rudolf Nydegger Clima chauffage 3052 Zollikofen
Markus Pfander Secrétariat central suissetec, secrétaire
Commission pour le développement professionnel et la qualité des métiers de la technique du bâtiment Daniel Huser Président 5430 Wettingen
Arnold Bachmann Représentant SFCV 8906 Bonstetten
Fredy Fritsche Représentant cantons 9001 Saint-Gall
Anne-Laure Hählen Membre CC, représentante Suisse romande 1870 Monthey
Doris Probst Représentante OFFT 3003 Berne
Bruno Rathgeb Représentant shi ( assesseur ) 8212 Neuhausen
Giuseppe Rigozzi Membre CC, représentant Tessin 6512 Giubiasco
Riccardo Mero Secrétariat central suissetec, secrétaire
Comités de domaine / Commissions
41 | 4140 | 41
Commission de surveillance des cours interentreprises René Fasler Président 5722 Gränichen
Marc Bovier Membre 1987 Hérémence
Georg Gysel Membre 8810 Horgen
Tobias Moretti Membre, jusqu’à l’été 2012 4132 Muttenz
Peter Schleiss Membre 6390 Engelberg
Hans Stucki Membre 3210 Chiètres
Dietmar Eglseder Secrétariat central suissetec, secrétaire
Commission assurance qualité « conseiller énergétique des bâtiments »Hubert Bischof Représentant suissetec 9631 Ulisbach
Riccardo Mero Représentant secrétariat central suissetec, secrétaire
Commission centrale fabricants / fournisseurs Heinz Arnold Président, sanitaire / eau / gaz 4450 Sissach
Dr Hansueli Bruderer Clima chauffage 8957 Spreitenbach
Ernst Dober Sanitaire / eau / gaz 6300 Zoug
Alfred Freitag Clima ventilation / froid / climatisation 8340 Hinwil
Serge Grossmann Clima chauffage 1800 Vevey
Urs Jenny Ferblanterie / enveloppe du bâtiment 8953 Dietikon
Bernard Trächsel Ferblanterie / enveloppe du bâtiment 8832 Wilen
Urs Hofstetter Secrétariat central suissetec, secrétaire
Comité directeur suissetec industrie Dominik Tschon Président 4018 Bâle
Didier Bonnard Membre 1000 Lausanne
Diego Brüesch Membre 8044 Zurich
Urs Hofstetter Secrétariat central suissetec, secrétaire
Etat au 31 décembre 2012
Notes
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Impressum
Editeur Association suisse et liechtensteinoise de la technique du bâtiment ( suissetec )Département communication, Auf der Mauer 11, Case postale, 8021 ZurichTél. +41 ( 0 ) 43 244 73 00, Fax +41 ( 0 ) 43 244 73 79www.suissetec.ch, [email protected]
Rédaction Benjamin Mühlemann, suissetec ; Natalie Aeschbacher, suissetec ;Marcel Baud Kommunikation, Rheinfelden
Photos Rico Rosenberger, Zurich ; Marcel Baud, Rheinfelden ; Sabina Bobst, Zurich ; Béatrice Devènes, Berne ; Pascal Landert, Netstal ; Patrick Lüthy, Olten ; Peter Schönenberger, Winterthour
Traduction / RelectureMarion Dudan, suissetec Colombier ; Lambro Bourodimos, suissetec Colombier ;Rainer A. Fässler, Ufficio Traduzioni, Magliaso
Concept / Graphisme / Mise en page threefaces Corporate Communications, Hirzel et Zurich
Impression printgraphic AG, Berne
Tirage Allemand : 3100 ex. / français : 750 ex. / italien : 170 ex.
Toute reproduction technique ( même partielle ) des textes et photos est soumise à l’autorisation expresse de l’éditeur.
WIR, DIEGEBÄUDETECHNIKER.
NOUS, LESTECHNICIENS DU BÂTIMENT.
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