La vague dOVNIs de 1954

La vague d’ovnis de 1954 Sources : Les soucoupes volantes, affaire sérieuse de Frank Edwards (1971) Le livre noir des soucoupes volantes de Henry Durrant (1971) Soucoupes volantes et civilisations d’outre-espace de Guy Tarade (1973) Des ombres sur les étoiles de Peter Kolosimo (1973) Les Objets Volants Non Identifiés mythe ou réalité ? de J. Allen Hynek (1975) Les soucoupes volantes ont atterri de Desmond Leslie et George Adamski (1976) Le nouveau défi des ovnis de Jean-Claude Bourret (1977) Du nouveau sur les soucoupes volantes de Frank Edwards (1978) Sites francetvinfo.fr et theblackvault.com (BV), ufologie.patrickgross.org

Après mon précédent article sur les ovnis dans la Bible, je voulais évoquer la fameuse vague de 1954 : on compterait plus de 2000 cas … rien que pour la France ! Dans la Bourgogne républicaine du 18 juillet 1952

L’avion (à réaction) cité, le De Havilland Vampire, mis en service en 1946, évoluait à une vitesse d’environ 860 km/h : la « soucoupe » se déplaçait donc au minimum à … 4300 km/h !

Air-France revue de l’été 1952 annonce, prémonitoire : « Et nous ne savons rien des soucoupes volantes. » Tout commence le 9 janvier 1954 à 06h15 à Lunéville puis à 07h00 à Neuville les Champlitte et Nancy, 07h40 à Chaumont et Montigny le Roy, 07h45 à Langres, soit environ 173 km en 1h30 soit une moyenne de 115 km/h

L'hebdomadaire "Radar" lance un premier concours offrant un million d'anciens francs à quiconque leur livrerait un martien … puis un autre concours pour récompenser toute photographie authentique de soucoupe volante :

De nombreux autres pays sont touchés : Les Etats-Unis (Washington et Minneapolis) le 5 mai 1954 : des étudiants en astronomie sont témoins d’une formation en V d’ovnis. Le Royaume-Uni (Southampton) le 15 mai 1954 : un astronome amateur a vu 18 OVNIS en formation en V. Des «fenêtres» étaient visibles dans certains objets à travers un télescope. La Norvège (Kautokeino) le 12 mai 1954 L’Afrique noire (Laketi) le 10 juin 1954 En juin 1954, l’US Air Force reçoit plus de 700 rapports par semaine ! La Suisse (Zurich) le 7 août 1954 à 16h15

« Des centaines de Zurichois observent un objet brillant dans le ciel. Un capitaine de l'aviation helvétique l'observe 1 minute aux jumelles militaires : "un disque sombre de la grosseur d'une pièce de 1 centime, sa forme celle d'une soucoupe renversée, son épaisseur 1/6ème de son diamètre, large couronne ronde entourant une surface circulaire de diamètre moitié de celui de l'objet ; la couleur de la large couronne changeait constamment, passant d'une teinte argentée au rose, puis au bleu ; lorsque la teinte passait au rouge, les contours semblaient imprécis et incandescents, mais restaient nettement délimités quand la teinte était argentée ou bleue ; l'ovni tanguait légèrement sur son axe vertical à la manière d'une toupie sur le point de s'arrêter ; toutes les 4 secondes une fumée brun foncé à l’arrière ; taille de l'objet environ 15 mètres." »

Madagascar (Tananarive) le 16 août 1954, à 17h00

« Un événement a stupéfié des dizaines de milliers de témoins à Tananarive, Madagascar (le nombre de témoins potentiels est estimé à 200 000). A 17h00, l'agence personnelle d'Air France attendait l'arrivée de la poste aérienne, livrée par une Constellation Lockheed. Une heure après l'arrivée de la Constellation, le courrier a déjà été distribué et des membres de l'agence Air France, parmi lesquels M. Edmond Campagnac, ancien officier militaire et à l'époque directeur technique d'Air France à Tananarive discutaient tranquillement ensemble, proches jusqu'à l'avenue de la Libération, la plus grande rue de Tananarive. Soudain, quelqu'un voit dans le ciel une "boule verte électrique" qui descend directement vers le sol près du Palais de la Reine. Il le montre et tout le monde regarde. Le phénomène disparaît derrière une colline, et ils s'attendent tous à entendre une puissante explosion lorsque la chose a touché le sol. Mais le feu vert ne touche pas le sol. La balle verte réapparaît une minute après, plus grosse. Il fait un cercle sur les parties supérieures de Tananarive, une ville construite sur et à l'intérieur d'une série de collines avec une configuration en "fer à cheval". L'engin procède alors au survol de l'avenue de la Libération, à une altitude de 50 à 150 mètres devant des dizaines de milliers d'habitants émerveillés. Quand il a volé devant le personnel d'Air France, ils ont tous pu le voir. M. Campagnac s'est rendu compte que le «feu vert électrique» ressemble à une sorte de plasma en forme de lentille, d'environ 40 mètres de long, la «taille d'un avion DC4». Cette lentille verte est suivie de près par une machine volante avec un aspect métallique argenté distinct et la forme d'un ballon de football, également de 40 mètres de long.A l'arrière de cette machine en métal, des flammes d'échappement bleuâtres sont visibles. L'engin était totalement silencieux. M. Campagnac, dans son témoignage, qu'il a souvent rendu public, explique que l'engin n'a même pas fait le bruit de bruissement qu'un flyier ferait dans les airs. Dans ce cas, il est à noter que l'estimation de l'altitude n'est pas sujette à des doutes: en effet, en survolant les bâtiments de l'avenue de la Libération, l'engin est également passé devant les collines en arrière-plan, pas avec le ciel en arrière-plan . Plusieurs phénomènes physiques ont été observés: tout d'abord, les témoins de toute la ville ont pu constater que les lumières publiques et les lumières des magasins s'éteignaient exactement au moment où l'engin passait au-dessus d'eux, et fonctionnaient à nouveau immédiatement après son passage. Puis les habitants ont rapidement remarqué que des animaux de basse-cour, des chiens dans toute la ville, hurlaient ou aboyaient. À un moment donné au cours de son voyage au-dessus de la ville, l'OVNI a survolé le parc animalier où les paysans gardent les animaux pour les vendre le jour sur les marchés de la ville. Tous ces animaux sont entrés dans un état de panique totale lorsque l'objet les a survolés, bien que lorsque les avions les survolaient comme d'habitude, par exemple la "Constellation" une heure auparavant, les animaux n'ont jamais montré une telle réaction, bien que les avions soient bruyants et OVNI, encore une fois, était totalement silencieux. » (BV) « Le 18 août 1954, une boule de métal brillante est observée à une altitude d’environ 3000 m au-dessus des Grisons (Suisse), puis un disque rouge et jaune, puis 5 engins en « formation » Le 31 août 1954, un Parisien lève les yeux au ciel et aperçoit un objet lumineux circulaire qui survole la capitale.

L’Australie (Nowra) le 31 août 1954

« L'un des rapports visuels radar les plus controversés des années 50 s'est produit le 31 août 1954. L'histoire a fuité en décembre 1954 et a fait la une des journaux. Le dossier officiel de la marine sur l'événement est resté classifié jusqu'à ce que la Direction du renseignement naval en publie une copie à ma demande en 1982. Au cours de sa visite de 1973 en Australie, le Dr Hynek a pu interviewer le pilote impliqué dans ce fameux incident, connu sous le nom de «Sea Fury». Le Dr Hynek a mis à ma disposition ses notes sur cette interview lors de ma visite en 1984 au siège de Chicago de son organisation, le Center for UFO Studies (CUFOS). À mon tour, j'ai remis au Dr Hynek une copie du dossier officiel de l'incident. Le lieutenant JA O'Farrell retournait à la Royal Air Navy Australian Air Station Nowra après un vol de nuit dans un avion Sea Fury. Après avoir contacté Nowra vers 19 h 10, O'Farrell a vu une lumière très brillante se fermer rapidement à une heure. Il a croisé devant son avion prenant position sur son faisceau bâbord, où il semblait orbiter. Une seconde lumière similaire a été observée à neuf heures. Il est passé à environ un mile de la Sea Fury, puis a tourné dans la position où la première lumière a été observée. Selon O'Farrell, les vitesses de croisement apparentes des feux étaient les plus rapides qu'il ait jamais rencontrées. Il volait à 220 nœuds. O'Farrell a contacté Nowra qui à son tour a confirmé qu'ils avaient deux «peintures» radar en compagnie de lui. L'opérateur radar, le maître de vaisseau Keith Jessop, a confirmé la présence de 2 objets près du Sea Fury sur l'écran à distance du GCI. Les deux feux se sont reformés à neuf heures puis ont disparu sur un cap nord-est. O'Farrell ne pouvait que distinguer «une forme vague avec la lumière blanche située au centre sur le dessus». La Direction du renseignement naval de l'époque a écrit que O'Farrell était "un témoin entièrement crédible" et qu'il "était visiblement" secoué "par son expérience, mais reste catégorique qu'il a vu ces objets" » (BV)

Le 7 septembre 1954, à 7 heures du matin, un maçon de 27 ans et son ouvrier aperçoivent une “soucoupe volante” de 10 mètres de diamètre et 3 mètres de haut. Les deux hommes pensent même distinguer une porte sur un côté de l’objet volant qui se déplace lentement dans le ciel de la Somme. Après avoir survolé un champ à 200 mètres d’altitude, la "soucoupe volante" de couleur grise s’élève dans le ciel avant de disparaître sans un bruit et en laissant échapper une trace de fumée. Mais, une fois sur place, les policiers ne relèvent aucune trace du phénomène décrit par le maçon et son ouvrier. Le même jour, trois personnes observent un disque lumineux rouge orangé qui s’arrête subitement à 300-400 mètres d’altitude dans le ciel de l’Aisne. L’objet semble avoir, sur sa face supérieure, une petite pointe qui s’illumine. Une curieuse histoire qui se répète en Finlande, en Italie, en Autriche et aux Pays-Bas, d’après les témoignages recueillis. L’US Air Force n’apporte aucune explication dans un premier temps. La “soucoupe volante” observée dans la Somme pourrait être un simple ballon. Mais l’armée américaine avance surtout “deux raisons simples” à ce phénomène européen. La presse, en relayant ces histoires, aurait encouragé des personnes à inventer leur propre observation pour profiter d’un instant de célébrité. Plus surprenant, cet intérêt soudain pour les ovnis pourrait s’expliquer par la sortie du livre Le Dossier des soucoupes volantes de Donald Keyhoe, traduit dans plusieurs langues.

L’Egypte (Muzha) le 9 septembre 1954 L’Italie (nord-ouest de Rome) le 17 septembre 1954

Le 26 septembre 1954, à Chabeuil (Drôme), un disque laisse une trace au sol

La Yougoslavie le 2 octobre 1954 : « C'est le 27 octobre 1954 que la Yougoslavie a officiellement annoncé qu'une enquête sérieuse sur les OVNIS serait entreprise dans ce pays. Le lundi précédent, un objet étrange avait été observé au-dessus de ce pays par des astronomes, des météorologues et des pilotes, ainsi que par des citoyens « ordinaires ». La Tunisie (Sidi-Bel-Hassen) le 9 octobre 1954 L’Allemagne (Francfort) le 11 octobre 1954 Le Maroc (Meknès) le 14 octobre 1954

Dans la presse du 14 octobre 1954

Une explication pour le moins originale est avancée par le professeur allemand Hermann Oberth (1894-1989), inventeur et constructeur de la fusée V2 en 1944

Le 26 octobre 1954, à Tanger

L’Inde (Calcutta) le 31 octobre 1954 à 18h « Un objet mystérieux est passé à seulement cinq miles au nord de l'aérodrome de Dum Dum. Les rapports ont décrit qu'il accélérait à plus de 2000 pieds, environ 500 mph. L'inconnu est resté en vue sur une route droite pendant environ une minute alors que les observateurs ont convenu qu'il ne faisait aucun bruit audible. Un officier dans la tour de contrôle l'a décrit comme un objet brillant avec une longue queue lumineuse de lumière blanche diffuse. L’astronome de région Père F.Goreux du Collège St.Xavier Obs. et professeur principal à l'Université de Calcutta a déclaré qu'il ne pouvait pas s'agir d'un objet astronomique. Il a ajouté: «c'est certain.» » Le Brésil (Pontal, Sao Paulo) le 4 novembre 1954 Le Vénézuela (Caracas) le 8 novembre 1954 : « Le Dr Francisco Aniceto Lugo de Caracas, Venezuela, a vu un point lumineux rougeâtre semblable à une étoile à un endroit proche de la base de la paroi extérieure ouest du cratère Kepler. Il a été obscurci pendant une heure et décrit comme artificiel et très évident. Rien de semblable n'a été vu ici avant ou depuis, bien que souvent recherché. Clairement pas une fusée éclairante, il est difficile d'imaginer ce que cela aurait pu être.